Every sin provokes its punishment
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Professeur de Poudlard
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Âge : 44
Sang : Hybride.
Particularités : Aucune.
Profession : Professeur de Botanique, Directrice de Serdaigle.
Côté Cœur : En couple avec Elaine Pendragon.
Multis : James, Israfel, Nott et Brynn.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
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Maturité Magique (MM):
(43/100)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
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Expérience Magique (XM):
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Témoins de l'Histoire:
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Every sin provokes its punishment
02 03 2024
Il y avait des souvenirs impérissables qui lui revenaient parfois, surtout quand elle prenait soin de Lancelot. A chaque fois qu’elle manipulait le petit corps de son fils, Morana se souvenait de Caer Cynfeirdd quand elle n'était encore qu'une enfant. La vieille bâtisse avait, dans ses mémoires de petite fille, des airs de monstre nébuleux duquel elle ne pouvait se soustraire. Chaque pierre était comme une écaille à cette immense bête, et la herse était comme autant de crocs attendant un visiteur pour le dévorer. Elle avait arpenté des milliers de fois les remparts, la forge, tous les bancs, toutes les guérites, mais jamais nulle part elle ne s'était sentie avec sa place. Même le vitrail de sa mère, Rhiannon, la fixait comme si elle ne la voyait pas, comme si ce petite homoncule qui s'était extrait de ses entrailles n'était pas sa fille mais bien un monstre.
Et pourtant, les monstres n'avaient guère leur place à Caer Cynfeirdd. Elle l'avait bien compris, et dès son jeune âge, Morana avait travaillé à être ce qu'il fallait être pour une Cynfeirdd, un peu à l'image d’un changelin. Quoi qu'elle n'avait jamais eu d'efforts à faire pour être ce prédateur cruel et froid que Geraint voulait qu'elle soit. Le Chasseur gallois avait seulement montré au petit monstre rescapé des entrailles de sa soeur quels étaient les ennemis et quels étaient les amis.
Et à Caer Cynfeirdd, Morana avait trouvé plus qu'une amie - elle avait trouvé une cousine, pour ne pas dire une sœur. Maeve Cynfeirdd ne l'avait jamais regardé différemment, contrairement à Geraint qui avait toujours été prudent là où il ne manquait pas de regarder fièrement le brin de fille qui viendrait à lui succéder. Maeve n'avait peut-être jamais vu le monstre en elle, et Morana s'était bien gardé de le lui montrer, parce que tout le long de ce temps, elle n'avait rêvé que d'une seule chose : se sentir à sa place.
Les froides pierres de Caer Cynfeirdd n'avaient jamais su lui donner ce sentiment, cette chaleur. Et si les bras de Maeve avaient toujours été doux, et si Morana avait cru pouvoir s’arracher à ce monde qui l'appelait sans arriver à la saisir, jusqu'au point où, pour prouver toute son allégeance et sa volonté d'être une Cynfeirdd elle avait été jusqu'à se rendre coupable du plus grand des crimes, jamais rien ne lui avait offert ce doux sentiment de sécurité et de sérénité.
Tout ça, c'était chez Elaine Pendragon qu'elle l'avait connu, qu'elle l’avait dompté. Au creux de ses bras et au milieu de ses chansonnettes à voix basse, Morana avait trouvé une raison d'être et un petit coin de monde où tout le reste lui semblait bien dérisoire. C’est que son monde tout entier tournait autour d’Elaine et la petite blonde lui faisait aimer le monde des sorciers, sans lui mentir quant à sa condition, mais en l'acceptant sans aucune condition, sans aucune crainte.
Elles ne pensaient pas pouvoir compléter un bonheur qui semblait déjà si plein et harmonieux, et pourtant elles le firent. Tout juste après.
L'arrivée de Lancelot fut le plus beau jour de leur vie, mais avec du recul, celui que Morana regretta le plus. La demi-fée savait dès le début qu'une fois le prix des Gwent payé, et l'enfant entre ses bras, elle s'y attacherait de toute son âme fée et que rien ne saurait les séparer. Ce n'était pas seulement l'amour d'une mère à son fils - quoi qu'elle n'aurait pas eu l'audace de disputer ce lien de sang avec quiconque - mais bien plus encore. C'était comme si une partie même de son âme s'était ancrée dans l'enfant. Comme si quelque chose de magique serait créé, de lui à elle, et qu'elle n'aurait su ni lui refuser, ni le lui reprendre.
