:: RPS Archivés
date 1 : 2-14
INFOS
FICHE DE PERSO
INFOS
FICHE DE PERSO
INFOS
FICHE DE PERSO
Speed dating 1 : 2-14
Cepheus, ainsi que le reste de l’assemblée, applaudissait les dernières notes que jouaient les deux musiciennes, sur scène, rejointes par un guitariste depuis le public. Le Professeur de Sortilèges avait aperçu le bibliothécaire de Poudlard, @Yaslana Yamatao , s’approcher de lui et lui parler. Il lui sourit, heureux de rencontrer un adulte. « Je ne pensais pas non plus me trouver ici » lui répondit-il dans un sourire amusé. « Appréciez-vous la soirée, pour le moment ? » Mais leur conversation en resta là. En effet, la maîtresse de cérémonie, Serena Ronsmal venait de prendre la parole pour leur annoncer le déroulement de la soirée. Elle désigna les différents box, plutôt les armoires, où chacun et chacune devait se rendre. Cepheus laissa les plus jeunes passer les premiers. Quand le gros du flot des invités fut installé, il se dirigea vers l’armoire qui portait son numéro, le 14. Il y entra et constata que la décoration était à l’image du reste de l’agence. Il esquissa un sourire, entre amusement et attendrissement. Serenaavait des déployés des efforts considérables pour que cette soirée soit une réussite. Cela imposait l’admiration.
Cepheus, malgré son âge, ne portait pas un regard cynique sur la soirée. Bien au contraire, il appréciait que l’on prît l’amour au sérieux. L’amour était la force magique la plus puissante en ce monde. C’était ce qui différenciait les sorciers égarés, adeptes de la magie noire et des pratiques obscures, de ceux qui avaient choisi le camp du bien. La foi en l’amour avait, d’ailleurs, été l’une des caractéristiques de ceux et celles qui, en des temps obscurs où un certain mage noir et ses adeptes avaient cru triompher, s’étaient opposés aux ténèbres. Cepheus ne l’avait pas oublié. Pour lui qui avait étudié la magie comme un chercheur, il était évident que l’amour était un puissant ressort, capable de bien des choses.
Sur ce, notre homme pénétra dans l’espace clos, relativement étroit, qui lui était attribué pour les dix prochaines minutes. Un verre de vin rouge l’attendait. Soyeux mais charpenté, avec une belle longueur et des notes boisées et de noisette, le breuvage – Cepheus suspectait qu’il fut italien, peut-être un Barolo ? – était parfaitement à son goût. Celle qui allait l’accompagner entra alors. Cepheus espérait que Serena, qui semblait avoir tout prévu, eut pris soin de ne pas mélanger les adultes et les étudiants. Du fait de sa position à l’école, cela aurait été gênant. Il constata alors que ce fut l’organisatrice de la soirée en personne qui fit son apparition.
Était-ce parce qu’il n’y avait pas assez d’adultes participant à l’événement qu’elle devait elle-même y prendre part ? Ou peut-être avait-elle été obligée de le faire car le profil de Cepheus, plus âgé que la moyenne, faisait tache dans la soirée ? Si c’était le cas, notre homme lui en savait gré. C’est alors qu’il pensa que, peut-être plus simplement, Serena était également célibataire et profitait de l’occasion pour s’essayer à l’exercice du speed dating. Cette pensée ne l’avait pas traversé auparavant car il imaginait mal son vis-à-vis, avec toute sa science de l’amour, son allure et son charme, ne pas avoir une foule de soupirants à ses pieds.
Il lui sourit alors qu’elle prenait place. Elle lança la conversation avec aisance. « Bien sûr, vous le pouvez… Enfin, tu le peux Serena ». Le tutoiement semblait en effet une meilleure idée.Il leva son verre et porta un toast. « À ta soirée, fort réussie jusqu’à présent ».
