Where You End, And I Begin
Sorcier.e d'exception
Sorcier.e d'exception, influenceur.se du monde magique
Béni(e) des fées !
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Joueur.se de Quidditch pour Serpentard
Vous êtes joueur.se de Quidditch pour Serpentard
Préfet.e de Serpentard
Vous êtes Préfet.e de Serpentard
INFOS
Messages : 725
Faceclaim : Danny Griffin
Sang : Sang-Pur
Profession : 5e Année / Capitaine de Quidditch
Côté Cœur : /
Multis : /
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Néophyte (40%)
Maturité Magique (MM):
(19/50)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(40/100)
Rigueur Magique (RM):
(55/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Néophyte (40%)
Maturité Magique (MM):
(19/50)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(40/100)
Rigueur Magique (RM):
(55/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
OS ⌇Where You End, And I Begin
Le hurlement du vent était comme un cri, déchirant l’étendue de terre qui se dressait non loin de l’océan.
Ce vaste abysse grisâtre qui venait s’écraser avec une violence inouïe sur les rochers de la falaise sur laquelle donnait la maison de Xris.
Le temps était voué à faire éclater un orage violent, faisant couler les larmes d’un ciel qui semblait déjà trop morose.
Le grand blond s’approcha de l’âtre dans lequel brûlait un léger feu.
Derrière lui, les pas de Monsieur Twig, l’Elfe de Maison qui vivait désormais dans la petite demeure, se firent entendre.
Léger et discret.
Il avait hérité de ce nom pour sa petit carrure, semblable à une brindille, qui aurait pu s’envoler à n’importe quel moment, suite à une bourrasque trop appuyée.
Xris l’avait recueilli chez lui alors que l’une de ses voisines, qui avait péri d’une forme rare et fatale de la dragoncelle, lui avait demandé de prendre soin de lui.
Il l’appelait désormais Monsieur Twig et lui avait offert des vêtements dignes de ce nom, et adapté à sa petite carrure.
Les yeux du petit elfe avait semblé s’éclairer d’une lueur nouvelle, au service du seul habitant de cette maison.
- Monsieur Xris, vous avez des visiteurs. Ils sont très insistants et je…
A peine eu-t-il pu prononcer les derniers mots de sa voix fluette, que le petit elfe fut poussé hors du chemin par un homme à la carrure et aux cheveux blonds, semblables à ceux de son fils.
- Apporte-nous du thé. Et qu’il soit chaud. Il se tourna alors vers Xris, Fils. Ravi de te voir. Tu ne nous avais pas dit que tu étais revenu ici… Ta mère l’as appris de Miss Barlow qui t’as croisé hier.
Xris se leva de toute sa hauteur, ses iris se posant sur ses parents qui se tenaient désormais dans le salon de la maison.
Se dirigeant vers Monsieur Twig, Xris lui tapota gentiment l’épaule, s’excusant d’un regard de l’attitude grossière de son père et l’invitant à quitter les lieux pour éviter de devoir faire face à un tel personnage plus longtemps.
- Ne lui parle pas comme ça, lâcha Xris d’un ton sec en se plaçant devant l’elfe qui quittait les lieux sans apporter son thé à Markus.
Il ne salua pas ses parents.
Pas de geste affectif.
Pas de démonstration d’affection envers son père ou sa mère.
Il n’y en avait jamais eu entre eux.
Et leur présence ici ne valait jamais rien de bon.
- C’est ma maison, bien sûr que j’y habite maintenant.
- Si tu vis ici c’est que nous te l’accordons ta mère et moi, lui rappela-t-il d’un haussement de sourcils.
Il avait haussé légèrement la voix, et avait fait ce geste si spécifique, réajustant sa carrure pour se faire plus imposant.
Pour prouver qu’il dominait la situation.
Xris crois les bras sur son torse et toisa ses parents, et notamment sa mère qui n’avait pas ouvert la bouche depuis qu’ils étaient entrés dans la maison.
- Je vis ici parce que c’est chez moi. Que me vaut cette visite ?
Son père avança dans le salon chaleureux et décoré avec goût.
Sur la façade ouest, une cheminée en bois massif ornait un mur de pierre brutes.
Quelques photos de ses amis de Poudlard y étaient posées, à côté d’une coupe de Quidditch gagnée les années précédentes.
Sur la façade Sud, on pouvait voir le soleil se coucher avec une lenteur insolente derrière la mer agitée, à travers une double porte à la française.