Avoir un fils n'avait pourtant jamais été une évidence. Morana n'avait pas eu d'envie particulière d'enfant. Elaine, en se mettant en couple avec son amie de Poudlard, avait fait une croix dessus. Et le Destin leur avait pourtant souri. Un enfant, voilà qu'elles en avaient un. Un enfant.
Quand la maladie se déclara chez Lancelot, très tôt, Morana ne fut d'abord pas très inquiète, persuadée de pouvoir défier la Fatalité. Mais par là où la demi-fae pécha, elle s'écroula. Une alfe noire comme elle, maîtresse du sang, se trouvait face à une maladie curieuse qui rongeait l'enfant en s'attaquant à ses organes au travers de son hémoglobine. Et elle ne pouvait rien y faire.
C'est à la même époque que se rendre à Caer Cynfeirdd devint de plus en plus difficile. Traverser la cour intérieure du château, voir les enfants courir et rire ensemble, faisait naître en elle des sentiments qui avaient bien une base humaine - comme la jalousie et la peine - mais dont les extrémités se parent de l’extrême féerique. Des envies de vengeance, des besoins de justice cosmique… et pourtant, rien, que le châtiment inutile à un pauvre enfant.
Plusieurs fois elle s'était arrêtée au milieu de cette cour en maudissant intérieurement tous ces enfants, y compris Maeve. Maeve d'avoir tout ce qu'elle n'avait jamais eu. D'avoir un père fier d'elle, une mère aimante, des frères protecteurs, un mari, une fille en bonne santé.
Maeve, sa propre sœur, le soleil face à la lune, qui dans chaque mot de réconfort, dans chaque main tendue, dans chaque regard, lui renvoyait bien malgré elle la fin inexorable qui se dessinait pour sa progéniture.
Ce n'était pas de la pitié, et Morana savait que c'était déraisonnable, mais quel homme pouvait-il lui jeter la pierre ? Si le prix à payer pour sauver Lancelot était de se transformer en ours, Elaine et elle l’auraient payé sur le champs et argent comptant.
Mais la vie n'était pas aussi simple, et la nature humaine non plus d'ailleurs, pensa Morana.
Elle ne savait plus combien de temps elle avait passé à son chevet, assise et silencieuse. Une larme avait roulé sur le long de sa joue, alors même que son visage était resté parfaitement inexpressif, impassible face au petit corps enroulé dans ses draps blancs.
La vision de Lancelot endormi lui levait le cœur, car l'enfant respirait si doucement et si discrètement, qu'il aurait été facile de le croire mort. L’essence de rosée du jour avait le problème de ralentir la respiration, mais dans le même temps, c'était devenu la seule chose qui calmait encore les douleurs et freinait en même temps l'avancement de la maladie.
Quand la porte s’ouvrit, Morana ne bougea pas, ni ne cilla. Elle sentit la présence d’Elaine dans son dos qui ressortit peu de temps après. La Directrice de Serdaigle inspira profondément et finalement, non sans toucher une dernière fois la main froide mais douce de l'enfant endormi, sortir de la chambre sans faire un bruit.
Morana traversa un petit couloir qui débouchait sur une pièce de vie carrée, chaleureuse avec ses nombreux dessins accrochés ici et là, et ses livres pour enfants qui s’empilaient nerveusement sur la table. Tout ce bazar n'était pas dû à Lancelot qui n'avait guère eu le plaisir d’envahir leur espace, étant souvent alité. C'était plutôt une façon de lui donner une place dans la maison qu'il n’avait pas le plaisir d’arpenter ou de déranger. Une façon de dire nous avons un enfant et il vit. Ce n'était pas totalement vrai, mais pour Elaine, Morana voulait encore bien faire semblant - encore un peu.
La demi-fae approcha doucement de la jolie Pendragon, venant l’enlacer doucement alors qu’elle servait du café bien noir dans une tasse - pour elle - et un thé très noir également dans une autre - pour Morana.
Le nez soudainement planté dans la nuque d’Elaine, Morana inspira une nouvelle fois profondément, pour humer son parfum, se nourrir de sa présence.
Elle déposa un simple baiser sur sa peau, avant de se redresser, la relâchant doucement.
