The Golden Hill

@Noma Karma & @Nott Tyrfing | Musique | 21.12.23

TW Drogue, hygiène douteuse, alcool



Innsmouth, Sussex, Angleterre, le 21 décembre 2023, vers 23h20

Le dossier n’était pas évident à traiter mais Nott avait du flair en ce qui concernait les mauvais coups. Si elle n’avait pas été aussi droite dans ses bottes, peut-être aurait-elle pu être une de ces reines du Marché au Troll ou encore une reine du crime. Pour l’heure, elle se concentrait à n’être rien de tout ça, juste une pauvre nana qui avançait silencieusement dans un dédale où on lui avait donné rendez-vous. Sans grand étonnement, le boyau était étroit et sombre, et rien ne bougeait à l’horizon, pas même les rats qui trônaient sur les poubelles comme s’ils avaient été de petits rois. L’un se lissait d’ailleurs la moustache d’un air presque nonchalant en voyant passer juste à côté de lui la jeune femme.

Peau-de-Chagrin, car c’était bien plus évident de fureter avec la tête d’une pauvre camée que dans son habit ordinaire, avançait avec prudence. Sa baguette n’était pas loin mais aujourd’hui, elle n’était là que pour une prise d’information – un premier contact, comme on dit dans le jargon. Ce n’était pas à elle de faire ce genre de chose, mais de ce qu’elle en savait, elle n’était pas ici Nott Tyrfing mais un homoncule blond à la recherche de sa came. Rien d’extravagant ni de grandiose derrière les quelques mèches lui tombant sur le nez. Ce n’était pas son dossier, elle le savait, mais elle se fichait bien de tout ça puisqu’il était question de sécurité nationale.

Si @Ebenezer Grimm l’avait vu là, à déambuler sans couverture, sans personne, dans la gueule du loup, peut-être aurait-il fait un bond. A cette idée, la petite blonde eut un petit rire pour elle-même, relevant le visage vers le bâtiment qui se trouvait un peu en retrait face des nombreuses venelles qu’elle venait d’avaler.

Sinistre, la silhouette était intransigeante, opaque dans un ciel chargé de pluie. Les lumières blafardes clignotaient, émettant des petits grésillements désagréables à l’oreille. Nott inspira doucement et avança encore, jusqu’à arriver devant un portail qui était cadenassé par une grosse chaîne. Elle la tira une, puis deux fois, et finalement prit le parti de sauter le portail pour ne pas avoir à briser le cadenas moldu. Au cas où.

D’un bond plus agile qu’il n’aurait dû l’être pour Peau-de-Chagrin, Nott s’agrippa à la petite muraille qui encerclait l’ancienne industrie et retomba de l’autre côté, à la façon d’un gros félin. Elle se redressa aussitôt, faisant enfin face à ce qui était très clairement une chaîne de production désinfectée. Les fenêtres étaient barricadées par de larges planches. L’odeur de rouille et de pisse s’élevait comme un fumet peu fameux. Elle eut une petite grimace mais fallait faire le boulot, y compris dans ce genre de condition – et elle dirait même, surtout dans ce genre de condition.

D’un pas un peu plus lent, elle progressa jusqu’aux portes entrouvertes de métal, sur lesquelles on avait taggé «  DO. NOT. ENTER. ». Elle s’immisça à l’intérieur sans un bruit, se demandant si tous les camés du coin faisaient le même road trip ou si c’était juste pour elle, une sorte de baptême ? Pour être sûr qu’elle en voulait bien ? La clientèle était triée sur le volet mais ça n’empêchait que ce genre de dose aurait dû se trouver par des moyens plus simples… Elle eut un instant de silence, se grattant le menton. Et si c’était un piège ? Il y avait peu de probabilité.

Sa peau était pour l’instant inconnue au bataillon – c’est que prendre la tête d’une morte d’il y a quinze ans aidait à ne pas faire d’histoire et surtout à ne pas en avoir – alors pourquoi et comment auraient-ils pu savoir ? Même le Ministère ignorait qu’elle furetait au sujet de cette fameuse drogue… Si elle n’était pas tombée sur Hatcher qui avait pris la punition la plus injuste de sa carrière – se rendre à Poudlard pour enseigner – elle n’aurait jamais eu l’information d’ailleurs.

Est-ce que Morfin était au courant ?

Si oui, elle espérait que ça lui ferait les pieds.

L’air un peu plus agacé après avoir pensé à son supérieur, Nott continua et commença à croiser, au fur et à mesure des couloirs, de petits groupes de squatteurs. Entassés sur des matelas pour certains, emboîtés pour les autres. Le bâtiment prenait petit à petit vie sous ses yeux, et il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que Nott comprenne qu’elle était dans un regroupement de perdus.

