However long the day, the evening will come (Siobhan)

ft.  @Luke Korrigan

À la seconde où la silhouette de @Saúl Ochoa-Reyes disparut dans l'obscurité pesante de la nuit, un frisson parcourut son corps de part en part. Ce n'est que lorsqu'il fut parti pour de bon, devenant complètement invisible à l'horizon, que l'air devint plus glacial en haut de la Tour d'astronomie.

Pourtant, la météo n'avait pas changé.

C'est seulement qu'elle avait toujours plus chaud quand il était là. Maintenant qu'elle était seule face à son père, elle sentait de nouveau toute la véhémence de son environnement et de la réalité. La douleur aussi était de retour, à laquelle s'ajoutait désormais celle d'avoir pu décevoir potentiellement deux autres personnes qui comptaient pour elle.

Mentalement, elle se nota d'aller présenter à Saúl ses excuses dès le lendemain. Bien qu'elle n'avait encore aucune idée de l'endroit où il résidait, elle s'attellerait à chercher et elle se faisait la promesse silencieuse de trouver pour lui expliquer ce qu'elle avait voulu essayer avant de péniblement échouer.

En attendant, il lui fallait faire face à quelqu'un qui la connaissait par cœur et qui avait tout de suite compris son petit jeu. Si tant est que ça pouvait être un jeu. Car elle ne pouvait nier que ses lèvres sur celles de Saúl avaient une agréable saveur de déjà-vu qui ne la laissait pas totalement indifférente. Elle aussi avait senti son cœur bondir dans sa poitrine sans savoir que le sien lui avait répondu tout aussi fort. Mais elle se garderait bien de dire quoique ce soit à ce sujet, car ses émotions étaient trop sans dessus dessous pour comprendre ce que la réaction mécanique de son corps signifiait réellement.

« Je ne joue pas », affirma-t-elle froidement, retenant les larmes qui montaient comme une rivière s'apprêtant à sortir de son lit quand il pleuvait trop fort depuis trop longtemps.

C'était une phrase qu'Edel lui avait dit, une fois. Et c'était vrai par bien des aspects. Si quelqu'un d'autre que Saúl s'était trouvé devant elle à ce moment-là, probablement n'aurait-elle jamais pensé à agir ainsi pour tenter de préserver les apparences. On pouvait lui reprocher bien des choses, mais certainement pas celle-là.

A ses autres remarques, le silence s'imposait comme la seule réponse adaptée.

Saúl avait été surpris, c'était un fait. Pour autant, il était hors de question de lui en vouloir quand elle venait de l'embrasser sans son consentement. Le fait qu'il ne l'ait pas rejetée ne l'effleura pas à ce moment de la discussion. Sa réaction confirmait ce qu'elle avait toujours pensé et son père avait raison.

Quant à sa question... la demie-vélane leva les yeux au ciel, agacée de devoir s'expliquer malgré ce qu'elle venait de faire pour lui montrer qu'il n'avait pas à s'inquiéter.

« On aime, et puis un jour, on n'aime plus. C'est aussi simple que ça », trancha-t-elle sur le même ton, après s'être éloignée lentement de cette étreinte imposée.

Bizarrement, les bras de l'ancien Auror avaient été mieux acceptés. C'était cruel et terrible, mais se laisser aller à la tristesse dans les bras de son père comme elle l'aurait fait quelques années plus tôt était la preuve que tout allait mal quand elle cherchait justement à lui montrer le contraire.

Même si c'était une illusion.

Parce qu'elle aimait Edel de toutes ses forces, suffisamment pour avoir relié son âme à la sienne dans une promesse éternelle qui n'avait pas tenu. Déjà, sa voix, ses dessins, ses projets, la chaleur de son corps, sa douceur, sa tendresse et même ses éclats de colère lui manquaient.

Et ça ne faisait que quelques heures que la sentence était tombée.

« Il n'y a rien à dire de plus », ajouta-t-elle en s'éloignant pour s'appuyer sur le garde-fou de la tour.

