L'histoire doit retracer le vécu de votre personnage afin de comprendre ses motivations et ses objectifs. Pour cela, la forme vous est laissée libre : soit une quinzaine d'anecdotes, soit une biographie retraçant son parcours, soit un/plusieurs RP qui permettent de visualiser globalement le personnage.Chronologie
1979 (31 mars) : naissance à Bibury (Gloucestershire, Angleterre) de l'union d'Orion Prewell et de Migsett Montague.
1990 : première manifestation magique, à l'âge de 11 ans.
1993 : rentrée à Matinluntin Malinpest, à l'âge de 14 ans.
1996 (1er sept.) : rentrée à Poudlard, à l'âge de 17 ans.
1999 (sept.) : nomination comme préfet de Poufsouffle.
1999 (été) : réussite à l'examen des BUSES.
2001 (été) : réussite à l'examen des ASPICS
2001-2003 : Mulots, cursus "Civilisation magique", option
Recherches magiques.
2003 (été) : réussite à l'examen des MULOTS ; fin de la scolarité à Poudlard.
2003 (sept.) : entrée au Ministère de la Magie, comme archiviste auprès du Magenmagot.
2007 : publication de l'ouvrage, tiré des Mulots,
L'Occlumancie dans le Devonshire médiéval (XIIIe-XIVe siècle). Pratiquants et pratiques de la fermeture de l'esprit.2008 : départ du Ministère de la Magie pour poursuivre ses recherches sur l'Occlumancie.
2008-2009 : séjours de recherche dans l'est de l'Europe (Bulgarie, Pologne, Roumanie).
2010 (jusqu'en sept.) : bref retour en Angleterre, à Bibury.
2010 (sept.)-2015 (juillet) : assistant professeur de sortilèges à Durmstrang.
2011 : rencontre avec Tonje Amundsen, joueuse de l'équipe de Quidditch des Cerfs-volants de Karasjok et de l'équipe nationale de Norvège.
2015 : départ de Durmstrang et installation en Norvège ; mariage avec Tonje Amundsen.
2018 : publication de
Ocklumenering og legilimering i tidligere og nåværende skandinaviske samfunn* (non traduit)
2020 : publication de
L'esprit dans tous ses états. Comprendre l'Occlumancie et la Legilimancie.
2022 (février) : divorce d'avec Tonje Amundsen
2022 (août) : retour en Angleterre, à Bibury
2023 : publication de
L'esprit à travers les âges. Précis historique de l'Occlumancie. Volume I.
2023 (septembre) : recruté en qualité de Professeur de Sortilèges et Enchantements à Poudlard.
* Soit, une fois traduit,
L'Occlumancie et la Legilimancie dans les sociétés scandinaves d'hier et d'aujourd'hui.De la vie de Cepheus Prewell
La plume était en l’air, suspendue, attendant avec impatience de replonger sur le papier pour le noircir de lettres et de mots. Celui qui la tenait répondait au nom de Cepheus Prewell. Attablé devant un bureau de bois sombre, la plume en l’air et le regard perdu à travers la fenêtre, parcourant des yeux les vallées verdoyantes du Gloucestershire qui s’offraient à sa vue. Finalement, après quelques autres instants, il abaissa la plume pour écrire quelques mots. Il lui semblait que c’était suffisamment. Oui, cela allait comme cela. En cette fin de juillet 2023, Cepheus venait d’achever un nouveau cours. À la rentrée, dans quelques jours à peine, il prendrait ses fonctions de Professeur de Sortilèges et Enchantements au sein de la prestigieuse école Pouldard. À cette pensée, un sentiment de nostalgie lui revint. Il se revoyait déambuler dans les couloirs de l’établissement, s’asseoir sur les bancs que de multiples générations d’étudiants avaient, avant lui, occupés et parcourir le parc du château. À la nostalgie succéda un demi-sourire : il était très heureux, et aussi un peu fier, de revenir en qualité de professeur à Poudlard, près de vingt ans après l’avoir quittée. C’était en 2003. Mais avant d’en arriver là, souffrez, chers lecteurs, que votre narrateur retisse le fil de la vie de notre héros du jour.
