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When nightmares become Obsessions
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When nightmares become Obsessions
Amaranth était allée se coucher plus tôt que d'habitude. Une étrange nausée et un malaise s'était emparée de son corps et de son esprit. La sorcière avait presque arrêté le traitement, qui la rendait si dépendante. Mais l'angoisse de voir émerger son autre lui nouait à la gorge. Et l'obsession de l'hocruxe devait de plus en plus vicérale. Comme un long hurlement continue. Elle n'était plus capable de savoir si c'était Morrighàn la responsable de cette dévotion malsaine ou son propre corps qui réclamait l'autre morceau de cette âme qui la rongeait.
Les nuits étaient de nouveaux hantées par ses souvenirs, et la visite du château. Glenn étant absent, ce n'était pas prudent de faire appel au prince des tsiganes @Aram Romanez. Qu'en à Nathan, l'écarlate ne savait pas comment lui expliquer. Elle se sentait .. pourrir de l'intérieur. En apparence, il y avait tant de projets qui l'animait.. Qu'elle ne pouvait le décevoir.
Tant d'épées de Damoclès étaient suspendues au dessus d'elle. Amaranth avait fini par céder sous le poids de la fatigue et l'anxiété.
L'horloge - définitivement sinistre - vint marteler l'heure tardive, sortant la sorcière de son sommeil. En sueur, Amaranth quitta le lit conjugal pour affronter son reflet. Un cri s'échappa de ses lèvres pâles. Sa rousseur avait fâné, et des marques apparaissaient sur son visage fatigué. Les mêmes qui caractérisaient le visage de l'ancienne Reine noire. Leurs apparences se confondaient. Ses doigts se mirent à trembler. L'écarlate manqua un battement. Elle avait cette impression de disparaitre au profit d'une autre.
Instinctivement, elle posa ses deux mains sur le miroir, espérant que son reflet se rétablisse. Rien, rien ne changeait. Elle n'avait plus de temps, le sablier avait été cruelle. Amaranth devait mettre fin à cette situation. Fiévreuse, elle descendit les escaliers avec précipitation. Nathan n'était pas là... Le manque lui serra le coeur. Elle réussit à attraper une veste, pas la sienne. Et avec la volonté d'une mourante, transplana dans la dernière demeure de son alter.
[ Bamburgh's Castle ]
Les vagues déchainées de la mer du nord s'abattirent sur les falaises accidentées. Amaranth rendit son dernier repas. Elle n'était pas une sorcière à transplaner. Vraiment pas..
Sans se soucier de ses pieds nus, elle s'avança jusqu'à la porte dérobée qui avait accueillie les deux cousins. Sans avoir besoin de demander à entrer, la porte s'ouvrit.
Amaranth pénétra dans le tombeau, avec la volonté d'une autre. Mais le besoin de trouver une solution pour cette demie existence. Elle ne pensait plus, une litanie gaélique semblait s'élèver dans les couloirs froids et millénaires.
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When nightmares become Obsessions @Amaranth Mapleleaf & Nathanael E. Pierce «Many of our daydreams would darken into nightmares, were there a danger of their coming true! » Logan Pearsall Smith Une soirée de plus à danser, à passer de patient en patient, de chambre en chambre en essayant de grappiller çà et là des secondes de repos, pour tenir jusqu'à la fin de la journée. C'était son quotidien et il l'acceptait, et le poids de cette responsabilité se faisait plus léger depuis qu'il avait ce nouveau projet en tête. Amaranth avait eu raison de l'aider à faire germer cette idée, dans son esprit fertile. Le Pierce savait qu'il ne pourrait durer très longtemps, que son corps avait aussi des propres limites et l'idée de travailler à son compte avait quelque chose de...d'extrêmement excitant. L'attrait de la nouveauté, sans doute ? Il comptait les jours jusqu'au moment où il partirait. Démarcherait-il des collègues, pour le suivre ? Certainement pas, cette institution avait besoin de tout le personnel qu'elle pouvait obtenir, de plus il ne pouvait envisager de recruter sans avoir conscience de l'ampleur de l'activité à laquelle il devrait faire face. Les débuts allaient être lents, sans doute, mais c'était un risque à prendre. Ce soir-là, heureusement, Nathanael termina sa journée bien après le coucher du soleil et, s'il fut contraint de rester plus longtemps que prévu, il parvint enfin à rentrer pour trouver une maison étrangement silencieuse. Après avoir déposé sa veste, il monta à pas de loups vers le premier étage et, quand il observa le lit défait et vide, Nathanael arqua