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Art therapy • Rhys

2 participants
Amicia Dragas
Gryffondor

Amicia Dragas
   
INFOS
Messages : 49
Faceclaim : Madelaine Petsch
Sang : Sang-pur
Profession : Sixième année à Poudlard, spécialisée en Botanique, Potions et SACM.
Côté Cœur : L'amour ? Court toujours !
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

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Dé utilisé
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Expérience Magique (XM)
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Témoins de l'Histoire
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Inventaire
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Art therapy

zone libre



 

    feat.  @Rhys Ddraig
    Septembre 2018
   


Art therapy

Tonight I start the fire


Amicia errait dans les couloirs sinueux et labyrinthiques de Poudlard, son esprit perdu dans l’immensité de ce château antique, où chaque mur semblait porter les murmures des siècles passés. Depuis trois semaines, elle apprenait à s’y frayer un chemin, mais aujourd’hui encore, elle s’égarait, comme si les pierres millénaires s’amusaient à la tromper, changeant les passages et dissimulant les portes. Chaque pas résonnait avec une mélancolie douce, un écho qui se fondait dans le silence solennel des lieux. Poudlard, avec ses corridors infinis et ses tours vertigineuses, était un dédale enchanté où la magie, telle une brume invisible, flottait dans l’air, emplissant les recoins d’une vie propre, indomptable. Chaque jour était une nouvelle aventure, une épreuve d’orientation qui la laissait bien plus épuisée mentalement qu’elle ne l’aurait voulu. Poudlard était un être en soi, une entité mouvante qui aurait de quoi rendre fou n’importe quel sorcier, et lorsque vos pas deviennent errants, il faut aussi savoir s’arrêter.

Amicia venait de quitter les serres, cet îlot de verdure caché au cœur du château, où les plantes murmuraient sous la caresse des sortilèges et où les créatures les plus fragiles trouvaient refuge. Elle y avait libéré là une petite créature qui y avait davantage sa place que dans la salle commune. Un magnifique Argema mittrei, dont les ailes scintillaient sous la lumière douce du crépuscule. Amicia l’avait observée s’envoler dans une danse gracieuse, un sourire de satisfaction flottant sur ses lèvres, une douce chaleur apaisant son cœur. Mais la quiétude de cet instant s’évanouit rapidement lorsqu’elle réalisa qu’elle devait retrouver son chemin, une tâche presque titanesque dans ce dédale ensorcelé. Comme dans un rêve éveillé, elle tenterait une évasion en passant par le parc. De nuit, elle accepterait plus facilement sa peine, seulement son dessein en décida autrement. Ses pas l’avaient menée à une porte de sortie qui lui était inconnue, en la poussant, elle se retrouva directement à l’intérieur du château. Wait ? Il y avait aussi un accès direct ? Pas besoin de passer par l’extérieur ! D’accord ! Et maintenant, il ne lui restait plus qu’à atteindre la tour de Gryffondor, une affaire bien facile…

En déambulant dans un énième couloir, elle se retrouva entourée des étendards des quatre maisons de Poudlard, suspendus dans une quiétude presque sacrée. Les couleurs des bannières semblaient plus vives dans la pénombre, comme si elles s’illuminaient d’une lueur propre, alimentée par la magie des lieux. Amicia s’arrêta, fascinée par la majesté silencieuse de ces symboles anciens. Devant elle, la bannière de Gryffondor, rouge et or, s’étendait, vibrant sous les flammes vacillantes des torches.

Le rouge profond, frappant, de la bannière, le lion en pleine majesté, rugissant dans un silence imposant, éveillèrent en elle une vision troublante. Elle se surprit à imaginer des flammes léchant l’étendard de Gryffondor, déchirant le tissu dans un ballet de lumière et de destruction. Transformant son emblème en une bête mouvante ; le lion, libéré de sa prison de tissu, s’élancerait alors, un fauve flamboyant, aux griffes étincelantes, prêt à bondir dans la salle. Le spectacle, encore niché dans son esprit, résonnait avec une clarté troublante, chaque détail vivant, vibrant de cette magie rebelle qui sommeillait en elle.

Un frisson d’excitation la parcourut, tandis qu’une lueur brillait dans ses yeux, un mélange impulsif de rébellion et de malice, qui ne demandait qu’à être nourri. Amicia n’avait jamais vraiment prêté attention aux querelles entre les maisons, des rivalités bien trop éloignées de ses propres préoccupations. Mais elle pouvait admettre qu’il y avait en elle une part obscure, un besoin de jouer avec le chaos, de semer un peu de discorde pour voir ce que cela provoquerait. Elle avait la possibilité de semer une discorde silencieuse mais profonde, de provoquer un tumulte dans le calme apparent de cette vénérable institution. L’idée se cristallisa dans son esprit : allumer un feu qui ne laisserait que des cendres derrière lui, mais dont les braises alimenteraient de la colère et des soupçons.

