save the last dance for me [gabriel]

Levana serra la main de la dame devant elle, souriante, la remerciant d’être présente. Lorsque celle-ci lui tourna le dos, disparaissant dans la foule au bras de son mari, Lev poussa un léger soupir de contentement.

Elle ne semblait plus sentir ses doigts, après tant de poignées de main données, mais ça faisait partie de l’emploi. Et ce n’était certainement pas son genre de s’en plaindre. Du haut de la mezzanine, elle balaya la salle des yeux, admirant son travail: un immense hall, somptueusement décoré de crème et de pourpre, et surtout bondé. La soirée battait son plein.

Les invités, tous revêtus de leurs plus beaux habits, discutaient en petits groupes tandis que les serveurs allaient et venaient, des coupes de vin et divers cocktails flottant dans leurs pistes. Des tables étaient placées stratégiquement sur le plancher, mais certains préféraient rester debout, pour digérer le repas qui venait de se conclure. Au fond de la salle, une scène avait été ajoutée, mais restait pour l’instant vide, attendant patiemment ses danseurs.

Il s’agissait de la troisième édition du Gala d’Ouverture du Ballet Royal Magique, mais jusqu’à présent, certainement la plus impressionnante. Au menu: réception, cocktails, dîner en trois services, et une performance d’un soir seulement par la troupe de Ballet Royal Magique pour terminer la soirée. Levana n’aurait jamais cru un jour pouvoir revêtir de tels habits et prétendre être responsable d’un événement semblable. Et pourtant, elle se tenait devant une partie de ses accomplissements.

Du Chili, elle était arrivée à Londres deux jours plus tôt, et avec son équipe, avait entamé la préparation de la salle. Ils avaient failli ne pas y parvenir, ayant eu des soucis avec le service de traiteur et ayant perdu la trace d’une partie des décorations, mais en travaillant une partie de la nuit la veille, ils avaient réussi à tout mettre sur pied, juste à temps pour ouvrir les portes.
Le Gala londonien ramassait des fonds pour la recherche sur les maladies incurables, à Ste-Mangouste, et attirait souvent des sorciers britanniques importants: si au départ le Gala comptait surtout des donneurs richissimes récurrents, il commençait maintenant à attirer des sorciers intéressés à passer du bon temps. Tout ça, le temps d’une soirée. Victime de son succès, c’était une phrase qu’elle n’aurait jamais cru entendre de sa fondation, mais c’était ce que tous les chefs d’entreprises rêvaient d’entendre, non?

Elle fit quelques pas en direction de la rambarde, s’excusant poliment en contournant un joueur des Aras de Moutohora, l’équipe de Quidditch de la Nouvelle-Zélande, en pleine discussion avec un employé quelconque du Ministère (enfin c’était sa théorie, elle ne connaissait pas tous les sorciers dans la centaine qui étaient présents ce soir).
Elle fit signe à un serveur en bas, qui acquiesça d’un signe de tête, se frayant un chemin vers les escaliers pour la rejoindre.

En redressant la tête, quelque chose attira son attention, dans sa vision périphérique. Elle dû regarder une deuxième fois, presque convaincue de l’avoir imaginé. Mais non, il était bien là. Ça n’aurait pas dû être une surprise, puisqu’elle l’avait elle-même engagé. Sans s’en rendre compte, un large sourire se dessina sur ses lèvres.

“Gabriel!” Lança-t-elle en direction de l’auror. Malgré qu’ils ne se soient rencontrés qu’une ou deux fois par le passé (des rencontres très agréables, certes), Levana semblait peu soucieuse des formalités. Elle s’approcha de l’homme, glissa son bras sous le sien et, sans attendre de réponse, l’attira vers la rambarde où elle se trouvait quelques secondes plus tôt. “J’étais heureuse d’apprendre qu’on t’avait assigné à mon événement ce weekend.” dit-elle en relâchant sa prise.