Avec seulement dix minutes offertes, il ne fallait guère se perdre en circonvolutions inutiles. Cepheus choisit donc la franchise. Avec sa douceur habituelle, il se lança. « Et bien, je suis divorcé, depuis près de deux ans maintenant ». Il n’était sans doute guère judicieux de s’étendre sur son mariage. Il ne voulait pas donner l’impression qu’il vivait dans le passé ou que son mariage l’obsédait encore. En effet, ils étaient demeurés, avec son ancienne épouse, en très bons termes. Leur mariage faisait partie du passé. C’était un souvenir heureux, mais bel et bien un souvenir. Cepheus n’était pas homme à cacher son passé, ni à prétendre qu’il n’existait pas. Il appliquait aussi cette conception à ses partenaires. Il ne comprenait pas ceux, ou celles, qui voulaient effacer le passé amoureux de leur partenaire, qui voulaient prétendre, ou faire comme si, ce passé n’avait jamais existé. Aux yeux de notre sorcier, nous étions tous et toutes la somme de nos existences et de nos expériences vécues. Ainsi, nous ne serions pas la personne que nous sommes si nous n’avions pas eu nos relations, nos joies, nos ruptures et nos déceptions. Ce passé était constitutif de la personne aimée, alors pourquoi nier son existence ? Aussi, Cepheus parlait avec facilité de son mariage, car il avait compté dans sa vie, l’avait façonné en partie, même s’il appartenait bel et bien au passé. « Mon ancienne épouse est norvégienne. C’est pourquoi j’ai vécu plusieurs années, avec elle, en Norvège. Je suis rentré en Angleterre suite à notre divorce. Depuis lors, j’ai pris le poste de Professeurs de Sortilèges à Poudlard et, pour ainsi dire, j’ai été un peu happé par ces nouvelles responsabilités. Jusqu'à présent, je n'ai guère l'occasion de sortir ». Il marqua une pause et poursuivit, un demi-sourire sur les lèvres. « Mais me voici, un peu hésitant quant à la démarche du speed dating je vous l’avoue. Mais je suis là, ouvert à ce qui adviendra ». Il sourit à nouveau, du même sourire bienveillant qui l'accompagnait depuis toujours. Il plongea ses iris bleus-gris dans les prunelles azurées de la sorcière. « Et toi alors, Serena ? Je dois dire que je suis un brin surpris, mais non moins ravi, de te voir ici. Je pensai qu’avec ta fine connaissance de ce cher Cupidon, mais aussi avec ta joie de vivre et ton charme, tu aurais déjà trouvé une âme bienveillante avec qui partager ta vie. Parle-moi donc un peu de toi ».
Cepheus, malgré son âge, ne portait pas un regard cynique sur la soirée. Bien au contraire, il appréciait que l’on prît l’amour au sérieux. L’amour était la force magique la plus puissante en ce monde. C’était ce qui différenciait les sorciers égarés, adeptes de la magie noire et des pratiques obscures, de ceux qui avaient choisi le camp du bien. La foi en l’amour avait, d’ailleurs, été l’une des caractéristiques de ceux et celles qui, en des temps obscurs où un certain mage noir et ses adeptes avaient cru triompher, s’étaient opposés aux ténèbres. Cepheus ne l’avait pas oublié. Pour lui qui avait étudié la magie comme un chercheur, il était évident que l’amour était un puissant ressort, capable de bien des choses.
Sur ce, notre homme pénétra dans l’espace clos, relativement étroit, qui lui était attribué pour les dix prochaines minutes. Un verre de vin rouge l’attendait. Soyeux mais charpenté, avec une belle longueur et des notes boisées et de noisette, le breuvage – Cepheus suspectait qu’il fut italien, peut-être un Barolo ? – était parfaitement à son goût. Celle qui allait l’accompagner entra alors. Cepheus espérait que Serena, qui semblait avoir tout prévu, eut pris soin de ne pas mélanger les adultes et les étudiants. Du fait de sa position à l’école, cela aurait été gênant. Il constata alors que ce fut l’organisatrice de la soirée en personne qui fit son apparition.
Était-ce parce qu’il n’y avait pas assez d’adultes participant à l’événement qu’elle devait elle-même y prendre part ? Ou peut-être avait-elle été obligée de le faire car le profil de Cepheus, plus âgé que la moyenne, faisait tache dans la soirée ? Si c’était le cas, notre homme lui en savait gré. C’est alors qu’il pensa que, peut-être plus simplement, Serena était également célibataire et profitait de l’occasion pour s’essayer à l’exercice du speed dating. Cette pensée ne l’avait pas traversé auparavant car il imaginait mal son vis-à-vis, avec toute sa science de l’amour, son allure et son charme, ne pas avoir une foule de soupirants à ses pieds.
