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Icebreaker | Ft. Neve Walsh

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Icebreaker
Ft. Neve Walsh


8 juillet 2022, 19h06, chez Thomas en Écosse.


Après une dernière caresse sur la tête de son fils, Thomas se recula pour atteindre l’interrupteur de la lumière, laissant le bébé être bercé par la noirceur de la pièce, jusque dans les bras de Morphée. Laissant la porte entrouverte, il soupira en constatant le calme soudain de la maison. Un calme à la fois angoissant et réconfortant, deux sentiments paradoxaux qui s’affrontaient en l’absence de ses parents. Depuis qu’iels avaient emménagé avec lui pour lui donner un coup de main dans la maison et avec le bébé, il devait avouer qu’il y avait une ambiance conviviale dans sa demeure. Alors forcément, ça lui faisait presque étrange de se retrouver dans un silence presque complet, si bien qu’il alluma la radio pour entendre ce que les animateurs enjoués de la RITM auraient à dire ou à rigoler en ce début de soirée.
Mais sa solitude fut bien vite interrompue par l’arrivée de son invitée, annoncée par la sonnette mélodieuse qui lui rappela aussitôt ses plans pour la soirée. En l’absence de ses parents, à qui il n’avait pas encore annoncé ses fiançailles, et avec le temps libre des vacances scolaires, il s’agissait du moment presque parfait pour discuter de leur arrangement, des limites et des règles que Neve et lui imposeraient afin que leur petit plan fonctionne.
Thomas ouvrit la porte, sourire aux lèvres, laissant le passage libre pour laisser Neve entrer dans la maison. Le petit courant d’air frais qui s’y infiltra le fit frissonner, impensable de la laisser poireauter dehors plus longtemps.

« Salut Neve, allez, entre. Tu veux quelque chose à boire pour te réchauffer ? », s’enquit-il, une pointe d’humour dans la voix. Glissant la main sur le comptoir de la cuisine, il attrapa ses lunettes fumées pour dissimuler son regard hasardeux derrière les verres opaques, par gêne devant elle. Il hésita une seconde avant de de fouiller dans un petit tiroir d’un meuble près de l’entrée, saisissant un petit objet qu’il glissa dans ses poches. « Allons dans le salon, tu veux bien. Oliver est couché. », lui intima-t-il, désireux de trouver le confort du canapé pour discuter tranquillement.

La laissant passer devant, ce n’est qu’en l’entendant s’asseoir qu’il sut où se mettre à son tour, installant automatiquement une distance respectable et détendue entre eux, comme toujours. Pas trop près, pas trop loin, juste convenable pour deux ami.e.s de longue date. Mais maintenant qu’il y pensait… C’était le genre de distance qui risquait de ne pas tellement bien paraître devant ses parents. Il eut un petit rire nerveux, presque mal à l’aise.

« Ça t’ennuie si je me rapproche un peu ? J’imagine qu’il faudra qu’on paraisse à l’aise l’un envers l’autre si on veut que ça fonctionne. », proposa-t-il en secouant la tête, un petit sourire presque gêné aux lèvres.

Il ne devrait pas être embarrassé par tout ça, il le savait bien. Seulement, bien que leur amitié était suffisamment solide pour qu’elle accepte cette drôle de mascarade, il devait avouer que de prétendre d’avoir des sentiments pour elle après toutes ces années… C’était étrange. Il avait toujours été quelqu’un de détaché, nonchalant pour ce genre de choses, jouer la comédie, c’était une coche au-dessus. Il avait d’abord pensé que leur arrangement serait simple et efficace, mais il s'était rendu compte qu’il y avait des trucs dont il n’avait pas pris en compte.

« Alors… » Il se racla la gorge, conscient qu’il retrouverait son confort une fois lancé. Après tout, ce n’était bien que Neve, cette petite Serdaigle parfaite qui lui avait tant cassé les pieds à l’époque. « Iels ne sont pas encore au courant de nos fiançailles. Iels sont partis dîner chez des amis, alors je comptais leur annoncer à leur retour. Mais avant ça, il faut qu’on discute de notre “histoire”. »
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ft. @Thomas Buchanan

Elle était fiancée.
Elle n'avait pas réellement saisit tout ce qu'impliquait ce fait jusqu'à il y a peu. C'était juste un arrangement entre ami-e-s, elle l'avait vu comme un moyen d'aider Thomas, et aussi qu'il l'aide. C'était pour qu'il puisse avoir une plus amble autonomie et que ses parents ne le forcent pas dans un mariage malheureux, et déçue par trop de crushs absurdes à cause de son coeur d'artichaut, elle s'était trouvée à songer qu'avoir une bague au doigt l'aiderait à ne pas tomber amoureuse des premiers venus. C'était fini tout ça. Elle n'était pas certaine d'avoir le temps pour des relations stupides, ces choses se terminaient presque systématiquement mal... Et avoir des ami-e-s était suffisant dans le sens où elle ne s'imaginait pas être trahie. C'était des relations simples, l'implication émotionnelle n'était pas la même, elle n'avait pas à toujours être sous le meilleur jour, l'honnêteté était plus simple qu'un éternel jeu de rôle...
Mais tout de même, elle était fiancée. Cela voulait dire de la paperasse, une bague, et, elle venait de vraiment s'en rendre compte, faire semblant devant leurs parents. Elle ne savait même pas si elle était une bonne actrice, sous la pression elle était surtout du genre à se retenir d'exploser de rire pour évacuer les tensions. C'était une mauvaise chose, elle savait, ça pourrait créer des problèmes, mais c'était vraiment difficile... Faire semblant d'être amoureuse du voyou de corgi ? Cela semblait compliqué, il était son ami, pas son petit ami, et elle ne voyait pas comment faire semblant.
Toujours est il qu'en l'absence des parents de Thomas, elle s'était rendue chez lui dans l'optique de parler de tout ça. Il faisait un peu frais, ce qui était curieux pour un jour d'été, et après avoir sonné attendit patiemment qu'on vienne lui ouvrir. La sonnette n'était pas trop forte, elle ne réveillerait pas Oliver... S'il était seulement couché. Elle se demandait bien comment son ami pouvait s'occuper d'un enfant, elle l'avait toujours vu un brin irresponsable... Mais les gens changeaient, il avait changé sur plusieurs points, pris en maturité... Même si c'était toujours le même garnement sous bien d'autres angles, mais ça participait à son charme général.
Son ami ne la fit pas attendre, lui ouvrant, pour la première fois sans ses habituelles lunettes pour cacher son regard. Mais ce fut bref, puisqu'il retourna vite les remettre sur son nez, comme s'il les avait oubliées. S'il ne les mettait pas chez lui, pourquoi les mettre quand elle était là ? Est-ce qu'il était gêné ? Elle n'en était pas totalement certaine, mais ça la rendait un peu triste. Elle savait qu'il était aveugle, que ses yeux pouvaient parfois surprendre, mais ce n'était pas important pour elle, elle comprenait qu'il n'y pouvait rien, et il n'avait pas à être gêné. "Bonsoir Thomas. Hum, ça ira, il y a un petit vent frais, mais c'est tout de même l'été, pas besoin de se réchauffer," affirma t-elle gentiment, entrant à l'intérieur de la maison, refermant la porte sans un bruit. Etant donné l'absence de bruit, il était probable que le fils de son ami soit déjà endormit, ce que celui-ci confirma bien vite en l'invitant à se rendre dans le salon.
Arrivée dans la pièce, elle pris place sur le canapé à une distance raisonnable de Thomas, une distance habituelle et confortable sans trop y penser plus que ça. Mais à bien y penser, pour les parents, une telle distance... ça ne serait pas crédible, n'est ce pas ? Et évidemment, il le nota aussi, semblant autant gêné qu'elle en demandant s'il pouvait s'approcher. C'était formidable pensait elle, déjà aux mains du désespoir, aucun d'eux ne semblait avoir une formation en comédie. De quel club son ami avait il fait partit à l'époque ? Elle n'était plus bien sûr, il fallait dire que même sans ça, il avait toujours été si... expansif (?), qu'il n'avait pas eu besoin d'autres titres pour qu'elle se souvienne de sa bouille de Serpentard malicieux. "H-Hum, oui, en effet, si on reste loin comme ça tes... tes parents auront du mal à y croire..," bégaya t-elle seulement, tout aussi embarrassée. C'était juste son collègue et son ami, rien de très spécial, voyons, pourquoi toute cette agitation ?
Une fois que chacun ait fait son petit morceau d'effort pour se rapprocher, la professeure de rune assise bien trop droite, regard dans le vide, tachant seulement de retrouver un calme relatif, la discussion en vint au sujet important. Et heureusement, son ami retrouva bien vite contenance en en revenant aux choses sérieuses, ce qui lui permit également d'un peu se détendre. Tout allait bien, c'était Thomas Buchanan, le voyou de corgi, rien d'étrange, c'était juste le collègue et ancien camarade qu'elle grondait pour son large palmarès de filouteries régulièrement depuis des années. Et il fallait que leur plan tienne la route pour qu'aucune des personnes qu'iels voulaient entourlouper devine leur arrangement ! "Eh bien... Tu es arrivé dans l'équipe éducative en septembre, on peut toujours prétendre qu'en se retrouvant on a eu un coup de foudre, et que depuis on s'est rapprochés un peu dans le dos de tout le monde..?" Mais c'était encore bien trop léger comme version.
Elle tâcha de réfléchir à un scénario qui semble probable pour l'un comme pour l'autre. Leurs habitudes étaient différentes, leurs tempéraments pouvaient clasher sur plusieurs points... Mais il devait bien y avoir quelques détails à mettre ça et là pour rajouter quelques semblants de crédibilité à leur conte. "En septembre, je me remettais d'une rupture, et tu m'as consolée, c'est pour ça que je suis tombée amoureuse ? Oh, et puis, on se voyait même parfois avant chez Gabriel ou les MacGregor, vu qu'on est parrain et marraine d'Aurore, donc ce n'est pas comme s'il y avait vraiment eu un trou entre nos années universitaires et ton arrivée dans l'équipe professorale... Donc on était proches, et se voir beaucoup plus souvent au travail a fait basculer les choses ? Et hum... Vu que j'étais amoureuse et que je savais pas comment déclarer mes sentiments je t'ai laissé des messages dans des brioches que je laissais sur ton bureau, mais tu mangeais toujours le papier ? Donc je me suis déclarée disons... en février ? Je t'aurais écrit une lettre ?" C'était encore absurde, mais ça semblait plus probable. Avec ce voyou de corgi, ça serait certainement compliqué de se déclarer...
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Icebreaker
Ft. Neve Walsh



