Vibing in chaos (nr)
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Âge : 22
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Profession : ❝ Étudiant à Poudlard. Préfet de la maison Serdaigle. Chasseur.
Côté Cœur : ❝ L'impression que c'est bien vide sous ses côtes. Fiancé à Thalia Böhm.
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V
IBING
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pré-au-lard,
soirée du 6 février.
soirée du 6 février.
Ces ronds de monnaies posés sur le comptoir, les premières notes d'un piano s'étouffaient au creux des conversations énivrées, alors que la porte de l'enseigne aux trois-balais se refermait sur une silhouette encapuchonnée. À sa manière de se mouvoir, on pouvait imaginer un soubresaut écorchant la chair de cette pâle ombre. L'homme grelotta, mais la surprise du choc thermique passée, il ne mit pas longtemps à apprécier de nouveau l'aigre frimas écossais. Car dehors, il faisait froid, -pas frais, un froid vicieux qui mordait les extrémités, à glacer les os des plus téméraires imprudents resté trop longtemps dans le courant d'air de l'allée principale.
Et pour la satisfaction d'une âme d'enfant, le spectre de ce sorcier pouvait apercevoir dans la lumière diffuse des réverbères, de timide cristaux floconner à travers la fin voile de brume. Il tourna sur lui-même un court instant, le nez pointant vers une voute céleste dénudée de ses constellations nocturnes. La forme fantomatique se lesta d'un éclat de rire puéril avant de remonter une rue quasi-déserte malgré l'heure prématurée.
Les mains dans les poches, une épaisse trainée de vapeur dans son sillage, il suivit son habituel routine. Ainsi la figure dissimulée coupa à travers une ruelles parallèle au magasin du célèbre confiseur au nom mielleux. Trop prévisible, peut-être même un brin plein de soi, le garçon se laissa engloutir par le clair obscur d'un coupe gorge.
Le regard perdu sur le cuir de ses pieds et le visage emmitouflé dans son écharpe, accompagnant les airs de jazz résonnant jusqu'aux ses tympans, l'enfant boréal ne vit que tardivement la malice le couvrir de ses contours au vernis mortel. Ainsi, ce ne fut que lorsqu'il qu'il buta contre les flancs chauds d'un épais gaillard, qu'il comprit l'embuscade dans laquelle il venait bêtement de se jeter.
La capuche de sa cape soustraite d'une patte rustre, l'air putride et friquet épousa sa gueule d'ange sous les rires bientôt devenus huées de détracteurs canailles. Tels les lâches qu'ils étaient, un à un ils sortirent de leur couvert. Une grimace déguisé d'un dégoût de mépris le défigurait, le sorcier soupira fadement.
« Par Morgane, si ce n'est pas le rejeton Dagoniat, je suis aussi pur que ces fornicateurs consanguins ! », se moqua librement celui que leur victime prit pour le meneur au milieu de cette joyeuse bande d'hideux couards.
L'instinct de survie défonçant sa cage thoracique de grands coups, Njál recula spontanément. Les vannes de l'adrénaline grande ouverte, il sentit son carmin ruisseler et enhardir les parcelles d'un corps entamé par l'inhospitalité hivernale. Un rictus au bord des lèvres, le chasseur n'en perdit point son ardeur. Son écu délivré de son enflure brodée, sa baguette glissant le long de son avant-bras, l'insolence en masque solaire, il n'attendait plus que l'attaque vicieuse de ces émules.
« Fresta inte djävulen, gubbe ! Ne tente pas le diable, le vieux ! », le nargua le Dagoniat d'un ton dégoulinant de mépris.
Son accent nordique confortant la présomption de son identité, le plus frêle du groupe s'avança. Pas plus menaçant qu'un boursouflet juvénile, le scandinave n'eut aucune difficulté à voir venir l'outrage timoré. Un pas en arrière, son jeton d'argent roula entre ses doigts. L'esquive triomphante, le superbe d'une arrogance arrosa les murs des rumeurs d'une insulte, pendant que l'outsider gringalet embrassait de tout son long le pavé humide.