Ici elle voyait un jeune homme pointait sa baguette sous une cuillère en argent dans lequel fondait petit à petit de petits cristaux clairs et bleus, qu’elle reconnut comme des calmants pour éruptif. Une drogue vieille mais toujours en circulation a priori. Plus loin, une nana s’était mise en tête de payer sa dose avec la seule chose qu’elle se disait savoir faire.

Au fur et à mesure, oui, plus ses yeux tombaient sur des individus, plus il lui semblait que l’endroit grouillait en réalité de vie – si par vie, on entendait ce genre de chose, bien sûr.

Peau-de-Chagrin détourna le regard, pas assez rapidement pour ne pas rentrer dans un gars qui sortait d’une pièce en se frottant le nez. A en juger par la veine épaisse qui apparaissait sur sa tempe et le violet autour de sa narine, il n’avait pas fait que dormir sur son matelas dégueulasse.

« Quoi ? Tu veux ma photo ? Bouge d’là ! »

Et il la poussa sans outre forme de procès, partant par là où elle était entrée.

Nott eut un petit instant de silence, se demandant jusqu’où elle devait aller, et finalement alla jusqu’à la pièce baignée de rouge que son indic’ de l’allée des embrumes lui avait filé, étayé par le dossier de Grimm à l’occasion. Ce qui avait été un épiphénomène réapparaissait dans de plus en plus de dossiers. Des noms, des visages, tous très différents.

Dans la lumière rouge et crue de la pièce, Nott croisa le regard d’un homme à la peau sombre comme la nuit, qui tourna sur elle un regard terrible. Elle détourna aussitôt le regard, baissant les yeux dans ce rôle si parfait de la camée. L’alcool ingurgité en début de soirée aidait peut-être.

« Je cherche Travis… »

« L’autre porte rouge » maugréa l’homme.

Plus loin dans le couloir, une autre lumière rouge clignotait.

Nott salua de la tête le gars et disparut, entrant dans une pièce silencieuse. L’homme assis sur sa chaise était couvert de sang, une arme moldue dans les mains, une baguette tombée au sol de l’autre. Si elle pensa tout d’abord qu’il était mort, il semblait en réalité dormir au vu du lent mouvement de sa cage thoracique. Ça, ou un coma quelconque.

Les doigts posés dans l’encadrement de la porte, elle reconnut Travis Bentley, né-moldu, miséreux et sans domicile fixe. Un vendeur à la sauvette qui, si elle était gentille avec lui, lui donnerait peut-être le nom de son fournisseur – et c’était plutôt lui qui l’intéressait. Le fournisseur. Pas Travis, baignant dans un sang poisseux.

Derrière lui, un escalier de secours leur permettait de monter à l’étage.

« Travis ? »

L’homme remua mollement.

« Travis, il me faut ma dose » marmonna la petite blonde, refermant la porte derrière elle.

« Travis », cette fois la voix de Peau-de-Chagrin lui tira un grognement, « tu me rejoins en haut pour l’échange. »

Elle passa à côté de lui, l’enjamba pour grimper à l’étage. Le but était de faire du repérage, mais il n’y avait rien là-haut qu’un matelas crasseux posé à même le sol, imbibé d’une sueur odorante. Nott attendit quelques secondes que Travis n’arrive, le visage embrumé par sa propre drogue de merde. Elle tira de sa poche une centaine de gallion – si Grimm voyait ça, il en aurait été malade – alors que Travis se dirigeait toujours avec lenteur vers une petite commode cassée. Elle se posta en haut des escaliers, le regard sévère en contrebas, alors qu’il farfouillait pour trouver le produit.

« Tu as besoin de combien ? »

« Cinq livres. »

« Cinq, c’est trop, j'ai pas » marmonna Travis. La consommation moyenne était bien plus basse que ça.

« T’as qu’à m’orienter vers ton fournisseur si t’es pas capable d’me fournir » marmonna la petite blonde, qui détourna son attention de la porte pour faire attention à la réaction de Travis, dans son jeans alourdi et craquelé. « Tu pisses du sang depuis quand ? »

Le gars jeta un œil à son froc’. C’est vrai qu’il y avait du sang.
Mais le sang de qui exactement ?

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Malgré un rebond prodigieux et les révélations d'une étudiante naïve, l'enquête de l'hawaïen piétinait toujours autant. Et pour cela, il pouvait remercier la lenteur d'une administration magique toujours aussi prudente et toutes ces fins de non-recevoir d'une hiérarchie méfiante à son égard. Timoré, le tireur d'élite ne l'était pas, bien au contraire, aussi avait-il décidé de conduire sa justice d'une manière plus directe et expéditive. Après avoir secoué violemment quelques uns de ses informateurs du Marché aux Trolls et de l'Allées des Embrumes, une nouvelle piste avait fini par émerger d'entre les dents déchaussées et les lèvres fendues.