S’il était souvent un invité exemplaire, il était un tout autre type d’hôte. Certes, il serait toujours aux petits oignons pour s’assurer que ses invités sont confortables - d’où son souci pour la fraîcheur de l’extérieur - mais il était aussi un grand adepte du faîtes comme chez vous. Ainsi, il jugeait qu’il s’agissait de la meilleure façon de veiller à ce que ses invités se sentent à l’aise dans sa demeure. Mais Neve, il la savait trop polie, trop délicate pour oser se mettre cent pourcent à ses aises chez lui. Il n’y avait qu’à entendre la façon dont elle s’était glissée dans la maison sans un bruit. Il se doutait que le sommeil d’Oliver y était pour quelque chose, mais il n’avait pas de difficulté à se l’imaginer se faire toute petite même si son fils était chez sa mère.
Ce détail ne les empêcha toutefois pas de, visiblement, ressentir tous les deux une gêne un peu immature. Thomas laissa finalement échapper un léger rire, un rire s’apparentant peut-être plus à un souffle amusé, réalisant à quel point la situation était ridicule. S’il était sans doute normal d’être un peu embarrassé par un faux rapprochement, c’était quelque chose d’évident, quelque chose qu’ils avaient accepté lorsqu’ils s’étaient entendu.e.s sur leur petit arrangement. Cela faisait partie du deal, que ça leur plaise ou non. Et puis au final, ils avaient tous les deux la maturité nécessaire pour se détacher de tout ça, et ne pas en faire tout un plat.
S’habituer à la proximité de Neve n’était finalement pas si difficile que ça. Lorsqu’il resongeait à tous les dimanches après-midis consacrés à l’étude qu’elle lui imposait, il se disait que ce n’était pas si dramatique, qu’ils avaient déjà eu certains moments complices où il l’avait attrapée pour la lancer dans le lac qui bordait le château de Poudlard. Ou plutôt, pour l’emporter avec lui dans des éclaboussures enjouées.
Thomas se rapprocha doucement, jusqu’à ce que son genou s’entrechoque au sien, avant de se caler un peu plus dans le canapé. Il allongea son bras derrière ses épaules, sans la toucher, juste pour le reposer sur le dossier du canapé. Juste question que ce soit crédible, parce qu’il valait mieux qu’ils puissent s’habituer avant d’être forcés à jouer la comédie.
Trouver une histoire, c’était important. Pour qu’ils soient sur la même longueur d’onde, pour qu’il n’y ait pas de lacune dans leur scénario qui pourrait faire en sorte que leur plan s’envole en éclats dès la première question posée par les Buchanan, qui seraient à tous coups curieux de savoir comment l’amour avait bourgeonné entre eux. Le professeur n’avait jamais été l’un des plus imaginatifs en termes de scénario, il n’avait définitivement pas le talent d’un écrivain ou d’un joueur d’improvisation. Alors laisser les rênes à son amie semblait être une option potable… jusqu’à ce qu’il entende la fin de l’histoire. Derrière ses lunettes, il roula des yeux, avant qu’il n’échappe finalement un rire amusé.

« Okay, ça se tenait jusqu’à l’histoire des papiers. Je suis aveugle, pas complètement stupide. », rigola-t-il, se demandant si elle n’avait pas oublié qu’il n’était pas vraiment, littéralement un corgi. « Disons seulement que je t’intimidais et que tu as préféré te déclarer avec une lettre, parce que c’était plus simple. » Il se recula légèrement, ce petit sourire fier et agaçant aux lèvres. « J’étais distant les premières semaines, parce que je craignais que me lancer dans une nouvelle relation avec un bébé sur les bras serait trop difficile. Mais au final, je me suis rendu compte que rester loin n’était pas la solution, et que c’était trop dur. »

C’était un peu bidon, mais c’était crédible. Ses parents ne l'avaient jamais connu comme un grand romantique, hormis pour sa relation avec Eloise, alors s’engager aussi rapidement ne lui ressemblerait peut-être pas.

« Je cachais notre relation par crainte qu’ils te mettent trop de pression pour prendre soin d’Oliver. » Il se passa une main derrière la nuque, réfléchissant encore. « C’est parce qu’on était ensemble que j’ai réagi aussi fortement lorsqu’ils ont commencé à vouloir m’organiser des rencards avec d’autres femmes. » Bon, ça, ça se tenait. « Du coup, ça m’a fait réaliser que c’était toi que je voulais marier, et j’ai fait ma demande. » Restait à déterminer les détails de ladite demande, parce qu’il pouvait déjà imaginer sa mère demander de lui raconter comment ça s’était passé.