un sourcil de surprise, en appelant sa conjointe d'un : « Mon cœur ? » Le silence fut sa seule réponse, malheureusement. Partie travailler ? Non, pas à cette heure-ci. Se dirigeant vers la salle de bain, il nota quelques détails lui laissant à penser que l'écarlate était passée par ici, sans avoir de trace d'elle pour autant. Pourquoi était-il inquiet ? Sa propre expérience n'avait-elle rendu paranoïaque, au fil du temps, ou avait-il ce que les moldus appelaient un mauvais pressentiment ? Descendant les escaliers, deux marches par deux marches, le jeune homme remarqua que sa seconde veste, posée contre l'une des chaises du salon, n'était plus là. « Ne me dis pas que...» Où pouvait-elle être ? Chez son cousin ? Au domaine ? Elle lui aurait laissé un mot si c'était le cas. Elle ne serait pas partie aussi précipitamment, à moins que...à moins que ce soit autre chose. Mais quoi ? Instinctivement, l'esprit analytique de l'homme se dirigea vers le sujet le plus épineux du moment, le sujet sur lequel Amaranth avait le moins osé s'exprimer et, pourtant, le sujet qui pourrissait le plus la vie de l'écarlate. La Woods avait mentionné les carnets, puis était venue le mention de ce fameux château dont Nathan ne savait pratiquement rien, et maintenant...maintenant ça. Ni une ni deux, il attrapa son manteau et sa baguette – bien qu'il n'ait pas réellement besoin de cette dernière – avait de transplaner plusieurs fois, pour arriver enfin à la bonne destination, selon les indications dont il se rappelait. Attrapant sa baguette, illuminant sa pointe d'un simple mouvement de poignet, ce fut à pleins poumons et sans aucune difficulté qu'il fit connaître sa présence d'un puissant et rauque : « AMARANTH ? MORRIGHAN ? RÉPONDS-MOI ! » Une partie de lui voulait se tromper. Une partie de Nathan voulait trouver l'écarlate ailleurs, partout sauf ici et pourtant il devait vérifier. Il devait s'assurer qu'elle n'était pas là, dans ce lieu sombre et sinistre, avant d'envisager d'autres options. Il voulait avoir tort. Il voulait avoir tellement tort. NE |
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When nightmares become Obsessions
Les murs semblaient figés dans cet autre siècle, et la sensation de lourdeur ne tarda pas à s'emparer de ses épaules. Sa tête bourdonnait, comme à chaque fois qu'elle s'approchait d'un artefact ou d'une créature en lien avec son autre. Les regrets se perdirent dans sa gorge, venir seule n'était pas de son propre chef. Glenn l'aurait sermonner, Aram serait furieux quand à Nathan.. il était le seul à ne pas être contaminer par ce lieu et cette partie si sombre qui la rongeait. La pensée qu'il soit intact de cette malédiction la rassurait. Il était son avenir, et non un vestige du passé.
Quelles minutes suffirent pour qu'elle retouvre la pièce principale. Celle du miroir qui lui avait permis d'entrer dans la pensine de Morrighàn. Il trônait, au centre de la piece. Intact, sans aucune trace ses siècles passés. Comme s'il l'attendait. Amaranth le contourna avec une prudence extrême. Elle ignorait encore si elle devait le franchir ou non.
Au sol, gisait le fameux carnet. C'était de ce journal maudit que s'échapper la mélopée aux accents rudes. Tout autour de l'objet se dessinait une tâche grandissante de sang sombre. Amaranth savait que dans les pages du carnet se cachait la deuxième partie de l'âme de la Reine sombre.
Si elle cédait aux sirènes de cette obsession, l'écarlate ne serait plus elle même. Et elle perdrait les derniers remparts de sa confiance. Mais c'était viscérale. Ça la consommait nuits et jours. Il lui fallait une alternative, quelque chose qui puisse lui permettre d'avancer sans cet ultimatum. Morrighan semblait conscience de ce qui se passait, et les conséquences de sa potentielle unité seraient dévastatrices pour elle également. Elle ne serait plus la Reine de jadis, mais le monstre qui avait émergé.. Et la païenne refusait le sacrifice de son hôte.
Ce qui dormait dans les pages maudites, n'avait comme but que de les détruire toutes les deux.
Ses doigts brulants s'agiterent. Amaranth les plaqua contre sa poitrine, consciente de cette volonté malsaine. Elle devait passer à travers le miroir, pour rencontrer Morri et trouver une solution.. ensemble ?
D'un geste effrayé, elle n'avait pas oublié l'effort que cela lui avait coûte, elle tendit sa main valide vers son reflet aliéné. La texture du verre se modifia pour laisser place à cette chose visqueuse qui lui arracha un haut de cœur.