En solitaire et sans renfort, la Valkyrie avait mis le cap vers le sud du pays. Le comté de Sussex était bien éloigné de la vieille Londres, mais ce n'était guère pour déplaire au fonctionnaire. Le plus de distance il gardait avec le Ministère et le plus de temps il se dégageait afin d'accomplir cette salle besogne. Un balai volé enfourché, sous les traits d'un mal incarné, Noma survolait la bourgade d'Innsmouth à la recherche d'une usine d'assemblage moldu désaffectée. Un camp de défonce où junkie et fournisseur se côtoyaient dans le plus grand anonymat. Une fourmilière que l'américain s'apprêtait à prendre d'assaut avec la seule confiance d'un alias internationalement reconnu pour sa sauvagerie et un sadisme prononcé.

Le pied recouvrant enfin la stabilité du sol, hors de l'enceinte d'une forteresse de débauche, le spectre de Lityerses taillait l'horizon de sa démarche vindicatif. En invité désir, il se glissa entre les grilles cadenassées et déjà forcées par les allées et venues de toxicomanes en quête de leur dose quotidienne. Derrière la clôture de fer sommant le commun des mortels de faire demi-tour, une silhouette imposante guettait l'arrivée du diable. Escorté de son guide, le bois de l'aubépine tiré, il ne lui fallut qu'une paire de foulées pour que le fugitif ne tombe face aux spectacles qu'offraient les dérives d'une piqure de trop. Le tatoué enjamba un premier camé, l'un de ses nombreux malheureux trop addict et stone pour se rendre compte de l'hygiène douteuse d'un duvet structuré d'aiguilles usagés et de rats tout aussi défoncés.

Un cache-cou remonté jusqu'aux oreilles et couvrant son nez, le soupir du yankee tentait en vain de chasser les odeurs putrides saisissant ses narines. Entre les effluves corporelles de cadavre en pleine rechute et l'haleine d'une faune de rongeurs se délectant des restes d'opiacés, ce mixte rendait le pétrichor irrespirable. Mieux fallait-il avoir le cœur bien accroché de ce genre de recoin si vous ne souhaitiez pas rendre le pétrole d'un pur feu tapissant un estomac désespérément vide. Suivant sa boussole humaine, Savage marqua un temps d'arrêt alors que son éclaireur désignait une porte d'où s'échappait une aura rougeâtre. Le né-moldu enfonça une bourse de gallions au creux d'une paume attendant son dû et sans un mot, d'un coup de menton le brun congédia ce nouvel indic.

À l'affut, la joue plaquée contre l'acier rouillée d'un accès verrouillé, l'assassin évaluait le degré de menace que lui réservait un bâtiment duquel il n'avait aucune idée du nombre d'occupant ou même de sa topographie. Sa baguette fermement agrippée d'une main qui ne tremblait que d'excitation, le changeur de peau fit sauter la porte et telle une ombre, il se faufila sous une mitraille de sortilèges de désarmement distribués avec précision. La poussière pesait dans l'éther asphyxiant et ricochait dans le courant d'air d'un renégat se mouvant avec l'agilité d'un chat. Les armes sorcières de ses cibles roulant sur le ciment craquelé, le regard d'azur du boucher contemplait les deux malfrats. Un sourire carnassier bousculant ses lippes, Lityerses faillit perdre des plumes lorsqu'un coup sec et froid déchira le silence glaçant de la bâtisse.

« Uh-uh, même pas en rêve jackass ! » Le bras allongé devant son visage, une balle rencontra le rempart d'un sortilège de protection avant de finir sa course au pied du ricain.

Les iris olympiens tâchés de nébulosités sanguinaires, le bourreau s'approcha d'un bougre brandissant un équipement non-magique sans effet contre une panoplie de sorts. Un rire froid coulant de la gorge du brigadier déguisé, d'une menotte abrupte, le brun tordit l'avant-bras de cette racaille bien mal avisée. Sa poigne comprimant les nerfs carpiens de l'imbécile, les craquements de phalanges rompant sous l'impulsion de son tortionnaire, le pistolet répondit sans difficulté à l'appel de la gravité. Crevant sur le béton dans le bruit d'un métal fracassé, Noma envoya l'arme à feu voyager à travers le rez-de-chaussée et repoussa ce candide trafiquant.

« Toi, ose bouger un pouce et ta pauvre mère n'aura rien à mettre en terre ! » L'extrémité de son bâton de mort pointée sur Bentley, le chien errant déroba le second gangster de son état de choc et l'installa sans ménagement au fond d'une chaise.

