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Three Broomsticks. (Matt)
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Joueur.se de Quidditch pour Serdaigle
Vous êtes joueur.se de Quidditch pour Serdaigle
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Profession : 4ème année
Côté Cœur : Célibataire
Multis : Mich - Ebe - Aslak - Fergus - Luke
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Dé utilisé: Dé Néophyte (40%)
Maturité Magique (MM):
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Education Magique (EM):
(60/100)
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(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(35/100)
Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
9.12
Alors que la neige recouvrait Pré-Au-Lard, je marchais bizarrement sur le sentier menant aux Trois Balais. Vêtue simplement, comme à mon habitude, j’observais cette chose étrange qui était la neige. Certes, j’en avais déjà vu dans ma vie, étant parti dans des endroits froids avec mes parents… Mais… Jamais seule, et jamais aussi longtemps. Avançant à chaque pas, je fronçais les sourcils devant la quasi-absence de bruits autour de nous. Entendant cette dernière crisser, je ne pus m’empêcher de sourire sur le chemin. C’était moins cool que la chaleur de la Havane, mais ça valait quand même le détour.
Mais… c’était froid à souhait. Passé le plaisir et la beauté du cadre, venait ce dernier, toujours mordant, que j’avais du mal à gérer sur un balai et qui me rendait un peu moins performante actuellement dans mon club de Quidditch.
Entrant dans le pub, les joues rouges, j’enlevais la neige sur mon blouson et je me dirigeais vers une table, espérant retrouver Matthew à qui j’avais donné rendez-vous. Pensait-il que c’était un rendez-vous galant ? Est-ce qu’il allait arriver en queue de pie et est-ce que j’allais le décevoir ? L’espace d’un instant, le doute me prit sur mes dernières paroles quand je l’avais invité… Je voulais juste me faire des amis. J’espérais qu’il ne s’était pas fait de films… Même si… il fallait avoué qu’il avait son charme. Enlevant mon manteau, je m’installais à une table vide, regardant toujours autour de moi comme un chien à l’affut. Je n’avais pas tellement l’habitude des endroits pleins comme ceux là, aussi je regardais un peu partout, m’attendant au moindre danger venu de nul part. Mais… ce dernier ne vint jamais, et je pus m’asseoir en paix. Observant la carte, je fis une grimace quand je vis cette saloperie de Biere au Beurre encore à la carte. Qu’est ce que les gens d’ici avec ca et le jus de citrouille sans rire… Cherchant les cocktails de ma région natale, je levais enfin les yeux vers le Poufsouffle qui entrait.
Par politesse, je me levais pour l’embrasser sur les deux joues, avec la chaleur cubaine qui faisait contraste avec le froid britannique.
« Ah ! Tu es venue ! Et merci tu n’es pas en queue de pie… J’ai cru que j’avais mal exprimé mon rendez-vous la dernière fois... »
Un léger sourire passa sur mes lèvres, puis je détournais les yeux. Revenant m’asseoir, j’observais toujours autour de moi, comme une touriste. A vrai dire, je n’étais là que depuis quelques mois, alors que certains étaient ici depuis des années. Et je ne sortais quasiment jamais de Poudlard, hormis pour jouer au Quidditch dernièrement.
« Avant qu’on commence à parler, il faut que tu m’expliques le mystère de la Bière au Beurre et du Jus de Citrouille… Pourquoi vous vous infligez ca ? » dis-je en pinçant un peu le nez, mes racines nobles reprenant le dessus alors que j’essayais de passer pour n’importe quelle sorcière qui venait de nul part alors que j’avais été élevé dans la haute société Sorcière Sud-Américaine.
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Âge : 22
Sang : Né moldu
Profession : Bras droit de Serena dans son agence matrimoniale - Musicien
Côté Cœur : Célibataire, satisfait de sa situation, mais sa patronne en a décidé autrement en le jetant en pâture à ses clientes.
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09.12
Capuche rabattue sur ma tête, mains enfoncées dans les poches de mon lourd blouson de cuir, j’ai quitté le château et me suis engouffré sur le chemin menant à Pré-au-lard, sifflotant un air qui tourne en boucle dans ma tête depuis le réveil, malgré les activités de la journée la musique persiste, insistante, tantôt agaçante, tantôt motivante et sans que je sois capable de me souvenir d’où elle me vient, qui l’a composée, qui l’a interprétée. Loin de Google et autre Shazam je me sens paumé, piégé par cette ritournelle.
Je croise d’autres étudiants sur ma route, les salue de la tête, échange parfois quelques politesses lorsqu’on m’adresse la parole mais ne m’attarde pas, conscient que la jeune femme pourrait déjà être arrivée à destination et m’attendre. Je suis peut-être parfois le dernier des abrutis mais ma grand-mère a réussi à me donner une certaine éducation et la ponctualité en fait partie. Enfin… J’espère qu’elle y sera ou qu’elle est en chemin… Après tout, elle a changé les termes sans me demander mon avis. Passant d’un point de rendez-vous à la porte d’entrée pour faire le chemin ensemble, à la retrouver sur place. Pourtant, n’a-t-elle pas pu admirer mes talents de marcheur, la dernière fois ? Ou est-ce une façon de prendre le contrôle de la situation ? Ou bien, je vais me retrouver comme un con une fois aux Trois balais en ne l’y trouvant pas si, comme une partie de moi persiste à l’envisager, ce n’est qu’un plan foireux pour humilier du Poufsouffle. Après tout, ça n’a pas l’air d’être clair entre @Sheraz Mahal et sa frangine, @Selma Montero . Je serais une cible de choix pour une petite vengeance… non ?
Je pousse malgré tout la porte et entre dans le pub, savourant aussitôt la chaleur des lieux. Je frappe mes chaussures à l’entrée pour en faire tomber la neige qui aurait pu s’y accrocher et fais tomber ma capuche. A peine mes pieds foulent le plancher que la petite brune m’accueille chaleureusement. Je retiens un soupir de soulagement à la constatation qu’elle ne m’a pas posé de lapin et croise les doigts pour que le changement de température justifie le rouge qui me monte aux joues face à cette bise inhabituelle pour moi. Je fronce les sourcils et souris, amusé, par sa réflexion. L’autre fois, déjà, elle me parlait d’un costard. Je ne les pensais pas aussi formel à la Havane !
« Est-ce que tu sais au moins ce que c’est, une queue de pie ? Quel genre de débile met ça pour un rencard ? » Parce que c’en est un. Elle pourra me sortir tous les bobards qu’elle voudra, je n’en démordrais pas ! J’éclate de rire. « J’ai malgré tout fait un effort, j’ai mis mon plus beau t-shirt ! »
Ce n’est même pas une plaisanterie. J’ai soigneusement pioché dans ma collection de précieux t-shirt à l’effigie de groupes que j’affectionne. Ce soir j’ai misé sur du Queen, valeur sûre. Et, si elle a entendu parler de Lennon, il y a des chances que Mercury ne lui soit pas inconnu. Je m’installe en face de la demoiselle et fais tomber le blouson.
« Aaaaah, notre grande gastronomie et notre goût pour les boissons sucrées ! Ecoute, je ne sais pas trop quoi te répondre… j’ignore ce qui se fait ailleurs, je ne suis pas un grand voyageur. Et je ne découvre le monde magique que depuis Poudlard. Ce sont deux boissons que tu ne trouveras pas chez les moldus. »
Quand la serveuse vînt prendre notre commande mon choix s’arrêta sur quelque chose de plus basique avec une bonne bière fraîche sans l’énorme dose de sucre qui semble écœurer la Serdaigle. Je lui lance un regard interrogateur quant à la boisson qui lui ravirait les papilles.
« Que boira Miss Montero ? Le premier verre est pour moi ! »
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Inventaire:
Je me rasseyais tout en ouvrant un peu les yeux. Au moins celui là il savait ce qu’il voulait et il ne fallait pas trop tourner autour du pot. J’avais pensé être assez subtile dans mon approche, craignant qu’un rencard ne lui fasse faire que des bêtises comme le faisaient les Poufsouffles habituellement. Mes joues s’empourprèrent un peu et je me contentais de ricaner légèrement derrière ma carte après sa blague sur la queue de Pie. Au moins, ça je savais pourquoi ça s’appelait comme ça, ça en avait la forme et… le ridicule. Mais comme les britanniques avaient un sens du look étrange, cette option n’avait pas été effacé de mon esprit, et j’étais bien content qu’il soit habillé… Comme d’habitude. Mais visiblement avec un petit effort sur le t-shirt.
« Qui est très beau soit-dit au passage. » dis-je avec un petit sourire.
Ne préférant pas lui avouer que je ne connaissais pas ce groupe (j’avais encore quelques difficultés à pouvoir en écouter en toute sérénité et il n’y avait qu’à Poudlard que je pouvais écouter de la musique Moldue), je le regardais toujours un peu longuement par dessus ma carte. Je n’arrivais pas à déterminer pourquoi on en était arrivé là. Sa gentillesse innée et sa sensibilité m’avait certainement frappé au visage… Reportant alors mon regard sur cette dernière, pour que mes yeux ne restent pas trop longtemps sur lui et que ça ne paraissent pas trop étrange ou malvenu, je me contentais alors de répondre simplement et un peu timidement :
« Un Daïquiri au sirop de thé vert. » dis-je en relevant malicieusement les yeux à nouveau vers lui.