Comme si il attendait un signal silencieux, le serveur qu’elle avait interpellé plus tôt apparu à leurs côtés. “Dis-moi, les membres de l'autorité magique peuvent-ils boire sur les heures de service?” demanda-t-elle à son compagnon, prenant une des deux coupes du plateau que le serveur lui présentait, attendant la réponse de l’auror pour s’emparer de la deuxième. “Parce que j’ai entendu dire que nous avions quelque chose à célébrer, Monsieur le chef des aurors.”

résumé:

Levana ne put s’empêcher de sourire quand elle remarqua l’auror prendre une flûte d’eau gazeuse. Toujours si professionnel, ça en était presque amusant.

Elle trinqua avec plaisir et bien qu’elle laissa le sentiment de reconnaissance que l’homme lui procurait avec un tel compliment lui monter à la tête, elle ne répondit qu’avec un sourire humble.

Elle réprima un gloussement quand il en ajouta encore plus, cette fois-ci à son oreille. Elle tourna son visage vers lui et sourit, le rire dans la gorge. “S’il te plait, tu en fais trop.” s’exclama-t-elle, tout sourire. “Ces événements n’auraient pas lieu si je n’avais pas l’aide de tout un tas de gens.” Elle balaya la pièce des yeux, puis ramena son regard vers son interlocuteur. “Toi et ton service y compris.” Elle lui sourit.

L’auror lui tendit sa main, l’invitant à une danse. Comme toute réponse, elle lui vola sa flûte des mains, et avec la sienne, les donna à un serveur qui passait derrière eux. Lev pris sa main dans un geste de fausse cérémonie, joueuse, et en appuyant son bras dans son coude, se rangea aux côtés de l’homme pour le suivre jusqu’à la piste de danse.
“Galant, en plus! Dis-moi Gabriel, n’as tu pas un seul défaut? Depuis que nous nous sommes rencontrés, je n'en ai toujours pas trouvé.” dit-elle avec un rire clair, malicieuse, alors qu’ils descendaient les escaliers. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire; elle voyait beaucoup de monde dans ce genre de soirée, mais rares étaient les occasions où elle appréciait réellement la compagnie de quelqu’un. Et quelque chose chez l’auror l’amusait, mais elle ne savait dire quoi.

Ils prirent place sur la piste, qui leur était presque réservée. Elle se positionna en face de l’homme, posa une main sur son épaule et entrelaça les doigts de l’autre dans la main de son partenaire de danse.
“Est-ce que la formation d’auror inclut aussi des cours de danses?” taquina-t-elle alors qu’elle attendait le début de la prochaine chanson, curieuse de voir les prouesses de son compagnon. Levana voyait la danse comme une partie de son métier, avec le temps elle en était devenue maître, mais elle appréciait toujours voir les efforts des autres. C’était aussi une bonne manière de déceler le caractère de quelqu’un, elle trouvait. Par exemple, allait-il être à l’aise de guider, ou allait-elle prendre le dessus? Elle profita du moment pour secrètement admirer les traits de son compagnon: certainement un très bel homme, elle félicita intérieurement la femme qui saurait mettre le grapin dessus. Pas elle. Trop occupée, trop loin, trop ambitieuse, trop libre, trop… trop. Mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne pouvait entretenir une amitié avec l’auror, non?  Après tout, elle avait apprécié les rencontres passées avec Gabriel jusqu’à maintenant, alors pourquoi ne rester que des connaissances? Elle se promit de lui laisser sa carte avec son adresse à la fin de la soirée.
Les premières notes de la chanson retentirent dans la salle, et Levana glissa un sourire de défi sur son visage, resserrant sa poigne sur l’épaule de son compagnon.

résumé:

“Il parait que je cuisine très bien également.”