Son plan était déjà formé dans son esprit, se tissant comme une toile délicate. Pourquoi ne pas enflammer les bannières de Gryffondor, de Serdaigle et de Poufsouffle, laisse celle de Serpentard intacte ? Ce serait un coup d’éclat, un geste subtil mais puissant, qui accuserait les serpents par défaut. La rivalité entre Gryffondor et Serpentard était si profonde, si enflammée, que le moindre souffle de suspicion suffirait à attiser les vieilles rancunes. Sa propre audace la séduisait un brin trop ardemment.

Elle s’approcha des bannières, sa main serrant sa baguette, prête à libérer cette étincelle qu’elle sentait bouillonner en elle. Elle s’approcha de l’étendard de Gryffondor, elle hésita un instant, consciente que ce qu’elle s’apprêtait à faire était loin d’être innocent. Mais le sacrifice en valait la peine. Lentement, elle leva sa baguette, mais son regard fut attiré par l’étendard jaune et noir de Poufsouffle, dont la couleur vive semblait défier l’obscurité environnante. Le jaune, éclatant et criard, lui apparut soudainement comme une provocation. Et ce blaireau, un choix plus que douteux, lui irrita les yeux. Helga et son équipe artistique auraient mérité de suivre de bien meilleurs conseils. Au bûcher ! Amicia ne comptait pas Sarah Good dans sa liste d'ancêtres, alors pour sa conscience, vous repasserez !

Un sourire à la fois espiègle et déterminé, se dessina sur les lèvres. D’un mouvement presque imperceptible, elle leva sa baguette et murmura « Incendio. ». Les flammes jaillirent aussitôt, s’emparant de la bannière avec une voracité insatiable. Le jaune flamboyant se tordit, se réduisit en cendres sous ses yeux, tandis que le blaireau disparaissait dans un tourbillon de fumée noire. Amicia resta là, immobile, observant le spectacle de cette destruction qu’elle avait orchestrée. Les flammes dansaient avec une grâce macabre, projetant sur les murs des ombres mouvantes, presque vivantes. Elle savourait ce moment, ce bref instant où elle avait transformé la réalité en quelque chose de nouveau, où elle avait donné vie à ses propres envies, aussi bizarres, soient-ils.

Puis, lentement, elle recula, ses pas silencieux résonnant dans la salle vide. Derrière elle, les flammes s’appauvrirent dans leur œuvre, dévorant ce qui restait de la bannière, illuminant les murs de reflets incandescents. Le crépitement du tissu résonnait dans la salle, une mélodie sinistre qui semblait se fondre avec son esprit en ébullition. Elle resta immobile un petit moment, savourant la vision du feu dévorant le jaune criard, réfléchissant bien peu aux conséquences de son geste. Bien, à qui le tour ?


Rhys Ddraig
Gryffondor

Joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
Vous êtes joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
Préfet.e de Gryffondor
Vous êtes Préfet.e de Gryffondor
Rhys Ddraig
   
INFOS
Messages : 283
Faceclaim : Tom Holland
Sang : Né moldu
Profession : 6eme année et travaille à Honeydukes en job étudiant.
Côté Cœur : Perdu
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
:

Dé utilisé
: Dé Amateur (50%)

Maturité Magique (MM)
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Education Magique (EM)
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Potentiel Magique (PM)
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Rigueur Magique (RM)
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Expérience Magique (XM)
:
Art therapy • Rhys Left_bar_bleue40/100Art therapy • Rhys Empty_bar_bleue  (40/100)

Témoins de l'Histoire
:
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Inventaire
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Art therapy

zone libre



 

    feat.  @Amicia Dragas
    Septembre 2018
   


Art therapy

Tonight I start the fire


La rentrée à Poudlard ne s'était pas très bien passé pour le Gallois. Il fallait dire qu'aucune étoile ne s'était alignée pour qu'il passe un bon moment. Ses parents l'avaient rejeté peu de temps avant le qualifiant de monstre... Ces mots résonnaient encore en lui et le perturbaient. Comment pouvaient-ils le voir comme ça ? Le pire était, c'était qu'il commençait à se voir ainsi à son tour. Toute la violence qu'il avait en lui, la joie que ça lui procurait de se relever, alors que son adversaire était toujours au sol et en sang... Il avait beau se trouver des excuses, il ne pouvait pas dire qu'aucune partie de lui n'était pas pourrie de l'intérieur. En revanche, il aurait aimé que sa famille, jamais, ne le rejette... Et le voici à Poudlard depuis quelque temps désormais. Ce rêve quand il était encore au lycée magique. Il pensait rendre fier ses parents en étant aussi facilement accepté et en faisant de grandes études. Désormais, même un grand château était bien vide...