C’était un cocktail cubain célèbre et ils devaient très certainement en servir. Mes yeux se détournèrent encore une fois pour ne pas paraître trop insistant et balayer la salle du regard. Les gens semblaient heureux, très certainement à l’approche des fêtes de fin d’année. Alors que Selma et moi, allions rentrer à la Havane pour affronter notre père et ses idées sombres, les autres étudiants ne semblaient pas avoir ce soucis.
« Tu peux donc que c’est un rencard ? » dis-je brusquement d’un air amusé. « Qu’est ce qui te fait dire ça ? »
Je gardais un sourire, pour bien lui faire comprendre, qu’effectivement, s’en était un et qu’il avait deviné juste. Et qu’il n’avait plus de mystère sur le sujet entre nous. Il me plaisait, je le savais. Et pour le moment, je n’avais pas envie de me projeter ou de penser à autre chose qu’avancer dans l’instant présent. Bien qu’une ombre passa dans mes yeux, celle de mes racines qui, bien évidemment, n’accepterait jamais un Né-Moldu comme mari si cela marchait entre nous. C’était surtout pour ça, que je ne voulais pas penser plus loin que l’instant présent. Peut être qu’il ne fallait pas trop que je m’y attache…
« Je te vomis dessus, je te propose un rencard en échange. Ca m’a tout l’air d’être un plan foireux ta petite histoire… »
Mes yeux noirs se posèrent sur lui, amusés et rieurs. Je me sentais bien, là, à parler avec lui. Mes soucis semblaient se décaler, comme mis hors de moi le temps que je parlais avec ce Poufsouffle. Et ça me faisait un bien fou et que je n’avais jusqu’alors pas soupçonné.
« Je plaisante… J’ai une mauvaise réputation, je sais. Je ne vais pas t’empoisonner ou te torturer rassure toi… Sauf si tu me rends triste. Tu vas pas me rendre triste hein ? »
Je le fixais très sérieusement, comme une serial killeuse puis… je me mis à rire, pour lui prouver que c’était tout simplement une plaisanterie.
« Allez, j’arrête de te torturer. T’as passé une bonne semaine ? » dis-je pour commencer à conversation et donc ce… rencard. Qui n’en était peut être pas un mais qui en était devenu un au fil des jours auquel j’avais pensé à ce Poufsouffle.
« Qui est très beau soit-dit au passage. » dis-je avec un petit sourire.
Ne préférant pas lui avouer que je ne connaissais pas ce groupe (j’avais encore quelques difficultés à pouvoir en écouter en toute sérénité et il n’y avait qu’à Poudlard que je pouvais écouter de la musique Moldue), je le regardais toujours un peu longuement par dessus ma carte. Je n’arrivais pas à déterminer pourquoi on en était arrivé là. Sa gentillesse innée et sa sensibilité m’avait certainement frappé au visage… Reportant alors mon regard sur cette dernière, pour que mes yeux ne restent pas trop longtemps sur lui et que ça ne paraissent pas trop étrange ou malvenu, je me contentais alors de répondre simplement et un peu timidement :
« Un Daïquiri au sirop de thé vert. » dis-je en relevant malicieusement les yeux à nouveau vers lui.
C’était un cocktail cubain célèbre et ils devaient très certainement en servir. Mes yeux se détournèrent encore une fois pour ne pas paraître trop insistant et balayer la salle du regard. Les gens semblaient heureux, très certainement à l’approche des fêtes de fin d’année. Alors que Selma et moi, allions rentrer à la Havane pour affronter notre père et ses idées sombres, les autres étudiants ne semblaient pas avoir ce soucis.
« Tu peux donc que c’est un rencard ? » dis-je brusquement d’un air amusé. « Qu’est ce qui te fait dire ça ? »
Je gardais un sourire, pour bien lui faire comprendre, qu’effectivement, s’en était un et qu’il avait deviné juste. Et qu’il n’avait plus de mystère sur le sujet entre nous. Il me plaisait, je le savais. Et pour le moment, je n’avais pas envie de me projeter ou de penser à autre chose qu’avancer dans l’instant présent. Bien qu’une ombre passa dans mes yeux, celle de mes racines qui, bien évidemment, n’accepterait jamais un Né-Moldu comme mari si cela marchait entre nous. C’était surtout pour ça, que je ne voulais pas penser plus loin que l’instant présent. Peut être qu’il ne fallait pas trop que je m’y attache…
« Je te vomis dessus, je te propose un rencard en échange. Ca m’a tout l’air d’être un plan foireux ta petite histoire… »
Mes yeux noirs se posèrent sur lui, amusés et rieurs. Je me sentais bien, là, à parler avec lui. Mes soucis semblaient se décaler, comme mis hors de moi le temps que je parlais avec ce Poufsouffle. Et ça me faisait un bien fou et que je n’avais jusqu’alors pas soupçonné.
« Je plaisante… J’ai une mauvaise réputation, je sais. Je ne vais pas t’empoisonner ou te torturer rassure toi… Sauf si tu me rends triste. Tu vas pas me rendre triste hein ? »
Je le fixais très sérieusement, comme une serial killeuse puis… je me mis à rire, pour lui prouver que c’était tout simplement une plaisanterie.
« Allez, j’arrête de te torturer. T’as passé une bonne semaine ? » dis-je pour commencer à conversation et donc ce… rencard. Qui n’en était peut être pas un mais qui en était devenu un au fil des jours auquel j’avais pensé à ce Poufsouffle.
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09.12
Heureux qu’il lui plaise, je bombe le torse, faisant ressortir l’imprimé de mon t-shirt, le logo savamment pensé du groupe.
« C’est le chanteur qui l’a dessiné ! Il était étudiant en art. Non seulement ça symbolise la monarchie, mais tous les signes astrologiques des membres sont représentés et… Et c’est pas important. »
Je me coupe dans mon explication, sentant que j’allais encore partir bien trop loin, emporté par mon amour pour ce genre d’anecdotes. Non, il ne faut pas la bassiner avec ces histoires, pas d’entrée de jeu. On passe déjà pour des tordus chez les jaunes et noirs, autant ne pas me tirer une balle dans le pied. Je me racle la gorge et prends discrètement le temps de l’observer alors qu’elle étudie la carte des boissons. J’éprouve un certain soulagement à ce qu’elle ait choisi, elle aussi, de ne pas se cacher derrière une tenue trop sophistiquée, des artifices inhabituels. Je préférais de loin la gueule boueuse et les cheveux ébouriffés d’après match à des frous-frous et un excès de parfum qui vous prend à la gorge. Alejandra semble être de ces personnes naturelles, sans masque, si ce n’est celui du mystère qui l’entoure. Je grimace à son choix de cocktail qui, lui, me semble bien trop sophistiqué pour un pauvre britannique comme moi.
« Daiqui…wut ? »
Mais la serveuse semble voir de quoi il est question et s’éloigne sans perdre de temps. Je la pointe de l’index, un sourire victorieux sur les lèvres. C’est donc ça ! Elle a modifié l’heure et le point de rendez-vous pour pouvoir en retirer les lauriers. Pour une fois que je me montrais courageux et non passif, c’est vexant ! ‘Liv me l’avait tellement reproché à l’époque de notre séparation, pointant du doigt mes défauts, m’accusant d’être l’unique responsable de notre rupture alors qu’au fond c’est surtout parce qu’elle passait plus de temps dans les bras d’autres gars. Enfin je me secoue, joue le brave gaillard mais on me vole ce courage. Dammit !
« Je savais bien que tu t’étais pris un coup sur le crâne, ta mémoire te joue des tours ! C’est moi qui t’ai proposé ce date, Montero, pas l’inverse. Et c’est le sol qui a tout pris, tu m’as épargné. Heureusement ! »
Pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’elle reparle de cet incident de régurgitation ? J’ai un haut le cœur rien que d’y penser, je porte une main à ma bouche et lance un regard dans la salle pour voir si la bière salvatrice est en approche. Je remarque en effet la serveuse qui revient avec son plateau chargé et qui dépose nos verres devant nous. HALLELUJAH ! Je me saisis de ma boisson et la lève pour trinquer avec la jeune femme avant d’en boire une longue gorgée.