En virée punitive, Karma n'avait pas plus froid aux yeux et s'il devait se débarrasser de délinquants de bas étage pour parvenir à ses fins, il n'hésiterais pas un instant à faire de ces clowns un exemple pour que se montre plus coopératifs les prochains arbres qu'il comptait bien secouer avec force. Et un dommage collatéral comme Travis ne freinait en aucun cas sa petite entreprise. Le dos bloquant le seul accès disponible et sa flûte prête à arroser des pires maléfices le premier qui oserait une fuite vouée à l'échec, le sammy convia Travis à s'asseoir près de son camarade étroitement saucissonné sur son bûcher.

Un rictus malsain écorchant ses lèvres, Lit s'avança d'un pas fantomatique. Son objectif principal à sa merci, l'envie d'expédier ce fils de goule droit en enfer le titillait plus qu'un interrogatoire lavé d'un sang versé. La commissure de sa lippe tressautant d'un frisson morbide, le né-moldu entama la chair de sa proie d'un simple geste courant l'air fébrile. Un filet vermeil ruisselant sur l'assise de son trône, les orbites du bougre trahissait une douleur que l'égo préférait taire. Agenouillé devant le complice d'un auror français déchu, la menotte de l'amerloc caressa une artère fémorale toussant un cruor. Toutes mâchoires serrées, un son aux couleurs d'une musique berça les tympans du maître des basses-œuvres.

« Ok asshole, dis-moi tout ce que tu sais sur cette nouvelle merde qui circule entre le Marché aux Trolls, l'Allée des Embrumes et Pré-au-Lard ! » que cracha le voltigeur masqué. Et à chaque seconde perdue, à chaque halètement d'une coopération muette, une nouvelle lacération venait à épouser les articulations d'un être se vidant de son précieux fluide.

Attirant une bouteille de spiritueux intacte dans sa patte libre, l'insulaire décapsula le calice des dieux à pleines dents. Face au mutisme courageux de sa victime, la cruauté du tueur croissait exponentiellement. Et sous la pale lueur amarante, l'éclat d'un premier impardonnable secoua les organes de l'éprouvé. Rinçant sa gorge d'une lapée de gnôle, à chaque verre servi à même le gosier, le Karma déversait une ablution sur la chair meurtris de son jouet. Les couinements du souffre-douleur et les convulsions d'un corps en déclin présageaient une mis à mort bien plus rapide que l'hawai'i avait escompté. Et ce ne fut qu'au dernier sursaut d'une âme quittant le monde des vivants qu'il réalisa jusqu'où la loyauté des fidèles de Rethore pouvaient mener ses suiveurs.

« Motherfucker ! Tu parles d'un gâchis ! » Époussetant les giclées d'hémoglobine de sa chemise froissée sur la chevelure du défunt, le rustre préleva un annuaire habillé d'une chevalière qu'il fourra dans la poche arrière de son jeans. Un souvenir qu'il s'empresserait de faire parvenir au gardien d'une bande de scrouts en gage d'une ultime sommation. Jaugeant le flacon vidé de son digestif, le Savage jeta le cadavre de verre contre le mur. S'enquérant de collecter les souvenances roulant d'une course lente sur la pommette du défunt, l'égorgeur les encrista sous la garde d'une ampoule. Le joyau d'une vie de discrédits prisonnier de sa gemme enfoui au creux d'une bourse pendant à sa ceinture, il tourna son attention vers le deuxième bandit.

Recroquevillé dans un des recoins de cette salle aux allures de boucherie, Bentley en témoin privilégié de ce dont le Kahuna était capable, tremblait comme une feuille battue par la tempête. À juger son air livide et ses mains jointes en prière supplicatoire, celui-ci semblait prêt à passer à table sans qu'aucun mal ne lui soit fait. Au son d'une boucle d'oreille chavirant sous l'effort d'une corvée, l'alias sanguinaire du brigadier débarrassait le billot sur lequel reposait un corps inerte. D'une paume tendue, en toute cordialité, le sauvage convia son égal à se mettre à l'aise.

Dehors le murmure d'une clientèle prête à embrasser le danger d'une rencontre impromptue ajourna cette séance d'interrogatoire. Soufflant tout son soul, le kanaka somma le martyr suivant d'un index plaqué contre sa bouche de garder le silence. Et en un doux éclair, un autre sortilège interdit fusa de la grume polie. La peur du trafiquant mise au ban à la faveur d'un impérium, le macchabée balancé sur son épaule, l'asiatique fila à toute allure vers les étages avec l'espoir de reprendre cette conversation une fois la transaction scellée.

La dépouille abandonnée sur un matelas obscène, l'agent du chaos délusionna les restes encore chauds et se tapit dans l'ombre d'une lune baignant l'étage. Jeu de malchance ou méfiance de cette cliente à la voix familière, Noma allait devoir lui faire front et se débarrasser du moindre témoin si nécessaire. Les escaliers grinçant sous le poids de ses invités, Bentley traina sa carcasse sans volonté sur le planché pourri alors qu'une blonde dépravée ne tardait à lui emboiter le pas. Une bourse bien fournie brandit et une demande trop gourmande incitèrent l'américain à dévoiler sa présence. Relâchant son emprise spirituel de son pantin, d'un sortilège d'attraction avide, le métamorphomage requestionna cette riche besace.