De la famille Prewell
Le 31 mars 1979, un enfant baptisé Cepheus Balthazar Prewell voyait le jour dans le petit village de Bibury, dans le Gloucestershire. Cette région, située dans le sud-ouest de l’Angleterre, était réputée pour ces paysages verdoyants, son calme et ses douces collines formées par la chaine des Costwolds. C’est d’ailleurs au cœur de ce massif collinaire que se trouvait le village de Bibury. La famille Prewell, au sein de laquelle naquit Cepheus, avait été, dans un très lointain passé, une famille de Sang-Purs. Si les registres familiaux n’étaient guère précis sur la question, il semblait à peu près certain que la famille était devenue de Sang-Mêlé depuis au moins les années 1840. Le père de notre homme était un sorcier nommé Orion Prewell. Les Prewell étaient une famille de savants, passionnés de longue date par l’astronomie. L’arrière-arrière-grand-père de Cepheus, Sertorius Prewell, était un astronome renommé dans la communauté magique de la fin du XIXème siècle. Sa passion pour l’étude des astres l’avait conduit à nommer ses enfants d’après le nom des constellations. L’aîné reçut donc le doux nom de Cetus Prewell, d’après la constellation éponyme – choix discutable quand on sait que
cetus est le mot latin désignant la baleine. À sa suite, tous les enfants, garçons comme filles, furent nommés selon la même logique. Cetus prénomma un de ses fils Apodis, qui fit de même avec Orion, qui perpétua la tradition avec Cepheus. Cette étrange manie familiale avait toujours amusé Cepheus, bien qu’il ne fût jamais certain de vouloir faire de même. Tous ces Prewell furent astronomes, professionnels ou amateurs, bien qu’aucun n’ait jamais atteint le lustre et la renommée de Sertorius. Tous, également, firent leurs études au sein de la maison Serdaigle. Cette continuité au sein de la maison au bouclier d’azur et de bronze faisait la fierté des Prewell.
Orion, le père de Cepheus, avait écrit plusieurs petits ouvrages sur les astres, mais il gagnait sa vie en qualité de médicomage au sein du service d’empoisonnement par potions et plantes de l’Hôpital Sainte-Mangouste. Il avait choisi de vivre dans le petit village de Bibury, dans un charmant cottage occupé par les Prewell depuis Apodis. C’est après ses études à Poudlard qu’il rencontra Migsett Montague. C’était une peintre, moldue, qui ne connaissait en rien l’existence de la magie. Quelle que soit sa réaction lorsqu’elle apprit la condition d’Orion, elle passa outre et, par amour, accepta l’étrangeté de celui qui devint bientôt son mari. Migsett s’installa bien volontiers à Bibury. Le calme du lieu et la beauté de la campagne anglaise lui fournissaient un écrin idéal pour peindre. Il n’était ainsi pas rare de la voir, à l’aube, partir à pied vers une colline où elle couchait sur sa toile, à l’aide de pinceaux et de couleurs, toute la sérénité des collines, des champs et des rivières des Costwolds. De l’union d’Orion et Migsett naquirent trois enfants : un fils, Cepheus, et deux filles nées plus tard. Cepheus et ses sœurs avaient toujours été proches et, encore aujourd’hui, malgré les années et les choix de vie, la fratrie restée soudée.
Des premières années et de Poudlard
L’enfance de Cepheus fut en tout point heureuse. Ses parents se montrèrent très attentifs à l’éducation des enfants. Bien qu’Orion fût parfois un père sévère, il n’en restait pas moins doux et aimant. Il en allait de même pour Migsett. C’était elle qui, souvent, grondait ses enfants quand ils commettaient une quelconque bêtise. Mais derrière ce visage alors fermé pour impressionner sa progéniture, se cachait toujours une lueur amusée et bienveillante. En somme, le couple formé par les époux Prewell avait toujours représenté un modèle de stabilité et d’amour pour leurs enfants.