« Mais le fait que t’aie accepté ça peut être un plan machiavélique, en effet. Peut-être que je ne suis qu’un cobaye pour une expérience obscure, que je vais me réveiller dans la neige, des organes en moins. Alors, je te le dis tout de suite, ça m’étonnerait que mon foie et mes poumons vaillent quelque chose. »
Thomas s’est assuré de développer mon goût pour le houblon et la nicotine très tôt en piochant dans les réserves de la daronne qui ne remarquerait pas si l’appartement était vidé dans la nuit. Ce n’est qu’à l’arrivée de notre oncle qu’il a fallu se montrer débrouillard pour passer sous son radar. Elle appuie certaines craintes que je pourrais avoir en plaisantant sur le poison et la torture…
« Je ne prête pas l’oreille aux réputations. C’est aussi fiable que le surnom des Spice Girls, du marketing pur et simple. Alors que si on creuse, je suis certain que Posh n’avait rien de vraiment classieux… Et je suis un boute-en-train, mamzelle, aussi je ne fais pas pleurer les jeunes femmes si ce n’est par l’émotion que leur procure ma musique. »
Je me perds dans mes arguments, me doutant qu’à notre époque le girls band ne fait pas parler de lui sous le soleil de la Havane. Mais l’idée est bien là. Les ouï-dire ne m’ont jamais intéressé, je préfère de loin me faire mon propre avis sur une personne avant de céder au jugement général. Il est vrai que les autres murmures dans le dos des sœurs, que certains semblent même les craindre… Peut-être suis-je trop con ? Ouais, et alors ? Son regard ne me fait pas le moins du monde peur, bien au contraire. La profondeur de ses yeux noirs m’aspire et me coupe le souffle. Son rire casse l’envoutement et je me marre à mon tour, penaud avant de reprendre une gorgée de courage pétillant et frais.
« Comme toute semaine d’études. Épuisant. Barbant. Mais j’ai hâte aux vacances. Pouvoir roupiller le matin, dans le calme retrouvé des dortoirs, quand tous les autres seront dans leurs familles. Petit veinard que je suis, j’aurais peut-être même la salle commune rien que pour moi ! »
Je me vois déjà glisser sur le sol avec mes chaussettes, vêtu que d’un caleçon, d’une chemise et de lunettes de Soleil. Matt Cruise, chantant et dansant devant l’âtre de la cheminée brûlant. Ouais, ça sera cool ! Je me rembrunis un peu. Ouais, il me faudra une bonne tranche de fun pour digérer de ne pas être avec la famille, autour d’un repas bidouillé avec les moyens du bord, avec des papillotes surprises bourrées de conneries qui termineront aussi sec à la poubelle quand tout sera ramassé.
« Et toi, miss, ta semaine ? Tu as réussi à décompresser un peu depuis la dernière fois ? »
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Toujours la carte dans les mains, j’observais Matthew commençait à me parler du logo. Je trouvais le sujet intéressant, mais il s’arrêta en cours de route. Par réflexe, je fronçais les sourcils. Pensait-il que c’était pas le genre de chose qui me plaisait et qui allait être sur la table en terme de discussion. Je ne répondis pas, par peur de le vexer. Aussi ; je continuais de l’écouter, sage comme une Serdaigle. Je l’écoutais ensuite me parler du date avec un léger sourire amusé et un regard brillant et espiègle.
« Un Daïquiri. C’est du rhum, du sucre du citron et un sirop au choix. Bon, normalement on prend un rhum cubain mais… je suis pas sur qu’il soit de là bas. » dis-je en observant les barmans en plissant des yeux d’un air un peu suspect.
Je continuais de le regarder de la même manière. Le torse bombé et fier visiblement d’être à l’origine de ce point de rencontre, je le trouvais à la fois mignon et amusant. Au moins, on pouvait dire une chose de Matthew, il ne se laissait pas faire et il savait se défendre.
« Si tu penses comme ça alors ainsi soit-il… C’est un date, proposé par tes soins. Mais ce qui compte c’est qu’on soit là tous les deux à parler non ? »
Mes yeux le fixèrent et je continuais à réfléchir sur ce que j’allais dire ensuite. Nos boissons arrivèrent et je lui présentais enfin la fameuse boisson avec un sourire. Elle jurait un peu avec l’aspect rustique d’une bière. Je passais mes narines au dessus, pour identifier immédiatement la provenance du rhum. On était sauvé c’était bien du cubain, il n’y avait aucun doute.
« Je plaisantais, je suis là parce que… tu m’intrigues. Et aussi parce que j’ai pas beaucoup d’amis, enfin, je veux dire... »
Je baissais un peu les yeux sur mon Daïquiri. J’avais honte, parce que je venais d’avouer que j’étais seul et plus je lui parlais d’une amitié en plein date alors qu’à l’origine c’était pas le but de la manœuvre. J’espérais qu’il n’allait pas penser qu’il arrivait dans la friendzone, parce que c’était absolument pas dans mon intention.
« Enfin, je suis pas là pour une amitié, heu… c’est un date c’est pas sensé se finir comme ça je crois. »
Tout arrivait trop tôt à cause de ma connerie. Je m’en voulais déjà d’avoir essayé de récupéré le bébé alors qu’en réalité je n’avais fait qu’empirer la situation. Je préférais rebondir sur son histoire de Spisse Gurl. Je ne connaissais pas du tout, car ça devait faire parti de sa culture moldu. Plissant des yeux, j’essayais de raccrocher les wagons quand il déclara ne faire pleurer les femmes qu’avec sa musique. Je me mis alors à rire à sa blague, car elle était super bonne. Me cachant derrière mon verre avec une main sur la bouche.
« Je sais pas qui sont ces Spisse Gurl, mais ça à l’air passionnant comme histoire. Tout comme le logo. T’as pas fini ton anecdote, je voulais vraiment savoir. »
Je levais les yeux vers lui, une curiosité nouvelle et une véritable sincérité. Ca avait éveillé ma curiosité. Ce monde, que je ne connaissais pas semblait comme une autre planète, une autre dimension qu’on m’avait toujours refusé. Il semblait y avoir une culture, des anecdotes que tout enfant né-moldu semblaient connaître et partager. C’était réellement passionnant. Je le regardais un peu avide d’en savoir plus. D’ailleurs, je sursautais un peu car je le fixais depuis de trop longues secondes pour que ça ne paraisse suspect.
« Tu pensais sincèrement que je te voulais du mal ? » demandais-je brusquement
Car, j’avais remarqué que certaines personnes me fuyaient. Nous fuyaient à vrai dire Selma et moi. J’avais mis cela au départ sur le compte du fait que nous n’étions arrivés que récemment, mais au fil du temps, autre chose m’avait prouvé le contraire. On pensait être reparti de zéro, en arrivant ici à Poudlard alors qu’on avait visiblement le même soucis. Enfin, surtout moi.
« Je dis ça parce que j’essaie de changer. D’être un peu plus sociable, de faire plus d’efforts. Mais c’est pas une question de snobisme, c’est une question de confiance. J’ai du mal avec ça. » avouais-je simplement.
Souriant lorsqu’il me parla de sa semaine pourrie, lamba en somme mais visiblement pénible pour lui, je me contentais de porter mon verre à mes lèvres et de détourner les yeux. J’allais certainement répondre un truc vague du genre…
« Oui. Ca c’est bien fini finalement, j’ai retrouvé un équilibre. » mentis-je
Et je mentais très bien. Relevant les yeux vers lui, je déposais mon verre face à moi et je trouvais plus habile de changer le sujet de conversation :
« Comment ça se fait que tu ne rentres pas pour les fêtes de fin d’année ? »
« Un Daïquiri. C’est du rhum, du sucre du citron et un sirop au choix. Bon, normalement on prend un rhum cubain mais… je suis pas sur qu’il soit de là bas. » dis-je en observant les barmans en plissant des yeux d’un air un peu suspect.
Je continuais de le regarder de la même manière. Le torse bombé et fier visiblement d’être à l’origine de ce point de rencontre, je le trouvais à la fois mignon et amusant. Au moins, on pouvait dire une chose de Matthew, il ne se laissait pas faire et il savait se défendre.
« Si tu penses comme ça alors ainsi soit-il… C’est un date, proposé par tes soins. Mais ce qui compte c’est qu’on soit là tous les deux à parler non ? »
Mes yeux le fixèrent et je continuais à réfléchir sur ce que j’allais dire ensuite. Nos boissons arrivèrent et je lui présentais enfin la fameuse boisson avec un sourire. Elle jurait un peu avec l’aspect rustique d’une bière. Je passais mes narines au dessus, pour identifier immédiatement la provenance du rhum. On était sauvé c’était bien du cubain, il n’y avait aucun doute.
« Je plaisantais, je suis là parce que… tu m’intrigues. Et aussi parce que j’ai pas beaucoup d’amis, enfin, je veux dire... »
Je baissais un peu les yeux sur mon Daïquiri. J’avais honte, parce que je venais d’avouer que j’étais seul et plus je lui parlais d’une amitié en plein date alors qu’à l’origine c’était pas le but de la manœuvre. J’espérais qu’il n’allait pas penser qu’il arrivait dans la friendzone, parce que c’était absolument pas dans mon intention.