Au loin, les dernières notes d'un piano crevaient sous les quolibets sifflant aux oreilles du suédois. Sans savoir s'il devait les prendre au sérieux ou en pitié, d'une foulée en retrait, il regagna le grand boulevard du village magique. Avec un peu de chance, il parviendrait à convaincre les badauds de lui venir en aide sans qu'il n'ait à faire couler le premier sang.
Machinalement, le brun replaça son chaperon et d'une courbette hautaine, il salua les cinq larrons en foire. Et clôturant l'invitation à une mêlée, l'impertinent tendit les bras en avant dans un geste qui rappelait étrangement celui d'un parent se languissant d'un étreinte affectueuse. À la lueur des becs à gaz et lampadaires, les iris d'azur du viking rutilaient d'une irrévérence crâneuse.
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Joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
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Préfet.e de Gryffondor
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Honeydukes
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When tempest tossed, embrace chaos.
Le mois de février avait été à bien des égards la période de l'année que préférait le Gallois. Il y avait tout pour s'amuser, le froid mordant qui lui rappelait à quel point il se sentait vivant, la neige qui invitait les gens à rester dans un intérieur chaud partageant des moments conviviaux. Et puis le mois de février, c'était aussi le mois de la Saint-Valentin, sans doute la fête préférée du Gryffondor. Pourquoi ? Car toutes les célibataires déçues voulaient oublier leur solitude dans un moment de folie et de passion qu'elles regretteraient au petit matin écartant toute idée d'engagement avec l'amant d'un soir... La perfection pour quelqu'un qui savait donner autant d'amour qu'un sang-pur était capable de donner de la diversité. Cependant, pour le moment, il était encore coincé au travail. Il ne lui restait plus que cinq minutes avant que le travail ne se termine.
Le boulot à la boutique se passait bien et cela lui permettait de mettre de côté, payer sa scolarité, ses fournitures et surtout de quoi se loger l'été. D'ailleurs, ce travail lui permettait de se changer les idées après l'article du Chelsea Express sur lui et Thalia... Non, définitivement, il avait besoin de penser à autre chose. Autre chose que la Serpentard aux yeux perçants et à la langue acérée. Une bonne bagarre, voilà ce qui lui fallait. Malheureusement, les candidats se faisaient de plus en plus rares alors qu'il avançait dans les années... En effet, sa réputation de perturbateur était bien faite. Pour certains, il était un bête enragée incapable de se contrôler, d'autre juste un enfant perturbateur et enfin, sa vision préférée, le combattant des faibles. Il aurait aimé que cette dernière vision soit majoritaire, mais cela aurait été un mensonge éhonté. Enfin, le consensus majoritaire était que beaucoup de monde ressentait une grande indifférence le concernant. Indifférence qui vacillait quand il s'approchait de la dite personne, avec un regard brûlant la haine. L'indifférence était une chose, l'instinct de survie en était une autre.
Cependant, il allait sans doute devoir se contenter de soirées en continu et d'aventures pour oublier. D'habitude dans ce genre de situation, il demandait à Lheina de lui changer les idées. Sauf que dans ce cas, pour une raison qu'il n'arrivait pas à expliquer, il se sentait gêné à la simple idée de demander à la jolie blonde de lui remonter le moral après cette déception. Il aurait bien réfléchi davantage à la question, mais l'heure de quitter le travail arriva. Posant son tablier, il sortit du magasin après avoir reconnu une silhouette familière, entraperçue au travers des vitres. Njál Dagoniat, un Serdaigle. Il ne l'appréciait pas plus que ça, surtout que c'était un sang-pur, à cela, il fallait ajouter que sa sœur était une amie de Chelsea Waldorf, ennemie mortelle pour le Gallois... Bref, il ne partait pas gagnant. Ceci dit, le garçon était bon vivant, et n'était pas un raciste au dernier degré. En général, cela suffisait au Gryffondor pour ne pas sortir les poings.