Une voix puissante vint faire sursauter la sorcière. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Comment ?
- Nathan ? Murmura t elle. Son regard se porta vers l'entrée de la pièce qui accueillerait la silhouette affolée du medicomage. Merlin, que faisait il ici.
La température chuta brusquement, comme si l'hiver s'était emparé du château. La sorcière trembla de froid, se rendant compte qu'elle ne portait que sa robe de nuit. Ses bras retomberent contre son corps frigorifié. Sa volonté se brisa à la vue de son compagnon, et l'obsession qui s'était emparée de son âme disparue. Sa chevelure retrouva son éclat, et la porcelaine de son visage se restaura.
- Tu ne devrais pas être.. La phrase s'évanouit en même temps que la sorcière, qui s'effondra sur le sol gelé du tombeau. Le sort était brisé.
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When nightmares become Obsessions @Amaranth Mapleleaf & Nathanael E. Pierce «Many of our daydreams would darken into nightmares, were there a danger of their coming true! » Logan Pearsall Smith Nathanael savait que l'écarlate avait quelques squelettes dans le placard et, s'il avait conscience de quelques uns d'entre eux, à commencer par la présence de Morrighan, il se doutait bien que ce n'était que la partie émergée de l'iceberg. Il aurait voulu aider, voulu en savoir plus pour comprendre à quoi s'attendre, mais il savait que certains secrets étaient sans doute trop douloureux pour être dévoilés. Alors il s'était montré patient, n'avait pas poussé le sujet plus que nécessaire, malgré son irritation quant à la conversation qu'ils avaient eu avec la Woods. Il savait qu'on lui cachait des choses mais, comme il ne dévoilait qu'une fraction de ses pensées réelles, pouvait-il vraiment se permettre de juger celle qui partageait sa vie ? Bien sûr que non. Mais aujourd'hui c'était différent. Il devait être là pour elle et la protéger et pourtant...elle s'en était allée. L'esprit du Pierce le menait déjà vers les pires des scénarios, alors qu'il pénétrait dans cette sombre bâtisse, seulement éclairé par la pointe de sa baguette. Il sentait déjà son cœur bondir dans sa poitrine, sa mâchoire se raidir à vue d’œil et, quand enfin il posa les yeux sur cette silhouette familière, il sentit un poids se soulever de ses épaules...avant qu'il n'observe la belle choir. Ni une, ni deux, le médicomage bondit en avant, rattrapant la demoiselle avant que son crâne ne rencontre le sol glacial de cette sombre pièce. Instinctivement, il porta ses doigts au cou de la demoiselle, pour s'assurer qu'elle avait encore un pouls, et que ce n'était pas son cœur qui s'était arrêté. Relâchant un soupir de soulagement, en se rendant compte qu'elle n'avait « que » perdu connaissance, le Pierce se débarrassa de son manteau, pour en recouvrir la demoiselle afin qu'elle n'attrape pas froid. Que faisait-elle ici, dans pareille tenue ? Avait-elle seulement conscience d'être venue ici, ou devait-elle le trajet à Morrighan ? Non, cela ne servait à rien de poser la question maintenant. Par réflexe, le jeune homme balaya la pièce de son regard et, bientôt, posa les yeux sur ce sombre carnet, en faisant immédiatement le lien avec la conversation qu'ils avaient eu, quelques jours plus tôt, avec la Wood. Était-ce de ce carnet, dont elles voulaient parler ? Curieux, le jeune homme tendit la main et, en un Accio, appela le carnet à lui...avant de se rendre immédiatement compte que quelque chose n'allait pas. Il ne s'agissait pas juste d'un carnet. Rien qu'à le tenir ainsi, Nathanael pouvait presque...sentir quelque chose. Comme un écho de quelque chose dont il ne comprenait pas encore la nature, mais dont il devinait l'importance. Retenant un grognement de mécontentement, Nathan ouvrit sa veste et fourra le carnet dans la poche intérieure, soufflant un : « Toi, je m'occuperai de ton cas plus tard. » Veste à présent fermée, le Pierce balaya le reste de la pièce de ses sombres prunelles. S'il nota la présence d'un miroir, chose qu'il ne s'était pas attendu à voir ici, il garda cette information pour plus tard, préférant se concentrer sur quelque chose de plus urgent. Posant un genou à terre, il posa une main dans la joue de la demoiselle et, la tapotant gentiment pour essayer de lui faire gagner conscience, il lui souffla : « Mon cœur ? Réveille toi. » Il utiliserait sa magie si cela était nécessaire, mais il préférait user d'autres options, avant d'en arriver à de telles extrémités. Son esprit était saturé de questions, à l'heure actuelle, mais tout ce qui lui importait était de savoir si Amaranth allait bien, ou non. Il était médicomage, ici était la partie où il était l'expert. Ici était le moment où il intervenait. NE |
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When nightmares become Obsessions
Etait-ce la chaleur du manteau, ou la présence du sorcier qui sortit la sorcière de son malaise glaçiale. Amaranth retrouva son souffle quelques minutes après son sommeil abrupte. Les paupières lourdes papillonèrent le temps de se réhabituer à la pièce sombre et inquiétante. Elle rencontra le regard inquiet du sorcier qui faisait battre son coeur. La brume était encore présence dans son esprit torturé. Une sensation de soulagement égoiste s'empara d'elle. Il était là, malgré les ténèbres et l'horreur. Il venait la chercher qu'importe l'endroit où elle se perdait. Pour la première fois, elle s'autorisa au désespoir et elle se réfugia dans ses bras. Cachant son visage épuisé, elle céda. Des vagues de sanglots s'emparèrent de sa poitrine haletante.