« Enfin, je suis pas là pour une amitié, heu… c’est un date c’est pas sensé se finir comme ça je crois. »
Tout arrivait trop tôt à cause de ma connerie. Je m’en voulais déjà d’avoir essayé de récupéré le bébé alors qu’en réalité je n’avais fait qu’empirer la situation. Je préférais rebondir sur son histoire de Spisse Gurl. Je ne connaissais pas du tout, car ça devait faire parti de sa culture moldu. Plissant des yeux, j’essayais de raccrocher les wagons quand il déclara ne faire pleurer les femmes qu’avec sa musique. Je me mis alors à rire à sa blague, car elle était super bonne. Me cachant derrière mon verre avec une main sur la bouche.
« Je sais pas qui sont ces Spisse Gurl, mais ça à l’air passionnant comme histoire. Tout comme le logo. T’as pas fini ton anecdote, je voulais vraiment savoir. »
Je levais les yeux vers lui, une curiosité nouvelle et une véritable sincérité. Ca avait éveillé ma curiosité. Ce monde, que je ne connaissais pas semblait comme une autre planète, une autre dimension qu’on m’avait toujours refusé. Il semblait y avoir une culture, des anecdotes que tout enfant né-moldu semblaient connaître et partager. C’était réellement passionnant. Je le regardais un peu avide d’en savoir plus. D’ailleurs, je sursautais un peu car je le fixais depuis de trop longues secondes pour que ça ne paraisse suspect.
« Tu pensais sincèrement que je te voulais du mal ? » demandais-je brusquement
Car, j’avais remarqué que certaines personnes me fuyaient. Nous fuyaient à vrai dire Selma et moi. J’avais mis cela au départ sur le compte du fait que nous n’étions arrivés que récemment, mais au fil du temps, autre chose m’avait prouvé le contraire. On pensait être reparti de zéro, en arrivant ici à Poudlard alors qu’on avait visiblement le même soucis. Enfin, surtout moi.
« Je dis ça parce que j’essaie de changer. D’être un peu plus sociable, de faire plus d’efforts. Mais c’est pas une question de snobisme, c’est une question de confiance. J’ai du mal avec ça. » avouais-je simplement.
Souriant lorsqu’il me parla de sa semaine pourrie, lamba en somme mais visiblement pénible pour lui, je me contentais de porter mon verre à mes lèvres et de détourner les yeux. J’allais certainement répondre un truc vague du genre…
« Oui. Ca c’est bien fini finalement, j’ai retrouvé un équilibre. » mentis-je
Et je mentais très bien. Relevant les yeux vers lui, je déposais mon verre face à moi et je trouvais plus habile de changer le sujet de conversation :
« Comment ça se fait que tu ne rentres pas pour les fêtes de fin d’année ? »
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Âge : 22
Sang : Né moldu
Profession : Bras droit de Serena dans son agence matrimoniale - Musicien
Côté Cœur : Célibataire, satisfait de sa situation, mais sa patronne en a décidé autrement en le jetant en pâture à ses clientes.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(22/100)
Education Magique (EM):
(15/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
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09.12
Cubain… j’ai grandi dans un quartier pauvre, là où l’origine de l’alcool a peu d’importance. La gnole, c’est de la gnole, tant que ça saoule, hein, c’est tout ce qu’on en attend. Je commence à peine à développer mon palais pour ce qui est de la bière, alors le rhum, hormis avec du coca ou pur, ça ne me parle pas. Alors j’acquiesce silencieusement, le nez plongé dans ma bière on ne peut plus locale, la laissant savourer ce parfum de pays pleine de sirop, de glucose.
« Pour quelqu’un qui dit ne pas aimer les boissons sucrées... Tu es pleine de contradiction. »
J’acquiesce une nouvelle fois quand elle en arrive à la conclusion qu’il importe peu qui est à l’origine de cette soirée. D’accord, voyons les choses de la sorte. J’ai initié, elle a dicté ses termes, c’est du collectif. Je lève une nouvelle fois mon verre à cette idée et m’étouffe dans ma bière avant de me taper sur la poitrine dans une tentative vaine de retrouver mon souffle. Les yeux écarquillés, je la fixe, incrédule.
« Moi ? Je t’intrigue ? » Je tousse encore quelques secondes avant de trouver une liberté de parole. « Généralement je surprends, à la limite, j’étonne… mais intriguer, ça, c’est nouveau ! »
C’est peut-être encore à cause de cette connerie d’article. Les gens inventent des choses sur moi, se font des films. Ça laisse trop place à l’imagination ces saloperies, on m’accorde un succès que je n’ai même pas. Que je ne recherche pas. Intriguer. Pourtant je ne suis que… moi ? Un mec qui cumule les étiquettes qui grattent. Geek, Poufsouffle, né-moldu… Rien de bien folichon sur papier. C’est à mon tour de plisser les yeux et d’arborer un sourire espiègle.
« C’est qui qui se met la pression, là, maintenant, hein ? Respire petit aigle, on est juste là pour apprendre à se connaître. »
Je hausse les épaules. Surtout parce que je suis frileux, depuis quelques années. Flirter, charmer, c’est amusant, grisant, c’est un jeu comme un autre et je suis assez joueur, dés ou non. Mais quand il s’agit de s’attacher potentiellement à une personne, ça me bloque. Parce que je suis déjà tombé dans le panneau par le passé, que j’y ai cru pour découvrir que je connaissais mal la personne. Alors une amitié ? Ça peut être un bon début, c’est moins dangereux. Une façon de découvrir l’autre, sereinement, et de voir si ça peut ou non mener à un autre type de complicité par la suite.
« Et commencer par une amitié il n’y a rien de mal à ça, je pense. »
Je darde mes prunelles sur elle alors que ma plaisanterie sur les seules larmes que je fais verser fait mouche. J’aime ce rire, c’est bien plus agréable de la voir aussi détendue que de l’avoir au bord du gouffre comme le week-end précédent. Son rire est même contagieux.
« Je ne sais pas si on en est là, dans notre relation... Mais ok. Je vais étaler mes connaissances useless. Les Spice Girls, c’est du lourd chez les moldus. Soit on les aime, soit on les déteste. » Je m’éclaircis la gorge et me penche sur la table, prenant une voix de conteur, digne d’une voix off faisant l’ouverture d’un film hollywoodien. « Bien avant notre naissance, un homme visionnaire a eu une idée. Trouver cinq jolies filles et les faire chanter et danser. Des sirènes d’un nouveau genre. Il a attribué à chacune une personnalité bien distincte, comme les divinités de l’Olympe, un peu. Il y a Scary, la terrifiante folledingue avec ses imprimés animaliers. Ginger, la pétulante rouquine qui ferait rougir un prêtre. Posh, la snobinarde qui ne porte que des fringues de grands couturiers et qui semble plus fade qu’autre chose. Baby, avec ses bonnes joues et sa folie du rose et des bonbons, pour les pervers qui préfère la jeunesse… Et enfin, Sporty, la bad ass qui peut certainement mieux réparer ton véhicule que le garagiste du coin. A elles cinq, elles ont représenté une sorte de royauté pour la jeunesse anglaise, elle ont touché le monde entier. Et même si elles ont été moquées, elles ont eu un sacré succès, elles font encore parler d’elles, restent une référence. Trois albums. Un film aussi, malheureusement… Beaucoup copiées, jamais égalées. C’était une autre époque, qu’on n’a pas connue. » Que je regrette ? L’époque oui, pour elles, non. Nirvana, ça j’aurais aimé découvrir à la sortie. « Leur manager a été brillant, vraiment. Son marketing a fonctionné du tonnerre. Il a tenté de reproduire l’expérience quelques années plus tard avec sept jeunes anglais. Autant d’album, une série télévisée, un film… Mais ils ont moins marqué les esprits. »
Ce point de vue est intéressant. Savoir jouer sur les apparences pour appâter le public. Comme Kiss, ou encore Slipknot. Ou même les Steel Panther, mais je ne suis pas fan de leur vulgarité. Je préfère le classique, le distingué des groupes anglais. Je n’ai pas envie de me coller dans un jean léopard ni devoir maquiller ma gueule…
« Et pour ce qui est du logo de Queen, Freddy Mercury a beaucoup joué sur les armoiries britanniques, dans lesquelles il a justement incrusté les signes astrologiques. C’est élégant et patriotique d’une certaine manière. Ce mec était un génie, vraiment ! »
Là encore, un gars dont il est bon de s’inspirer. Un compositeur de talent, un performeur… Tout ce que je ne suis pas. J’ai tellement de boulot avant d’espérer n’arriver ne serait-ce qu’à sa cheville. Le sursaut de la jeune femme me surprend, m’étonne. J’étais tellement plongé dans ce que je racontais que j’ai peut-être trop parlé, justement ? Qu’elle piquait du nez ? Elle en revient à cette histoire de réputation… J’éclate sincèrement de rire car non, non, je n’ai jamais eu de telle crainte. Mais des questionnements, oui.