« Pour le moment, tout va bien. Lance’ réagit bien au traitement. Nous avons encore un peu de temps devant nous… »
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Profession : Fabricant de baguette - Chasseur
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Multis : Luke Mich Alej Fergus
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Au final, la limite entre le chaos et l’harmonie parfaite avait toujours été mince. C’était la conclusion, que la vie m’avait apporté tout au long de ma maigre existence. Debout, dans mon laboratoire de potion situé au sous-sol, extrêmement bien ordonné contrairement au reste de la maison, je fixais chaudrons, ingrédients et grimoires ouverts sans vraiment les voir. Je profitais de la présence de Morana, pour venir ici. Au départ, j’avais donné comme prétexte de travailler sur un calmant destiné à Lancelot, mais en réalité, je ne venais ici que pour être seule.
Car rien ne fonctionnait. Rien ne marchait, malgré tous mes efforts, toutes mes recherches, toutes mes insomnies. Pour lui, la flamme de ma vie, celui qui l’avait changé à jamais et qui rythmait mes rêves et mes pensées, je n’arrivais à rien. Tout n’était que chaos, cette fois-ci. Contrairement au reste de ma vie, je n’arrivais pas briser l’équilibre de ce dernier, pour le transformer grâce à ma science des potions, en une harmonie parfaite, ordonnée et mélodieuse. Non. Tout semblait brûler, comme un feu léchant sa vie de ses flammes funestes.
Au départ de la maladie, j’avais présumé de mes forces et fait pêché d’orgueil. Moi, Elaine Pendragon, digne héritière d’une des plus prestigieuses familles de Grande-Bretagne, Médicomage et potionniste de renom à travers l’Europe, j’allais sauver notre enfant. Je l’avais promis à Morana, plusieurs fois, au fil des jours et des nuits passées à ses côtés. Combien de fois, j’avais plongé mes yeux dans les siens, comme un rêve et un soulagement pour lui dire que demain, tout irait bien. Que je trouverai un remède. Que rien ne pouvait arrêter une Pendragon, si ce n’était sa propre mort.
Mais au fil des années et des saisons, j’avais manqué à ma promesse. Jamais je n’avais trouvé pareil maux, jamais complexité aussi grande. J’en avais même été à me rabaisser à l’emmener secrètement voir un spécialiste moldu du sang dans mon propre désespoir et mon propre avoeux d’échec.
Aujourd’hui, je faisais la seule chose que je pouvais encore faire pour lui. Pleurer. Appuyée sur le plant de travail, l’essence de rosée fumant à ma gauche, les larmes perlèrent sur mes joues et heurtèrent le bois qui avait vu tant de chose. Pas d’une tristesse passionnée, qui déformait le visage. Non, une tristesse simplement sourde et silencieuse, qui se devait de rester entre ces quatre murs. Le visage toujours digne et noble d’une Pendragon bien droit.
J’avais tout sacrifiée, pour la survie de Lancelot. Mon poste à Ste Mangouste, mes voyages à l’autre bout du monde pour faire avancer mes recherches, et même, je n’osais me l’avouer, une partie de l’amour et de l’attention que je me devais d’apporter à l’autre âme qui partageait ma vie. Même mon nom, n’était plus qu’une décoration. Je ne respirais que pour qu’il puisse continuer, lui même de respirer au fil des jours, de plus en plus lentement…
Sentant la fraîcheur parcourir mon dos, et la solitude envahir mon coeur dans un moment aussi critique, j’attrapais mon vieux peignoir de soie aux armoiries de Gryffondor, un vieux « P » brodé dessus rappelant l’importance que j’avais pu avoir autrefois pour mes amis Gryffons. Montant le petit escalier en colimaçon que j’avais tant de fois parcouru, je me résignais à revenir les voir. Traversant désormais ce qui était plus l’antre de mon fils que le miens, j’allais droit au but. Glissant un œil par la porte, je l’observais, quelques secondes, penchée sur Lancelot. Ca aussi, c’était le plus douloureux. Finalement, leur laissant ce moment bien à eux, si rare depuis son admission à Poudlard, je me dirigeais vers la cuisine, qui était tout aussi ordonné que la pièce que je venais de quitter. Faisant infuser Thé Noir et Café de la même couleur, d’un coup de baguette, je m’appliquais à rester devant et attendre l’instant parfait où les infusions des substances dans l’eau serait parfaite. Méthodiquement, je versais dans les tasses, mettant précisément les liquides au même niveau de façon équitable. C’est à cet instant, que je sentis un courant d’air et un léger flot de magie propre à la femme de ma vie percer l’air ambiant. Je sentis ses bras m’enlacer, et ses lèvres se poser sur ma nuque.