- Nathan... Pardonne moi, souffla t elle en larmes. Il n'avait pas mérité de marcher dans les ténèbres avec elle. Il n'avait pas mérité de se lier à une telle créature. Mais, elle ne pouvait plus avancer sans lui... Elle le voulait égoistement. Il était sa lumière.
Il lui fallut de longues minutes pour qu'elle retrouve un calme, du moins en apparence. Qu'elle essuie ses larmes. Son regard de nouveau clair et distinct observa la pièce avec effroi, cherchant l'effroyable objet de ses cauchemars. Il avait disparu, le carnet.
- Ou.. ou est il ? Le ca..carnet ? S'inquièta t elle d'une petite voix. Il était là... dans le sang.. Il n'y avait plus de sang ? Aucune trace. Amaranth avait tout imaginé ? Perdait elle l'esprit.
- C'est ce... carnet, c'est un hocr.. cruxe. Expliqua t elle en détournant le regard. Je.. Il était dans ma tête, dans mes rêves.. Sifflant à chaque minute.. Que je vienne le chercher... Cette chose l'attirait comme un phare en plein milieu d'une tempête, sans son intervention aurait elle atteint les falaises en sécurité. Aurait elle évité les rochers.
- J'ai essayé de résister.. je te le jure Nathan.. je craignais que cela fasse remonter Morri.. et que je perde tous mes moyens, j'ai tout arrêté le traitement, tout.. pour être lucide. Je... je n'ai plus de solution, je n'y arrive plus.. J'ai peur, Nathan, si peur.. De disparaitre.. De faire le pire.. de te trahir.. Bégaya l'écarlate, un tourbillon d'émotions s'emparaient de sa voix.
Elle s'échappa de son étreinte, encore fébrile. Se relevant avec difficulté, tentant de retrouver les pièces manquantes du puzzle de son existence. Ses doigts valides, caressant le miroir sinistre. Amaranth n'aspirait qu'à une chose, être libérée de cette malédiction.
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When nightmares become Obsessions @Amaranth Mapleleaf & Nathanael E. Pierce «Many of our daydreams would darken into nightmares, were there a danger of their coming true! » Logan Pearsall Smith Nathanael avait développé son instinct protecteur face à l'adversité. Il était normal, pour lui, de prendre soin de sa famille, et c'était exactement ce qu'il faisait aujourd'hui. Il aimait cette femme, plus que tout, et la voir s'écrouler ainsi fut un déchirement pour son cœur gelé par le temps et les épreuves. Le sentiment d'impuissance était le plus horrible de tous et, quand la demoiselle reprit enfin connaissance, il avait espéré voir un sourire mais, à la place, la belle se réfugia dans ses bras pour y déverser toute la peur et la fatigue qui l'habitaient. Un autre déchirement pour le cœur du Pierce qui garda cette douleur sous silence, passant ses bras autour de l'écarlate, en déposant un baiser sur le sommet de son crâne. « C'est fini, mon coeur. Je suis là... » Ce n'était pas fini, et il le savait. Il n'avait pas besoin que Amaranth le lui dise pour qu'il le sache. Tout, ici, tournait autour d'elle et de Morrighan, cette reine sombre dont la seule présence aspirait la vie de l'écarlate, un peu plus chaque jour, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien d'elle. Il devait faire quelque chose, quelque chose pour l'aider, quelque chose pour soulager son fardeau...mais quoi ? Quand Amaranth parvint enfin à retrouver le contrôler de ses pensées, son inquiétude se dirigea immédiatement vers le carnet, ce à quoi Nathanael répondit, pour la rassurer, que : « Ne t'inquiète pas, pour le carnet. » Dire qu'il était en sécurité aurait été un peu fort mais...l'idée était là. Les pièces du puzzle commencèrent à s'assembler quand, enfin, le médicomage comprit la nature profonde de ce fichu carnet. Recelait-il une partie de l'âme de Morrighan ? Était-ce ce carnet, entre autres, qui était responsable du malheur de la Mapleleaf ? Si c'était le cas, il allait devoir s'en débarasser et, déjà, les pièces du puzzle commençaient à s'assembler dans la tête du