« Du mal, non. Mais pourquoi une brillante Serdaigle s’intéresserait à un… blaireau comme moi ? Il y a de quoi être méfiant. C’est comme si un Serpentard tournait autour d’une Gryffondor, ce serait suspect. Mais c’est ok, je n’aime pas la conformité ! Je serais ton Hufflefreak de la soirée. Et ne pas accorder sa confiance facilement, je comprends. Surtout aux britanniques, ces putains de colonisateurs. Manquerait plus qu’ils ramènent leur bouffe un peu partout. Brrrr. »
Je me secoue, faussement dégouté, jouant encore sur la référence à notre magnifique gastronomie qui la choque, avant de prendre une mine plus sérieuse, plus soucieuse. Cette jeune femme était déjà proche de la rupture la dernière fois, à vouloir trop donner pour satisfaire un père exigeant. Maintenant elle cherche à être une autre… Oh, évoluer peut être une bonne chose, si c’est pour les bonnes raisons. Mais au fond de moi une voix me murmure que ce n’est probablement pas le cas.
« Pourquoi vouloir changer à tout prix ? Pourquoi ne pas juste attendre de trouver les gens qui sauront apprécier qui tu es ? C’est pas une mauvaise chose de ne pas avoir beaucoup d’amis. La quantité ne fait pas la qualité. Et ça devrait être naturel, non ? » Je porte une main à mon cœur, faisant mine d’être blessé. « J’espère que tu ne te forces pas à être sympa avec moi ! »
Je note qu’elle n’affronte pas mon regard en répondant à ma question. Mais je ne suis pas là pour lui tirer les vers du nez, surtout pas pour lui rappeler l’état dans lequel je l’ai trouvée. Ce soir il est question d’alléger nos cœurs, nos esprits. De partager un moment agréable loin des emmerdes du quotidien. Un bon coup de balais à coup de houblon ou de rhum. Je hausse une nouvelle fois les épaules quant à la question concernant les fêtes.
« De ce que j’ai compris, le monde moldu c’est proscrit, actuellement. Cette histoire de villages magiques. Je ne vois pas l’intérêt de me terrer dans le Londres magique alors que ma famille est de l’autre côté, ce serait encore plus frustrant. Autant rester à Poudlard, dans cette autre maison. Avec les autres laissés pour compte. On formera une famille recomposée merveilleuse, peut-être ? »
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Pleine de contradictions ? Je fronçais les sourcils immédiatement. Cherchait-il à me vexer ou me blesser ? Ou étais-je simplement trop sur la défensive. La deuxième option était plutôt à envisager, et il devait son salue uniquement au fait que je commençais à le connaître au fur et à mesure que la conversation s’engageait. Je le fixais ensuite dans les yeux, immobile et les mains sous la table, mon Daïquiri devant moi. Lui et sa bière nous séparait mais je gardais un regard profond, comme si j’essayais de lire en lui. Il se mit à quasiment s’étouffer avec sa bière et je me mis à sourire en coin. Il ne connaissait même pas ce qui faisait sa force, et c’était pour ça, au final qu’il était si mignon à mes yeux.
« Oui, tu m’intrigues. C’est plutôt une bonne chose non ? Ca veut dire que je vais cherché à en savoir plus sur toi. Et donc qu’on va sympathisé et finir amis. »
C’était la théorie. D’ailleurs j’avais parlé un peu comme un robot, comme si les relations amicales pouvaient être effectués comme n’importe quelle dissertation sur la Botanique ou l’art des Potions. Immobile, je commençais à me demander si je n’étais pas en train de me dévoiler un peu trop, à un inconnu. L’espace d’un instant même, je me pris à un doute qui me glaça un peu le sang. Et si Matthew avait été payé par mon père pour en apprendre d’avantage sur ce que je lui cachais depuis que j’étais à Poudlard ?
« On dirait un conte pour enfant, c’est incroyable. »
Je n’avais pas répondu avec autant de passion que lui. Parce que mine de rien, même si j’étais quasiment sur que mon père ne l’avait pas payé ou envoyé, j’en avais toujours beaucoup souffert pour ne pas rester sur la défensive maintenant qu’on avançait vers un point plus précis. J’essayais quand même de faire bonne figure, je me redressais et je complétais ma réponse en portant le Daïquiri à mes lèvres.
« Je pense que c’est juste parce que tu es un excellent conteur, en fait. Tu reprends tous les codes et les marqueurs d’une bonne histoire. » le complimentais-je avec un petit sourire gêné.
Et puis il utilisait aussi des mots que je ne comprenais pas. Série, film, c’était du vocabulaire moldu et j’en avais absolument aucune connaissance. Je savais que Selma était aller dans ce truc qu’on appelait « cinéma » et que l’expérience n’avait pas été aussi spectaculaire qu’elle aurait du être. Je le regardais sceptique, me rendant compte qu’on était bien différent lui et moi. Mais… c’était un plus, car je n’étais pas à Serdaigle pour rien, c’était ma curiosité caché, pour ce genre de chose qui m’avait amené à cette maison avide de connaissance pour combler cette dernière.
« Je ne suis pas sur que rendre hommage aux valeurs britanniques soient du génie… Ils ont essayé d’envahir la moitié de la planète et... »
Je m’arrêtais, me rappelant que Matthew était certainement l’un d’eux. On parlait espagnol à la Havane car l’empire espagnol avait réussi à conserver l’île. Puis il y avait eux les américains. Certes, c’était des histoires de moldus, mais elles avaient forcément impactés les relations diplomatiques du monde magique. Mon père vouait une haine sans limite au MACUSA, et c’était pour des raisons évidentes de non-compatibilité d’idées.
« … et je casse un peu l’ambiance ! » dis-je en sursautant un peu. « Je voulais pas te vexer, c’est juste que depuis que je suis ici, j’ai du mal avec certains trucs. C’est rien... »
Qu’est ce qui était en train de se passer. La situation était en train de m’échapper et j’étais en train de faire de la merde. D’abord je ramenais tout à mon père et à la Havane alors qu’il n’avait certainement absolument rien à voir avec le merveilleux moment que j’étais en train de vivre, et en plus je n’étais pas super sympa avec lui. Il fallait que je rebondisse, que je rectifie rapidement le tir avant qu’il ne me file entre les doigts, et qu’il ne voit en moi que ce que les autres voulaient voir, comme une peau de vipère qui collait à la mienne alors que je n’étais pas ainsi au fond de moi. Mes yeux s’éclairèrent quand il parla des britanniques colonisateurs. Ouf ! Je n’avais pas merdé ! J’étais soulagé et ça me donna un peu plus de confiance et de courage. Il y eut comme une barrière qui céda et je répliquais alors d’un ton bien plus chaleureux :
« Y’a rien de suspect à ce qu’une Serdaigle s’intéresse à un Poufsouffle… Ce n’est pas les maisons qui nous définissent je pense. On rentre pas dans des catégories, ni dans des groupes conformes à certains standards et idéaux. Chacun trace sa propre voie, et agit comme il l’entend. Tu es mignon, attentionné, intelligent, et surtout tu ne me juges pas. Ca me suffit pour être ici en date avec toi tu sais... »
Je me mis à lui sourire. D’un vrai sourire plein de sincérité et mes joues s’en empourprèrent un peu. D’ailleurs, les muscles de ce sourire sincère travaillaient tellement peu que j’eus une légère contraction de douleur au niveau de la mâchoire. Quand il parla de l’amitié en revanche je gardais un certain silence. Parce qu’il n’y avait ni qualité ni quantité. Je n’en avais que très peu depuis que nous étions arrivé. Car les tentacules de mon père m’entourait en permanence et m’empêchait de vivre librement l’ensemble de mes relations. J’avais appris récemment à me rebeller de ce diktat. Mais un long chemin restait encore à parcourir.
« Non je me force pas… Je… Je suis comme ça naturellement. »
Je déviais mon regard et je me sentis brusquement vulnérable face à lui. C’était à la fois inquiétant, apeurant et… terriblement excitant, de pouvoir être soit même. Avec lui, je n’avais pas eu besoin de lever le masque, tout avait fait naturellement, comme s’il avait ce don de voir ce que les gens étaient réellement. C’était une espèce d’intuition, qui me rassurait beaucoup et qui m’avait poussé à accepter d’aller plus loin avec lui. Je savais que je prenais un gros risque, car je pouvais à tout moment subir une désillusion qui ne ferait que briser un peu plus la confiance que j’avais dans le monde et dans les autres.
« C’est une bonne idée. C’est plus sympa comme ça. Je t’avoue que je ne suis pas trop au fait de la politique britannique, et ça ne m’intéresse pas trop. J’essaie de me démarquer de ma famille là dessus, je sais juste que je peux rentrer à la Havane parce que j’ai la nationalité cubaine. En revanche les contrôles vont être important par la Confédération Internationale des Sorciers. Je t’explique pas le soucis à l’Aérogare Internationale… Et puis franchement, je préférai le passer ici seulement avec Selma. A chaque fois qu’on va là bas pour cette fête, c’est comme si le spectre de ma mère était encore là. »
Je buvais quelques gorgées et finalement j’ajoutais un peu honteuse.