Siobhán s'efforçait de garder une voix stable et digne malgré le flot d'émotions qui submergeait tout son corps. Heureusement pour elle, elle était devenue maîtresse dans l'art de les contrôler, par peur de son don et de ce que le moindre débordement pourrait causer.

« Tout va bien. »

Elle marqua une pause, parce que la suite était nécessaire bien que ça lui coûtait énormément de le dire.

« Et si c'est ce que tu veux entendre : tu avais raison. »

ft.  @Luke Korrigan

Depuis la tour d’astronomie, la vue sur le lac noir était époustouflante de beauté, même en pleine nuit lorsqu’elle était paisiblement baignée dans la lumière de la lune. Surtout la nuit, en vérité. Là, tout était calme et silencieux. Seul le vent parvenait à percer l’obscurité, faisant osciller la cime des arbres au loin dans un va-et-vient entêtant.

C’était pour ce silence et cette beauté sans pareil que Siobhán aimait à se rendre au plus haut de la tour. C’était ici-même qu’elle parvenait à retrouver sa place quand elle se perdait de vue. C’était là qu’elle arrivait le mieux à faire le tri et à se recentrer sur ce qui comptait vraiment.

C’était là qu’on voyait le mieux à quel point on pouvait être petit dans un monde immensément grand.

Mais il n'était pas question de ça, ce soir.

Le silence de Luke Korrigan à sa dernière réplique lui laissa penser, au moins le temps qu’il durait, qu’elle avait peut être réussi à lui enlever les mots de la bouche, pour une fois. En affirmant qu’il avait eu raison à voix haute, peut-être l’avait-elle suffisamment stupéfait pour qu’il tourne les talons et décide de retourner vaquer à ses occupations. Mais c’était mal connaître le père de famille. Quand il reprit la parole avec une douceur qu’on ne lui avait pas connue depuis longtemps, Siobhán l’écouta avec autant de calme apparent, bien que le sang battait à tout rompre dans sa tempe. Si elle ne faisait plus un bruit, c’était le signe que ses pensées prenaient le dessus.

Elles prenaient toujours le dessus quand on leur laissait suffisamment de place pour exister.

Il y avait une pointe de tristesse et de mélancolie dans la vibration des cordes vocales de son père. Ses émotions étaient palpables bien qu’en bon Korrigan qu’il était, il devait sans doute s’efforcer de ne pas les montrer et de ne pas trop en dire.

C'était à croire que la magie des pierres avait aussi fini par s’emparer de leurs cœurs, parfois.

Alors qu’en vérité, ils ressentaient tout, peut-être même plus fort que les autres. C’était du moins ce que Siobhán avait toujours pensé. Et bien qu’elle avait toujours détesté cette habileté qu’ils avaient dans l’art de l’illusion, ce soir, ça lui était bien utile.

Quand son père eut terminé sa tirade, elle ne trouva qu’une chose à dire.

« Si j’avais besoin d’un psychomage j’aurais pris un rendez-vous avec le docteur Lloyd. »

Ça lui crevait le cœur de le rejeter avec autant d’intensité alors qu’il avait enfin retrouvé les mots qu’il semblait avoir perdu de vue les derniers mois. Mais elle n’était pas d’humeur à une séance improvisée, ni à entendre ces phrases qui lui faisaient plus de mal que de bien. Existait-il de plus grandes banalités que celles-là ?

C’était écrit.
Tu trouveras mieux.
Il ne te mérite pas.
Laisse du temps au temps.
Le cœur a ses raisons…

Il y avait certaines généralités qu’un cœur brisé ne supportait pas d’entendre quand il se retrouvait déjà bien embêté de devoir ramasser les morceaux seul, sans l’aide de personne d’autre.

Sous prétexte que l’autre n’était plus là pour aider.