Pierce. Son attention fut bientôt détournée lorsque la belle essaya de s'expliquer, de vocaliser son désespoir, avant de se redresser et se diriger vers ce miroir. Passant une main dans sa barbe, Nathan se redressa à son tour et, d'une voix dénuée d'agressivité, demanda : « Regarde-moi. » Quelques secondes passèrent et, que la belle se retourne vers lui ou non, il devait mettre les points sur les i, avant d'aller plus loin. Pourquoi ? Parce qu'elle ne pourrait pas faire le reste du chemin, toute seule. Elle avait besoin d'aide et, bien sûr, Nathanael était le premier à vouloir le lui offrir. Aussi, il ne tarda pas à expliquer clairement que : « Finis les secrets. Fini de me laisser, dans le noir. Je ne peux pas t'aider si je n'ai pas toutes les informations. » Prenant une courte pause, il ouvrit sa veste et, plongea sa main droite dans sa poche intérieur, en extirpa le carnet qu'il tint entre ses deux mains, posa son sombre regard sur la couverture de l'ouvrage, sans avoir cherché à l'ouvrir jusqu'à présent. Le voulait-il seulement ? Non. Tout ce qu'il voulait était de le détruire, si cela voulait dire alléger le fardeau que portait sa compagne. Ainsi, les yeux toujours posés sur le carnet, il leva ses yeux ensuite vers la demoiselle, pour énoncer clairement ses intentions. « Je vais trouver de quoi détruire ce carnet et, une fois rendus là, nous verrons quelle sera notre prochaine étape. Un pas après l'autre. Je t'ai dit que je n'irai nulle part, que tu n'étais plus seule et, cette promesse, je compte bien la tenir. » Son frère était magieoologiste. Il allait bien pouvoir lui trouver le croc d'une bête, capable de détruire ce satané carnet, non ? Oui, il allait trouver un moyen. Il n'avait pas le choix, plus maintenant. Ainsi, rangeant le carnet dans la poche intérieur de sa veste, il tendit à présent sa main gauche en direction de la demoiselle, pour lui demander : « Est-ce que tu veux bien rentrer à la maison, avec moi ? » NE |
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When nightmares become Obsessions
La réponse du sorcier concernant le carnet blasphématoire donna la nausée à l'écarlate. Elle n'eut pas le temps de s'inquiéter de la situation, qu'il lui rappela de sa voix presque autoritaire et légitime, qu'elle n'avait pas le droit de le maintenir à distance, dans le noir. Elle lui devait la vérité. Amaranth était consciente du danger des non-dits pour s'offusquer de la demande de son compagnon. Elle hocha la tête avec une certaine tristesse.
Il choisissait de lui-même. Il était un adulte, et elle devait cesser de le maintenir à distance. Pour la première fois depuis longtemps, elle était le choix premier de quelqu'un. Il le l'abandonnerait pas comme l'avait fait un certain prince, ou un lycan. Nathan avait l'honneur de tenir ses promesses et de n'en faire que peu.
De sa main droite, il dévoila le journal maudit tirant un gémissement des lèvres de la sorcière. Comme si sa douleur était associée directement à cet objet, que le velours de sa peau était le cuir abîmé de la couverture. Sa détermination à le détruire l'effraya presque. L'idée qu'il touche cet artefact la répugnait. Mais elle devait se rendre à l'évidence, il était un homme plein de ressources. Et il l'abandonnait jamais. Elle avait essayé seule, de nombreuses pistes, de nombreuses ressources. Amaranth ne pourrait être en paix avec elle-même, son autre sans que cet hocruxe soit détruit. L'appel serait bien moins douloureux. Pour le reste... Un exorcisme ? De la nécromancie ? Un seul sorcier aurait le talent et la dévotion pour tenter ça, et c'était @Aram Romanez . Elle ne l'avait pas vu depuis leurs adieux, en octobre. Mais Nathan avait raison, comme souvent son esprit pragmatique faisait mouche. Une chose après l'autre.
Il était le gardien de sa santé mentale, ou physique. Avec lui, comme rempart, elle pourrait retrouver le sommeil.