« Tu dois m’trouver précieuse, de me plaindre d’aller faire Noël en famille alors que toi tu peux pas. Désolé, c’était déplacé… Pour la peine, t’auras un cadeau pour Noël de ma part ! »
J’avais jamais vraiment offert des choses aux autres à Noël. C’était un concept qui, depuis la mort de ma mère me semblait lointain. Mais… ca me faisait plaisir de faire plaisir à mes nouveaux amis cette année.
« Oui, tu m’intrigues. C’est plutôt une bonne chose non ? Ca veut dire que je vais cherché à en savoir plus sur toi. Et donc qu’on va sympathisé et finir amis. »
C’était la théorie. D’ailleurs j’avais parlé un peu comme un robot, comme si les relations amicales pouvaient être effectués comme n’importe quelle dissertation sur la Botanique ou l’art des Potions. Immobile, je commençais à me demander si je n’étais pas en train de me dévoiler un peu trop, à un inconnu. L’espace d’un instant même, je me pris à un doute qui me glaça un peu le sang. Et si Matthew avait été payé par mon père pour en apprendre d’avantage sur ce que je lui cachais depuis que j’étais à Poudlard ?
« On dirait un conte pour enfant, c’est incroyable. »
Je n’avais pas répondu avec autant de passion que lui. Parce que mine de rien, même si j’étais quasiment sur que mon père ne l’avait pas payé ou envoyé, j’en avais toujours beaucoup souffert pour ne pas rester sur la défensive maintenant qu’on avançait vers un point plus précis. J’essayais quand même de faire bonne figure, je me redressais et je complétais ma réponse en portant le Daïquiri à mes lèvres.
« Je pense que c’est juste parce que tu es un excellent conteur, en fait. Tu reprends tous les codes et les marqueurs d’une bonne histoire. » le complimentais-je avec un petit sourire gêné.
Et puis il utilisait aussi des mots que je ne comprenais pas. Série, film, c’était du vocabulaire moldu et j’en avais absolument aucune connaissance. Je savais que Selma était aller dans ce truc qu’on appelait « cinéma » et que l’expérience n’avait pas été aussi spectaculaire qu’elle aurait du être. Je le regardais sceptique, me rendant compte qu’on était bien différent lui et moi. Mais… c’était un plus, car je n’étais pas à Serdaigle pour rien, c’était ma curiosité caché, pour ce genre de chose qui m’avait amené à cette maison avide de connaissance pour combler cette dernière.
« Je ne suis pas sur que rendre hommage aux valeurs britanniques soient du génie… Ils ont essayé d’envahir la moitié de la planète et... »
Je m’arrêtais, me rappelant que Matthew était certainement l’un d’eux. On parlait espagnol à la Havane car l’empire espagnol avait réussi à conserver l’île. Puis il y avait eux les américains. Certes, c’était des histoires de moldus, mais elles avaient forcément impactés les relations diplomatiques du monde magique. Mon père vouait une haine sans limite au MACUSA, et c’était pour des raisons évidentes de non-compatibilité d’idées.
« … et je casse un peu l’ambiance ! » dis-je en sursautant un peu. « Je voulais pas te vexer, c’est juste que depuis que je suis ici, j’ai du mal avec certains trucs. C’est rien... »
Qu’est ce qui était en train de se passer. La situation était en train de m’échapper et j’étais en train de faire de la merde. D’abord je ramenais tout à mon père et à la Havane alors qu’il n’avait certainement absolument rien à voir avec le merveilleux moment que j’étais en train de vivre, et en plus je n’étais pas super sympa avec lui. Il fallait que je rebondisse, que je rectifie rapidement le tir avant qu’il ne me file entre les doigts, et qu’il ne voit en moi que ce que les autres voulaient voir, comme une peau de vipère qui collait à la mienne alors que je n’étais pas ainsi au fond de moi. Mes yeux s’éclairèrent quand il parla des britanniques colonisateurs. Ouf ! Je n’avais pas merdé ! J’étais soulagé et ça me donna un peu plus de confiance et de courage. Il y eut comme une barrière qui céda et je répliquais alors d’un ton bien plus chaleureux :
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Je me mis à lui sourire. D’un vrai sourire plein de sincérité et mes joues s’en empourprèrent un peu. D’ailleurs, les muscles de ce sourire sincère travaillaient tellement peu que j’eus une légère contraction de douleur au niveau de la mâchoire. Quand il parla de l’amitié en revanche je gardais un certain silence. Parce qu’il n’y avait ni qualité ni quantité. Je n’en avais que très peu depuis que nous étions arrivé. Car les tentacules de mon père m’entourait en permanence et m’empêchait de vivre librement l’ensemble de mes relations. J’avais appris récemment à me rebeller de ce diktat. Mais un long chemin restait encore à parcourir.
« Non je me force pas… Je… Je suis comme ça naturellement. »
Je déviais mon regard et je me sentis brusquement vulnérable face à lui. C’était à la fois inquiétant, apeurant et… terriblement excitant, de pouvoir être soit même. Avec lui, je n’avais pas eu besoin de lever le masque, tout avait fait naturellement, comme s’il avait ce don de voir ce que les gens étaient réellement. C’était une espèce d’intuition, qui me rassurait beaucoup et qui m’avait poussé à accepter d’aller plus loin avec lui. Je savais que je prenais un gros risque, car je pouvais à tout moment subir une désillusion qui ne ferait que briser un peu plus la confiance que j’avais dans le monde et dans les autres.
« C’est une bonne idée. C’est plus sympa comme ça. Je t’avoue que je ne suis pas trop au fait de la politique britannique, et ça ne m’intéresse pas trop. J’essaie de me démarquer de ma famille là dessus, je sais juste que je peux rentrer à la Havane parce que j’ai la nationalité cubaine. En revanche les contrôles vont être important par la Confédération Internationale des Sorciers. Je t’explique pas le soucis à l’Aérogare Internationale… Et puis franchement, je préférai le passer ici seulement avec Selma. A chaque fois qu’on va là bas pour cette fête, c’est comme si le spectre de ma mère était encore là. »
Je buvais quelques gorgées et finalement j’ajoutais un peu honteuse.
« Tu dois m’trouver précieuse, de me plaindre d’aller faire Noël en famille alors que toi tu peux pas. Désolé, c’était déplacé… Pour la peine, t’auras un cadeau pour Noël de ma part ! »
J’avais jamais vraiment offert des choses aux autres à Noël. C’était un concept qui, depuis la mort de ma mère me semblait lointain. Mais… ca me faisait plaisir de faire plaisir à mes nouveaux amis cette année.
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09.12
Je balaie d’un geste de la main ce qui semble être des excuses. Vexé ? Non. Paumé ? Oui ! Comment, par Merlin, parler de Queen peut la mener à parler d’envahisseurs ? C’est un raccourci un peu trop rapide sachant qu’il n’était question que d’un logo ! Et que j’ai probablement choisi les mauvais mots. Je me sens clairement dépassé par la tournure que prend la conversation et préfère éviter de continuer sur le sujet. La musique ça me connaît, la géopolitique certainement pas. Je note donc que le terme patriotique est à proscrire. Easy peasy, c’est rare qu’il franchisse mes lèvres. Ça m’apprendra à vouloir sortir de jolis mots.
« J’ai beau être un de mecs les plus ouverts d’esprit qui soit, il faut admettre que certains clichés ont la vie dure. Regarde @Chelsea Waldorf, elle transpire le vert et argent, à croire que sa maison a été fondée pour elle. »
Ça ne m’étonnerait pas d’apprendre qu’elle sait parler Fourchelang, qu’elle soit une héritière secrète de l’autre taré de Salazar. Les sorciers n’ont rien à envier aux moldus en ce qui concerne les salauds aux idéaux liés à la pureté du sang. A croire que personne n’apprend. Même dans la nature, c’est flagrant. A trop chercher cette pureté on en tire que des tares… ce sang pur qui a tant de valeur à leurs yeux les mènera droit dans le mur. Comme pour les animaux, les bâtards ont peut-être moins de gueule mais ils n’en sont parfois que plus fort. Et en parlant de bestioles… J’arque un sourcil en entendant la description qu’elle fait de moi. A chaque mot prononcé, à chaque adjectif, mes lèvres s’étirent et je termine avec un sourire hilare sur mon visage.