C’est en 1990, à l’âge de 11 ans, que Cepheus manifesta pour la première fois une prédisposition à la magie. Sa mère, bien informé par son père, savait que cela pouvait arriver et, depuis longtemps, elle s’était bien à l’idée que sens enfants pourraient suivre la voie de la sorcellerie. Orion s’occupa des débuts de l’éducation magique de son fils, puis de ses filles. Cependant, Cepheus demeura un temps dans une école moldue dans le but d’apprendre les rudiments de la sociabilité moldue. À 14 ans, les parents l’envoyèrent dans l’école magique londonienne Matinluntin Malinpesti pour qu’il y poursuive son apprentissage auprès d’autres jeunes sorciers. Orion l’y déposait tous les matins en se rendant à Sainte-Mangouste. Cette première scolarité se passa au mieux. Cepheus était un élève sérieux et studieux qui faisait l’unanimité chez ses professeurs, sans toutefois sortir du lot.
Avec son dix-septième anniversaire vint l’entrée à Poudlard. Si jusqu’à présent la scolarité s’était faite dans un certain confort, l’entrée dans la prestigieuse école de sorcellerie s’accompagnait d’une pression nouvelle. Cepheus savait bien que ses aïeux avaient tous effectué leur parcours à Poudlard chez Serdaigle. Lors de la répartition des nouveaux élèves, il y eut une hésitation : devait-on envoyer le jeune Cepheus chez Serdaigle ou chez Poufsouffle ? Si sa curiosité intellectuelle et son talent pour les études semblaient le destiner à Serdaigle, son caractère, marqué par la gentillesse, la loyauté, la patience et la détestation de l’injustice, faisait de lui un potentiel élève de Poufsouffle. C’est finalement la maison d’ébène et de safran qui l’accueillit, à la grande satisfaction du jeune homme. Il en alla autrement pour son père qui cacha mal la déception de voir son fils entrer à Poufsouffle. Néanmoins, sans doute conseillé par son épouse, il se fit rapidement à cette nouvelle réalité.
Le parcours scolaire de Cepheus, sans coup d’éclat particulier à Londres, fut une vraie réussite à Poudlard. Il devint rapidement un des meilleurs élèves de Poufsouffle, excellant notamment en classes de Sortilèges, de Botanique, d’Histoire de la Magie et Métamorphose. L’Astronomie, en revanche, l’intéressait moins. Il fut dans cette matière un bon élève, certes appliqué, mais qui ne brilla pas particulièrement. À nouveau, son père accusa le coup de cette déception. Sans doute avait-il caressé l’espoir, au vu des résultats de son fils, d’en faire un chercheur en astronomie magique. Là encore, il se fit une raison et reporta cet espoir sur ses filles. Orion, cependant, ne put qu’apprécier la réussite scolaire de son fils, qui plus est nommé préfet à partir de la troisième année. Sa tolérance, qualité intrinsèque aux Poufsouffles, et sa curiosité poussèrent Cepheus à intégrer le club de Cosmopolymagie au cours de sa scolarité.
Après avoir brillamment réussi ses BUSES et ASPICS – pour la plus grande fierté de ses parents –, il poursuivit ses études avec la préparation des MULOTS. Il fit alors le choix du parcours « Civilisation magique », option
Recherches magiques. Cepheus s’était en effet pris de passion pour l’étude des Sortilèges, et notamment la pratique de l’Occlumancie et de Legilimancie qu’il souhaitait étudier plus en profondeur. Son long parcours à Poudlard instilla également en lui l’envie de transmettre. Progressivement, son ambition pour le futur s’affina : s’il souhaitait continuer de travailler sur les sortilèges, il souhaitait aussi satisfaire sa vocation pédagogique naissante. Il se mit alors en tête de devenir enseignant dans l’un des établissements magiques.
De Londres à la Norvège
Cependant, de tels postes étaient rares, surtout pour de jeunes sorciers. Aussi, à la fin de ses études en 2003, il accepta un poste d’archiviste auprès du Magenmagot. Il y resta cinq années, jusqu’en 2008. Au cours de cette période, en 2007, il publia un premier ouvrage intitulé
L’Occlumancie dans le Devonshire médiéval (XIIIème-XVe siècle). Pratiquants et pratiques de la fermeture de l’esprit. Il s’agissait d’une étude tirée des recherches qu’il avait menées pendant la préparation des MULOTS. Autant dire qu’avec un tel sujet, l’ouvrage se vendit à une grosse dizaine d’exemplaires, et encore. Le plus étonnant fut sans doute qu’un éditeur, même modeste, ait accepté de publier une étude pareille. Néanmoins, Cepheus avait mis un premier pas dans le monde de la publication scientifique.