- Ne le porte pas sur toi... Enferme le dans un endroit inviolable.. Ne me dis pas où il se trouve.. jamais. Supplia t elle d'une voix fragile. Je sais que tu tiendras cette promesse, mon amour..
Elle prit une longue minute pour observer sa main tendue, avant de la saisir et de venir s'appuyer contre lui. De profiter de sa chaleur et de son amour.
- Rentrons chez nous, confirma t elle, épuisée.
Le couple quitta prudemment la salle mortuaire pour remonter les couloirs au silence assassin. Arrivé devant la porte dérobée, Amaranth s'éloigna une nouvelle fois de l'étreinte rassurante de son aimé, pour agir une dernière fois sur le tombeau de pierres millénaires. D'un geste vif, elle écorcha sa main et étala son sang sur la porte. La scellant avec un rituel qui ne lui appartenait pas. Ainsi, elle condamnait l'accés à la mémoire de Morrighàn. Et si, une nuit elle devait revenir en ces lieux, rien ne serait facile. Une barrière pour les autres mais surtout pour elle.
- Allons-y..
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When nightmares become Obsessions @Amaranth Mapleleaf & Nathanael E. Pierce «Many of our daydreams would darken into nightmares, were there a danger of their coming true! » Logan Pearsall Smith Nathanael ne pouvait concevoir l'effet que ce carnet avait sur sa belle, mais il le devinait bien, alors que l'écarlate lui demande de le cacher et de garder son emplacement secret. Peut-être avait-il sous-estimé l'effet de ce carnet, raison de plus pour prendre le temps de trouver une solution, afin de le détruire une bonne fois pour toute. Cela ne pouvait plus durer, il ne pouvait rester là, spectateur face à la vie de la Mapleleaf qui semblait se déchirer dans tous les sens. Un hochement de tête en guise de promesse silencieuse, Nathanael accompagna la belle jusqu'à la surface et, en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, les deux étaient de nouveau en sécurité, chez eux. Le Pierce fit de son mieux pour s'assurer que l'écarlate n'était pas blessée et, quand il fut relativement rassuré, il la laissa aller vers leur chambre, consciente qu'elle devait être épuisée après cette nuit mouvement. Lui ? Oh non il n'allait pas dormir, son esprit ne le lui permettrait pas pour le moment. Ainsi, il attendit que la belle s'endorme avant de fermer doucement la porte et...de se diriger vers le salon, pour se préparer une ration imposante de café. Il allait avoir du pain sur la planche ! Alors que l'astre lunaire continuait sa course, Nathanael s'enfonça jusqu'au plus profond de la nuit. Armé de sa tasse de café et de la même chemise froissée que tout à l'heure, il se dirigea avec le carnet jusqu'au canapé du salon et, après une lampée du liquide brûlant, commença ce qui allait s'avérer être une lecture...difficile. Ce n'était pas juste un carnet, mais une page ouverture sur Morrighan et les épreuves qu'elles avait su traverser, en son temps. Comment avait-elle fait pour se relever, après tout ça ? Comment avait-elle fait pour rester...saine ? L'était-elle seulement encore ? Nathanael se perdit dans ces innombrables pages et, s'il en retira quelques précieux enseignements, il décida de ne pas laisser son empathie prendre le pas sur son bon sens. La vie de Morrighan n'avait été que souffrance, mais ce n'était pas elle qui comptait le plus, ici. Le Pierce devait avoir les intérêts de Amaranth, et ce fut exactement ce qu'il fit, après plusieurs heures et plusieurs lectures de ce carnet, de bout en bout. Se redressant, sentant déjà les rayons du soleil l'aveugler à travers les rideaux du salon, le médicomage se dirigea dans son bureau, pour aller cacher le carnet comme l'écarlate le lui avait demandé, avant d'attraper une plume et un bout de papier. Son frère n'était pas là et, comme l'aîné ne savait pas quand le cadet rentrerait, il ne pouvait se permettre d'attendre. Aussi décida t-il de lui écrire une missive, pour lui faire part d'une demande un peu particulière, quand à un objet qu'il devait se procurer, évidemment sans en préciser la raison. Il avait confiance, Nathan ne devait jamais de service à son cadet, aussi espérait-il que ce dernier serait au rendez-vous. Ce fut une fois son courrier envoyé que le jeune homme réalisa le passage du temps, alors qu'il entendait déjà des bruits de pas descendre les escaliers. Avait-il passé autant de temps que cela, à lire le carnet et réfléchir aux prochaines étapes ? A