« Hey, on dirait que tu parles d’un labradoodle ! Il ne manque plus que le poil soyeux et la truffe humide. »
J’évite soigneusement de plaisanter sur la queue qui remue, le dickhead étant déjà plutôt mal passé la semaine précédente, je ne voudrais pas de nouveau passer pour un pervers. Surtout qu’elle décrète beaucoup de chose, dans sa petite tête d’intello, me prête des émotions que je ne ressens pourtant pas et des pensées qui ne m’ont même pas effleuré. Après la vexation imaginaire, maintenant elle pense que je n’entends que des plaintes sortir de sa bouche…
« Et si on faisait un marché ? Arrête d’essayer d’entrer dans ma tête. De me penser vexé ou autre. Précieuse ? Je serais qui pour avoir ce genre de jugement ? Peu importe d’où on vient, du pognon qu’à notre famille, de si le papier toilette avec lequel on se torche est en plaqué or, du pouvoir qu’à notre sang... Les fêtes en famille, c’est toujours compliqué. Souvent il y a le tonton bourré qui fait des blagues racistes ou misogyne… la grand-mère pénible qui te demande quand est-ce que tu vas lui présenter quelqu’un et assurer la descendance… les réflexions sur tes choix de vie… les disputes… et les fantômes. »
Je pense voir de quoi elle parle avec le spectre de sa mère. Mon père a beau être parti depuis longtemps, Noël reste une période difficile depuis qu’il nous a quitté. Non seulement parce qu’il n’est plus là mais parce que notre zombie de mère n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a pu être. Que c’est comme si nous avions perdu nos deux parents ce jour-là…
« La famille, c’est vraiment compliqué. Là, je vais échapper au pain de viande de ma frangine. Car, malgré ce qu’elle pense, elle ne sait pas cuisiner. Et on n’a pas le cœur à le lui dire. Je vais éviter une indigestion ! Et je ne sais même pas si mon grand frère se serait pointé… »
Ça me fait quand même bien suer de ne pas être là pour Ash’. Je sais qu’elle s’accroche aux traditions, à la famille. La notre tombe en morceaux… Je lui souhaite d’en fonder une plus solide, plus saine. Qui ne lui apportera pas autant de souffrance que ce qu’elle encaisse depuis qu’elle est en âge de parler. Alors, ouais, j’aurais aimé être avec elle. Mais je sais que la grand-mère, comme le tonton, sauront être présents. Je leur ai expliqué comme j’ai pu, sans trop m’étaler sur les dangers que voient le Ministère… Leur ai dit qu’il fallait limiter les contacts avec le monde non magique, pour nous protéger, pour les protéger… Que c’était chiant mais que c’était comme ça. Ils se doutent que ça tue, aussi ils n’ont pas été pénibles, n’ont pas insisté. J’ai prévu des cadeaux, prêts à être envoyé par la poste moldue. A défaut de les leur offrir en personne, ça leur rappellera à mon bon souvenir. Et voilà que Alejandra veut m’en faire un, de cadeau. Je grimace.
« Merde, premier verre et faut déjà penser cadeaux de Noël ? »
Joueur.se de Quidditch pour Serdaigle
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INFOS
Messages : 335
Faceclaim : Jenna Ortega
Sang : Sang Pur
Profession : 4ème année
Côté Cœur : Célibataire
Multis : Mich - Ebe - Aslak - Fergus - Luke
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Néophyte (40%)
Maturité Magique (MM):
(21/50)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(35/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
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Maturité Magique (MM):
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Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
Tournant la touillette de mon verre, je haussais un peu un sourcil quand il parla de Chelsea. Mes yeux restèrent neutre, mais à l’intérieur de moi je bouillonnais légèrement. Je n’avais qu’une crainte, c’était que cette petite peste s’en prenne à ma sœur dans un de ces papiers. Plissant des yeux, je me contentais simplement de répondre :
« Les Serpentards sont aussi sensé représenté la Noblesse. Pas uniquement au sens du sang, aussi en terme de pensée. Il n’y a rien de noble dans ces papiers bons à jeter à la poubelle... » me contentais-je de bougonner en détournant le regard.
Je me mis alors à ricaner quand il parla de labrador. Mon ricanement se transforma même en un vrai petit rire sincère, certainement à cause de l’alcool car mes barrières tombaient une à une avec elle. Il ne m’en fallait pas beaucoup pour être joyeuse, et le daiquiri était déjà presque fini. Je ne buvais quasiment jamais d’alcool en raison de mon régime de sportive de haut niveau… Alors même si j’étais cubaine, il me tapait déjà un peu entre les deux oreilles.
« Mais non ! T’as rien d’un labrador ! Et quand bien même, le chien a de nombreuses qualités. La fidélité déjà… Et la protection. Finalement ca te va bien… Me dis pas que c’est ton patronus... » lui dis-je avec un sourire espiègle en buvant ce qui restait de mon daiquiri.
J’écoutais ensuite ce qu’il disait sur la famille. Je ne préférais rien dire, car je n’étais pas d’accord. Toutes les familles ne se ressemblaient pas, car très peu ne ressemblaient aux Montero. Il fallait dire que l’amour n’était pas la qualité première des membres de la famille et ça donnait des méthodes éducatives qui détruisaient les gens. Mais, il était peut être trop tôt pour lui parler de ce que j’avais enduré chez moi avant de venir ici… des nombreuses fois ou j’avais du venger, et protéger Selma, quand mon père voulait utilisé son don pour les intérêts de la famille. Mais… il avait raison sur les fantômes. Aussi, je relevais les yeux vers elle car j’avais baissé la tête et je souriais doucement.
« Ok ok… J’entre plus dans ta tête… J’arrête la légilimancie. »
Je lui fis un léger clin d’oeil appuyé, pour donner un peu plus de charme alors qu’en réalité c’était bien évidemment de l’humour. Je me mis à ricaner comme une gamine et je passais deux mèches de cheveux derrière mes oreilles. A l’entendre parler de sa famille, je pouvais quand même percevoir qu’il y avait beaucoup d’amour, quoi qu’il en dise. Je ne rebondissais pas sur ce qu’il disait de son frère, car ça avait quand même être l’air d’être un sujet assez délicat.
« A Cuba, il y a une tradition dans la province de Villa Clara. Ca s’appelle Las Parandas des Remedios, tous les 24 décembre. On y allait tous les ans, avec Selma. Peut être qu’on ira aussi cette année. C’est un regroupement populaire de plusieurs quartiers, qui mettent en scène une bataille sous forme de Carnaval. C’est… inspirant, et cool à vivre. Mais à chaque fois, je n’y vais pas pour le folklore ou le reste… J’y vais parce que je vois de vrais familles partager de supers moments. Mais, moi aussi j’ai Selma, et je me rappelle que la taille ne compte pas forcément... »
Je marquais un temps d’arrêt avant de dire :
« Pour une famille hein je m’entends… Ca va je plaisante... »
Je me mis à ricaner, et d’un geste de la main je commandais une autre boisson. On pouvait voir que je commençais enfin à me détendre un peu. J’étais en confiance, je souriais, je me confiais… Mais je devais resté prudente malgré tout. Après tout, je ne le connaissais pas plus que ça.
« Pas besoin de cadeaux pour les gens qu’on aime bien, notre amitié suffit non ? » dis-je l’oeil rieur.
Puis, après avoir vu la deuxième tournée voler, je baissais les yeux vers lui pour demander :
« Et après Poudlard, tu comptes faire quoi, t’as une idée ? »
Ca nous donnait beaucoup d’information sur ce que la personne était, son avenir et la prise de conscience de ce dernier. J’étais certains qu’il allait répondre MagicRockStar pensais-je d’un air amusé.
« Et t’as eu beaucoup de liaisons ? »
Le deuxième verre arriva et je me mis à le regarder dans les yeux d’un air amusé.
« Quoi, tu voulais pas que ce soit un date ? Faut savoir ce genre de chose. Quelqu’un qui en a eu beaucoup est soit en souffrance, soit il aime faire souffrir les autres. Quelqu’un qui n’en a quasiment pas, c’est suspect... Le mieux c’est que ce soit équilibré ! »
Je restais figée. Quelques secondes, puis finalement j’éclatais de rire.
« Ca va je te charie… C’est une blague… Tu pourrais être sorti avec toute l’Angleterre que ça me dérangerait pas ! »
« Les Serpentards sont aussi sensé représenté la Noblesse. Pas uniquement au sens du sang, aussi en terme de pensée. Il n’y a rien de noble dans ces papiers bons à jeter à la poubelle... » me contentais-je de bougonner en détournant le regard.
Je me mis alors à ricaner quand il parla de labrador. Mon ricanement se transforma même en un vrai petit rire sincère, certainement à cause de l’alcool car mes barrières tombaient une à une avec elle. Il ne m’en fallait pas beaucoup pour être joyeuse, et le daiquiri était déjà presque fini. Je ne buvais quasiment jamais d’alcool en raison de mon régime de sportive de haut niveau… Alors même si j’étais cubaine, il me tapait déjà un peu entre les deux oreilles.
« Mais non ! T’as rien d’un labrador ! Et quand bien même, le chien a de nombreuses qualités. La fidélité déjà… Et la protection. Finalement ca te va bien… Me dis pas que c’est ton patronus... » lui dis-je avec un sourire espiègle en buvant ce qui restait de mon daiquiri.
J’écoutais ensuite ce qu’il disait sur la famille. Je ne préférais rien dire, car je n’étais pas d’accord. Toutes les familles ne se ressemblaient pas, car très peu ne ressemblaient aux Montero. Il fallait dire que l’amour n’était pas la qualité première des membres de la famille et ça donnait des méthodes éducatives qui détruisaient les gens. Mais, il était peut être trop tôt pour lui parler de ce que j’avais enduré chez moi avant de venir ici… des nombreuses fois ou j’avais du venger, et protéger Selma, quand mon père voulait utilisé son don pour les intérêts de la famille. Mais… il avait raison sur les fantômes. Aussi, je relevais les yeux vers elle car j’avais baissé la tête et je souriais doucement.
