On our way (Hank)

17 Janvier:

Bien qu’il soit énervé, Aziz restait aussi calme que possible. La raison à cela était qu’il avait rendez-vous avec un indic avant de se rendre au ministère de la magie pour déposer sa demande de voyage en Afrique. Cela étant pour une formalité, mais s’il n’avait pas l’aval, il irait quand même. Pas question de se laisser faire par de la paperasse inutile.

Il était loin d’être adepte de faire des pieds et des mains pour avoir l’accord de se rendre dans un endroit ou un autre. Détestant la ville et son affluence, Aziz préférait de loin la forêt, la nature et le bon air qu’on pouvait ressentir. Ici ou dans n’importe quelle ville, il ne ressentait que de la puanteur. L’air pollué, l’atmosphère stressante et bien d’autres défauts qu’il est inutile d’énumérer tellement elles sont vastes et fastidieuses.

En marchant, il regardait brièvement autour de lui sans prendre la peine de voir s’il bousculait les gens ou non. Et le fait d’être très bien habillé avec un costume n’était pas du tout son genre. Néanmoins, il se devait de faire un effort. Au moins pour aujourd’hui. bien que le temps se trouvait être assez maussade et qu’il bruinait, pas question pour lui de se mettre plus en retard. Il sortit brièvement sa baguette et en faisant attention à ce qu’on ne le voit, il utilisa un enchantement.

Nebulus.

Après avoir lancé son enchantement, un brouillard éparse apparu, permettant à Aziz de bifurquer dans une ruelle donnant dans une rue adjacente où se trouvait le chaudron baveur. Arrivant devant la devanture, il s’arrêtait un instant en soufflant; Prenant une profonde respiration afin de se calmer, il fini par rentrer. D’un hochement de tête, il salua le tavernier et regardait autour de lui. Son indic n’était pas encore là, ce qui l’énerva davantage. S’asseyant à sa place habituelle, il prit une pinte pour attendre et son homme était enfin là.

Pas trop tôt, tu sais que je n’aime pas attendre…

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Hank était de repos pour une fois. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas retrouvé à avoir du temps libre. En effet, il avait beaucoup de travail au Ministère, surtout avec le Witan qui menait des actions de plus en plus violentes. Les fêtes de fin d’années s’étaient terminées depuis seulement une quinzaine de jours. L’hiver était encore installé avec la fraicheur qui allait avec. Hank tournait un peu en rond dans son appartement Londonien, alors il décida de sortir un peu. L’homme avait besoin de prendre un peu l’air, quoi de mieux pour cela que d’aller prendre un verre au sein d’un bar réservé aux sorciers. En effet, Londres comportait quelques bons établissements où les sorciers pouvaient boire une bonne bièreaubeurre.

Hank venait tout juste de sortir de son appartement quand il observa un homme au comportement étrange. En effet, ce dernier marchait dans les rues sans se soucier des personnes qu’ils pouvaient bousculer. Bien qu’il soit en repos, ses sens d’aurores n’étaient jamais vraiment éteints. Alors, il décida de le suivre, puisque de toute façon ils allaient dans la même direction. Le temps était maussade et un crachait tombait du ciel, alors Hank s’était habillé chaudement avec un manteau noir. C’était une tenue assez passe partout et parfaite pour l’occasion. Aussi, l’inconnu n’avait pas remarqué la présence de l’aurore. Et ce ne fut pas plus mal, car ni une ni deux, ce dernier sortit sa baguette et lança un Nebulus en l’air. Cela permis à l’homme de bifurquer dans la ruelle où se trouvait le chaudron baveur.

Ainsi donc l’homme était un sorcier ou du moins appartenait au monde magique et il se rendait au même endroit que Hank. Avant d’entrer l’homme s’arrêta quelques instants. Était-il nerveux ? L’aurore n’allait pas tarder à le savoir. Hank observa alors l’homme s’asseoir à une table. Tout dans son attitude montrait qu’il attendait quelqu’un. Hank s’assit alors à une table non loin de celle de l’individu afin de pouvoir l’observer. L’aurore ne voulait pas se précipiter mais son instinct était en alerte. L’homme fort savait qu’il devrait intervenir, mais il ne voulait pas provoquer de scandale dans un lieu public, même si celui-ci était réservé aux sorciers. Heureusement pour lui, il ne dû pas attendre longtemps avant que quelque chose ne se produise. Ainsi, un autre homme, à l’aspect tout aussi étrange vint le rejoindre. L’individu que Hank avait suivi jusqu’ici semblait soulager de le voir enfin arriver. Ce rendez vous avait tout d’un rendez vous louche. Alors, ne réfléchissant pas plus que cela, Hank se leva de sa place, se moquant de la serveuse qui râlait alors qu’elle arrivait tout juste à ses côtés pour prendre sa commande. En moins de cinq minutes il avait rejoint les deux hommes et s’assit à l’heure table, y allant au bluff.

-Bonjour messieurs, cela ne vous dérange pas que je me joigne à vous. Dit il avec un sourire.

Puis il fit un signe de la main avec un sourire à la serveuse afin que cette fois elle puisse venir prendre sa commande.