en croire la position du soleil, apparemment oui. Posant un regard doux et inquiet sur la demoiselle, il l'accueillit d'un : « Bonjour, mon cœur. Comment est-ce que tu te sens ? » Il ne s'attendait pas à une réponse positive, après hier, mais il devait au moins essayer. Et soudain, quelque chose le frappa. Il avait oublié de faire à manger ! Pestant contre lui-même, maugréant un « quel con ! » à voix basse, il fit volte face et, relevant ses manches froissées, se dirigea vers la cuisine, en soufflant : « Excuse-moi, j'ai pris du retard sur le petit déjeuner. Je règle ça tout de suite. Quelque chose te tente, en particulier ? » Il commença déjà à sortir de quoi refaire du café ou du thé, ainsi qu'une poêle et une casserole, pour commencer déjà à préparer le terrain. Avait-il faim ? Probablement, oui, mais il avait été tellement absorbé par ce qu'il faisait qu'il l'avait simplement ignoré, comme il le faisait si souvent. Attrapant sa propre tasse de café froid à moitié vide, il la vide dans l'évier et commença à rincer la tasse, machinalement, avant de prendre un temps d'arrêter. S'adossant au plan de travail, il posa son regard sur la belle, pour enfin lui demander : « Si cela ne te dérange pas, j'aimerai faire quelques tests, quand tu t'en sentiras prête. Tension, fréquence cardiaque, etc...un petit bilan complet. Après hier, je préfère ne rien laisser au hasard. » NE |
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L'épuisement et les émotions eurent raison de la sorcière qui ne tarda pas à sombrer dans les bras de Morphée dès leur retour. Un sommeil sans rêve pour la première fois depuis longtemps. Ce n'était qu'une trêve, elle le savait. Mais le carnet était à l'abris, hors du tombeau, perdant de son attraction et de son pouvoir.
Elle avait la tête hors de l'eau, et de l'air. La sensation de noyade s'estompée. Morri quand à elle, replongeait dans une léthargie plus douce moins nauséuse. Le soleil s'agita derrière les rideaux faisant sursauter l'écarlate. La place à ses côtés, était froide. Nathan ne l'avait pas rejoint, il avait veillé toute la nuit. Amaranth le connaissait assez pour savoir, qu'après ce genre d'événement, il n'était pas capable de dormir.
Elle revêti une robe de chambre chaude pour couvrir sa peau frissonnante, et quitta l'étage. Amaranth lui offrit un sourire qui se voulait rassurant. Comment se sentait elle ? Si elle cherchait bien, elle pourrait répondre qu'elle se sentait elle même, bien que la nausée lui tiraillait toujours la gorge. Peut être avait elle faim.
- Je me sens... un peu mieux, je crois que j'ai l'estomac vide, confia t elle. Elle n'aurait pas eu le culot de lui dire que tout allait bien mais communiquer sur ses besoins était la chose la plus sensée à faire. Un pas après l'autre, une chose après l'autre.
Nathan s'excusa pour le retard du petit déjeuner, et se précipita dans la cuisine. Amaranth le suivit, et l'enlança tendrement. Il portait encore sa chemise de la veille.
Le sorcier se retourna pour lui faire face, et lui annoncer qu'il souhaitait faire toute une batterie de tests. L'écarlate grimaça avec un naturel désinvolte. Elle avait horreur de ce genre de choses, cela lui rappelait de mauvais souvenirs. Mais, c'était logique. Elle faisait confiance à Nathan pour ça, c'était son travail et il excellait dedans.
- Je... Je comprends, bien sur. Faisons ça, au plus vite.. On sera fixé. Concéda t elle, avant de mettre de l'eau à chauffer pour un café ou autre boissons.
- Va donc prendre une douche.. Et te mettre à l'aise proposa t elle, en ajoutant. Je sais que tu n'as pas dormis, et que tu as... cherché et reflechis toute la nuit. Je m'occupe du petit déjeuner affirma t elle avec un sourire. Elle n'avait aucune envie d'être traité comme une petite chose fragile au quotidien. Etre prudente était une chose, mais s'empêcher de vivre, plus jamais.
[...]
L'esprit ailleurs et dans un silence réconfortant, loin du bourdement malsain d'une quelconque entité, Amaranth s'attela à préparer de quoi remplir l'estomac de son compagnon et le sien.
Des oeufs brouillés, du bacon, du pain perdu, salade de fruits, champignons et tomates à la poele, une salade d'haricots pdt. Du jus frais, théière et cafetière fredonnantes.
La table dressée, et le feu de cheminée chassèrent les derniers souvenirs tragiques de la nuit précédente. Amaranth se sentit bien mieux. Elle se sentait chez elle, en sécurité.