Il lui sourit alors qu’elle prenait place. Elle lança la conversation avec aisance. « Bien sûr, vous le pouvez… Enfin, tu le peux Serena ». Le tutoiement semblait en effet une meilleure idée.Il leva son verre et porta un toast. « À ta soirée, fort réussie jusqu’à présent ».
Avec seulement dix minutes offertes, il ne fallait guère se perdre en circonvolutions inutiles. Cepheus choisit donc la franchise. Avec sa douceur habituelle, il se lança. « Et bien, je suis divorcé, depuis près de deux ans maintenant ». Il n’était sans doute guère judicieux de s’étendre sur son mariage. Il ne voulait pas donner l’impression qu’il vivait dans le passé ou que son mariage l’obsédait encore. En effet, ils étaient demeurés, avec son ancienne épouse, en très bons termes. Leur mariage faisait partie du passé. C’était un souvenir heureux, mais bel et bien un souvenir. Cepheus n’était pas homme à cacher son passé, ni à prétendre qu’il n’existait pas. Il appliquait aussi cette conception à ses partenaires. Il ne comprenait pas ceux, ou celles, qui voulaient effacer le passé amoureux de leur partenaire, qui voulaient prétendre, ou faire comme si, ce passé n’avait jamais existé. Aux yeux de notre sorcier, nous étions tous et toutes la somme de nos existences et de nos expériences vécues. Ainsi, nous ne serions pas la personne que nous sommes si nous n’avions pas eu nos relations, nos joies, nos ruptures et nos déceptions. Ce passé était constitutif de la personne aimée, alors pourquoi nier son existence ? Aussi, Cepheus parlait avec facilité de son mariage, car il avait compté dans sa vie, l’avait façonné en partie, même s’il appartenait bel et bien au passé. « Mon ancienne épouse est norvégienne. C’est pourquoi j’ai vécu plusieurs années, avec elle, en Norvège. Je suis rentré en Angleterre suite à notre divorce. Depuis lors, j’ai pris le poste de Professeurs de Sortilèges à Poudlard et, pour ainsi dire, j’ai été un peu happé par ces nouvelles responsabilités. Jusqu'à présent, je n'ai guère l'occasion de sortir ». Il marqua une pause et poursuivit, un demi-sourire sur les lèvres. « Mais me voici, un peu hésitant quant à la démarche du speed dating je vous l’avoue. Mais je suis là, ouvert à ce qui adviendra ». Il sourit à nouveau, du même sourire bienveillant qui l'accompagnait depuis toujours. Il plongea ses iris bleus-gris dans les prunelles azurées de la sorcière. « Et toi alors, Serena ? Je dois dire que je suis un brin surpris, mais non moins ravi, de te voir ici. Je pensai qu’avec ta fine connaissance de ce cher Cupidon, mais aussi avec ta joie de vivre et ton charme, tu aurais déjà trouvé une âme bienveillante avec qui partager ta vie. Parle-moi donc un peu de toi ».
Feat @Serena Ronsmal
INFOS
FICHE DE PERSO
INFOS
FICHE DE PERSO
Speed dating 1 : 2-14
Dans l’ambiance feutrée de l’armoire, la conversation semblait plus aisée, comme facilitée par les lueurs dansantes des bougies et l’atmosphère créée pour l’occasion. Cepheus but une nouvelle gorgée, un peu plus longue, de son verre de vin. Il ne put réprimer un rire clair à l’écoute de l’anecdote de son vis-à-vis. Son naturel tranchait avec l’habituelle retenue des autres sorciers que notre homme croisait. Il y avait un je-ne-sais-quoi d’authentique, et c’était fort plaisant, dans la spontanéité dont la sorcière faisait montre. Un sourire sur les lèvres et une lueur amusée dans le regard, Cepheus répondit : « J’imagine que ce professeur, temporairement borgne, n’avait pas vraiment du apprécier la technique du lancer de sort ! » Il sourit plus franchement et poursuivit : « Ceci dit, peut-être n’avait-il pas bien expliqué le sortilège ? » Il ajouta, taquin : « Mais dans le doute, préviens si tu sors ta baguette. Je fermerai les yeux… »
Il porta le verre à ses lèvres et but une autre gorgée, goutant, au passage, les parfums du vin à nouveau. Plus les minutes passaient, plus le nectar s’ouvrait, libérant des senteurs plus complexes. Vraiment, c’était un excellent choix. « Mes compliments pour le vin proposé. Il est très bon. En plus d’être une organisatrice de speed-dating hors pair, tu es une experte en choix de boissons ! » Il lui sourit et reprit : « Pour te répondre quant au métier d’enseignant, en effet, j’aime beaucoup mon métier. Enseigner et transmettre est une vraie vocation. J’ai enseigné à Durmstrang et en Norvège, mais rien n’égale Poudlard. C’est un cadre idéal pour travailler. Les enseignants ont assez de liberté pour essayer des choses, tenter des nouveautés pédagogiques, quitte à se rater, et, jusqu’à présent du moins, les étudiants m’ont toujours rendu les efforts que je fournis pour eux. Je crois avoir toujours voulu enseigner et j’ai réalisé ce désir-là ». Il esquissa un demi-sourire et tint le regard azur que la sorcière avait posé dans ses iris. « Oh bien sûr, j’ai d’autres rêves à réaliser. Mais une chose après l’autre ». Il se fendit d’une petite mimique amusée, un brin badine.