D’ordinaire, le simple contacte de ces dernières à cet endroit précis de ma peau n’aurait eu que pour simple effet de me faire retourner, un sourire malicieux au coin des lèvres pour appeler à la suite dans un lit bien fait… Mais, depuis quelque temps, quelque chose se fissurait.
L’harmonie n’était pas loin du chaos, la réciproque était vraie.
« Non, il ne réagit pas bien au traitement. » dis-je sans me retourner d’une voix éteinte.
Ce n’était pas la vérité. On n’appelait pas ça, en terme médical, réagir au traitement. C’était le traitement qui forçait son organisme au jour le jour, en le rendant moins efficace chaque seconde qui passait de cette vie misérable pour lui. Je me retournais, finalement pour la regarder dans les yeux.
« J’ai stabilisé son état, cela donne juste l’illusion qu’il est apaisé, la réalité est tout autre. »
Je fis finalement glisser mes doigts contre son avant bras. J’étais peut être trop dure avec elle. Après tout, elle faisait tout comme moi, son maximum pour notre bonheur commun et la survie de ce qui nous unissait plus que tout depuis 5 années.
« Est-ce que tu as trouvé quelque chose ? »
Mes yeux fixèrent les siens. Mon esprit toucha le siens, comme ce don que la vie m’avait offert savait le faire avec elle. J’aurai pu rentrer dans son esprit, arracher ce qu’il y avait à arracher, pour savoir. Si elle y mettait tout son coeur, toute son énergie et toute son âme.
Mais je m’y étais toujours refusée, préférant la confiance mutuelle que la vérification par mes propres moyens d’une vérité qui devait bien traîner là… dans les confins de son esprit féérique si complexe et vibrant de magie qui m’excitait toujours autant.
Car rien ne fonctionnait. Rien ne marchait, malgré tous mes efforts, toutes mes recherches, toutes mes insomnies. Pour lui, la flamme de ma vie, celui qui l’avait changé à jamais et qui rythmait mes rêves et mes pensées, je n’arrivais à rien. Tout n’était que chaos, cette fois-ci. Contrairement au reste de ma vie, je n’arrivais pas briser l’équilibre de ce dernier, pour le transformer grâce à ma science des potions, en une harmonie parfaite, ordonnée et mélodieuse. Non. Tout semblait brûler, comme un feu léchant sa vie de ses flammes funestes.
Au départ de la maladie, j’avais présumé de mes forces et fait pêché d’orgueil. Moi, Elaine Pendragon, digne héritière d’une des plus prestigieuses familles de Grande-Bretagne, Médicomage et potionniste de renom à travers l’Europe, j’allais sauver notre enfant. Je l’avais promis à Morana, plusieurs fois, au fil des jours et des nuits passées à ses côtés. Combien de fois, j’avais plongé mes yeux dans les siens, comme un rêve et un soulagement pour lui dire que demain, tout irait bien. Que je trouverai un remède. Que rien ne pouvait arrêter une Pendragon, si ce n’était sa propre mort.
Mais au fil des années et des saisons, j’avais manqué à ma promesse. Jamais je n’avais trouvé pareil maux, jamais complexité aussi grande. J’en avais même été à me rabaisser à l’emmener secrètement voir un spécialiste moldu du sang dans mon propre désespoir et mon propre avoeux d’échec.
Aujourd’hui, je faisais la seule chose que je pouvais encore faire pour lui. Pleurer. Appuyée sur le plant de travail, l’essence de rosée fumant à ma gauche, les larmes perlèrent sur mes joues et heurtèrent le bois qui avait vu tant de chose. Pas d’une tristesse passionnée, qui déformait le visage. Non, une tristesse simplement sourde et silencieuse, qui se devait de rester entre ces quatre murs. Le visage toujours digne et noble d’une Pendragon bien droit.