Enthousiasmé par l’idée de continuer ses recherches sur l’Occlumancie, et désireux de changer d’horizon, il décida de quitter le Ministère pour partir parcourir l’Europe de l’Est, ce qu’il fit entre 2008 et 2009. Il voyagea ainsi en Bulgarie, en Roumanie et s’attarda en Pologne où il fit la rencontre du Professeur de Sortilèges de Durmstrang, alors en villégiature au bord de la mer Baltique. Cepheus rentra brièvement en Angleterre pour le Nouvel An 2010, mais il ne s’y attarda pas. Le Professeur de Durmstrang lui proposa en effet un poste d’assistant pour la rentrée 2010. C’était l’occasion rêvée, celle de mettre enfin un pied dans le monde de l’enseignement. Sans hésitation, Cepheus accepta et fit ses bagages pour le Grand Nord.
Il demeura cinq années à Durmstrang. Ce furent cinq années d’apprentissage de l’enseignement, très enrichissantes et, malgré le climat rude de cette contrée glaciale, qui contentèrent grandement Cepheus. C’est également au cours de cette période, en 2011, qu’il rencontra Antje Amundsen. Jeune sorcière aux yeux verts et aux cheveux d’un blond vénitien, elle affectait une insouciance et une joie de vivre qui emportèrent le cœur de l’Anglais. Elle était alors poursuiveuse dans l’équipe norvégienne de Quidditch des Cerfs-Volants de Karajosk. Elle occupait le même poste au sein de l’équipe nationale. Ils tombèrent amoureux l’un de l’autre et, en 2015, ils décidèrent de s’installer ensemble et de sa marier. Antje ne pouvant pas abandonner la Norvège, ce fut Cepheus qui la rejoignit. Ils ne s'installèrent pas à Karajosk, sur les bords du fleuve Tana, près de la frontière finlandaise, car dans cette petite localité leur condition magique aurait pu attirer l'attention. Ils choisirent une ville plus grande, Alta, située sur la côte. À cette occasion, et bien qu’il pût rester à Durmstrang, Cepheus quitta son poste d’assistant. Il aspirait à une plus grande simplicité de vie. En Norvège, notre homme fut recruté par une école magique pour jeunes sorciers, à l’image de Matinlutin Malinpest à Londres.
Cette période fut sans nul doute la plus heureuse de son existence. Son mariage était heureux, son métier lui convenait et il trouvait le temps de poursuivre ses recherches sur l’Occlumancie. Pour preuve, en 2018, il publia en norvégien une étude intitulée
Ocklumenering og legilimering i tidligere og nåværende skandinaviske samfunn* . À sa grande surprise – mais il faut reconnaître qu’il faisait preuve d’une certaine naïveté à cette occasion – il ne trouva aucun éditeur anglais pour traduire et publier cet ouvrage dans la langue de Shakespeare. Deux ans plus tard, en 2020, il acheva la rédaction de son troisième, mais jusque-là principal ouvrage. Depuis le Royaume-Uni, un éditeur magique accepta de le publier. Il s’agissait d’un traité relativement généraliste qui synthétisait les travaux récents, mais aussi, et surtout, ceux de Cepheus, à propos de l’Occlumancie. Notre sorcier aurait préféré que l’ouvrage ne concerne que l’Occlumancie mais, pour des raisons éditoriales – notamment la volonté de toucher un public plus large – l’éditeur l’invita à intégrer la Legilimancie dans la publication.