Markus s’affala dans le canapé en cuir devant la cheminée, ses bottes couvertes de boue ruisselantes sur le tapis.
Viviana, la mère de Xris s’approcha à ton tour, le regard perçant et froid, elle toisait chaque élément de la maison, un léger signe de désapprobation à chaque mouvement de tête.
- Nous sommes venus te voir pour vérifier que tu allais bien. Après tout ce flafla autour du Ministère, nous voulions nous assurer que…
- Un flafla ? Coupa Xris. Tu parles de l’assassinat de Lady Longerbane et de son fils… comme d’un flafla ?
Le grand blond se dirigea vers le buffet à l’opposé de la cheminée et se servit un verre de scotch.
Son père le fit voler à lui une fois celui-ci servit, avant de l’avaler d’une seule gorgée.
Xris ferma les yeux, résistant à l’envie de quitter immédiatement les lieux.
Mais il était chez lui. Et eux, étaient ses invités.
Markus reprit :
- Nous avons entendu parler de ta petite affaire avec l’héritière… Edith ? Judith ? Apoline ? Ah non c’était la fille Dunn ça, très beau bout de jeune femme d’ailleurs, dommage que…
- Aphrodite. Aphrodite Longerbane, l’interrompit Xris.
- Oui voilà. J’imagine que tu as coupé les ponts avec le reste de la famille après tout ça…
- Une honte, cette attitude, et tous ces mensonges… Une disgrâce pour la communauté sorcière, renchérit Viviana.
Xris soupira et se servit un premier verre qu’il avala d’une traite, avant d’en verser un second pour lui et un pour sa mère.
Il revint près de la cheminée où il déposa les verres, avant de s’asseoir en face de ses parents.
- Non, lâcha-t-il froidement en calant son regard dans celui de son père,
Celui-ci fit léviter la bouteille de scotch jusqu’à la table avant de se servir un nouveau verre.
- Tu aurais dû, fils. Mais ce n’est pas trop tard. Ta mère et moi voulons que tu affirmes publiquement ton erreur d’avoir fréquenté une telle…
- Monstre, il n’y a pas d’autre mot Markus, un monstre ! Tu y étais Xris tu as bien vu la violence de ces créatures assoiffées de sang. Combien de personnes doivent encore mourir aux… que dis-je, aux griffes de telles atrocités. Le Ministre Dunn avait raison, les hybrides doivent être éliminés. Surtout ceux qui peuvent se transformer de la sorte ! Tu les as vu Xris. Ces monstres doivent être enfermés, non ! Supprimés !
- ASSEZ ! rugit Xris d’une voix plus grave qu’il n’avait jamais eue auparavant, son poing s’écrasant avec force sur la table basse en bois devant eux. Je vous interdis de parler d’eux de la sorte !
Les parents Andērson restèrent figés l’espace d’un instant.
Jamais Xris n’avait haussé la voix avec eux auparavant. Il avait toujours obéi sans poser de questions.
Mais ces derniers temps, il s’était montré plus distant avec eux.
Il n’était presque plus présent dans la demeure familiale lorsqu’eux rentraient de leurs voyages d’affaires.
Viviana rajusta une mèche de cheveux derrière un chignon déjà impeccable.
Markus reposa son verre de nouveau vide sur la table basse, laissant un cercle aqueux déposer une marque sur le bois brut.
Sa voix était calme. Plus menaçante que jamais, comme l’orage qui n’allait pas tarder à éclater.
- C’est un ordre Xris. Nous dirons ce que nous voulons de la relation que tu as tissé avec cette famille d’abominations. Cette honte que tu reportes sur notre famille doit cesser. Que tu le veuilles, ou non. Et ne hausse plus jamais le ton avec nous.
- Il est dit que toute la famille a été décimée, mais nous voulons être surs que cette tâche que tu as faite sur notre héritage, ne soit pas… indélébile, minauda Viviana.
- Hors de question, lâcha simplement Xris en se levant de l’assise en cuir.
Markus se leva à son tour, d’un geste de la main, il propulsa son fils contre le mur en pierre brutes, une main invisible le maintenant par le cou.
Viviana toussota légèrement et porta un regard réprobateur à Xris dont les pieds ne touchaient désormais plus le sol.
Le patriarche s’avança vers son benjamin, un sourire carnassier sur le visage.