J’avais tout sacrifiée, pour la survie de Lancelot. Mon poste à Ste Mangouste, mes voyages à l’autre bout du monde pour faire avancer mes recherches, et même, je n’osais me l’avouer, une partie de l’amour et de l’attention que je me devais d’apporter à l’autre âme qui partageait ma vie. Même mon nom, n’était plus qu’une décoration. Je ne respirais que pour qu’il puisse continuer, lui même de respirer au fil des jours, de plus en plus lentement…
Sentant la fraîcheur parcourir mon dos, et la solitude envahir mon coeur dans un moment aussi critique, j’attrapais mon vieux peignoir de soie aux armoiries de Gryffondor, un vieux « P » brodé dessus rappelant l’importance que j’avais pu avoir autrefois pour mes amis Gryffons. Montant le petit escalier en colimaçon que j’avais tant de fois parcouru, je me résignais à revenir les voir. Traversant désormais ce qui était plus l’antre de mon fils que le miens, j’allais droit au but. Glissant un œil par la porte, je l’observais, quelques secondes, penchée sur Lancelot. Ca aussi, c’était le plus douloureux. Finalement, leur laissant ce moment bien à eux, si rare depuis son admission à Poudlard, je me dirigeais vers la cuisine, qui était tout aussi ordonné que la pièce que je venais de quitter. Faisant infuser Thé Noir et Café de la même couleur, d’un coup de baguette, je m’appliquais à rester devant et attendre l’instant parfait où les infusions des substances dans l’eau serait parfaite. Méthodiquement, je versais dans les tasses, mettant précisément les liquides au même niveau de façon équitable. C’est à cet instant, que je sentis un courant d’air et un léger flot de magie propre à la femme de ma vie percer l’air ambiant. Je sentis ses bras m’enlacer, et ses lèvres se poser sur ma nuque.
D’ordinaire, le simple contacte de ces dernières à cet endroit précis de ma peau n’aurait eu que pour simple effet de me faire retourner, un sourire malicieux au coin des lèvres pour appeler à la suite dans un lit bien fait… Mais, depuis quelque temps, quelque chose se fissurait.
L’harmonie n’était pas loin du chaos, la réciproque était vraie.
« Non, il ne réagit pas bien au traitement. » dis-je sans me retourner d’une voix éteinte.
Ce n’était pas la vérité. On n’appelait pas ça, en terme médical, réagir au traitement. C’était le traitement qui forçait son organisme au jour le jour, en le rendant moins efficace chaque seconde qui passait de cette vie misérable pour lui. Je me retournais, finalement pour la regarder dans les yeux.
« J’ai stabilisé son état, cela donne juste l’illusion qu’il est apaisé, la réalité est tout autre. »
Je fis finalement glisser mes doigts contre son avant bras. J’étais peut être trop dure avec elle. Après tout, elle faisait tout comme moi, son maximum pour notre bonheur commun et la survie de ce qui nous unissait plus que tout depuis 5 années.
« Est-ce que tu as trouvé quelque chose ? »
Mes yeux fixèrent les siens. Mon esprit toucha le siens, comme ce don que la vie m’avait offert savait le faire avec elle. J’aurai pu rentrer dans son esprit, arracher ce qu’il y avait à arracher, pour savoir. Si elle y mettait tout son coeur, toute son énergie et toute son âme.
Mais je m’y étais toujours refusée, préférant la confiance mutuelle que la vérification par mes propres moyens d’une vérité qui devait bien traîner là… dans les confins de son esprit féérique si complexe et vibrant de magie qui m’excitait toujours autant.
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FICHE DE PERSO
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Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(43/100)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(43/100)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
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(80/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
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Every sin provokes its punishment
02 03 2024
La voix d’Elaine trancha dans le silence. Morana accusa le coup comme elle le faisait à chaque fois, avec ce visage impassible et patient. Elle ne pouvait que l’être avec celle qu’elle avait quelque peu abandonnée depuis sa prise de poste à Poudlard, mais plus exactement depuis sa rencontre avec Lui, depuis son entrée au Witan. La demi-fae resta là où elle était, les bras glissants, ballants, le long de son propre corps. Ses yeux glissèrent vers le sol, quelque part à droite, fixant un point qui n’existait pas mais où elle aurait aimé disparaître sans un mot de plus. Un tout petit trou de souris aurait suffi. Elle aurait su s’y faire, bien plus qu’à la froideur d’Elaine, qu’à la rage que pouvait contenir une simple phrase, une légère intonation.