Le plancher criant sous son poids, la jeune femme n'eut guère le temps de réagir que la pointe d'une canne lui massait la colonne vertébrale. Au moindre mouvement brusque, sous son déguisement de faucheuse, le brigadier était résolu à ce qu'elle rejoigne la grande sorgue. Pour son déplaisir, la junkie qui venait de croiser la route d'un assassin, était loin d'être une parfaite étrangère aux yeux du tireur d'élite. Raffermissant sa grippe sur sa baguette, le fils de l'Oncle Sam soupira.

« Sorry sweetheart, mais on a fermé boutique pour ce soir ! Une fermeté gueulée d'un accent états-unien, il invoqua le soutien du dénommé Bentley. N'est-ce pas Travis ?! » Ses billes de saphir pesèrent sur le frêle né-moldu qui n'eut nul autre choix qu'hocher activement la tête en guise de confirmation.

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Travis était trop mou pour être encore de ce monde. Quelque chose dans ses yeux le rendait trop détaché de sa propre condition. D’où venait ce putain de sang ? Derrière sa peau-de-chagrin, la norvégienne se tendit, à juste titre – une baguette vint lui caresser les lombaires, tirant un frisson désagréable à l’auror. Elle se fit la réflexion que la mort était toujours à portée de quelques centimètres. Nott avait vécu avec l’idée que mourir lui importait peu, surtout dans l’exercice de ces fonctions, mais c’était toujours quelque chose qui, si elle l’avait frôlé un nombre incalculable de fois, revenait toujours dans le flou, dans une sorte de « ça n’arrive qu’aux autres ». Pourtant elle la sentait, et elle l’entendait. C’était d’autant plus ironique que ça arrivait toujours au moment de sa vie où elle en avait le moins envie… Une atroce ironie. Sa pensée alla instinctivement vers @Ebenezer Grimm, tout en refusant de le voir apparaître. Elle allait s’en sortir. Il lui fallait juste réfléchir, et vite.

La jeune femme ne bougea pas d’un pouce. Son regard ne cilla pas plus, figée à chercher une issue. Ça ne lui aurait servi à rien de savoir à qui elle avait à faire. Ça ne lui avait jamais servi dans le passé, et elle s’en était sortie. Elle était méthodique, rapide et rusée. Son assaillant avait certes le plaisir de la surprise, mais elle pouvait, elle aussi, le surprendre après tout. Il suffisait de frapper et d’enchaîner sans se faire prendre, d’espérer que dans le chaos engendré, avec le bruit et les débris, quelqu’un vienne et temporise. Ou qu’il fuit. C’était peut-être mieux pour elle qu’il cherche à fuir.

« Dé-désolée, je voulais juste- »

La baguette glissa dans la manche de sa veste jusqu’entre ses doigts, faisant soudainement exploser le plancher (bombarda) à quelques centimètres d’eux dans un grand bruit. Le fracas souffla les deux sorciers, elle y comprit, balayant leurs deux corps d’une centaine d’échardes aiguisées, mais c’était tout l’effet escompté. De la même façon qu’un épais brouillard (nebulus) vint rendre impraticable la pièce. Il était difficile dans cette configuration de ne serait-ce que voir ses mains tant la purée de pois était épaisse.

Nott transplana une fois, puis deux, pour finalement se retrouver en haut de l’escalier. Elle pointa sa baguette vers l’endroit où le sorcier devait être resté et lança un experlliamus à l’aveugle, tendant l’oreille pour ne pas se faire surprendre une seconde fois, se déplaçant pour éviter de donner sa véritable position trop facilement.

Elle lui offrait une chance de partir, même si elle se doutait qu’il continuerait. S’il venait pour en finir avec Trevor, il y avait de grande chance qu’il cherche à la suivre pour la faire disparaître aussi. Après tout elle était un témoin comme un autre, et un témoin était toujours gênant vivant. On ne pouvait même pas se fier aux toxicos, qui auraient vendu père et mère contre une dose.

S’il avait vu son visage, ça lui importait peu, car après tout il ne savait pas qui était peau-de-chagrin, ni où elle vivait, pas vrai ? Le plus important était de rester en vie et d’éviter le bain de sang, voir même – et surtout – d’y laisser sa peau.