Aziz n’aime pas attendre. Son indic doit le savoir pourtant. Et en pensant à cela, il se dit que s’il s’agit de cette personne, alors il n’a pas lieu de s’inquiéter. Buvant sa pinte pour oublier momentanément sa colère et rage l’habitant, Aziz regarde autour de lui. La plupart semble être en plein débat ou en train de manger sauf un grand baraqué. N’y prêtant pas plus attention que ca, il remarque que la personne qu’il attend vient d’arriver.

Celui-ci s’installe devant lui en posant ses mains sur la table et tapoter dessus. Reposant sa pinte sur la table, il donna deux petits coups de pouce sur celle-ci. « Cela fait un moment que je t’attend tu le sais. »

«Je sais que tu es un peu presser aujourd’hui. J’ai du aller aider ma mère pour récolter des plantes pour des potions. » Continuant un peu leurs conversations, ils se firent interrompre par l’homme baraqué qu’il avait remarqué un peu plus tôt. A sa question, Aziz répondit rapidement. «Bien sur, c’est une taverne tout le monde peut aller avec qui y veut du moment qu’il y a un accord commun.»

Aziz ne le refuse pas et regarde sa pinte avant de voir la serveuse venir prendre la commande du gars baraqué. «J’en profite pour prendre le plat du jour.» Aziz posa sa pinte sur son plateau en utilisant la poignée de la pinte en serrant la pinte avec le pouce, le majeur et l’annulaire. Quant à la poignée, il l’a tient avec l’index et le petit doigt.

« Vous êtes? » demande l’indic d’Aziz à l’homme baraqué en posant une main contre sa joue et en faisant glisser son index contre sa tempe.

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Alors que Hank était venu s’incruster entre les deux hommes, il fut surpris de leur réaction. En effet, alors qu’il s’attendait à avoir un accueil peu chaleureux, les deux individus ne se montrèrent pas du tout agressifs. Cela le conforta dans l’idée qu’il avait opté pour la meilleure stratégie. Soit l’aurore se trompait et il était en phase de se faire de nouveaux amis. Soit l’homme baraqué qu’il était, faisait face à deux sorciers ou créatures qui allaient regretter leur rencontre. Il espérait que cela serait la première option, car il n’avait pas spécialement envie de se battre. Toutefois, Hank était toujours sur le qui vive et près à toute situation.

Ainsi, alors qu’il avait demandé aux deux hommes si cela ne les gênait pas qu’il se joigne à eux, l’homme qu’il avait suivi jusqu’ici lui répondit qu’il n’y avait pas de problème du moment que tout le monde était d’accord. Alors, Hank lui sourit avant de lui répondre d’un ton calme.

-Merci pout cet accueil. Effectivement cette taverne est un lieu de vie et de rencontre. Pour ma part, mon accord n’est plus à démontrer vu que j’ai fait le premier pas. Maintenant, vous semblez sympathique, donc espérons que mon instinct ne m’ait pas trompé.

Hank en rajoutait un peu, mais s’il voulait obtenir des informations sur les deux individus, il devait d’abord obtenir leur confiance.
Puis la serveuse vint prendre la commande de Hank et semblait avoir retrouvé son sourire. Hank commanda alors une pinte de bière. L’homme, qui n’avait pas encore donné son nom en profita pour commander le plat du jour. Alors Hank réfléchit avant de s’adresser à la serveuse.

-Je prendrais la même chose pour accompagner ma boisson. Merci mademoiselle. Dit-il avec son plus beau sourire.

Alors que la serveuse repartit rapidement, l’homme semblait un peu nerveux. Mais soudain, celui qui lui faisait face s’adressa à Hank. Il se montra en effet curieux et voulait connaître son identité. Alors Hank sourit avant de répondre aux deux hommes.

-Je m’appelle Hank, Hank McFury. Et vous messieurs ? Vous faites quoi dans le coin ? Demanda til curieux.

Le fait d’être pris au dépourvu par un inconnu ne le surprend pas plus que cela. Pas que ça lui arrive fréquemment, mais par moment des personnes travaillant pour la famille de son père le traque pour tenter de le ramener afin qu’il le discipline et qu’il devienne son héritier. Si seulement ce n’est que ça, Aziz doit aussi compter sur ceux pouvant avoir un lien avec sa belle-mère.

Ne sachant pas s’il fait partie de l’un ou de l’autre ou encore qu’il est innocent, Aziz ne se laisse pas prendre au dépourvu. Ca fait bien trop longtemps qu’il traque cette diablesse de femme. D’un regard avec son indic, ils savent ce que l’autre a en tête.

Je suis Aziz, magizoologiste. Et voici Koffi, herboriste. On parlait de sa mère et de ses plantes.

Oui. Elle s’en occupe avec un aplomb déconcertant sans laisser un insecte sans approcher. Mais parfois elle sacrifie une plante spécifiquement pour appâter les nuisibles et les capturer.

Du coup, on se demande a quoi cela lui sert et il me dit que cela lui sert à nourrir d’autres plantes.