Au contraire, il comptait lui demander si un verre le tentait... En fait, il aurait même voulu de la compagnie d'un veaudelune si ça lui permettait de ne pas penser à la chasseresse. Cependant, il ne semblait pas être le seul à être intéressé par le garçon... Après l'avoir suivi durant quelques pas, il entendit quelques bribes de conversations avec une bande de sorciers mal dégrossis. Autant, il approuvait le côté consanguin de l'insulte. C'était toujours bon de rappeler à un sang pur que ses gènes étaient plus entremêlé que les cheveux d'une adolescente qui ne s'était pas lavé les cheveux depuis deux mois. Bref, une courtoisie en somme. Autant y aller à cinq contre un... Non. C'était comme coucher avec sa cousine, ça ne se faisait pas, sauf quand on était le pire des êtres humain ou un sang-pur... Ce qui allait souvent de pair.
À bien des égards, Rhys n'était pas honorable. Il tapait les points sensibles, il pouvait attaquer en traître, il méprisait ses adversaires et les humiliait. En revanche, chaque fois, il combattait seul, c'était son honneur. Peu importait les moyens pour gagner, mais il devait gagner par lui-même. Ces lâches pensaient pouvoir vaincre un prédateur par le nombre... Malheureusement pour eux, ils venaient de donner au Gryffondor ce qu'il voulait. Alors que le Serdaigle les provoquait, le Gallois décida de briser l'élan des agresseurs en passant derrière eux, comme s'il voulait traverser l'endroit. Après tout, ils préféreraient sans doute que les témoins évacuent la scène d'agression. Baissant bien la tête, se faisant aussi petit que possible, il écarta la petite foule en s'excusant, profitant de leur attention tournée vers le chasseur pour faire son petit coup de bluff.
« Excusez-moi... Pardon... Très joli manteau au passage. Merci, je ne fais que passer. Je vous laisse à vos affaires après. Foi de Poufsouffle... »
Se retrouvant juste devant les perturbateurs, il leur tournait le dos pour être face à son camarade. Il le regardait en se demandant s'il existait un monde où Njál le prenait pour un ennemi supplémentaire. Nan, il n'était pas comme ça.
« Quatre... C'est un peu déséquilibré non ? »
« Tu ne sais pas compter, on est... »
Celui qui avait pris la parole, qui était juste derrière le Gallois n'eut pas le temps de finir sa phrase. En effet, son nez fut écrasé par un coude rapide qui le propulsa en arrière jusqu'à ce qu'il s'écrasât contre le sol. Interloqués, les agresseurs ne s'attendaient pas à devenir les agressés d'un autre prédateur. Se retournant et reculant de quelques pas, la main non loin de la baguette, Rhys haussa les épaules non sans un air provocateur.
« Comme je disais... Quatre contre deux... C'est déséquilibré. Vous devriez appeler des renforts... »
Arrivant finalement aux côtés du Serdaigle, il tourna sa tête vers lui avec un grand sourire. Taper des gens était toujours sympa. Taper des gens avec d'autres personnes, c'était encore mieux. Malheureusement, Sobek était trop pur pour que Rhys veuille l'entraîner dans ses rixes. Zion était plus du genre à taper du dragon que du pécore... Et Milo... Définitivement non. C'était peut-être la première fois qu'il allait pouvoir se battre aux côtés de quelqu'un.
« Tu ne m'en veux pas Njál si je t'aide à sortir les ordures ? »
De toute façon, il n'avait pas trop le choix, comme les malheureux le comprirent alors qu'il reportait son attention sur eux. Ce n'était pas un air neutre ou juste agacé. Au contraire... Un grand sourire défigurait le visage du garçon comme si on venait de lui annoncer un nouveau Noël. Cela aurait presque pu être mignon si dans son regard ne brûlait pas cette soif de violence... Finalement, le cinquième larron, celui qui fut envoyé au sol, commençait à se relever.