Levana ne pu s’empêcher de s’esclaffer. “Ah oui? Faudra que j’en juge par moi-même, un de ces jours.” lui répondit-elle avec un clin d'œil. Il parla de sa mère, qui lui avait appris, et Levana eu une certaine pointe de respect pour son cavalier. Il était né moldu, et bien qu’elle n’ait pas vécu ce que ça faisait de vivre dans une maisonnée entièrement moldue, avoir un parent cracmol faisait un peu le même effet. Elle repensa à sa propre mère, la sorcière qui avait aimé son père de tout son cœur, qui avait renié sa famille pour marier l’amour de sa vie. Elle respectait beaucoup sa mère, elle lui manquait. Levana savait qu’elle n’arriverait jamais à la cheville d’aucun de ses parents, mais elle comptait tout de même les honorer d’une certaine façon.

“Ça doit être une femme charmante. Elle doit être fière du garçon qu’elle a élevé.” Levana dit doucement, dans un élan d’empathie, laissant entrevoir, l’espace de quelques secondes, un côté plus fragile d’elle-même; une facette qui disparut aussi vite qu’elle était apparue. Un air de défi glissa de nouveau sur son visage, qui se changea vite en un sourire de satisfaction lorsqu’elle remarqua que Gabriel la laissait guider en premier. Peu d'hommes dans cette salle auraient assez de maturité pour laisser les dames prendre le lead, et Levana était particulièrement faible pour ce genre d’échange, elle qui depuis longtemps avait pris goût à diriger. Ils s'échangèrent le rôle à quelques reprises, leurs pas s’emboîtant avec élégance. Ses yeux ne quittèrent pas le visage de son cavalier, alors qu’ils dansaient. Levana savait ce qu’elle faisait, si bien qu’elle continua la conversation avec aise, enchaînant les pas presque mécaniquement. “Et bien, ces cours ont porté leurs fruits. Je suis honorée d’être la première dans ce cas.” dit-elle avec un sourire. L’auror était peut-être plus rouillé qu’elle, elle devait l’admettre, ils bougeaient bien ensemble.

La chanson se termina, et celle qui suivait s’annonçait plus tranquille. Gabriel l’attira un peu plus près de lui, et elle en profita pour se repositionner, déposant ses deux mains sur ses épaules.
“Et toi, Levana, quel autre talent est-ce que tu caches?”

Elle réfréna un rire, secoua sa tête doucement et ramena son regard vers l’homme. “Oh, tu sais, une femme ne révèle pas tout ses secrets.” dit-elle, avec un sourire qui se voulait mystérieux. “Mais si tu insistes…” Elle leva les yeux au ciel, prétendant de chercher quelque chose à répondre. “Voyons voir... Et bien, déjà, je ne sais pas bien cuisiner.” dit-t-elle, en référence à l’aveux qu’il lui avait fait plus tôt. Elle parlait tout bas, leur proximité agissant comme si elle échangeait un secret. Ce n’était pas un mensonge; sa mère savait cuisiner des plats royalement exquis. Mais Lev n’avait jamais ressenti l’envie d’apprendre, et lorsqu’elle avait commencé à y porter de l’intérêt, sa mère était déjà trop malade pour lui apprendre. C’était l’un des nombreux regrets qu’elle gardait enfermé dans son cœur, comme un châtiment personnel honteux. Par la suite, Lev avait trop voyagé pour réellement se poser, préférant se gorger de la nourriture locale plutôt que de faire face à son manque d’expérience dans la cuisine. Elle savait que sa mère trouverait un moyen de la hanter si elle ruinait les recettes familiales.

“Quand j’étais plus jeune, je rêvais de devenir ouvrière moldue, comme mon père.” À cette déclaration, elle ne put s'empêcher de rire. “Je trouvais le travail moldu tellement palpitant. J’ai vite compris que ce n’était pas le chemin pour moi quand mes pouvoirs sont arrivés.” Levana eut un petit rire moqueur.
Son père lui avait souvent montré ce qu’il faisait, les seuls moments où il était fier, le cœur gros de voir un esprit d’enfant, encore intouché par les préjudices du monde sorcier. En grandissant, le rêve de Lev s’était transformé plusieurs fois, d'ouvrière, à guérisseuse comme sa mère, à danseuse, à actrice, à traductrice… des rêves qui ont finalement perdu tous leurs sens après la mort de ses deux parents.