Les yeux bleus clair de la demi-fae se relevèrent sur le visage de la Pendragon lorsque cette dernière se retourna. Elle n’avait pas l’air fâchée, mais il semblait à Morana que son épouse était épuisée. Qu’il y avait une part de sa flamme qu’elle avait dû mettre dans les braises de Lancelot pour lui permettre de survivre encore un peu plus longtemps. Une toute petite partie d’elle, mais qui avait réduit son éclat solaire à quelque chose de voilé. Morana serra doucement les poings, sa mâchoire se serrant, en se rendant compte de ce que sa faiblesse en tant que sorcière mais aussi en tant que fée lui coûtait. Abandonner Elaine derrière elle, et ce malgré l’aide précieuse d’Ana Souvorov, lui était pénible. Savoir que Lancelot n’était jamais totalement soigné aussi, que le mal était sans cesse repoussé mais jamais vaincu, et qu’à chaque revanche de sa part, c’était un peu plus de son corps et son coeur qu’il emportait avec lui.
Restait qu’il vivait encore, ce qui était déjà une victoire, pour ce petit bonhomme qui aurait dû rendre l’âme trois ans auparavant.
La main d’Elaine glissa doucement sur son avant-bras. Morana ne fit rien pour la repousser, mais elle n’alla pas non plus réclamer davantage. Leur amour avait toujours été pudique mais authentique. Elaine avait été son évidence à Poudlard. Morana n’avait pas compris comment, ni pourquoi, mais elle avait su qui elle était pour elle le premier jour où elles s’étaient vues. A l’époque, les choses du genre n’étaient pas aussi courantes qu’aujourd’hui, mais sans lignée à faire perdurer à tout prix, d’un côté comme de l’autre, les deux familles avaient été plutôt ravis pour elles.
Des années plus tard, la nature se vengeait peut-être des lois qu’elles avaient bravé. De ce petit garçon qu’elles appelaient, l’un et l’autre, « leur fils », sans aucune hésitation ou sourcillement. Parce que Lancelot, s’il n’était sorti d’aucun de leurs ventres, était le leur. Il avait le rire communicatif d’Elaine, le regard rêveur de Morana. Il avait même les vieilles expressions tellement vieillottes des Pendragon, et parfois la froideur pragmatique des Cynfeirdd. Comment pouvait-il être autre chose que leur fils alors ?
Le regard de Morana se fit plus sombre, alors qu’elle penchait la tête, les bras toujours ballants. Une décharge désagréable lui remonta le long de l’échine alors que sa mâchoire se fit plus saillante.
Elle arriva néanmoins à répondre :
« Oui, et non. » Sa gorge se serra un peu. « J’ai trouvé l’entrée, mais ton hypothèse était bonne, je ne peux pas aller beaucoup plus loin. Tout est sécurisé, comme si Merlin lui-même avait posé cette protection. Je devrais pouvoir la faire éclater si je force, mais j’ignore quel serait le résultat, ou encore la réaction du château, alors je vais plutôt laisser faire... et espérer que mon pari est le bon. »
Morana se remémora sa rencontre avec @Rhys Ddraig, mais passerait volontiers les détails à Elaine, non pas parce qu’elle avait tendance à lui cacher des choses - bien au contraire, la demi-fae partageait plus que de nécessaire avec son épouse, sans retenue aucune - mais parce qu’elle ne voyait aucun intérêt à la chose.
« Nous aurons peut-être un retour d’ici la fin mars... »
Un petit soupir s’échappa des lèvres pâles de la Cynfeirdd. Le temps leur manquait, et elle parlait de devoir attendre encore une vingtaine de jours. C’était ridicule, en y pensant... Ridicule comme le temps était une amante cruelle, pour elle qui ne savait guère si sa vie serait éternelle à la façon d’un alfe ou courte et fragile comme la femme qui l’enfanta.
Elle inspira profondément, avant de rejeter doucement la tête en arrière, sentant les muscles de ses épaules se tendre sous son vêtement simple. Elle était de ces prédateurs qui n’aimaient pas être statiques.