Depuis la rambarde, l’observation du paysage était pour la première fois douloureuse et absolument tout sauf silencieuse. En regardant le château d’en haut, Siobhán épiait en secret chaque morceau de mur à sa portée en se demandant où Edel était. Ce qu’il faisait. Si elle le croiserait, à son retour au dortoir. Ça la rendait malade rien que d’y penser et ça lui donnait presque la nausée alors qu'elle aurait voulu parler pour dire qu'elle n'avait rien à dire de plus et que c'était mieux comme ça.

Elle savait mentir mais cette fois, rien ne vint. Aucun son ne sortit de sa bouche alors qu’elle s’était retournée vers son père pour oublier cette idée fugace et dénuée d'intérêt. Elle lui avait jeté ce regard froid comme l’aura de la lune, parce qu'au fond, elle n'avait aucunement l'envie de parlementer et même plus celle de le convaincre.

À bien des égards, ça l’était, mieux comme ça. Mais elle ne mesurait pas encore à quel point. C’était juste une phrase de plus pour le préserver lui, pour éviter de lui donner une nouvelle raison de se tourmenter quand il n’avait déjà pas besoin de ça pour l'être, tourmenté.

Quelques pas la rapprochèrent de Luke. Le vent balaya légèrement ses cheveux roux en avant, comme si l’esprit de son oncle lui rendait aussi visite pour la pousser encore un peu plus vers lui. Eochaid lui manquait à elle aussi et souvent, elle se disait que s’il était là, tout serait différent. Le patriarche Korrigan serait moins dur, plus malléable. Moins inquiet, plus serein. Parmi tous les Korrigan Cynfeirdd, seul son oncle, s'il était encore là, aurait pu le convaincre de faire confiance à ses enfants. Il aurait dit qu’ils étaient assez grands pour faire leurs propres choix. Et il aurait eu raison.

Oui mais voilà : Eochaid n'était pas là et c'était bien pour cette raison que Luke avait aussi peur.

Parce qu'il vivait sans arrêt avec la crainte qu'un autre des siens lui soit arraché, comme son propre frère l'avait été.

Même si en l’occurrence, ce soir-là, Luke n’avait pas tout à fait tort d'avoir peur.

« Je te dis que ça va. Fais-moi confiance. Pour une fois. Est-ce que tu en es seulement capable ? », souffla-t-elle avait un brin de lassitude et de supplication dans la voix.

En temps normal, elle aurait eu ce petit sourire qui se serait pointé au coin de ses lèvres. Un sourire léger mais doux qui se serait voulu rassurant.

Mais il n'apparut pas, cette fois.

Sans doute parce qu'elle n'avait pas le cœur à sourire ce soir.

ft.  @Luke Korrigan

A travers sa réponse, Luke confirmait qu'il n'était pas capable de la laisser vivre sa vie comme elle l'entendait. Sous prétexte que le monde au dehors était trop dangereux, il était toujours sur le qui-vive, prêt à bondir au moindre écart de conduite. Mais avait-il conscience qu'elle pouvait disparaître du jour au lendemain quoiqu'il arrive ? Qu'à tout moment, elle pouvait glisser de son balai de Quidditch, tomber sur un sorcier écervelé, chuter lourdement dans les escaliers ? Luke Korrigan avait beau être un mage puissant, il ne pouvait rien faire contre le destin.

Et plus il parlait, plus sa fille semblait déterminée à suivre le sien, même s'il l'empêchait symboliquement d'aller plus loin en restant coincé dans l'entrebâillement de la porte.

Comme si c'était la seule issue, alors que la majorité des murs de la tour leur offrait une vue plongeante sur les extérieurs.

« C'était avant qu'il fallait nous parler de tout ça. »

Dans les faits, il n'était jamais trop tard pour admettre la vérité. Mais quand ceux qui la recevaient avaient passé une vie entière à l'attendre sans même le savoir, il se pouvait qu'ils soient moins disposés à l'entendre d'une bonne oreille des années plus tard.