Cepheus hocha la tête en écoutant la réponse de Serena, sincèrement intéressé. Après tout, il excellait plus dans l’écoute que dans le fait de parler, préférant souvent écouter que s’épancher en de longues tirades. « C’est très noble de ta part, si je peux me permettre bien sûr ». Il hésita un instant, souhaitant éviter de donner l’impression d’émettre un jugement sur des choix qui ne le regardaient pas. « Je veux dire par là que ton altruisme est admirable. Vouloir le bien des autres en semant les graines de l’amour et en tirer un sentiment de bonheur simple et désintéressé, comme une fleur que l’on prend plaisir à voir s’épanouir dans un jardin que l’on a soi-même entretenu, c’est admirable. Et très touchant ». Sans doute s’était-il un peu laissé aller par ses paroles, en bon ancien Poufsouffle toujours admiratif devant ceux et celles qui souhaitaient faire le bien. Il ne manquait pas d’ailleurs de le mentionner, le regard brillant d’une étincelle amusée et un sourire dans la voix : « Eh bien, je parle comme un bon petit Poufsouffle, j’espère que cela n’est pas trop niais ! ». Il allait saisir le verre, une nouvelle fois, mais celui-ci était vide. C’était sans doute préférable. Mieux valait ne pas abuser des bonnes choses. Sincèrement curieux, il reprit : « Et de ton côté, as-tu toujours eu cette vocation à jouer les cupidons pour les cœurs perdues ? As-tu toujours eu cela en toi ? »
Selma évoqua ensuite la Norvège. « Oui, j’ai un peu voyagé. Avant de m’installer à Durmstrang et en Norvège, j’ai parcouru pendant plusieurs mois l’Europe centrale : la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie. En Roumanie, je me suis attardé dans les Carpates, en Transylvanie d’abord, puis au Sud des montagnes, en Vallachie. Ce sont des lieux passionnants. Ceci dit, on y croise parfois des vampires... » Il sourit en repensant à sa rencontre fortuite avec l’un d’entre eux lors d’une halte dans un petit relais sur la route de Târgoviște. Ils avaient fini par sympathiser le temps de la soirée, conversant et jouant aux cartes autour d’un verre. À ceci près que le vampire, lui, n’avait pas commandé à boire, se contentant de boire directement depuis un flacon qu’il portait dans la poche intérieure sa veste. Cepheus n’avait pas cherché à en connaître le contenu. « Quant à la Norvège, j’y ai longtemps vécu et j’ai apprécié chaque seconde de ma vie là-bas. Je vivais au nord du pays, dans la ville d’Alta. C’est un port ouvert sur un fjord et, au-delà, sur la mer de Norvège. Les aubes y sont absolument magnifiques, surtout en été bien sûr. J’y retournerais certainement un jour. Pour l’instant, je suis attiré par d’autres destinations, sans doute moins froides ». Il sourit à ses derniers mots et ajouta, toujours curieux d’en savoir plus sur Serena : « Et toi, Serena ? As-tu déjà voyagé par-delà le vaste monde ? »
Il porta le verre à ses lèvres et but une autre gorgée, goutant, au passage, les parfums du vin à nouveau. Plus les minutes passaient, plus le nectar s’ouvrait, libérant des senteurs plus complexes. Vraiment, c’était un excellent choix. « Mes compliments pour le vin proposé. Il est très bon. En plus d’être une organisatrice de speed-dating hors pair, tu es une experte en choix de boissons ! » Il lui sourit et reprit : « Pour te répondre quant au métier d’enseignant, en effet, j’aime beaucoup mon métier. Enseigner et transmettre est une vraie vocation. J’ai enseigné à Durmstrang et en Norvège, mais rien n’égale Poudlard. C’est un cadre idéal pour travailler. Les enseignants ont assez de liberté pour essayer des choses, tenter des nouveautés pédagogiques, quitte à se rater, et, jusqu’à présent du moins, les étudiants m’ont toujours rendu les efforts que je fournis pour eux. Je crois avoir toujours voulu enseigner et j’ai réalisé ce désir-là ». Il esquissa un demi-sourire et tint le regard azur que la sorcière avait posé dans ses iris. « Oh bien sûr, j’ai d’autres rêves à réaliser. Mais une chose après l’autre ». Il se fendit d’une petite mimique amusée, un brin badine.