Il marqua une pause, pour s'enquérir silencieusement de son avis sur ce bout d’histoire inventée. Il se demanda un instant s’ils en faisaient trop, si ce qu’il racontait rendait la chose un peu trop réelle, mais il chassa bien vite cette idée de son esprit. Ses parents avaient souvent la curiosité mal placée, il s’agissait de mesures préventives plus que nécessaires.

« Il faudrait trouver une excuse pour le fait qu’on ne vit pas ensemble par contre. », souffla-t-il ensuite songeur.
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ft. @Thomas Buchanan

Peut-être que les choses étaient déjà étranges malgré elle. Elle avait proposé son aide à Thomas sans plus que ça y réfléchir, et ça lui avait semblé facile avant de vraiment se pencher sur la chose. Elle doutait un peu de ses capacités d'actrice, et elle craignait de ne pas être assez crédible pour que leur mensonge paraisse recevable. Il n'y avait pourtant pas grand monde à tromper, et chacun avait l'avantage de ne pas être connu-e des parents de l'autre... Mais le fait était qu'il fallait savoir faire semblant auprès de personnes tout de même, et Neve craignait que quelque chose leur échappe et qu'on expose leur plan. Il fallait que tout soit parfait, n'est ce pas ? Elle, elle savait faire des scénarios, mais ceux-ci manquaient souvent de consistence puisqu'elle n'était toujours pas une bonne menteuse. Préparer le terrain était ainsi essentiel, d'autant plus pour créer une version commune pour éviter des erreurs classiques.
Une fois assise, Thomas était allé droit au but, et elle s'était évidemment engagée à essayer de broder une histoire. Il lui avait semblé que rajouter des détails drôles serait judicieux, mais visiblement, son ami n'était pas nécessairement convaincu par cette histoire de brioches piégées. Elle avait peut-être l'espace d'un instant oublié qu'il n'était pas un corgi du genre à avaler sa nourriture sans mâcher... Mais à son sens, on n'était sûrs de rien, peut-être que ça pourrait s'être passé ainsi ! "Bon, d'accord, que la lettre alors," accepta t-elle.
Elle écouta ensuite attentivement sa version à lui du scénario, pensive. Ce n'était pas si absurde, mais elle n'aurait pas pensé que ça puisse être un genre de pensée associé à Thomas. Arrêter de fuir et accepter les choses telles qu'elles étaient... Dans la tête de Neve, son ami était avant tout libre, impossible à enchaîner, elle l'imaginait mal décider de se poser sérieusement avec quiconque. Il était un peu comme un oiseau qui parfois se posait un peu, mais dépérissait en cage ou si on lui coupait les ailes. Probablement qu'il serait cruel de l'enfermer, c'était en partie pour ça qu'elle avait accepté de se fiancer avec lui, parce que l'idée qu'il soit prisonnier d'une relation avec une inconnue semblait insupportable. Elle ne voulait pas voir son ami malheureux, il était trop précieux pour que l'on essaie de lui voler ses rayons de soleil.
"Tu es un voyou, mais surtout un père responsable, ça se tient pour cette partie, déclara t-elle avec un sourire malicieux aux lèvres, Hum, mais jamais je n'aurais pensé que tu serais aussi du genre à te cacher et être dans le déni dans ce genre de situations... Probablement que c'est parce que tu es un esprit libre, j'espère que tu seras jamais coincé dans ce genre de situation où tu as l'impression de devoir donner un bout de liberté contre une vie partagée avec quelqu'un, ça serait probablement difficile à vivre..." Elle ? Elle, il lui semblait qu'elle le vivrait mieux, si elle tombait amoureuse d'une fille ou d'un garçon, il lui semblait qu'elle n'aurait pas de mal à l'accepter. Il lui semblait, c'était exactement le mot clé, parce que dans certains cas, les choses pourraient être bien différentes, bien qu'elle n'en avait alors aucune idée.
Elle commençait enfin à plus se détendre quand Thomas évoqua qu'il fallait trouver une excuse pour le fait qu'iels ne vivaient pas ensembles, et se retrouva quelques peu tendue à nouveau, paumes posées sur ses genoux, un peu trop droite. Elle y avait pensé, mais elle ne savait pas trop comment lui en parler... C'était une certaine impulsivité qui ne lui était pourtant pas caractéristique qui lui avait offert cette excuse semblait il en or, mais le soucie était d'en parler à son ami sans qu'il y ait de parallèles étranges. "C'est que... Ca pourrait être difficile avec Oliver et Tomato..," déclara t-elle d'une toute petite voix. Elle s'apprêtait en effet à adopter un chiot. Un chiot corgi, trapu et court sur pattes, aux grands yeux brillants et à l'aboiement aiguë, qu'elle avait aperçu tout seul au refuge. Qui donc avait pu abandonner un si mignon petit animal ? Et puis, en réalité, il était vrai qu'il ressemblait à Thomas, il avait fait l'exacte même expression que son collègue quand celui-ci boudait. Bien sûr qu'elle avait demandé à l'adopter ! Elle lui avait déjà acheter croquettes, jouets, gamelles et un panier !
Jouant avec ses doigts nerveusement, elle continua, un peu hésitante : "J'ai... J'ai adopté un petit chien... Il arrivera chez moi dans quelques jours... Je l'ai aperçu au refuge, il n'est pas encore éduqué, il pourrait donc être trop brusque avec Oliver et... Je pourrais dire que je l'ai depuis plus longtemps qu'en réalité, et qu'il est d'autant plus angoissé hors de chez moi, qu'il a tendance à tout casser dans des lieux inconnus, surtout s'il me voit pas en permanence..? Et je ne voulais pas que Tomato puisse potentiellement blesser ton fils, ou manger ton canapé." En réalité, le petit chien se jetait sur tous les inconnus avec une certaine ferveur, probablement trop amicale et dépourvu de crainte des hommes... Et on lui avait dit qu'il n'était pas du genre destructeur non plus, un peu taquin, mais pas du genre à dépiauter les canapés... Mais ce n'était qu'un tout petit mensonge... Et puis, elle se garda bien de préciser que le petit chien en question était un corgi. De toute façon, comment Thomas pourrait savoir que Tomato était un corgi s'il ne le voyait pas ? Elle pourrait toujours le faire passer pour un teckel à oreilles droites !
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Il ne sut déterminer par le ton de sa voix si elle était déçue ou si elle ne faisait qu'acquiescer calmement, mais son coeur eut un léger pincement. Bref, délicat, juste un peu comme une petite piqûre de culpabilité qui vint le titiller de façon passagère. Neve avait toujours eut une imagination débordante et créative, un trait qui la rapprochait peut-être des Serdaigles qu’elle avait longtemps côtoyé. Il n’y avait qu’à entendre les histoires qu’elle racontait à Aurore ou à Moira, à l’époque, pour s’en rendre compte. Et cette tendance à associer des animaux aux personnes de son entourage ne faisait que le confirmer. S’il était parfois agacé parce qu’Elle prenait mâlin plaisir à dire à tout le monde qu’il était comme un petit corgi, il ne voulait pas non plus la couper dans ses élans fantaisistes. Mais manger des papiers… Thomas secoua la tête, chassant l’idée d’accepter ce petit détail simplement pour protéger l’ego de son amie. Non, Neve était intelligente, elle saurait que ce n’était point contre elle.
Il écouta son raisonnement en se tenant tranquille, un sourire amusé se dessinant doucement sur ses lèvres.

« Il y a bien des choses que tu ne sais pas à mon sujet, Neve. », répondit-il simplement.