Du haut de ses 22 ans, c'était désormais un fait : Siobhán n'avait plus confiance en son père. Avant, elle aurait pu remettre sa vie entre ses mains. Mais maintenant, c'était une autre histoire.

« Tu crois vraiment que si @Aethelia G. Sanderson avait voulu prendre contact avec nous, elle ne l'aurait pas déjà fait par un autre moyen ? », demanda-t-elle avec une pointe d'agressivité dans la voix maintenant qu'il abordait frontalement le sujet.

Il y avait quelque chose dans ce qu'il venait de lui dire qui la travaillait fort depuis sa dernière discussion dans les serres de botanique avec @Morana Cynfeirdd, quelques jours plus tôt.

Un détail qui avait toute son importance et qui aurait de toute façon fini par resurgir tôt ou tard.

« Et qui me dit qu'elle n'était pas comme sa sœur, hein ? »

Parler d'Ether était toujours un risque que les choses dégénèrent, tant le sujet pouvait être délicat à aborder. Mais depuis que Morana lui avait dépeint le portrait cru de sa mère, loin de tout ce que ses yeux d'enfant avaient pu embellir, Siobhán ne parvenait pas à arrêter d'y penser.

« Et si son charme t'a effectivement aveuglé au point que tu ne la vois pas comme les autres la voyaient ? »

C'était une possibilité. Après tout, sa tante Cynfeirdd avait décrit la femme de Luke comme quelqu'un de possessif, froid, distant, silencieux, et potentiellement manipulatrice par nature.

Lui n'avait jamais utilisé ces mots pour parler d'elle.

Et si par-dessus le marché, Luke lui mentait sans le savoir ?

Mais ce n'était même pas ça qui la bouleversait le plus.

Le pire était encore à venir.

Car sans davantage de cérémonie, il avouait avoir tenté de ramener Ether dans le monde des vivants. A deux reprises.

La nouvelle était suffisamment invraisemblable pour lui faire froncer les sourcils d'incompréhension.

« Comment ça, tu as essayé de la ramener parmi nous, comme mon oncle ? »

La grande différence entre Eochaid et Ether était qu'à la seconde où la elle avait donné naissance à ses jumeaux, elle avait quitté leur monde.

Jusqu'à présent, il y avait toujours un espoir farouche concernant Eochaid, bien que Siobhán avait compris depuis longtemps que son oncle n'était plus parmi eux, lui non plus.

« Comment ça, papa ? », répéta-t-elle plus fort, montrant toute la difficulté qu'elle avait à encaisser.

Encore un secret. Encore un silence. Encore une vérité déposée comme un cheveu sur la soupe. Encore.

Les larmes montaient à ses yeux bleus comme un océan à ses cils. Mais cette fois, elle s'efforça de les ravaler pour ne pas craquer.

Cette fois, ce serait la colère et l'amertume qui parleraient. Et tant pis pour les remords et les regrets. Car il devait comprendre que les décisions qu'il prenait avaient toujours des conséquences. Pour lui, mais aussi pour ceux qui l'aimaient inlassablement et inconditionnellement.

Luke n'apprenait jamais.

Mais aujourd'hui, il allait devoir faire un effort, car sa fille n'avait plus la patience suffisante pour pardonner.

ft.  @Luke Korrigan


Elle ne quitta pas une seule seconde ses yeux, même lorsque Luke posa la grande et fameuse question rhétorique.

Je te demande pardon, en fonction du ton qu’on y mettait et de la manière qu’on avait de séparer les mots, pouvait avoir plusieurs sens. D’un côté, c’était une manière de dire « Répète un peu pour voir », avec un peu plus de tact et une agressivité sous-tendue. De l’autre côté, et à quelques subtilités près, c’était la phrase qu’elle aurait voulu entendre en apprenant que son père l’avait à nouveau mise de côté et qu’il avait pris des décisions sans les consulter. En lui demandant pardonavec cette voix-là, et en ajoutant un point d’interrogation à la fin de sa phrase, il avait fait un autre choix — et, manque de chance pour lui, c’était encore le mauvais.