- Je ne sais pas ce que t’ont dit ces foutues créatures pour que tu veuilles à ce point les protéger. Mais moi vivant, Xris, jamais tu n’en fréquenteras. Son visage exprimais un dégoût net. Nous te laissons vivre ta vie dans cette maison par bonté de cœur. Mais tu feras ce que l’on te dit. Je t’ai passé ton attitude de l’année dernière par rapport à ton rapport sur les hybrides au sein de Poudlard. Il maruqa une légère pause, s'assurant que son fils comprenait de quoi il parlait. Mais là, tu vas trop loin. Les Longerbane sont morts, que bien nous en fasse, mais crois-moi, jamais tu ne re-fréquenteras de tels individus, lâcha Markus d’un ton agressif et sans appel
- Je vis ici car cette maison est la mienne, lâcha Xris le souffle de plus en plus court. Tous les enfants, nous avons tous hérité d’une demeure. Et il n’y a rien que vous puissiez y faire. Presque à court d’oxygène, le grand blond parvint quand même à terminer sa phrase, ses iris embrasées par la colère, tout comme ma relation avec Aphrodite, et les Longerbane.
A l’instant même ou Markus s’apprêtait à renforcer sa prise, celui-ci lâcha son emprise sur Xris.
Pas par choix.
Mais par le fait de Monsieur Twig, qui se tenait dans l’encadrement de la porte et qui avait repoussé le patriarche à quelques mètres de celui qu’il servait désormais.
- Est-ce que Monsieur Xris va bien ? souffla-t-il en s’approchant de lui aussi vite que ses petites jambes lui permettaient.
Xris hocha la tête avant de se relever avec difficulté, lui tapotant l’épaule en geste de gratitude.
Reprenant appuis sur ses jambes, il toisa son père de toute sa hauteur.
Lançant un regard de mépris à sa mère, il avala sa salive avec difficulté.
- Vous… êtes les monstres. Je préfèrerais mille fois appartenir à une famille comme celle des Longerbane qu’à celle des Andērson.
Markus tenta à nouveau de s’approcher mais le petit elfe maintenait un écran de protection devant eux.
- Te faire sauver par ton elfe. Quel minable es-tu devenu ?
- Nous ne t’avons pas élevé comme ça… lâcha Viviana.
Xris s’approcha à son tour, à quelques centimètres de ses parents dont le visage n’exprimait désormais plus que du dégout.
- Vous m’avez élevé dans la froideur et l’ignorance, dans la crainte et la violence. Encore aujourd’hui, vous êtes la preuve que la pureté du sang n’est qu’une valeur fantôme. Pérénisée par des fanatiques dont la vision ne s’étend pas au-délà de leur réputation. Honte sur vous pour vous comporter de la sorte, lâcha Xris, portant sur ses parents un regard emplit de déception et de honte.
D’un signe de tête, il indiqua à Monsieur Twig qu’il pouvait baisser le rideau magique qui les séparait d’eux.
A quelques centimètres des deux invités impromptus, Xris les observa.
Ces êtres qu’il avait si souvent redoutés n’étaient en fait que deux sorciers aux manières brutales et fourbes qui avaient trop longtemps imposé leur règne de la crainte et des châtiments.
Et aujourd’hui, mû par les liens familiaux dont il avait été témoin chez les Longerbane, leur accueil dans cette belle famille unie, le regard bienveillant qu’ils avaient posé sur lui, il avait trouvé cette force en lui.
Ce courage de riposter.
De devenir sa propre personne.
Et de briser définitivement les liens familiaux qui l’avaient si longtemps empoisonné.
- Sortez de chez moi.
- Xris tu…
- Fils, enfin…
Son père n’avait plus rien de menaçant.
Sa mère, n’était plus qu’une petite femme qui n’avait plus de venin à déverser.
- Je ne suis plus votre fils. Et vous n’êtes plus les bienvenus ici.
Il leur indiqua la porte d’entrée et leur lança un dernier regard.
Dans ses iris, on pouvait lire une certaine forme de soulagement.
Alors que les deux silhouettes passaient le seuil, encore choqués de voir leur fils s’imposer de la sorte face à eux, Xris ferma la porte derrière eux, lâchant un dernier soupir.
Il retourna s’asseoir près de la cheminée.
Et, en posant son regard sur les braises ardentes, le petit Elfe toujours à ses côtés, il n’eut qu’une seule pensée.
Il espérait que la famille Longerbane, où qu’elle soit désormais, soit fier de lui.
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