Parfois, il lui arrivait de se demander s’il se connaissait lui-même, tant il était parfois dérouté par ses émotions, parfois plus fortes que d’autres. Mais fuir, se cacher… Il devait avouer que c’était ce qu’il avait fait pratiquement toute sa vie. Affronter ses responsabilités, affronter ses sentiments… C’était parfois terrifiant.

« Mes parents savent comment ma rupture avec Eloise a été difficile. Alors à mon avis ils croiront que c’était par crainte d’être blessé à nouveau, un truc du genre. », conclut-il, pour lui expliquer son raisonnement.

Certes, il y avait un gros fond de vérité là-dedans, il ne pouvait pas le nier. S’embarquer dans une autre relation lui semblait impensable pour le moment. Il avait découvert l’amour sous toutes ses facettes, la plus douloureuse étant celle d’une rupture inattendue. Il n’était pas certain de vouloir s’engager dans autre chose pour le moment, encore moins avec Oliver sur les bras.

« Tomato ? », répéta-t-il, dubitatif.

Son visage se décomposa tranquillement en sentant l’hésitation dans sa voix, devinant rapidement la bêtise que la rouquine avait faite. Il soupira tranquillement, baissant la tête en plaçant une main sur son front. Et puis, finalement, c’est un petit rire dépassé qui lui secoua les épaules alors qu’il se redressa à nouveau.

« Au moins ça a le mérite d’être une bonne excuse j’imagine. », déclara-t-il, toujours amusé. « T’as vraiment adopté un chien ? En fait, je sais même pas pourquoi je demande, je t’imagine déjà en train de craquer devant les yeux suppliants d’un chiot. La seule crainte que j’ai, c’est surtout que tu le gâtes trop. » Il la connaissait un peu quand même, n’ayant pas de mal à l’imaginer rendre un chien obèse par accident. « Il est vraiment dangereux pour Oliver tu crois ? Ça me fait penser que ça pourrait peut-être être bien de le sensibiliser aux animaux. C’est un gros chien ? »

Thomas s’arrêta, et finit par secouer la tête, se rendant compte qu’il s’égarait définitivement de leur but principal. Il n’avait aucune idée si leur plan fonctionnerait au final, tant ils leur arrivaient d’être chaotiques une fois ensemble.

« Enfin bref, ça, c’est ok. T’as des idées de détails sur la demande en mariage et sur nos premiers rendez-vous ? Ma mère va définitivement poser des questions là-dessus. »
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ft. @Thomas Buchanan

c'était vrai : elle avait encore beaucoup à apprendre sur son ami. Iels ne se connaissaient peut-être pas si bien, et chacun pouvait se révéler plein de surprises. Mais pour le bien du déroulé des choses, prendre le temps de mieux s'apprivoiser risquait d'être plus important, et elle songeait déjà à mettre un point d'honneur à y parvenir. Thomas c'était peut-être le voyou de corgi, mais c'était un ami qu'elle devait aider, même s'il était parfois furieusement agaçant, l'électron libre qui ne se pliait pas au petit monde bien rangé de l'ancienne Serdaigle, il faisait tout de même partit des personnes qui lui étaient les plus précieuses. Les amitiés étaient toutes uniques, et c'était très bien ainsi, chacune avait autant de valeur à sa manière que les autres. Elle ne désirerait jamais que Thomas devienne quelqu'un qu'il n'était pas, parce qu'avec cela, leur relation n'aurait peut-être plus beaucoup de sens...
A propos de son ami et collègue, elle se souvenait que de toute façon, il avait toujours été le genre de personnes qu'on découvrait en filigranes plutôt que d'un coup. Avec son naturel sociable, plaisantin et ouvert, il donnait l'impression qu'on pouvait le cerner facilement, mais il semblait surtout qu'il était pudiques avec les autres facettes de sa personnalité. Elle comprenait quelque part cette pudeur, il pouvait y avoir mille et unes raisons, et elle était personne pour gratter le vernissage et rendre vulnérable quelqu'un sans son accord. C'était une des raisons qui faisait que vraiment connaître les gens prenait du temps.
Elle hocha doucement la tête face à la réponse de son collègue, pensive. Oui, c'était logique, les parents de Thomas combleraient aisément certains trous avec des explications logiques. mais elle se demandait parfois exactement ce qui s'était passé avec cette Eloïse... Avait-ce était si compliqué ? Elle ne savait pas grand chose par rapport à ces choses non plus. C'était fâcheux ces histoires de coeurs... Rien n'était vraiment beau comme dans les histoires, ça la rendait un peu mélancolique. Pourquoi écrire tant de beaux livres si ces choses n'existaient jamais dans la vraie vie ? Elle voulait y croire pourtant, parce que si c'était écrit c'est que ça devait bien être arrivé à quelqu'un... Etait-elle trop optimiste ? Naïve ? Irréaliste ? Peut-être, mais Neve elle se trouvait être juste comme ça : elle espérait le meilleur, et c'était tout.
Quand vint le sujet sur comment expliquer qu'iels ne vivent pas ensembles, la professeure d'étude des runes se retrouva subitement face à un simili-mur. Oui, elle avait une excuse toute prête, mais le problème était dans l'excuse même, et elle craignait un peu le jugement de Thomas. Quand elle nomma pour la première fois Tomato, hésitante, elle remarqua bien l'air dubitatif de son pauvre ami. S'il savait... Si seulement il savait... C'était bien pour ça qu'elle se contenterait de dire que c'était un simple chien sans rien à noter de particulier, un gentil chien qui s'appelait Tomato parce qu'il aimait les tomates et la sauce bolognaise, et pas parce que c'était un corgi qui lui avait apparu comme un cousin spirituel de Thomas.
Bien sûr qu'au fil de l'explication, son collègue s'était quelques peu décomposé, décomposé comme elle elle se décomposait devant ses multiples frasques. Ah, les temps changeaient, probablement... Mais il avait fini par prendre la situation à la rigolade, parce qu'au fond, c'était absurde, mais ça tombait bien. La vie était pleine de surprises, disait on, n'était-ce pas une preuve supplémentaire..? Mais peut-être que Thomas ne voudrait pas avoir le déroulé des autres surprises autour de l'identité du fameux chien au centre de leur nouvelle excuse.
Elle fit la moue face à ses insinuations, protestant après une toute petite tape de souris sur l'épaule de Thomas : "Je ne le gâte pas trop ! Et j'ai eu des indications au refuge pour les repas, tout se passera bien !" Elle se surestimait peut-être compte-tenu de ses capacités de résistance face à de grands yeux humides, fussent ils ceux d'un animal ou d'un élève. Un petit morceau de saucisson, ou une tranche de brioche supplémentaire, ça allait très vite... Comment ça faire des parallèles entre ses élèves et son chien c'était un peu particulier ?
Face aux questions et aux inquiétudes de son ami, elle se trouva évidemment obligée de le rassurer. Mais comment décrire la taille de Tomato ? Lui donner la race du chien serait plus efficace pour qu'il s'imagine mieux la chose en terme de volume, mais elle ne pouvait certainement pas dire que c'était un corgi. Et il n'y avait qu'un autre chien court du pattes et au corps long qui lui venait en tête, même si ce pauvre candidat était moins trapu, et avait des oreilles d'une forme quelques peu différente... Mais personne ne le remarquerait, si...? "Non non, Tomato est un gentil chien, il ne sera pas dangereux pour Oliver, c'est juste pour que ça soit crédible auprès de tes parents ! Et c'est un petit chien... Tu vois les teckels ? C'est un teckel ! Il n'est pas bien grand, contrairement aux chiens de sa race ses oreilles ne sont pas retombées, il a des poils plutôt longs, et... Enfin il est dynamique pour un teckel, mais c'est un gentil teckel, promis ! Mais en lui inventant un côté un peu brusque et destructeur, ça peut vraiment justifier des choses, tu sais !" Les teckels étaient bien souvent des pantouflards, contrairement aux corgis qui avaient bien du mal à tenir en place. Mais c'était un détail ! Thomas était aveugle, il ne remarquerait pas la supercherie ! Et s'il voyait à travers les yeux d'autrui avec sa légilimencie..? Oh, s'il voyait Tomato, saurait il vraiment que ce n'était pas un teckel..? Il lui semblait qu'il n'avait pas toujours été aveugle, il serait donc possible que... Non, avec un peu de chance, il aurait oublié à quoi ressemblait visuellement un corgi.
Peut-être qu'iels s'étaient un peu égaré-e-s en cours de discussion... Mais heureusement pour Neve, Thomas en était revenu au sujet principal, évitant de traîner plus que ça sur le sujet du fameux nouveau chien. Moins il en saurait, mieux ça serait. Et puis, il s'agissait maintenant de décider de la mise en scène d'une pseudo demande en mariage, et des premiers rendez-vous... Avait elle le feu vert pour inventer des choses extrêmement kitsch, ou serait-ce un peu trop pour son pauvre ami ? "On aurait pu aller à un concert avec les tickets que @Gabriel Standford m'a offert une fois... On aurait partagé des pop-corns, et... Tu serais d'accord pour dire qu'on aurait vraiment eu de vrais rendez-vous super-romantiques au restaurant ? Avec des repas à la chandelle ! Tu auras fait l'effort de mettre un beau costume, j'aurais mis une robe un peu plus moderne, et après on serait allés danser ? Je sais que les clichés le veulent autrement, mais à un de ces repas romantiques je t'aurais fait livrer une immense bouquet de roses ! Oh, et on aurait pu avoir notre premier rendez-vous dans un parc de Londres où on aurait partagé une glace et écouté les musiciens de rues... c'est super romantique ça, tu sais ?" Peut-être qu'elle s'emballait un peu, mais c'était un peu des idéals de rendez-vous. C'était simple, ou un peu cliché, mais elle elle pensait que c'était le mieux ainsi. Restait il à voir ce qu'en pensait son ami...
"Lequel de nous deux aurait fait la demande en mariage ? Sache juste que si on dit que c'est moi je tiens à raconter t'avoir fait la demande dans la salle de classe même où on s'est la première fois croisés. Tu sais, je venais de t'avoir pris en flagrant délit pour une de tes dernières pitreries... Et j'aurais fait semblant de te gronder comme à l'époque, mais en fait après j'aurais changé de discours pour te demander en mariage ? Ca sonne crédible, non ?" Probablement que ça sonnait même trop personnel, c'était une invention d'un scénario qui leur était vraiment propre.
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Ft. @Neve Walsh