Cepheus hocha la tête en écoutant la réponse de Serena, sincèrement intéressé. Après tout, il excellait plus dans l’écoute que dans le fait de parler, préférant souvent écouter que s’épancher en de longues tirades. « C’est très noble de ta part, si je peux me permettre bien sûr ». Il hésita un instant, souhaitant éviter de donner l’impression d’émettre un jugement sur des choix qui ne le regardaient pas. « Je veux dire par là que ton altruisme est admirable. Vouloir le bien des autres en semant les graines de l’amour et en tirer un sentiment de bonheur simple et désintéressé, comme une fleur que l’on prend plaisir à voir s’épanouir dans un jardin que l’on a soi-même entretenu, c’est admirable. Et très touchant ». Sans doute s’était-il un peu laissé aller par ses paroles, en bon ancien Poufsouffle toujours admiratif devant ceux et celles qui souhaitaient faire le bien. Il ne manquait pas d’ailleurs de le mentionner, le regard brillant d’une étincelle amusée et un sourire dans la voix : « Eh bien, je parle comme un bon petit Poufsouffle, j’espère que cela n’est pas trop niais ! ». Il allait saisir le verre, une nouvelle fois, mais celui-ci était vide. C’était sans doute préférable. Mieux valait ne pas abuser des bonnes choses. Sincèrement curieux, il reprit : « Et de ton côté, as-tu toujours eu cette vocation à jouer les cupidons pour les cœurs perdues ? As-tu toujours eu cela en toi ? »
Selma évoqua ensuite la Norvège. « Oui, j’ai un peu voyagé. Avant de m’installer à Durmstrang et en Norvège, j’ai parcouru pendant plusieurs mois l’Europe centrale : la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie. En Roumanie, je me suis attardé dans les Carpates, en Transylvanie d’abord, puis au Sud des montagnes, en Vallachie. Ce sont des lieux passionnants. Ceci dit, on y croise parfois des vampires... » Il sourit en repensant à sa rencontre fortuite avec l’un d’entre eux lors d’une halte dans un petit relais sur la route de Târgoviște. Ils avaient fini par sympathiser le temps de la soirée, conversant et jouant aux cartes autour d’un verre. À ceci près que le vampire, lui, n’avait pas commandé à boire, se contentant de boire directement depuis un flacon qu’il portait dans la poche intérieure sa veste. Cepheus n’avait pas cherché à en connaître le contenu. « Quant à la Norvège, j’y ai longtemps vécu et j’ai apprécié chaque seconde de ma vie là-bas. Je vivais au nord du pays, dans la ville d’Alta. C’est un port ouvert sur un fjord et, au-delà, sur la mer de Norvège. Les aubes y sont absolument magnifiques, surtout en été bien sûr. J’y retournerais certainement un jour. Pour l’instant, je suis attiré par d’autres destinations, sans doute moins froides ». Il sourit à ses derniers mots et ajouta, toujours curieux d’en savoir plus sur Serena : « Et toi, Serena ? As-tu déjà voyagé par-delà le vaste monde ? »
Feat @Serena Ronsmal
INFOS
FICHE DE PERSO
INFOS
FICHE DE PERSO
Speed dating 1 : 2-14