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L'extrémité de sa baguette massant les vertèbres de cette épave, l'américain n'aurait eut aucun mal à mettre un terme à cette misère d'existence. Pourtant, il n'était guère en croisade contre une faune dépravée. Ainsi, le brigadier caché ne perdit pas de vue l'objectif primaire l'ayant poussé au crime le moins pardonnable. Cet élan d'humanité pitoyable le conduisit indubitablement dans les bras d'un chaos mérité. Sa première erreur fut de se laisser tromper par l'apparence d'une adversaire négligée. Le parquet craquant sous son avancée fluide, un bras fendant l'air et sa canne de mort abaissée, Lityerses s'apprêtait à engourdir les sens de cette innocente badaud. Comptant sur le grâce du tireur d'élite et son hésitation passagère, la junkie joua de subterfuge et dans une formidable explosion, le bâtiment dansa d'un blues timide. Le plancher céda sous l'énergie délivrée par un sortilège dévastateur.

Un rictus amer troublant l'allure carnassière du tortionnaire, dans la confusion d'une retombée poussiéreuse, entre une pluie de débris ciselant la chair et l'apparition d'un smog piégeant la vision, la Valkyrie fit une seconde entorse aux principes de duel. Étrillant sa tignace, le tatoué se fourvoya et ne dût son salut qu'aux instincts déwattés du voltigeur. Perçant le buvard opaque, le grenat d'un sortilège précis fusait sur l'ombre écorchée du ricain. Les réflexes du matagot prit dans le phare d'un désarmement signant son arrêt de mort, la nitescence d'un dôme rédempteur sauvegarda la fierté de l'asiatique d'un nouvel affront honteux. Par chance, la brume venait d'offrir à l'esprit vengeur la position de cette salope. Le sang-froid dont elle faisait preuve démontrait qu'elle n'était pas une droguée ordinaire.

En cas de combat ouvert, prendre la hauteur présentait un avantage non négligeable autant qu'il pouvait desservir, Noma l'avait appris à ses dépends. Furieux et l'ego entamé, il allait lui apprendre une leçon qu'elle n'était pas prête d'oublier de si tôt. Les picotements d'un cuir mordu par le shrapnel, l'hawaïen défit la lanière d'une bourse confisquée et l'ouïe bercer d'un scintillement doré, la centaine de gallion destinée au soudoiement d'une addiction se prirent d'un vol collectif. Le murmure de la richesse adoucit par le poids de la brume, d'un fouet de poignet, l'insulaire figea le roulement de tranches blondes d'un sprint meurtrier. Tel un sifflement sectionnant l'éther, ces balles de monnaie fusillèrent la pièce du sol au plafond.

 « Catch it Bitch ! » La rage au bord des lèvres, le sourire de Savage se métamorphosa en un ricanement froid et assassin. L'écho de sa raillerie ravala sa langue lorsqu'un impardonnable scia la purée de pois de sa pâleur au parfum de calvaire et fondit vers sa cible perchée.

Sa position compromise, en tapinois l'agent se dirigeait à l'aveugle. D'une foulée fantomatique, il ramassa ce qu'il restait de l'étage supérieur et le jeta dans la direction opposée espérant que la naïveté de sa proie ne voit là qu'une énième étourderie de la part de son challenger. Son avant-bras armé tendu dans le vide de l'obscurité, le Karma tentait de calmer sa respiration, de taire l'halètement d'une excitation giflant son myocarde. Pelotonner contre un mur, le né-moldu se plaça en embuscade, paré à rendre la pareille à cette harpie en plein rechute et trop camée pour saisir la nature et le gabarit de son concurrent.

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Dé six faces → 1-2-3, égratignures superficielles, aucun impact significatif.
80 % - Sort Expert → Réussite, Protego Totalum.
80 % - Sort Expert → Réussite, Waddiwasi.
80 % - Sort Expert → Échec, Endoloris.

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Les pièces transpercèrent le nuage. Si le protego aspira le plus gros des dégâts, elle sentit le fer effleurait son visage, striant sa joue d’une belle plaie qui perlait déjà de rouge. Nott fronça les sourcils derrière son habit, comprenant que l’homme n’avait pas l’air de jouer avec elle. Il ne fit d’ailleurs que lui prouver son sérieux quand elle vit un sortilège impardonnable fendre le brouillard, passant à moins d’un mètre d’elle.
Nerveusement elle finit tourner la baguette entre ses doigts, se demandant ce qui le rendait à ce point excité, mais elle n’avait pas besoin de réponse. Des comme ça, elle en avait déjà envoyé des dizaines, pour ne pas dire des centaines, à Azkaban. Un de plus ou un de moins...

Elle inspira doucement, tendant l’oreille et fermant les yeux afin de se concentrer à repérer le moindre bruit. Derrière la respiration d’âne de Travis, difficile d’entendre quoi que ce soit. Même le plancher mal entretenu semblait se liguer contre elle et sa survie.
Elle n’avait pourtant pas prévu de rompre avec la vie d’ici peu, et le bail de son appartement terminait seulement dans deux ans. Quant à son assurance vie, elle ne savait même plus si elle l’avait renouvelé ou non. Qui était inscrit dessus d’ailleurs ?