La tendance de la professeure de runes à craquer pour tout être capable de lui faire une bouille adorable ou des yeux suppliants était bien connue au sein du corps professoral de Poudlard. Au nombre de fois où il l’avait un peu taquinée à ce sujet, il avait presque tendance à douter de sa parole, se contentant d’un « Mm-hh » pour montrer son scepticisme. Mais au final, c’était plus pour la forme, parce qu’il se souvenait de Neve comme ayant été une mère incroyable pour Moira, et que ça, personne ne pouvait le lui enlever. Pas même le destin tragique de la petite.

« C’est bien, d’adopter un chien de refuge. », commenta-t-il, surtout content qu’il s’agisse d’un teckel qui serait doux avec les enfants, s’il venait à rencontrer Oliver un jour.

Au fond, il n’était pas vraiment étonné qu’elle ait craqué pour un petit chien, et encore moins qu’elle l’ait récupéré d’un refuge. Avec son coeur en or et sa volonté de protéger tout ce qui bouge, il saluait le choix d’un chien de refuge, sans en être pourtant surpris. Bien loin de se rendre compte du vilain mensonge de Neve, il conclut leur petit égarement de conversation avec un petit sourire, avant de revenir au coeur du sujet principal. Même si, au fond, parler du chiot lui semblait plus plaisant.

À nouveau, il l’écouta partir dans les histoires que faisait naître l’imagination débordante de son amie, à qui il donnait toute la liberté de choisir la majorité des détails sur leur fausse histoire d’amour. À défaut de l’enfermer dans cet arrangement plus qu’étrange, il lui devait bien ça, de lui donner carte blanche sur les péripéties menant à leur mariage. Il voulait également s’assurer qu’elle soit aussi confortable qu’il était possible de l’être dans une situation pareille, un peu en guise de reconnaissance pour les efforts qu’elle faisait.

Mais lorsqu’elle arriva aux explications quant à leurs fiançailles, il eut finalement un petit sourire en coin, ce petit sourire malicieux qui précède toujours une de ses taquineries. La tonne de livres à l’eau de rose qu’elle avait lu lorsqu’ils étaient à Poudlard semblait avoir alimenté son imagination, ou du moins fourni un vent d’inspiration qu’il ne lui aurait pas soupçonné. Qui aurait cru qu’il l’entendrait sortir l’histoire la plus ridiculement douce quoique plausible qui soit ? Certainement pas lui.

« Si je ne te connaissais pas mieux que ça, je pourrais presque croire que ton inspiration cache quelque chose, chérie. », lâcha-t-il en lui caressant rapidement la joue du revers de la main, avant de se lever du canapé en rigolant.

Évidemment qu’il ne pensait pas un seul mot de cette insinuation taquine qu’il venait de faire, il cherchait simplement à l’embêter comme il l’avait si souvent fait par le passé. Et maintenant qu’ils allaient se marier, il faudra bien qu’elle accepte le fait que cette partie de lui ne s’effacera sans doute jamais complètement.

Après s’être rempli un verre d’eau dans la cuisine juste à côté, il se retourna vers elle en s’appuyant contre le comptoir de cuisine.

« Tu veux quelque chose à boire ? », s’enquit-il innocemment, un peu pour lui faire oublier sa petite pique.

À vrai dire, il avait le sentiment brûlant qu’ils n’étaient pas assez préparés, qu’il leur fallait plus de temps pour s’organiser et bâtir leur histoire de sorte qu’il n’y ait pas de failles qui puisse trahir le mensonge derrière. Mais il ne savait plus quoi ajouter, comme si, logiquement, ils avaient tout réglé mais qu’il restait une sorte de pressentiment d’oubli caché dans son subconscient. Puis…

« Oh ! », s’exclama-t-il soudainement en reposant son verre pour lui faire signe d’approcher. « Si tu veux garder ton histoire de fiançailles, ça me va, mais rajoutons que je planifiais de le faire aussi, parce que si je te donne pas la bague de fiançailles de ma grand-mère, mon père va me trucider. »

Il mit sa main dans sa poche pour en ressortir la petite boîte de velours, qu’il caressa une seconde avant de la placer sur l’îlot de cuisine devant lui (istg faudrait que je fasse une maison de sims pour montrer comment j’imagine sa maison)(l’envie de me redownloader les sims est très tentante). Il s'agissait d'une bague dont le souvenir lui échappait, mais que sa grand-mère Buchanan avait insisté à ce qu'il la conserve jusqu'au jour où il se marierait. Cette dernière lui racontait à l'époque que la pierre décorée d'une petite touche de verre, comme si elle renfermait un brin de mousse de forêt, renfermait également un charme visant à apporter chance et fertilité pour un mariage durable et réussi, mais tout le monde dans son entourage savait qu'il ne s'agissait que d'une légende qui avait longtemps réconforté la veuve.