L’esprit dans tous ses états. Comprendre l’Occlumancie et la Legilimancie s’est bien vendu, compte tenu de la nature très spécifique de l’ouvrage bien sûr. Cependant, il assura une toute petite célébrité à Cepheus : la
Gazette du Sorcier mentionna l’ouvrage dans un petit encart, à la fin d’un numéro. C’était assez pour que l’éditeur décide de commander un autre ouvrage à Cepheus consacré à l’histoire de l’Occlumancie et de la Legilimancie. Le sorcier accepta avec joie.
En parallèle, son mariage était toujours heureux. Certes, du fait des déplacements d’Antje au gré des matches, leur quotidien était fait de périodes de séparation plus ou moins longues. Néanmoins, le couple avait trouvé un équilibre qui semblait leur convenir à tous les deux. Les traits de caractères propres aux élèves, et anciens élèves, de Poufsouffle, se renforcèrent au cours de cette période. Cepheus avait toujours apprécié les plaisirs simples, se contentant de ce qu'il avait. En Norvège, entre les leçons et les recherches, son goût pour la nature se traduisait par de longues promenades, marches et randonnées au milieu de paysages à couper le souffle. Il put également se livrer à une autre de ses passions : la cuisine. Aussi n'était-il pas de rare de voir le couple donner de grands repas où la bienveillance, l'amitié et la douceur côtoyaient les mets préparés par Cepheus. Cette vie simple lui convenait parfaitement.
D'un retour dans le Gloucestershire
Cette période bénie ne dura pas. Avec le temps, les moments de séparation se firent plus longs et pesèrent de plus en plus sur leur vie maritale. Leur union se délita ainsi, petits bouts par bouts. Aucun des deux ne pouvaient véritablement être tenu responsable de cette situation. Aucun des deux, non plus, ne blâma l’autre. Un jour de février 2022, Antje provoqua une discussion que les deux savaient inéluctable. Ils se quittèrent ainsi, sans larmes ni cris, mais avec douceur et bienveillance. Ne souhaitant pas quitter son école avant la fin de l’année scolaire, Cepheus, après avoir élu domicile dans une chambre d’hôtel, demeura jusqu’à l’été en Norvège. En août, il fit ses bagages et regagna l’Angleterre. Il posa ses valises à Bibury, d’abord chez ses parents, puis il fit l’acquisition d’un cottage à l’extérieur du village. Il y termina la rédaction du premier volume de l’histoire de l’Occlumancie qui parut au second semestre de l’année 2023.
Au cours de cette année, passée dans le calme de la campagne anglaise à se reconstruire et à panser les plaies de son mariage, Cepheus s’efforça de déposer plusieurs candidatures dans diverses écoles magiques, y compris à Poudlard où il savait le poste de Professeur de Sortilèges et Enchantements vacant. En attendant les réponses, il profita à loisir du repos que lui apportait la douceur de vivre du Gloucestershire. Fidèle au caractère de son ancienne maison à Poudlard, il appréciait la nature et était heureux partout où elle s'épanouissait. Dans le petit cottage qu'il avait aménagé, un peu à l'écart du village, il prit un grand plaisir à cultiver un jardin, notamment des fleurs. Il avait toujours apprécié la botanique, et en particulier l'horticulture, mais plus comme un hobby. Prendre soin de ses fleurs et de ses arbustes renforçait sa bonté naturelle. Il n'était pas rare, alors, de le voir passer de longues heures à tailler, empoter et arroser tout ce qui fleurissait dans son petit domaine. Quand il n'était pas occupé dans le jardin ni à la table de son bureau, c'était dans sa cuisine que se trouvait le sorcier. Son divorce ne lui avait pas enlevé son goût pour la cuisine et le partage des plaisirs de la table. Il ne cuisinait certes plus pour Antje, mais pour ses proches - ses parents et ses soeurs -, et quelques amis qu'il avait retrouvés à son retour en Angleterre. La vie ainsi passée à Bibury, simple et bienveillante, était douce et paisible.
Par une belle journée de mai, un hibou apporta une lettre jusqu’au cottage de Cepheus. La missive portait le sceau de l’école Poudlard et annonçait que sa candidature avait été acceptée. Une félicité sincère envahit notre sorcier. Il était prêt. Il le savait.
* L'Occlumancie et la Legilimancie dans les sociétés scandinaves d'hier et d'aujourd'hui.