“J’ai deux chiens.” ajouta-t-elle finalement, déviant le sujet avec toute la nonchalance du monde, éloignant son cavalier des questions auxquelles elle ne voudrait pas répondre. Levana avait toujours eu le don de dire juste assez pour être aimée, pas assez pour être connue. Elle détestait être perçue par les autres, camouflant la profondeur de qui elle était vraiment. Elle laissait entrer tout le monde dans sa vie, mais ne se dévoilait que très rarement.

Se balançant doucement, toujours en suivant le rythme de la musique, elle joignit ses mains derrière le cou de l’auror. “Si tu veux en savoir plus, ça va te coûter quelque chose.” conclua-t-elle avec un sourire malicieux.

résumé:

La comparaison entre son travail actuel et son rêve passé la fit rire. “Je ne l’avais jamais entendue celle-là.” ria-t-elle. “Mais tu n’as pas tort, j’imagine.”
Elle ne put s'empêcher de sourire quand il lui raconta avoir voulu s’engager dans l’armée, son esprit divaguant vers une version de Gabriel, arborant les uniformes de soldat moldu. Elle le voyait bien dans le rôle, mais il avait raison. Après avoir tenu une baguette entre ses doigts, tout ce que les moldus pouvaient accomplir de leurs mains semblait tellement… futile. Respectable, mais futile.

Elle rit lorsqu’il parla de son chat, une anecdote qui ne la surprenait pas tellement. Les amoureux des chats semblaient déterminés à aimer des petites pestes. Bien qu’elle n’ait rien contre les chats, Levana préférait de loin la loyauté canine.  

Alors qu’ils discutaient, elle l’observait travailler, amusée par son attention aux détails, mais intéressée à sa dévotion. Depuis leur danse, il n'avait pas dérogé de son rôle d'auror. Il serait sûrement un bon atout à avoir, comme employé mais particulièrement comme contact, surtout s'il continuait à obtenir des promotions comme celle qu’il venait de recevoir.
Elle haussa les sourcils à son commentaire, feignant l'offense, sans pour autant camoufler son sourire amusé. “Pas équitable? Mon cher Gabriel, tu en sais plus sur moi que tout le monde dans cette salle.” Ce n’était pas particulièrement vrai, mais elle considérait tout de même s’être plus ouverte qu’à l’habitude. “N’ai-je pas mérité mon repas?”

Elle écouta sa proposition et prétendit y réfléchir longuement, au même titre qu’une négociation difficile. “Très bien. Marché conclu.” accepta-t-elle avec un petit air exaspéré moqueur. “Mais je vais t’y tenir, à ce dîner. La prochaine fois que je serai en Angleterre.” dit-elle en haussant un sourcil, presque comme une menace.
Elle leva les yeux aux ciel, en pleine réflexion, alors qu’elle laissait ses mains retomber à plat sur les épaules de son compagnon. Que pouvait-elle lui dire qui le satisferait, mais qui lui éviterait de trop en dire? Un fait sur elle…
Elle replaça une mèche derrière son oreille et s’éclaircit la gorge.

“Très bien. Un fait sur moi: je pense que le monde magique bénéficierait beaucoup de s’ouvrir au monde moldu…” Dit-elle à voix basse, sachant pertinemment qu’elle ne ferait pas des heureux si elle exprimait cette pensée trop fort. Elle eut un petit rictus moqueur. "Notamment parce que je suis accro à la télévision.” Elle dût se retenir de rire. Elle avait rarement la chance d’avouer ce côté d’elle-même à des sorciers: très peu sauraient de quoi elle parlait, et encore moins seraient de son avis. Mais Levana fantasmait à l’idée d’un monde plus ouvert, égoïstement, pas tellement pour l’avantage des moldus plutôt que pour l’inclusion des cracmols. Et une partie d’elle-même savait que c’était aussi parce qu’elle était très facilement scotchée devant l’écran, les rares fois où elle avait un peu de temps à elle. Même les télénovelas les plus tirés par les cheveux parvenaient à capter son attention.