Cepheus s’était fendu d’un rire clair en entendant Serena, malicieuse, affirmer qu’elle comptait garder sa baguette cachée pour éviter de reproduire le malencontreux incident de sa jeunesse. L’enthousiasme de la sorcière était contagieux. Alors qu’il était venu avec peu d’entrain à la soirée, Cepheus se surprit à apprécier la légèreté de l’air, le plaisir de la conversation et le charme malicieux de son vis-à-vis. Bientôt, il lui semblait qu’il était lui aussi plus léger. Notre homme acquiesça aux propos de la sorcière. Il l’écoutait avec attention et plaisir. Serena avait un vrai don pour la conservation, capable de rendre intéressante la moindre anecdote au point que l’on souhaitait toujours en apprendre plus. « En effet, répondit Cepheus, l’ambiance à Poudlard est vraiment unique. C’est un lieu à nul autre pareil. J’ai enseigné pendant plusieurs années à Durmstrang et je peux t’assurer que je ne m’y suis jamais senti autant chez moi qu’à Poudlard. Certes, je ne suis pas très objectif, en tant qu’Anglais et ancien élève de l’école… » Il esquissa un sourire amusé. « Mais je crois que Poudlard est vraiment un lieu particulier. Oh bien sûr, j’ai de la chance de travailler avec des collègues et un directeur tout bonnement extraordinaires. Je m’estime très chanceux d’évoluer à leur côté ! » Il passa une main dans sa barbe.
« Vaste question ! » Son sourire s’étira. « À vrai, dire j’ai choisi les Sortilèges car c’est souvent la première véritable porte d’entrée des étudiants vers la magie. La discipline est d’ailleurs parfois considérée comme plus facile que d’autres, sans doute car elle est un peu générale. Mais, justement, c’est cela qui m’a poussé à vouloir l’enseigner. En enseignant les sortilèges, on ouvre la magie à tous et toutes. On touche à des sortilèges de difficultés très variables, dont certains concernent notre quotidien, permettant une véritable diffusion de la magie au plus grand nombre ». Il marqua une petite pause. « Et qui plus est, j’ai depuis longtemps initié un travail de recherches sur l’Occlumancie. Cette dernière n’est pas à proprement parler liée aux Sortilèges, mais certaines qualités qu’exigent cette discipline sont très utiles pour qui veut pratiquer l’Occlumancie ».
Cepheus n’avait pas quitté son sourire. « Je ne peux que t’encourager à concrétiser ce désir de voyage ! Les rencontres, lors des voyages au long cours, peuvent être parfois surprenantes, mais toujours enrichissantes ! Comme je te disais à l'instant, je suis tombé sur un vampire lors d'un voyage en Roumanie. Crois moi, sacrée rencontre ! » Comme il terminait sa phrase, une lueur amusée au fond des yeux, il mina, sa main remontée devant sa bouche et les deux premiers doigts pliés en forme d'incisives, les dents caractéristiques des vampire. « Le voyage Paris/Vérone/Venise est une excellente idée. Quoi de mieux que parcourir l’Europe sur les traces laissées par les amoureux du monde entier. D’ailleurs, je crois qu’à Vérone, des habitants Moldus perpétuent la tradition du courrier de Juliette. C’est une initiative mise en place à Vérone donc, où tous ceux qui le souhaitent peuvent envoyer des lettres à ‘‘Juliette’’, celle de la pièce Roméo et Juliette. Ces lettres, souvent des confidences sur l’amour ou des demandes de conseils amoureux, sont adressées à la Maison de Juliette, une maison qui, selon la tradition, aurait appartenu à la famille Capulet. Pour répondre à ce phénomène, des bénévoles surnommés ‘‘les secrétaires de Juliette’’, récoltent et répondent aux lettres. Les secrétaires prennent le temps de répondre personnellement à chaque lettre ! » Il suspendit sa phrase un instant, avant de poursuivre. « N’est-ce pas merveilleux ? Cela a fait de Vérone la ville des amoureux, mais aussi un symbole d’espoir et de réconfort pour tous ceux que l’amour questionne ».