Si Luke ne contrôlait rien, à tout moment, Siobhán pouvait aussi craquer. Le contrôle avait toujours fait partie d’elle par peur de ce qu’elle pouvait devenir ou de ce qu’elle pouvait faire sous le joug de la furie qui sommeillait en elle. Mais s’il continuait de parler sur ce ton-là, bientôt, elle ne répondrait plus de rien. Luke verrait enfin ce qu’on obtenait en s’obstinant à mentir effrontément aux siens.

Un monstre, celui qu’elle avait toujours été mais qu’elle s’était bien gardée de révéler au grand jour.

Inspirer, expirer. Elle avait déjà dangereusement flirté avec les limites ces derniers mois, mais elle ne pouvait se permettre de passer outre devant son père. Inspirer, expirer. Sa respiration était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour se recentrer mais à chaque mot que Luke prononçait, elle perdait tous les bénéfices de ses exercices. Inspirer, expirer. Dans ses chaussures d’hiver, ses pieds fourmillaient et une partie de sa peau cachée se recouvrait d’écailles. Inspirer, expirer.

Tout conte de fée avait son monstre à éliminer.

Et plus il allait dans le détail de ses tentatives de ramener sa mère à la vie, plus le feu montait à l’intérieur. C’était si brûlant que ça en devenait douloureux, d’ailleurs, et certainement que son visage devait se tordre sous les effets combinés du mal et de la colère. Inspirer, expirer. Tu ne peux pas le comprendre. Une phrase qui lui donnait le sentiment d’être une sombre idiote par-dessus le marché. Était-ce ce que Luke cherchait ? La faire craquer ? Inspirer, expirer. Sous sa robe de sorcier, elle sentait la peau de ses genoux se rigidifier, dans une sensation nouvelle qui la terrifiait. Ses traits devaient se tordre encore plus sous le coup de la peur. Est-ce que Luke le remarquait ? Probablement pas, puisqu’il continuait de parler. Tu ne peux pas comprendre, répétait-t-il comme s’il y avait une chance qu’elle n’ait pas bien entendu la première fois. Inspirer, expirer deux fois de suite alors que le terme crise existentielle venait d’être utilisé et que le dos de sa main commençait à la rapprocher peu à peu de l’emblème de sa maison.

Devait-elle partir avant l’impact ? Pouvait-elle attraper son balais dans son havre sac ? Ou se jeter simplement de la plus haute tour de Poudlard en espérant avoir le bon timing pour ne pas finir écrasée en bas ? S’il continuait à parler de ce don comme de la plus belle chose au monde et du meilleur héritage qui existait, elle allait probablement passer à l’acte. Inspirer, expirer, trois fois de suite, alors que l’air qui entrait n’était plus suffisant pour satisfaire ses poumons. Le feu la ravageait de l’intérieur.

À tel point qu’elle aurait pu crier pour le faire taire et lui faire entendre une bonne fois pour toute que c’était lui, qui n’avait rien compris.

Il finit par dire quelque chose de censé qui la ramena dans la réalité avec brutalité.

Je sais que je t’ai perdu ce soir.

Non, il ne savait pas.

Il n’avait aucune idée de la colère sourde qui la menait du bout de la baguette, il ne se rendait pas compte à quel point il pouvait avoir raison.

Tout son corps resta immobile lorsque le directeur de Poudlard quitta les lieux. Son épiderme était devenu dur comme la pierre et son cœur l’était certainement tout autant, mais ça n’empêcha pas ses genoux de heurter lourdement le sol, lorsqu’il se fut suffisamment éloigné.

Il était indéniable qu’une partie d’elle ne lui pardonnerait jamais.

En l’espace d’une journée, elle venait de perdre son père et son amour.

Si à cela on ajoutait @Saúl Ochoa-Reyes, c’était le parfait combo perdant.