« Ok ok… J’entre plus dans ta tête… J’arrête la légilimancie. »
Je lui fis un léger clin d’oeil appuyé, pour donner un peu plus de charme alors qu’en réalité c’était bien évidemment de l’humour. Je me mis à ricaner comme une gamine et je passais deux mèches de cheveux derrière mes oreilles. A l’entendre parler de sa famille, je pouvais quand même percevoir qu’il y avait beaucoup d’amour, quoi qu’il en dise. Je ne rebondissais pas sur ce qu’il disait de son frère, car ça avait quand même être l’air d’être un sujet assez délicat.
« A Cuba, il y a une tradition dans la province de Villa Clara. Ca s’appelle Las Parandas des Remedios, tous les 24 décembre. On y allait tous les ans, avec Selma. Peut être qu’on ira aussi cette année. C’est un regroupement populaire de plusieurs quartiers, qui mettent en scène une bataille sous forme de Carnaval. C’est… inspirant, et cool à vivre. Mais à chaque fois, je n’y vais pas pour le folklore ou le reste… J’y vais parce que je vois de vrais familles partager de supers moments. Mais, moi aussi j’ai Selma, et je me rappelle que la taille ne compte pas forcément... »
Je marquais un temps d’arrêt avant de dire :
« Pour une famille hein je m’entends… Ca va je plaisante... »
Je me mis à ricaner, et d’un geste de la main je commandais une autre boisson. On pouvait voir que je commençais enfin à me détendre un peu. J’étais en confiance, je souriais, je me confiais… Mais je devais resté prudente malgré tout. Après tout, je ne le connaissais pas plus que ça.
« Pas besoin de cadeaux pour les gens qu’on aime bien, notre amitié suffit non ? » dis-je l’oeil rieur.
Puis, après avoir vu la deuxième tournée voler, je baissais les yeux vers lui pour demander :
« Et après Poudlard, tu comptes faire quoi, t’as une idée ? »
Ca nous donnait beaucoup d’information sur ce que la personne était, son avenir et la prise de conscience de ce dernier. J’étais certains qu’il allait répondre MagicRockStar pensais-je d’un air amusé.
« Et t’as eu beaucoup de liaisons ? »
Le deuxième verre arriva et je me mis à le regarder dans les yeux d’un air amusé.
« Quoi, tu voulais pas que ce soit un date ? Faut savoir ce genre de chose. Quelqu’un qui en a eu beaucoup est soit en souffrance, soit il aime faire souffrir les autres. Quelqu’un qui n’en a quasiment pas, c’est suspect... Le mieux c’est que ce soit équilibré ! »
Je restais figée. Quelques secondes, puis finalement j’éclatais de rire.
« Ca va je te charie… C’est une blague… Tu pourrais être sorti avec toute l’Angleterre que ça me dérangerait pas ! »
Expertise : Accio !
Sortilège de Niv.1
INFOS
Messages : 382
Faceclaim : Joseph Quinn
Âge : 22
Sang : Né moldu
Profession : Bras droit de Serena dans son agence matrimoniale - Musicien
Côté Cœur : Célibataire, satisfait de sa situation, mais sa patronne en a décidé autrement en le jetant en pâture à ses clientes.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(22/100)
Education Magique (EM):
(15/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(22/100)
Education Magique (EM):
(15/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
09.12
« Labradoodle ! Ils ont le poil frisé. Moitié de labrador, moitié de caniche… »
Je lève un doigt, pointilleux sur la race de canidé que j’avais choisie pour me représenter et où elle se plante. Peut-être qu’elle a cru que j’utilisais un terme plus familier ou alors ils n’ont pas de ces bestioles en Amérique latine, peut-être ont-ils échappé à cette création australienne.
« Mon patronus n’est pas un chien. J’aurais préféré, cela dit. »
Les chiens c’est cool ! Il faut être un monstre pour ne pas les apprécier, les enfants rêvent d’avoir cet ami poilu avec qui jouer. Alors qu’une loutre… Ok, c’est mignon, elles ont étrangement la cote depuis quelques temps mais ce n’est pas vraiment avec elles que les gamins peuvent jouer à la balle. Et je ne suis même pas fan de poisson.
« Ça a vraiment l’air chouette comme célébration ! Nous on se contente de mettre des cadeaux sous le sapin décoré avec les vieilles décorations de familles, totalement désassorties et abimées. Et on se réuni pour un repas plutôt sommaire. Notre quartier n’est pas très chaleureux, c’est pas mal du chacun pour soi… »
Je soupire, soulagé, quand elle semble oublier son idée de me faire un cadeau. Je ne suis pas doué pour trouver des idées, chaque année c’est le même enfer quand il est question de faire plaisir à la frangine comme au reste de la famille. Je suis nul pour ça, quand je tente d’être créatif je suis à côté de la plaque, je peux lire la déception dans les yeux d’Ash alors qu’elle vise toujours dans le mille de son côté. C’est devenu une angoisse, aussi me donne-t-elle maintenant judicieusement des indices quant à ce qui pourrait lui plaire. Alors, si la petite brune se met à m’en faire, je me connais, je vais culpabiliser et vouloir lui rendre la pareille, sauf que ce sera un cadeau bien pourri qui… déclencherait une guerre entre la Havane et l’Angleterre avec mon karma !
« Ouais, voilà ! L’amitié suffit, pas besoin de cadeau ! »
Oh, conversation bien plus profonde, soudainement. L’avenir… Vaste sujet. Brumeux sujet, pour ma part. Je me passe une main à l’arrière du crâne, cligne des yeux alors que je les plonge dans la mousse de ma bière. Cette année, cette question me travaille particulièrement. Tenir jusqu’à la troisième année c’est simple, basique, aucun choix concret à faire, il y a juste à se laisser porter par le courant. Là ? C’est autre chose. C’est le moment de prendre des décisions… Ce que j’ai horreur de ça. J’ai joué mes options au lancer de dé. Je n’en suis pas particulièrement fier, mais j’ai eu de la chance pour une fois. Où est-ce que ça va m’amener ? Je n’en ai pas la moindre idée. Choisir un métier… Longtemps j’ai cru que je terminerais à l’usine qui embauche plus d’un quart des gens de Thamesmead. Là, je ne pense pas connaître la moitié de ce qui est possible dans le monde magique. Alors… Je tente de me laisser entraîner par le courant, encore, et je croise les doigts pour ne pas couler en chemin. Je cache autant que possible cette angoisse qui me travaille, sous couvert d’humour.
« Peut-être concierge de Poudlard, tiens ! Ou garde-chasse vu que l’autre s’est barré. Je ne suis pas pressé de quitter ce château. »
Surtout pas certain d’avoir ma place dans ce monde magique dont j’ignore encore beaucoup. Poudlard a un côté rassurant, c’est ma nouvelle maison, mon refuge. Dehors, c’est l’inconnu, c’est terrifiant. Et j’ai le sentiment de ne pas y être préparé ou que, une fois hors de l’enceinte du château, le rêve s’évanouira et que je retournerais à mon ancienne vie. Pitié, non. Je ne veux pas que ça s’arrête, pas maintenant.
« Je suppose que tu seras la prochaine légende du Quidditch ? »
C’est sans humour que je pose cette question. Je l’ai vu jouer, je l’ai affrontée. Son chemin semble tout tracé, son avenir brillant. Avec son acharnement et sa détermination, je ne m’inquiète pas pour sa réussite, je la vois sans don de voyance. Il ne faut juste pas qu’elle sombre dans un burnout. Car, non, je n’oublie pas l’état dans lequel je l’ai trouvée la semaine dernière.
La question suivante me fait froncer les sourcils, mon visage se renfrogne. Je n’ai rien dit pour la plaisanterie précédente, mais là ça commence à faire beaucoup. J’ai du mal avec ce genre d’humour car, pour beaucoup, ça cache quelque chose de désagréable. ‘Liv avait ce genre de préoccupation quand elle n’était pas occupée à me planter un couteau dans le dos…
« Une blague sur la taille de mon pénis... Le nombre de mes exs… Je n’aime pas trop la tournure que ça prend. J’ai l’impression d’entendre les crétins de mon quartier, justement. Qui cherchent à savoir qui a la plus grande et qui jugent en fonction du kilométrage, comme ils disent... S’il y a un fond de vérité derrière ton humour, ça va vite coincer. Tu veux tout savoir ? Okay. I’m all in. J’ai un passé. J’ai connu d’autres nanas, oui. Et un mec, aussi. »
Pas d’air rieur pour ma part, je suis on ne peut plus sérieux. Je n’aime pas user de sous-entendu, je préfère dire les choses clairement, sans chichis, sans petit nœud pour décorer. Je peux être un livre ouvert pour la Serdaigle, si ça peut la rassurer en quelque chose. Je prends le risque que, au contraire, ça la fasse fuir. En même temps, si on n’aime pas les réponses, il ne faut pas poser les questions.
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