Se mordillant l’intérieur de la joue, Nott tendit sa baguette, lançant un sortilège (Appare Vestigium) qui aurait dû lui permettre de repérer la silhouette du tireur, mais elle s’abstint au dernier moment. Une petite étincelle trahit dans le nuage sa position, terminant de la décider à agir et vite pour sortir de ce guêpier.

Nott leva la baguette vers le mur en face et d’un diffindo parfaitement exécuté, la façade se trouva striée en deux. Le bâtiment s’ébranla de nouveau alors que sans attendre la rétorque de son adversaire, elle transplanait plusieurs fois d’urgence, jusqu’à arriver assez proche pour attraper Travis par le col. Il était son suspect et son témoin principal, aussi elle ne pouvait pas le laisser disparaître avec l’autre fou sanguinaire.

La façade du bâtiment tomba lentement mais dans un vacarme sans nom du côté extérieur du bâtiment, entraînant les débrits de la toiture et quelques taules de métal à voler en éclat. Le capharnaüm secoua toute la bâtisse de multiples cris furieux, les toxicos comprenant l’urgence de la situation malgré la dépendance qui jouait sur leur instinct de survie.

Certains d’ailleurs ne bougèrent pas, dans un état bien trop lointain, alors que les plus vifs prenaient leurs affaires les plus précieuses - quelques cailloux blancs aux poussières bleutées - et s’enfuyaient par les interstices, comme une nuée de rat et de vermine fuyant un trou d’égoût.

Nott termina son dernier transplanage d’urgence alors que Travis s’arrachait à elle, tombant sur le sol du jardin où la façade s’était écrasée. Son regard éteint indiquait que quelque chose n’allait pas avec lui, mais la sorcière n’avait pas le temps de chipoter.

Elle se trouvait désormais à découvert et face au tireur.

« Je sais pas ce que tu veux, mais je peux pas te laisser tuer Travis, car j’en ai besoin. »

La voix de Peau-de-chagrin était claire, concise, tonnant d’une autorité qui ne lui appartenait vraisemblablement pas, mais qui en même temps, n’étonnait pas tant que ça.

« Je te laisse cinq minutes pour te tirer sans un mot, sinon je vais devoir être très méchante avec toi, et fais gaffe, j'ai un voisin qui bosse à la BPM ! »

La menace semblait sérieuse, d’autant que la sorcière tenait sa position. Travis, lui, n’était de toute façon pas en état de faire quoi que ce soit, mais elle n’avait plus le choix. Ils étaient trop proches l’un et l’autre pour qu’elle se permettre un transplanage de front pour le récupérer, si tant est qu’il se laissait happer une seconde fois.

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Dé 3 : blessures superficielles.
Sort 80% raté : Nott casse son Appare Vestigium et révèle sa position.
Sort 80% réussi : Nott brise la façade du bâtiment d'un Diffindo.
Sort 80% réussi : Nott transplane plusieurs fois, évitant les sortilèges, et finit dans les alentours où la façade a fini par s'écraser.

MADE BY @ICE AND FIRE.

TW / CW : violence, vulgarité.

Au creux de l'épaisse brume, seul le carillon étouffé de l'acier doré épousant l'entrave d'un corps étranger perça la dense quiétude. Le myocarde canonnant sa cage thoracique d'un bond électrisé et le sang battant en brèche ses tempes, l'américain reconnut finalement en cette femme d'allure égarée une adversaire de taille. Muselant une respiration saccadée et pantoise, le tireur d'élite sous couverture patienta caché dans l'ombre. Un faux pas de cette épave en quête de sa dose suffirait à la trahir, ainsi, l'aubépine parée à toute éventualité, l'éclat d'un sortilège avorté lui offrait enfin l'opportunité de mettre un terme à l'affrontement.

Ses flancs quittant l'inconfortable sûreté de son refuge, les talons de l'assassin s'enterrèrent entre les gravats et la ruine d'une détonation antérieure. Le regard braqué vers un escalier indiscernable entre poussière et brouillard, les pupilles dilatées du brun sondèrent l'infini poudreuse. Le bras levé, sa baguette pointée en direction d'un halo se mourant dans le pois gras d'un frimas ennemi, la plante de ses pieds se cala tout contre un bloc de béton arraché à sa structure. D'un tour de poignet impulsif, le yankee s'apprêtait à lâcher la brides aux foudres de son mécontentement. Cette inferi sans maître allait enfin goûter à sa propre médecine. Un rictus cruellement amusé bousculant ses lippes, la trivialité du tatoué se fana à la lueur d'un maléfice étrillant les ouateuses abysses.