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FICHE DE PERSO
When nightmares become Obsessions @Amaranth Mapleleaf & Nathanael E. Pierce «Many of our daydreams would darken into nightmares, were there a danger of their coming true! » Logan Pearsall Smith Lutte contre le sommeil avait toujours été simple, pour le jeune homme. Jadis il le faisait pour veiller sur sa fratrie, puis pour étudier et réviser de fond en comble, ensuite pour s'occuper de ses patients et, aujourd'hui, son attention était dirigée vers une autre. Elle lui cachait beaucoup de choses et il le savait mais, du peu qu'il pouvait en deviner, il savait à quel point la vie de la demoiselle n'avait pas été simple. A côté de cela, les coups de ceinture de Abiel ne semblaient pas si terribles que cela, raison pour laquelle le Pierce mettait toujours sa propre personne de côté, pour le bien de la belle. Elle avait besoin de soutien,plus que toute autre chose. Qu'on la rassure, qu'on lui rappelle qu'elle n'était pas toute seule et, surtout, elle n'avait pas besoin qu'on lui force la main. Raison pour laquelle le Pierce avait suivi le rythme de l'écarlate, jusqu'à hier soir où les choses avaient pris un tournant...différent. Là, il sut. Il sut qu'il n'était plus temps d'être passif, et qu'il allait devoir lui-même se salir les mains, s'il voulait espérer que Amaranth profite de la vie qu'elle avait devant elle, sans constamment regarder derrière son épaule, ou lutter contre ce mal intérieur. Il devait agir, comme lui seul savait le faire, et profita donc des dernières heures pour amorcer ce changement nécessaire. Ce qu'il y avait de bien avec une famille soudée c'était que Nathan pouvait demander un service à Ethan, et ce dernier ne lui demanderait jamais de justifier sa demande. Il le ferait, parce que c'était ainsi que fonctionnait leur fratrie. Cela mènerait-il à quelque chose ? L'aîné Pierce espérait bien que oui, mais il ne pouvait pas se laisser aller au doute. Pas maintenant, surtout pas maintenant. Les premiers mots de la belle soulagèrent le jeune homme quelque peu, ce dernier demandant si ces mots étaient vrais, ou si la demoiselle essayait encore de minimiser son mal être. Quelle que soit la réponse, il profita du contact avec la demoiselle pour se ressourcer, avançant que : « Bien. C'est un bon début. Avoir faim est un bon signe. » Il était rassuré que Amaranth ne refuse pas les tests, ou qu'elle ne comprenne en tout cas la nécessité. Elle semblait prête à mettre la main à la pâte et, si Nathan aurait d'habitude refusé, un coup d'oeil à sa tenue lui faisait bien comprendre qu'il n'avait pas fière allure. Soupirant, comme pour s'assurer vaincu, il déroba un baiser au coin des lèvres de la belle, avant de se diriger vers le premier étage, d'un : « Hum, d'accord. Je ne serai pas long. » Le chaud liquide tombant sur ses épaules, coulant le long de son dos permis de chasser les pensées du médicomage, pour quelques courtes minutes au moins. Prenait-il les bonnes décisions ? Serait-il à la hauteur, pour elle ? Oh il l'espérait, et ne pouvait permettre au doute de gagner du temps. Aussi termina t-il de se laver, attrapant un jean noir et un t-shirt de même couleur, avant de descendre les escaliers, pieds nus, deux marches par deux marches. Pivotant vers son bureau, il attrapa sa trousse de matériel dont il aurait besoin, pour ses quelques test, avant de la poser sur une chaise, du salon. « Ne t'inquiète pas, ce sera pour après manger. Je ne vais pas t'agresser, avec des tests, dés le réveil. » Chaque chose en son temps. Elle se remettait à peine sur ses pieds, ce n'était pas le moment de la piquer avec une aiguille ou d'inspecter ses yeux, alors qu'elle émergeait à peine.Lorgnant sur le café chaud, Nathan décida de s'en détourner car il en avait déjà beaucoup trop bu cette nuit, tablant plutôt sur le jus frais, avant de s'atteler à s'asseoir à côté de sa belle, déposant un baiser au-dessus de son crâne, au passage. Ce n'était que face à son assiette qu'il se rendait compte à quel point il était mort de faim et, s'il remercia l'écarlate, il ne tarda pas à plonger sa fourchette dans les champignons et les œufs, avant de demander simplement : « Est-ce que tu as des plans, pour aujourd'hui ? » Si ce n'était pas le cas il s'occuperait d'elle, évidemment. Il ne pouvait rien faire dans sa réponse de son frère, alors à quoi bon se tourner les pouces en attendant ? Il pouvait se permettre de prendre une journée de repos, et il le ferait sans hésiter, si cela pouvait aider Amaranth à aller mieux. C'était son rôle, après tout. NE |
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