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ft. @Thomas Buchanan

C'était cliché, mais Neve ayant le cœur tendre, elle craquait toujours pour une petite bête aux yeux mouillés abandonnée dans un coin. Elle ne savait pas être sévère, ni se montrer imperméable à ce genre de choses. Pour commencer, probablement qu'il avait une très mauvaise idée de sa part de se rendre dans un refuge, mais le jeune homme l'ayant accueillit et lui ayant présenté Tomato avaient eu raison du peu de scepticisme qu'elle avait. Bien sûr qu'elle n'aurait pas pu le laisser là ! Elle était arrivé devant sa cage, l'avait vu courir avec ses courtes pattes vers elles, jappant gaiement, petites coussinets encore roses dans sa direction, avec ses oreilles qui retombaient encore légèrement, et son cœur avait fondu : avec lui, ça serait pour la vie. La manière comiques dont le bout de ses oreilles retombait parfois devant ses yeux l'avait séduite plus que tout en plus de sa gestuelle, et de son regard malicieux. Elle n'aurait pas pu repartir sans dire qu'elle allait revenir pour le chercher avec tous les papiers de prêts ! Il n'y avait qu'à voir cet adorable museau humide, ces grands yeux brillants pour comprendre que partir sans ce chien serait un crime sans précédent !
Peut-être que Thomas était sceptique, mais c'était un choix éclairé ! Éclairé comme elle n'aurait humainement pas pu laisser Tomato à un refuge sans l'adopter ! Enfin, au fond, il semblait comprendre, ce n'était pas comme si c'était quelque chose de si surprenant venant de Neve. Elle l'avait souvent grondé pour son côté impulsif, le fait qu'il faisait souvent ce qu'elle jugeait être des bêtises, mais elle tendait également à s'emporter s'il s'agissait de couver un être vivant. Au fond, elle restait émotive, et quand elle savait quoi faire elle le faisait.
En revenant au sujet principal, la professeure d'étude des runes se retrouva presque soulagée d'enfin laisser le chien de côté. Cela serait tout de même fâcheux qu'il réalise le léger petit mensonge quant à l'identité du canidé... Trois fois rien, diraient certaines personnes, mais probablement que c'était plus embarrassant en considérant que l'ami que lui avait rappelé l'animal était son fiancé. Probablement qu'elle devrait en parler à quelqu'un pour lui avouer la vérité après le mariage... C'était innocent ! Rien de méchant ! C'était vraiment mignon les corgis ! Mais elle devrait probablement s'organiser de manière tactique avec quelqu'un avant d'expliquer qu'en fait, Tomato n'était nul autre qu'un cousin spirituel poilu de Thomas. Cousin spirituel au sens Neveïen, puisque probablement que personne d'autre n'y aurait pensé sinon.
Elle s’épancha donc sur les quelques idées qu'elle avait quant à leur histoire romantique, piochant dans ce qui lui semblait être simple mais réaliste. C'était Thomas, elle ne pouvait évidemment pas suggérer de choses trop fantasques de son imaginaire fleur bleu, se contentant donc de cliché qui à son sens pourraient fonctionner, bien qu'elle n'était pas certaine que son ami puisse seulement supporter un quart de tant de mièvreries avant d'être mal à l'aise. Ou alors, Neve songeait que ce genre de choses ne marcheraient justement qu'avec une personne que son camarade aimait du plus profond de son cœur. C'était quelque chose qui la rendait curieuse, maintenant qu'elle y pensait... A quoi ressemblerait un voyou de corgi épris de quelqu'un..? Sans doute aurait elle le loisir de le découvrir quand il trouverait la bonne personne, et de le taquiner à ce propos. Il était toujours plaisant de l'ennuyer, même si la tradition voulait surtout que ça soit Thomas qui la taquine elle.
Pour l'instant, c'était en effet lui qui la taquinait, partagée entre un profond embarras et un sentiment outré face à ses provocations. Elle ne pouvait évidemment pas contre-attaquer, coincée face à la réalisation que faire les gros yeux à son ami face à ses frasques ne servait évidemment à rien. Pas que c'était efficace pour commencer... Elle se contenta donc d'une petite tape sur l'épaule, joues brûlantes, glapissant un vexé "Ah ! Tu peux vraiment pas t'en empêcher ! Voyou de corgi ! Moi qui pensait que tu étais mal à l'aise, finalement ça t'amuse !" C'était au fond préférable. C'était une pièce de théâtre, une vulgaire comédie qui n'aurait à tenir que le temps que chacun trouve sa personne destinée, le prendre à la rigolade c'était le mieux. C'était léger comme ça ! Il n'y avait rien d'étrange ! C'était des plaisanteries entre ami-e-s !
Elle l'observa s'éclipser vers le comptoirs, sourcils froncés, espérant tout de même que malgré sa cécité il puisse percevoir ses ondes offensées. Ah, il ne changeait pas, ce voyou... Mais à en considérer tout le personnel éducatif de Poudlard, il était devenu un des plus raisonnables à ses yeux. Elle avait bien plus d'inquiétudes en sachant les élèves en proie des auras maléfiques des Vilains Nounours @Jameson Clearwater et @Cléopatra Amonwë, ou encore du terrible et effrayant @Arthwr Cynfeirdd, l'Exécrable Crapaud. Heureusement, il y avait toujours @Luke Korrigan et @"Kathleen Jones" pour sauver le bateau... Sinon, il lui semblait que certains élèves auraient fugué, ou se cacheraient par groupes dans les placards à balai ou les cabines de toilettes. Cette simple pensée lui donnait mal à la tête. "Je veux bien quelque chose à boire finalement, oui, merci Thomas," laissa t-elle tomber. C'était pour noyer son désespoir en se souvenant qu'elle travaillait avec au moins trois professeur-e-s qui faisaient pleurer des adulescents au point qu'elle trouvait Thomas vraiment très convenable à côté.
L'exclamation de son ami reporta son attention au moment présent, et elle se leva le rejoindre, intriguée. C'est alors qu'il rajouta qu'il aurait dû aussi avoir de quoi proposer le même jour, et ce puisqu'il devait offrir la bague de sa grand-mère. Une tradition familiale ? Dans tous les cas, c'était encore plus idéal dans l'esprit de Neve. C'était encore plus romantique ! Il y avait une grande histoire derrière l'objet, et les demandes de fiançailles tombant par accident le même jour, c'était tellement un des pics du romantisme ! C'était un parfait qu'elle n'aurait pas osé suggérer, mais l'idée lui mettait presque de petites larmes émues au coin des yeux rien à l'imaginer. Elle avait déjà lu un livre où il se passait quelque chose de similaire, elle en était encore toute bouleversée...
Quand son ami déposa donc une toute petite boîte recouverte d'une fine couche de velours sombre, et, curieuse, elle attrapa celle-ci pour regarder ce qu'il y avait à l'intérieur. Probablement que découvrir le contenu était éprouvant pour son âme de romantique, puisque la bague était belle comme une bague de conte de fées. Pas étonnant que le père Buchanan désirait que son fils l'offre à la personne qu'il voulait épouser... "Cette version de l'histoire est encore mieux... C'est un scénario si romantique... Et cette bague... Ah, nos familles n'y verront que du feu, je pense qu'on a les bonnes bases de notre récit !" Elle était presque trop enthousiaste pour cette vaste mascarade, et ce probablement parce qu'on lui laissait inventer quelques contes niais à sa convenance. C'était comme dans les livres, c'était sa vision idéale.
D'un coup, peut-être qu'elle se sentait un peu stupide, parce qu'elle n'avait pas trouvé de bague très convaincante. A vrai dire, c'était quelque chose qu'elle avait trouvé par hasard chez le bijoutier, on lui avait dit que c'était juste une bague qui promettait le bonheur aux personnes qui le portait, et ça lui avait suffit. Il n'y avait pas de bijoux se passant dans la famille, d'héritages ancestraux, les Walsh étaient simples, c'était elle qui était un peu plus dans la fantaisie avec ses élans fleurs-bleus plus enthousiastes que la moyenne. Mais là, c'était pour des fiançailles entre ami-e-s, pour du bluff, alors il était inutile de chercher le bijoux qui leur serait le plus personnel... si ? "J'ai aussi une bague pour toi du coup, mais rien de très sophistiqué, et on a pas vraiment de bagues qu'on se passent entre générations chez nous... On a d'autres traditions dans la famille en relation avec les mariages et..." Elle déposa à son tour une petite boîte sur le comptoir, la poussant dans la direction de son ami, soudainement frappée par une réalisation. Elle devrait au moins emmener une fois Thomas à Melrose ! Si sa famille ne pouvaient pas les voir ensembles la prochaine fois qu'elle revenait le mariage passé, elle aurait des soucies ! Pire, elle aurait en réalité dû emmener son ami là-bas avant la cérémonie... Mais il n'y avait pas le temps de faire cela, et elle trouverait bien un moyen de l'expliquer à sa grand-mère sans que celle-ci ne lui envoie son regard accusateur légendaire. C'était d'elle qu'elle avait tiré cette capacité spéciale... Même si contrairement à elle elle n'avait pas du tout l'air convaincante. "Après le mariage... On pourra aller à Melrose une fois ? Dans notre famille on a une tradition et si on n'y va pas ma grand-mère va probablement être très vexée... C'est trois fois rien, juste histoire de prendre le thé, de manger des biscuits, puis elle va juste chercher une de ses roses blanches dans le jardin pour nous l'offrir, et c'est tout... Elle tient beaucoup à cette tradition, et même si c'est juste une comédie, étant donné qu'elle ne sait pas la vérité, je ne veux pas risquer de la blesser en n'allant pas la voir pour ça..." Elle ignorait d'ailleurs si à elle elle pourrait vraiment lui mentir. A ses parents, il lui semblait possible de le faire, mais sa grand-mère était toujours un brin trop clairvoyante... Elle n'était pas certaine de pouvoir la berner, l'âge l'avait rendu rudement perspicace.
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Ft. @Neve Walsh