Koffi reçu sa pinte et Aziz voyant leur plats arrivés, fait de la place sur la table afin que la serveuse puisse les servir. « On parle de nous, mais pas vous Hank. Que faites vous ici ? Certes on sort un peu du lot au vue de nos origines, mais on se demande bien pourquoi venir nous voir spécifiquement. »

Aziz prit une gorgée de sa nouvelle pinte en laissant Koffi commencer à manger son plat.

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Hank était toujours en face d’observations. Il venait de prendre des risques en prenant la décision de s’incruster à la table des deux individus. Toutefois, l’aurore n’était pas du genre à avoir peur d’agir pour obtenir gain de cause ou des réponses. Et ce jour-là, c’était cela qu’il souhaitait. A la base, il n’avait rien prémédité. LE sorcier voulait juste boire son coup tranquille. Mais le destin en avait décidé autrement en mettant l’homme louche sur son chemin. Visiblement, même quand il s’accordait un peu de repos, son rôle d’aurore se rappelait à lui.

Ainsi donc, lorsqu’il s’installa à la table, il commanda à boire et à manger. Mais surtout il n’y alla pas par quatre chemins et posa des questions à ses interlocuteurs. Il voulait savoir qui ils étaient. Ainsi, il pourrait à loisir se renseigner sur eux une fois de retour au Ministère le lendemain. Ainsi, l’inconnu qu’il avait suivi dans l’établissement se présentant sous le nom d’Aziz. Selon ses dires il était magizoologiste et son ami présent était herboriste. L’autre homme se prénommait ainsi Koffi. Ainsi, Aziz indiqua à l’aurore qu’ils étaient en train de parler de parler de la mère de son ami. Toutefois, Hank doutait de la vérité de ces propos mais il ne fit aucun commentaire. En effet, l’homme ne voulait pas rendre les deux hommes hostiles. Aziz et Koffi indiquèrent donc que la mère de ce dernier prenait grand soin de ses plantes. Hank sourit et répondit avec un sourire.

-Ah je ne connais pas grand-chose en herboristerie. Mais j’ai déjà entendu dire que les plantes étaient des êtres vivants sensibles.

Puis la serveuse revint avec la boisson de celui s’appelait Koffi et les plats qu’ils avaient commandés. Alors Aziz fit de la place sur la table. Soudain ce dernier s’adressa à lui et mit les pieds dans le plat. Il lui demanda pourquoi il les avait abordés à leur table. L’homme précisa alors qu’il avait conscience de sortir du lot de part ses origines. Toutefois c’était mal connaître Hank. En effet, ce dernier n’avait jamais été raciste et cela n’allait pas commencer aujourd’hui. Alors il détourna la situation.

-Je vous rassure, je n’ai jamais été du genre à juger une personne à son apparence. Les origines de quelqu’un ne jouent en rien sur mon opinion. Je n’avais simplement pas envie de manger seul. Et puis vous m’aviez l’air sympathique. Je ne suis pas vraiment timide et je suis plutôt du genre à prendre les devants. Comme vous l’avez remarqué. Dit il en riant.

Hank ne voulait pas dévoiler ses cartes de suite. Il voulait attendre de jauger un peu plus les deux hommes avant de dévoiler son identité d’aurore et les soupçons qu’il pouvait avoir.

Aziz écoute ce qu'Hank a à dire sur lui. Bien qu'il aurait préféré faire d'autres choses, il n'avait plus le choix. Soupirant légèrement, il regardait l'heure. Il a encore un peu de temps avant de se rendre au ministère. Pas question pour lui de s'éterniser ici ni de retarder Koffi. Par ailleurs, celui-ci mange tranquillement, mais avec gourmandise son plat. Après quoi, il bu un peu de sa boisson.

Ayant bu assez de sa boisson, Aziz repose son verre sur la table en l'ayant écouté. Il réfléchit un instant à ce qu'il peut dire ou non. D'ordinaire, il n'aime pas rencontrer de nouvelles personnes, surtout sans avoir d'informations avant sur eux. Qui sait s'il ne travaille pas pour sa famille ou une autre personne affiliée à eux. C'est une situation dans laquelle il déteste se retrouver.

- Et combien de temps pense tu qu'elle aura besoin pour mener ses plantes à maturation ?

Aziz demande cela à Koffi en le regardant. Non pas qu'il dénigre Hank, mais il ne voit pas d'intérêt à interrompre le sujet de la discussion qu'ils ont.

- Dans 3 semaines pour les premières plantes. D'autres suivront dans les semaines à venir.

Koffi se lève en payant sa part à la serveuse et salua Aziz en levant son bras avant de quitter le chaudron baveur. Après cela, Aziz se retrouve seul face à face avec Hank.

- Je veux bien continuer de discuter, mais ne sachant pas ce que vous faites, qui vous êtes ou vos centres d'intérêts, il va être difficile pour moi de mener une conversation convenable.

Aziz prit un morceau de pain afin de manger un petit quelque chose. Le temps passe, mais il a assez de temps devant lui avant de se rendre au ministère. Et il n'est pas question non plus de repartir bredouille.

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