La solitude n'était pas une question de nombre de personnes autour de soir, mais simplement du nombre de personnes que l'on avait dans le cœur. Or, il ne pouvait pas vraiment se vanter d'avoir un cœur bien rempli en ce moment. Certains élèves se connaissaient déjà, d'autres avaient fait connaissance dans le train. Mais lui qui n'avait jamais réussi à se faire beaucoup d'ami avant cette nouvelle aventure, il arpentait les couloirs seuls en quête d'une raison d'exister. Quelque chose qui ferait repartir son cœur et relancerait le temps. Pour le moment chaque seconde lui semblait durer des heures... Pouvait-il partir ? Il y avait pensé... Renoncer pour retourner dans le monde moldu... Y faire des études normales... Il était assez intelligent pour réussir dans la finance ou dans le droit. Alors pourquoi rester si rien ne l'attendait ?

Car chaque fois qu'il pensait à quitter le château, il revoyait le visage de son père et entendait sa voix prononcer ce mot... Et surtout... Il revoyait ces consanguins lui sourire en lui disant qu'ils lui avaient bien dit. Si l'amour familial n'était pas son carburant, sa haine et son mépris pour ceux qui se réjouiraient de son infortune suffisaient à le faire tenir debout, à ne pas céder, à avoir la tête haute dans un orgueil qui cachait ses meurtrissures. La rentrée était passée depuis quelques jours et Rhys en était déjà à quelques rixes. Toutes perdues évidemment. En même temps s'en prendre à des septième année quand on était en première, c'était mal parti pour gagner. Ceci dit, agir autrement voudrait dire qu'on ne pouvait se battre qu'avec des gens plus faible que soi. Or cette vision des choses, il la refusait. Il préférait perdre que d'être lâche. Même s'il allait devoir réviser sa stratégie, car foncer tête baissée fonctionnait assez peu.

Alors qu'il complotait de nouveaux moyens de faire mordre la poussière aux sangs purs qu'il méprisait tant, une légère odeur attira son attention. Intrigué, il se dirigea vers la Grande Salle. Pétrifié, il resta bloqué sur la vision d'une bannière dévorée lentement par les flammes. Se reflétant dans ses yeux, il ne savait pas si le spectacle l'horrifiait ou au contraire le captivait. Il y avait de la beauté dans cette destruction et l'âme du Gallois avait toujours été attirée par la notion de feu purgatoire. C'était pour cette raison qu'il était silencieux et immobile pendant de longues secondes avant que l'odeur de la bannière ne vienne de nouveau lui titiller les narines. Secouant la tête, il entra définitivement dans la grande salle, claquant les portes derrière lui. Il n'avait pas beaucoup d'entraînement si les sortilèges, de ce fait, il dut s'y reprendre à plusieurs fois pour réussir à enfin verrouiller la porte avec un Collaporta. Ce n'était pas tant pour empêcher l'incendiaire de quitter les lieux, mais plus pour empêcher la fumer d'attirer de nouvelles personnes et forcer à tout nouvel entrant à faire une entrée remarquée laissant aux deux Gryffondor le temps de fuir.

Faisant quelques pas lents, les mains dans les poches, le garçon s'approcha de la demoiselle, encore incertain de ce qu'il allait dire. Il n'était pas préfet, il n'était certainement pas quelqu'un d'irréprochable, mais de là jusqu'à cramer des trucs... Elle pouvait se faire renvoyer ! Techniquement lui aussi, mais comme il avait le don pour bien présenter les choses et surtout perdre chacun de ses combats, cela allait rarement loin. D'ailleurs, il connaissait la demoiselle... De loin. C'était une Gryffondor. Quel était son nom déjà ? Amica ? Clamidia ? Arizona ? Il l'avait oublié, bref, c'était sans importance. Finalement, la réflexion toucha à sa fin quand il s'approcha assez d'elle. Savait-il quoi dire ? Absolument pas. Et dans ce genre de cas, une seule chose prenait la parole... Sa bêtise profonde.

« Je suis presque sûr que les barbecues ça ne se fait pas avec des bannières ! »

L'humour était un mécanisme de défense toujours déterminant pour expliquer la moitié des problèmes qu'avait eu Rhys. L'autre moitié étaient expliqués par sa colère... Heureusement que là, il n'avait aucune raison de l'être. Après tout, elle n'avait pas touché au Lion d'or. Il avait toujours aimé l'allure de sa maison et méprisait celle de Serpentard. Pour lui, il était évident que Gryffondor était majestueux et devrait être désiré par toute personne. Mais au fond de lui, il savait que son amour pour le rouge était basé sur sa peur d'être trop proche du vert.

« Et qu'ont fait les blaireaux pour mériter ça ? Un goujat ? Non car... J'ai verrouillé la porte donc tu devrais avoir moins de visite... Sauf qu'à trop cramer de bannières, tu vas te faire repérer... Surtout que Serpentard mérite un peu plus. »

Plutôt que de la regarder, elle, il s'attarda sur la fin du feu de joie. S'il avait bien fermé les portes, cela posait la question de la sortie... Mais c'était oublier qu'il y avait de bonnes cachettes dans la salle des trophée au fond... Et une fenêtre permettait de sortir... Finalement, il tendit la main alors que sa tête admirait toujours les cendres commençant à se déverser sur le sol.

« Rhys Ddraig... C'est quoi la suite ? »