« Avec l’arrivée de Maeve à Poudlard et des brigadiers, ça devient difficile de ne pas attirer l’attention. Plus vite c’est fait, mieux ce sera et plus vite je pourrais quitter Poudlard. Heureusement pour nous, Aethelia s’occupe d’attirer l’attention sur elle, ce qui me laisse un peu de marge de manœuvre pour l’heure. »
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Alors que je l’écoutais parler, une fine lueur d’espoir se mit à scintiller dans mon regard. Oh, pas celles des débuts, où j’étais persuadée avoir trouvée la solution des maux de Lancelot. Elles n’avaient été suivi que de déception, mettant mes compétences de Médicomage et Potioniste reconnue dans toute l’Europe et mon honneur de Pendragon plus bas que terre. Et pire que tout, elles n’avaient rien apporté à mon propre fils. Je fixais cependant Morana, lui tenant toujours le poignet avec affection.
« Et c’est une bonne chose que tu n’aies pas pu entrer. L’hypothèse que ce soit lui qui ait placé les Enchantements sempiternels se concrétise. Car si ton sang ne peut pas approché, c’est qu’il ne voulait pas que tes semblables y aille. Et donc, que nous touchons peut être un élément. »
Méthodique, calme et apaisée du mieux que je pouvais. Et surtout, garder ce regard bienveillant. Les yeux dans les yeux, je me risquais d’effleurer son esprit, si étrange et puissant, qui m’avait attiré au premier regard. Lui envoyant une petite pousse d’énergie, et une vague d’affection, je restais là en face d’elle, les yeux dans les yeux et le visage qui n’exprimait plus grand-chose. J’avais été trop déçue pour sourire.
« Et tu ne dois pas y aller. Ta présence à Poudlard nous ait plus qu’utile, que ce soit pour la cause ou pour ton fils. »
Les deux étaient liés. Car, nous ne faisions pas cela par conviction. Nous ne faisions pas cela par plaisir, quête de vengeance ou de chaos. Nous ne faisions ça que par amour pour Lancelot et c’était certainement la seule chose qui nous tenait la tête hors de l’eau. Pensive, je me retirais de son esprit, n’aimant pas particulièrement y rester trop longtemps même pour l’apaiser, par peur que sa magie différente de la mienne me coupe de mon énergie nécessaire pour soigner Lancelot. Pensive, je poursuivais mon raisonnement et tentait de l’apaiser.
« Les agents sont concentrés sur Korrigan. Ton nom et la présence de ta sœur suffit pour les éloigner de tes soupçons. En revanche, pour elle c’est effectivement plus un problème qu’autre chose. Non seulement elle n’approuverait pas, mais en plus elle t’empêcherait à jamais d’arriver à tes fins en prévenant l’Animagus. »
On appelait toujours les choses par leur nom. Leur véritable nature, chez les Pendragon. Parfois, j’employais aussi celui de Morana lorsque nous étions tous les deux. C’était ainsi, nommer la véritable nature des choses les rendaient plus réelles, plus concrètes et levait le voile de mystère dont elles aimaient se draper.
Tournant la tête, pour regarder l’endroit que fixait Morana à mon tour, je compris que c’était la tourmente et la peine qui la rendait ainsi. Sans rien ajouter, je déposais un baiser sur son front en lui prenant avec une douceur infini le bas de sa nuque.
« Tu n’es pas obligé de quitter Poudlard , même si nous y arrivons. Tu y es épanouie, et c’est très bien ainsi. Galaad m’accompagne dans les moments les plus durs, et même si je sais que tu penses que c’est ta place et non la sienne, il faut bien que l’une d’entre nous reste l’esprit reposé et éclairé pour mieux penser et agir. »
J’essayais de la rassurer en lui disant que mon jeune frère nous aidait. De lui faire comprendre que nous étions une équipe, et que nous devions faire des sacrifices pour réussir. On ne pouvait pas se permettre de se lancer corps et âme toutes les deux dans la surveillance et le soin de Lancelot. C’était la règle, qui fonctionnait depuis des générations dans ma famille.
Il fallait un héros pour accomplir la quête.
Mais toujours un Pendragon au Château.
Et cette petite demeure, que j’avais payé avec mon héritage familial était notre château à tous les trois.
« J’irais à Kaamelott consulter les archives familiales sur le sujet. Et je questionnerai les autres, peut être que la clef est cachée là bas pour lever les enchantements. Si c’est bien celui que tu soupçonnes qui a posé les protections et qui est à l’origine de tout ça, alors il y a une clef de résolution quelque part. Les Enchantements sempiternels sont trop puissants pour qu’il n’ait jamais laissé de quoi les briser, ailleurs. Juste au cas où. Ca fonctionne ainsi. »
Je caressais désormais son avant-bras.