Sa mémoire était encore marquée par les années froides de son adolescence, années durant lesquelles son sourire s’était estompé, pour ne pas dire effacé. Il se souvenait de tout ce temps où il avait eu l’impression que son esprit farceur s’était retiré. Il avait presque cru qu’il l’avait quitté pour de bon, tant son naturel optimiste s’était tourné au pessimiste et tant tout lui avait subitement paru terne et indigne d’intérêt. Pourtant, il fallait croire que l’espièglerie que Neve lui connaissait n’avait fait qu’entrer en dormance, prête à revenir avec une touche d’humilité quelques années après.

Et il fallait dire que depuis, elle ne l’avait plus quitté. La vie lui offrait ses hauts et ses bas habituels, mais la froideur de l’isolement, il ne l’avait fort heureusement plus goûté depuis cette phase grise de son adolescence. La plaisanterie lui coulait définitivement dans les veines, si bien qu’il éclata de rire aux intonations offusquées dans la voix de son amie. Avec le temps, il était étonné qu’elle ne l’ait pas vu venir. Elle lui avait pourtant ouvert la porte, n’aurait-elle pas dû se douter qu’il attraperait cette occasion dès qu’elle se présenterait. Pauvre Neve, elle n’était pas au bout de ses peines.

« Écoute, on va se marier bientôt, il va falloir que tu t’y habitues. », fit-il alors que sa respiration reprenait son calme habituel, mais le sourire toujours aux lèvres.

Le dire à voix haute, même pour plaisanter, lui donnait toujours une sorte de gifle, comme si la réalité le frappait à nouveau. Autant réussissait-il à trouver l’énergie de rire et plaisanter qu’il avait ce petit frisson d’angoisse au creux de l’estomac lorsqu’il repensait au fait que tout deviendrait réel. Peut-être pas à leurs yeux à eux, mais à ceux des autres. Le mariage imminent l’angoissait déjà en tant que tel, sachant qu’ils devraient passer une journée complète à jouer la comédie devant tous leurs invités, mais ce n’était étonnamment pas ce qui le préoccupait le plus.

Une fois le mariage officialisé, Neve serait perçue comme sa femme aux yeux de tous. Certes, leurs amis les plus proches seraient au courant du côté pratique de leur union, mais devant des inconnus, devant leur famille, ils devraient agir comme un couple. Et bien que Neve avait tout son respect et toute son amitié, une partie de lui ne pouvait qu’espérer passer rapidement à autre chose.

Thomas se retourna de dos à elle pour dissimuler l’effacement de son sourire, alors qu’il rangeait son propre verre dans le lave-vaisselle. Il se rassurait comme il le pouvait en se disant qu’il avait toujours été un homme privé, et que l’absence des marques d’affection que les autres s’attendaient de voir pourraient être justifiée. Ils trouveraient sans doute une façon de s’organiser pour ne pas devoir constamment marcher sur des oeufs, et il espérait sincèrement qu’ils se rapprocheraient dans leur amitié à un point où il n’y aurait aucun malaise entre eux. Après tout, n’étaient-ils pas sur une bonne lancée…?

Ses inquiétudes s’envolèrent soudainement lorsqu’il entendit Neve se rapprocher dans la cuisine, son attention captivée par l’émerveillement de son amie devant cette histoire presque trop belle pour être vraie. Il se demanda un instant si elle serait crédible, tant elle vendait le rêve, mais il se disait que dès que ses parents rencontreraient la douceur et la délicatesse de Neve, tous les doutes qu’ils pourraient avoir s’envoleraient. Il lui semblait déjà entendre sa mère faire l’éloge de sa fiancée.

Il glissa discrètement le bout de ses doigts sur le comptoir lorsque la brune y déposa un anneau à son tour, jusqu’à ce que sa main rencontre enfin la petite boîte qui renfermait le bijou. Il enfila distraitement la bague à son doigt, surtout concentré sur la demande de Neve quant à Melrose. Lui assurant que cette visite ne serait pas compliquée, pas très longue, il lui sembla que la sorcière tentait de lui vendre sa proposition alors qu’il avait déjà silencieusement accepté dès le moment où elle lui avait posé sa première question. Après tout ce qu’elle faisait pour lui, ça allait de soi.

« C’est tout à fait compréhensible. », répondit-il, un petit sourire étonnamment doux aux lèvres. « Si ça peut nous permettre de nous épargner les fureurs de ta grand-mère, c’est même nécessaire. » Il fit une petite pause, ponctuée d’un petit rire qui s’échoua dans le silence, avant qu’une petite exclamation de surprise ne le secoue en se rappelant qu’elle avait demandé quelque chose à boire. « Tu veux boire quoi ? » Il secoua la tête. « Non, en fait, viens je vais te montrer où sont les choses. Il faut que tu sois à l’aise ici comme chez toi, sinon rien ne sera crédible. »

Si ses parents la rencontraient et qu’elle semblait toute hésitante dans la maison, comment leur faire croire qu’elle était souvent venue en secret ?
Il s'apprêtait à lui donner des directions pour la guider dans cette maison qu'elle ne connaissait pas lorsque les pleurs d'un bébé l'interrompit dans son élan. Thomas s'excusa à Neve d'un soupir désolé, avant de prendre la direction de la chambre d'Oliver pour aller le réconforter dans l'étreinte de ses bras.