Elle secoua la tête pour chasser son amusement, et haussa les sourcils, son regard dans celui de son cavalier. “J’ai conclu ma partie du marché. À toi maintenant.” dit-elle avec un petit sourire satisfait.

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“Tsk. Si peu d’imagination…” réprimanda-t-elle, faussement déçue. Levana avait des idées de grandeur. Elle voyait toujours plus loin, plus haut. Elle savait que si la magie pouvait guérir, bâtir, léviter, blesser, certainement il y avait quelque chose à faire pour accommoder, ou même simuler l’électricité. Il ne fallait que se pencher sur la question. Mais les sorciers se terraient dans leur monde magique, conservateurs, terrifiés du changement. Le monde magique manquait d’ambition.

“Le piano? C’est à mon tour d’être surprise.” s’exclama-t-elle, un petit rictus taquin sur les lèvres. Finalement peut-être que l’auror était plus raffiné qu’elle ne croyait. L’idée de le voir jouer était tentante, elle espérait peut-être l’entendre jouer quand elle s’inviterait pour un dîner, mais il brisa vite ses espoirs en mentionnant le vendre pour une batterie. Elle s'esclaffa. “Et bien, j’espère que tu es doué pour les sortilèges sonores, autrement je suis certaine que tes voisins apprécieront.” Elle n’avait rien contre la batterie, elle avait assisté à un nombre raisonnable de concerts, du temps où elle était encore jeune et rebelle, mais cette époque commençait à remontrer.

Gabriel vanta les louanges des téléphones moldus, et elle écouta. Puis lorsqu’il suggéra l’idée de l’appeler - digne d’un vrai né-moldu - un sourire satisfait se glissa au coin de ses lèvres.

Officiellement, elle avait un téléphone portable. Pour les quelques moldus qui tentaient de la rejoindre pour son association, mais comme il ne marchait pratiquement jamais où elle allait, elle le laissait récolter la poussière dans le fond de son sac, souvent obligée de rappeler ses clients et de trouver des excuses pour justifier la difficulté qu’ils avaient à la rejoindre.

“Mmh.. c’est vrai que c’est problématique. Faut croire que tu devras trouver un autre moyen de garder contact.” dit-elle suavement, un air de mystère dans sa voix.
Alors qu’elle parlait, elle laissa retomber ses mains lentement, les glissant sur les pans du veston de son cavalier, presque déçue de devoir briser le contact, prolongeant le moment. “Bon… le devoir m’appelle.” dit-elle avec un soupir, changeant habilement de sujet. “Je pense que les danseurs vont faire une crise si je les fais attendre plus longtemps. C’est l’heure.” Entre ses doigts apparut une petite carte d’affaires; rien de spécial, beige avec ses coordonnées, presque banale pour une femme de sa grandeur. Mais il y avait son adresse dessus. C’était ça l’important. “Ce fut un plaisir, Gabriel.” Délicatement, sans attirer l’attention de son interlocuteur, elle glissa imperceptiblement la carte dans la poche de son veston.
Comme si rien n'était, sans autre explication, elle prit un pas de recul, et fit une légère révérence pour le remercier pour la danse avec un sourire.

“Bonne soirée, Mr. le chef des aurors.” dit-elle avec un sourire satisfait, avant de disparaître dans la foule comme un fantôme, se dirigeant vers l’arrière-scène.

Terminé la pause sociale, il fallait qu’elle se remette au travail.

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