« Tu veux que j’éloigne Maeve de Poudlard lorsque tu agis ? Je trouverai bien une idée. »
« Et c’est une bonne chose que tu n’aies pas pu entrer. L’hypothèse que ce soit lui qui ait placé les Enchantements sempiternels se concrétise. Car si ton sang ne peut pas approché, c’est qu’il ne voulait pas que tes semblables y aille. Et donc, que nous touchons peut être un élément. »
Méthodique, calme et apaisée du mieux que je pouvais. Et surtout, garder ce regard bienveillant. Les yeux dans les yeux, je me risquais d’effleurer son esprit, si étrange et puissant, qui m’avait attiré au premier regard. Lui envoyant une petite pousse d’énergie, et une vague d’affection, je restais là en face d’elle, les yeux dans les yeux et le visage qui n’exprimait plus grand-chose. J’avais été trop déçue pour sourire.
« Et tu ne dois pas y aller. Ta présence à Poudlard nous ait plus qu’utile, que ce soit pour la cause ou pour ton fils. »
Les deux étaient liés. Car, nous ne faisions pas cela par conviction. Nous ne faisions pas cela par plaisir, quête de vengeance ou de chaos. Nous ne faisions ça que par amour pour Lancelot et c’était certainement la seule chose qui nous tenait la tête hors de l’eau. Pensive, je me retirais de son esprit, n’aimant pas particulièrement y rester trop longtemps même pour l’apaiser, par peur que sa magie différente de la mienne me coupe de mon énergie nécessaire pour soigner Lancelot. Pensive, je poursuivais mon raisonnement et tentait de l’apaiser.
« Les agents sont concentrés sur Korrigan. Ton nom et la présence de ta sœur suffit pour les éloigner de tes soupçons. En revanche, pour elle c’est effectivement plus un problème qu’autre chose. Non seulement elle n’approuverait pas, mais en plus elle t’empêcherait à jamais d’arriver à tes fins en prévenant l’Animagus. »
On appelait toujours les choses par leur nom. Leur véritable nature, chez les Pendragon. Parfois, j’employais aussi celui de Morana lorsque nous étions tous les deux. C’était ainsi, nommer la véritable nature des choses les rendaient plus réelles, plus concrètes et levait le voile de mystère dont elles aimaient se draper.
Tournant la tête, pour regarder l’endroit que fixait Morana à mon tour, je compris que c’était la tourmente et la peine qui la rendait ainsi. Sans rien ajouter, je déposais un baiser sur son front en lui prenant avec une douceur infini le bas de sa nuque.
« Tu n’es pas obligé de quitter Poudlard , même si nous y arrivons. Tu y es épanouie, et c’est très bien ainsi. Galaad m’accompagne dans les moments les plus durs, et même si je sais que tu penses que c’est ta place et non la sienne, il faut bien que l’une d’entre nous reste l’esprit reposé et éclairé pour mieux penser et agir. »
J’essayais de la rassurer en lui disant que mon jeune frère nous aidait. De lui faire comprendre que nous étions une équipe, et que nous devions faire des sacrifices pour réussir. On ne pouvait pas se permettre de se lancer corps et âme toutes les deux dans la surveillance et le soin de Lancelot. C’était la règle, qui fonctionnait depuis des générations dans ma famille.
Il fallait un héros pour accomplir la quête.
Mais toujours un Pendragon au Château.
Et cette petite demeure, que j’avais payé avec mon héritage familial était notre château à tous les trois.
« J’irais à Kaamelott consulter les archives familiales sur le sujet. Et je questionnerai les autres, peut être que la clef est cachée là bas pour lever les enchantements. Si c’est bien celui que tu soupçonnes qui a posé les protections et qui est à l’origine de tout ça, alors il y a une clef de résolution quelque part. Les Enchantements sempiternels sont trop puissants pour qu’il n’ait jamais laissé de quoi les briser, ailleurs. Juste au cas où. Ca fonctionne ainsi. »
Je caressais désormais son avant-bras.
« Tu veux que j’éloigne Maeve de Poudlard lorsque tu agis ? Je trouverai bien une idée. »