« Tu peux venir si tu veux. », lança-t-il à Neve à travers la porte.
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ft. @Thomas Buchanan

S'habituer ? Il était vrai qu'elle allait devoir jouer le jeu, mais tout de même, ce voyou de corgi pouvait être un peu plus sérieux... C'était le deuxième mariage de sa vie, et encore une fois celui-ci s'annonçait un peu spécial... Se marier avec un ami avait des airs de blague, mais après tout c'était pour le bien de chacun, et elle ne pouvait se résoudre à abandonner Thomas dans une situation compliquée. Après tout, elle était célibataire et plutôt capable de jouer l'épouse convenable et pas trop décalée, alors pourquoi ne pas s'engager dans ce genre de mascarades ? Il avait probablement d'autres connaissances qui auraient pu jouer le rôle, mais elle allait jouer le rôle, et même si elle n'avait pas mesuré toute l'ampleur des choses, au fond elle ne désirait que sortir son ami des ennuis. Une fois cette histoire réglée, tout irait mieux... Il fallait juste jusque là se plier au jeu.
Et puis, tout était plus simple quand il fallait jouer la comédie avec un ami. Elle ne doutait pas que c'était au fond plus un jeu face aux personnes à convaincre, et leurs proches savaient la vérité, ce ne serait juste que quelques instants un brin gênants mais drôles pour plus tard. Et Thomas le prenait à la rigolade, comme si tout n'était qu'une blague de jeunes adultes encore étudiants à Poudlard. Peut-être que c'était la meilleure manière de le prendre, peut-être que râler et se chamailler comme d'habitude rendait vraiment les choses moins stressantes et plus amusantes. Il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, n'est ce pas ? Tout le monde n'y verrait que du feu !
Rejoignant son ami au comptoir, elle se retrouva presque tant emballé par à quel point la mascarade était complète : c'était presque comme un vrai mariage. De son premier, elle n'avait au final pas conservé autant de bons souvenirs qu'elle l'aurait souhaité, le paysage général ayant été obscurcit par comment tout s'était terminé. Ça avait été un mariage d'amour, mais peut-être qu'elle y avait mis trop d'importance pour la douleur qui en avait découlé... Le romantisme avait été noyé dans les disputes et les accusations absurdes, et elle regrettait presque d'être passé par ces épreuves. Trop de pertes pour rien, et même si elle préférait rêver pour ne pas céder à l'amertume, tout ça lui rappelait peut-être qu'au fond, il y avait bien des choses plus fiables que l'amour. L'amitié était mieux, plus solide, moins conditionnelle, plus simple... Épouser un ami était donc tout sauf stupide ! Surtout pour faire un faux couple pour le bien de leurs situations respectives ! Et ce serait une bonne distraction... Probablement que plus tard ça serait le sujet qui reviendrait aux soirées entre amis, l'anecdote absurde du "oh, vous vous souvenez de quand on était mariés avec Thomas ? Une surprise qu'on ait pu tromper qui que ce soit ! Quiconque nous connaîtrait mieux aurait su que jamais rien ne serait possible avec ce voyou de corgi !", et Tomato viendrait japper en affirmation de depuis dessous sa chaise. D'ailleurs, l'idée était vraiment absurde... Elle avec Thomas parmi toutes les personnes du coin ? Ah, oui, c'était une blague... Personne n'aurait pu prétendre que ça serait une possibilité, puisque ça n'arriverait raisonnablement jamais !
Mais songeant soudainement au dernier moment à sa grand-mère et la tradition familiale, elle tenta de suggérer l'idée d'une manière la plus diplomate possible auprès de son ami. Ce ne serait qu'une discussion, qu'une après-midi... Et elle doutait qu'on les retienne plus longtemps, il s'agissait surtout d'être introduit à la famille Walsh... Que penserait sa famille de quelqu'un comme Thomas ? Probablement que sa mère le trouverait très amusant, mais son père..? Ah, il le respecterait, ça serait déjà ça de gagné. Elle espérait juste que personne n'ait trop en tête les quelques fois où elle aurait râlé à son propos en rentrant de Poudlard plus jeune.
Il ne fallut finalement pas parlementer, c'était probablement évident que leur arrangement devait marcher pour les deux côtés, et elle se sentit à nouveau soulagée. Un léger éclat de rire lui échappa en imaginant sa grand-mère lancer une quelconque malédiction. Il y avait il seulement quelqu'un chez les Walsh capable de ce genre de pratiques ? Si elle était telle qu'elle était, ça venait bien de quelques part... Le manoir à Melrose était de l'intérieur comme le palais des chamallows et des Bisounours, et ses habitants semblaient quasi sans exceptions coller au décor. Personne n'y risquait rien, sauf cas de force majeure... "Tout ce que tu risqueras c'est de te voir proposé plus de biscuits que tu peux en ingérer, mais même sans venir je doute que quiconque puisse lancer de malédictions sur les pauvres vilains corgis," plaisanta t-elle. La nourriture, ça ne venait pas de nul part non plus : la manie de gaver tout le monde était de famille. Neve était juste la digne héritière d'une tradition de dealers de brioches, de parents en enfants et peu importe le genre... Si ce n'est que sa génération était un peu vide, d'autant plus en considérant qu'elle était fille unique. Elle aurait aimé avoir des frères et sœurs plus jeunes, mais avoir trouvé Gabriel à Poudlard lui suffisait désormais...
Elle-même n'avait pas remarqué qu'elle avait oublié qu'elle était à l'origine venu jusqu'au comptoir pour boire si Thomas n'avait pas percuté. Hochant juste la tête, elle s'apprêta à le suivre pour voir où il rangeait tout cela, se rendant par la même occasion compte qu'il était en effet plus logique qu'elle sache où tout était. Si elle pataugeait pour trouver quoi que ce soit, qui donc pourrait la croire si elle racontait ses visites secrètes chez son faux amoureux ? Ce ne serait pas crédible, et évidemment qu'il fallait inventer une romance crédible ! Neve ne se pardonnerait jamais de rater le montage d'une mascarade d'une histoire idéale qu'elle avait lu des centaines de fois dans des livres mièvres qui se ressemblaient presque tous. Après tout, elle avait bien des scénarios préférés, des tropes qui lui étaient plus plaisants que les autres...
Mais alors qu'il s'apprêtait à lui donner les instructions, des pleurs vinrent les distraire. S'inquiétant d'avoir été trop bruyante, Neve en convint toutefois que les bébés se réveillaient beaucoup, et donc qu'il avait peut-être juste besoin de la présence de son père ou de manger un peu. Comme c'était étrange, ça lui rappelait sa fille... Mais ces choses là remontaient un peu, elle l'avait eu relativement tôt, peu après son diplôme de l'université de Poudlard, mais c'était toujours comme si c'était juste la veille... Quand son amie l'invita à venir, elle pu alors l'apercevoir avec les bambins dans les bras, et la jeune femme s'égaya presque aussitôt face aux grosses joues du bébé, lui parlant tout doucement avec un grand sourire. Ressemblait il à Thomas ? Il était trop mignon pour ressembler à Thomas ! Mais au moins il n'avait pas peur d'elle, il lui avait même sourit après l'avoir longuement observé de ses grands yeux après avoir cessé de pleurer.
Tout irait bien... Il fallait avoir foi en l'avenir, tout irait vraiment au mieux...
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