Cepheus s’était sans doute laissé par son caractère volubile. Invétéré bavard qu’il était. « Je parle beaucoup ! J’espère que ce n’est pas trop ». Il sourit à Serena. Cette dernière, en spécialiste de l’amour, aurait sans doute été une secrétaire de Juliette on-ne-peut-plus parfaite, ce que Cepheus ne manqua pas de relever : « Tu ferais, à n’en pas douter, une excellente secrétaire de Juliette ! C’est d’ailleurs ce que tu fais un peu aussi ici. Tu es en quelque sorte la secrétaire de Juliette de Pré-au-Lard ». Son sourire s’élargit. « Mais parle moi plus grandement de toi. Tu as mentionné tes parents tout à l’heure. Sont-ce des sorciers ou des Moldus ? As-tu des frères et sœurs ? »
« Vaste question ! » Son sourire s’étira. « À vrai, dire j’ai choisi les Sortilèges car c’est souvent la première véritable porte d’entrée des étudiants vers la magie. La discipline est d’ailleurs parfois considérée comme plus facile que d’autres, sans doute car elle est un peu générale. Mais, justement, c’est cela qui m’a poussé à vouloir l’enseigner. En enseignant les sortilèges, on ouvre la magie à tous et toutes. On touche à des sortilèges de difficultés très variables, dont certains concernent notre quotidien, permettant une véritable diffusion de la magie au plus grand nombre ». Il marqua une petite pause. « Et qui plus est, j’ai depuis longtemps initié un travail de recherches sur l’Occlumancie. Cette dernière n’est pas à proprement parler liée aux Sortilèges, mais certaines qualités qu’exigent cette discipline sont très utiles pour qui veut pratiquer l’Occlumancie ».
Cepheus n’avait pas quitté son sourire. « Je ne peux que t’encourager à concrétiser ce désir de voyage ! Les rencontres, lors des voyages au long cours, peuvent être parfois surprenantes, mais toujours enrichissantes ! Comme je te disais à l'instant, je suis tombé sur un vampire lors d'un voyage en Roumanie. Crois moi, sacrée rencontre ! » Comme il terminait sa phrase, une lueur amusée au fond des yeux, il mina, sa main remontée devant sa bouche et les deux premiers doigts pliés en forme d'incisives, les dents caractéristiques des vampire. « Le voyage Paris/Vérone/Venise est une excellente idée. Quoi de mieux que parcourir l’Europe sur les traces laissées par les amoureux du monde entier. D’ailleurs, je crois qu’à Vérone, des habitants Moldus perpétuent la tradition du courrier de Juliette. C’est une initiative mise en place à Vérone donc, où tous ceux qui le souhaitent peuvent envoyer des lettres à ‘‘Juliette’’, celle de la pièce Roméo et Juliette. Ces lettres, souvent des confidences sur l’amour ou des demandes de conseils amoureux, sont adressées à la Maison de Juliette, une maison qui, selon la tradition, aurait appartenu à la famille Capulet. Pour répondre à ce phénomène, des bénévoles surnommés ‘‘les secrétaires de Juliette’’, récoltent et répondent aux lettres. Les secrétaires prennent le temps de répondre personnellement à chaque lettre ! » Il suspendit sa phrase un instant, avant de poursuivre. « N’est-ce pas merveilleux ? Cela a fait de Vérone la ville des amoureux, mais aussi un symbole d’espoir et de réconfort pour tous ceux que l’amour questionne ».
Cepheus s’était sans doute laissé par son caractère volubile. Invétéré bavard qu’il était. « Je parle beaucoup ! J’espère que ce n’est pas trop ». Il sourit à Serena. Cette dernière, en spécialiste de l’amour, aurait sans doute été une secrétaire de Juliette on-ne-peut-plus parfaite, ce que Cepheus ne manqua pas de relever : « Tu ferais, à n’en pas douter, une excellente secrétaire de Juliette ! C’est d’ailleurs ce que tu fais un peu aussi ici. Tu es en quelque sorte la secrétaire de Juliette de Pré-au-Lard ». Son sourire s’élargit. « Mais parle moi plus grandement de toi. Tu as mentionné tes parents tout à l’heure. Sont-ce des sorciers ou des Moldus ? As-tu des frères et sœurs ? »
Feat @Serena Ronsmal