Un élan aussi moqueur et régicide s'échappa d'entre les lèvres de Lityerses, mais expira très vite en une moue indignée lorsqu'il comprit trop tard qu'il n'était guère la cible d'une découpe aérienne. Le courant d'air d'une démolition minutieuse lui chatouillant l'échine, les tympans bercés des remblais s'effondrant dans son dos, le fugitif ne concéda pas plus de sang-froid à l'effet de surprise. Sans retraite, l'écharde d'un maléfice explosif démesuré perla de l'extrémité de sa canne de mort. La bâtisse fragilisée succomba sous la puissance d'un bombardement exagéré. Les façades encore intactes se creusèrent de fissures avant de se désister sous le fardeau précarisé des étages supérieurs. Et tel un château de cartes balayé par la brise hivernal, la cuirasse cimentée s'affaissa sur elle-même.

 « Oh fuck me ! » qu'il pesta toutes dents serrées alors que parpaings et boiseries s'échouaient autour de lui en une pluie de météores fumants. Au milieu de ce champs de bataille, le brigadier ne dut là son salut qu'à la justesse d'un sortilège de décélération magnifiquement ajusté. Et malgré la paresse d'une chute, le né-moldu n'était pas encore sorti d'affaire. Nul doute que cette junkie en vadrouille l'attendait fermement sur le perron de la ruine tant est sien qu'il parvienne à s'extraire du chaos.

Un manteau écœurant de plâtre dilué par des eaux usées et un filet de sang suant le long de ce visage d'emprunt, non sans le plus grand mal, l'asiatique se désenlisa des déblais. La rage au ventre et les tripes l'éventrant d'une envie subite d'homicide, la placidité de Noma s'était faite la mal et un amer sentiment solitaire le poussait subtilement dans les bras d'un alter à la moralité questionnable. La flûte au souffle d'hydre ferrée de doigts tremblant d'une frénésie passagère, dans un court instant de lucidité acquise au prix d'un combat intestin, la Valkyrie mis à profit sa formation de premier intervenant. Sous la nuée d'un l'enchantement gommant les empreintes de sa présence, le criminel enjamba les éboulis.

Son chapelet de discorde tenacement harponné, un toussotement dégagea ses poumons de la suie et des cendres de sa création destructrice. Sous le halo pâle d'une Lune timide, Savage esquissa une bouderie salée. Bien qu'il avait vu venir le moment, la vision de cette addicte cramponnée aux pans de sa cible l'inondait d'une véhémence sans précédent. Une grimace tordit les traits de ce minois plagié aux quelques mots crachés par cette harpie désagréable. À qui comptait-elle siffler ses ordres capricieux ? Son jonc de mort levé et dirigé sur cette carcasse en sursis, le voltigeur s'écarta de la dépouille de l'immeuble et se figea à quelques mètres de la toxicomane et son dealer.

« Il te faudra plus qu'un voisin pour survivre. La tête légèrement inclinée afin de mieux apprécier la confiance aveugle et suicidaire de cette sorcière, Lityereses ricana de plus belle. Sweatheart, je n'avais pas pour objectif de tuer ton ami, mais si tu es prête à mourir à ses pieds, ça ne me déragerait pas de t'accorder cet ultime souhait ! » La lagune bleutée de ses iris passant sur Travis et Peau-de-chagrin, ce meurtrier en puissance avait bien l'intention de mettre en application ce froid avertissement.  

Les jointures de ses doigts blanchies et se déchirant d'un craquement osseux, le vagabond s'apprêtait à mettre hors d'état de nuire cette nigaude une bonne fois pour toute. Pourtant, dans le lointain le concert d'un bruissement caractéristique différa la pulsion meurtrière du most wanted américain. Il ne manquait plus qu'une bande de fonctionnaires ministériels pour lui couper la chique. Elle jouait de chance cette impertinente, mais rien ne pourrait la protéger lors de leur prochaine réunion, pas même son benêt de voisin.  

« Promis, on se reverra joli cœur, en attendant, prends soin de notre bon ami ! » Sans que son regard ne vienne à quitter ce duo de misère, le ricain transplana sans plus de politesses. Précaution d'usage, Noma fit quelques bons en rase campagne avant d'atterrir dans son vieil appartement londonien. En un tour de main, l'hawaïen se dépêtra de ses vêtements tâchés de méfaits et endossa son uniforme de Valkyrie.

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80 % - Sort Expert → Échec, Bombarda Maxima.
Dé six faces → Pair, la bâtisse s'écroule sur Lityerses
80 % - Sort Expert → Réussite, Arresto Momentum.
Dé six faces → Impair, S'en sort misérablement des décombres.
70 % - Sort Habile (-10% perte de sang froid) → Réussite, Sortilège d'Oblitération.

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