« Hem... Je suppose que je me ramollis. Quatre et demi contre deux ! On se fait celui qui en tabasse le plus ? Le perdant paye un verre à l'autre. »
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V
IBING
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En cas de conflit, il n'était pas dans l'ordre des choses pour le jeune préfet de sauter à pied joint dans le chaudron d'une brutalité aveugle et gratuite. Exception faite de ses sessions de chasse, le recours à la violence ne se hissait que rarement en tête de lice des options se posant devant lui. En réalité, elle n'était qu'une solution ultime et regrettable à laquelle le Serdaigle préférait éviter de s'adonner. La langue plus tranchante qu'un arsenal de fines lames ou sortilèges, le Dagoniat estimait qu'il seyait plus à un sorcier de se distinguer par la sagesse d'une joute verbale que de devoir se salir les mains en basses besognes.
Et sans l'intervention toute en finesse du Gryffondor, Njál avait espéré jouer de son don de baratineur afin d'apaiser les esprits échauffés de ces couards. Malheureusement pour lui, l'arrivée du sixième année balaya d'une coudée franche tout l'optimisme d'une désescalade. Les grognements d'un lionceau cherchant à prouver sa bravoure tirèrent un j le préfet ne put s'empêcher de pester dans sa langue maternelle. Le bruit mat d'un écoulement d'hémoglobine roulant sur le pavé enterra la perspective d'une résolution pacifique. Et à en juger la réaction disproportionnée de ces lécheurs de fontaine à pisse, au moins l'un des deux étudiants allait en avoir pour ses gallions.
« Je m'occupe de l'avorton de Nikolaï, faites ce que vous voulez du petit nerveux ! », grommela l'armoire à glace dans un râle bestial en désignant tour à tour l'aigle et le lion.
Des phalanges craquèrent. Des dents grincèrent. Des rires de déments se perdirent dans le silence. Si les intentions du groupe n'étaient pas encore assez claires, elles venaient de s'éclaircir d'une noirceur à faire pâlir un détraqueur. Et avant que la bande de joyeux lurons n'ait eu le temps de bouger d'un pouce, le scandinave tira à lui le gallois. Dans un même temps, de sa main libre, son écu d'argent s'enveloppa déjà d'une aura arctique. Les yeux d'azur de l'enfant du nord roulèrent aux creux de leur orbite.
« Je m'en sortais très bien seul avant que tu ne te décide à jeter de … », l'huile sur le feu, mais le brun n'eut pas le luxe de finir son sermon qu'un des boyscout s'avança vers le duo.
Bien que maigrichon et simplet, sa démarche nonchalante trahissait une arrière-pensée à la sortie peu reluisante. Njál avait déjà bien identifié la nature de la menace. Il ne lui avait fallut qu'un maigre contacte avec le chef de cette équipe de bras cassés, pour comprendre qu'il ne faisait pas face à une clique de sorciers ordinaires. La chaleur qu'il avait ressentit durant leur brève et accidentelle étreinte ne pouvait tromper son instinct de traqueur. Et si son chevalier blanc n'avait pas encore assimilé le caractère volatile des événements, il ne tarderait à entendre raison.
La paume plaquée contre les flancs de Rhys, le nordique le repoussa d'une bourrade carabinée. Mieux valait-il une bousculade amicale qu'une caresse de l'une de ces abominations. Le regard braqué sur le plus téméraire de ce club des cinq, la hampe de sa lance se prit d'un swing. Le sifflement de l'acier scia l'air d'une stridulation flûtant un refus, -celui de combattre.
« Ddraig, le mot "retraite" ne fait peut-être pas partie de ton vocabulaire, mais je te conseille vivement de prendre un peu de recul sur la situation ! », lui conseillait-il d'un ton solennel et grave.
Sa prudence se heurtait au cuir tenace d'un Gryffondor. Alors, conscient qu'il aurait pu pisser dans un violon qu'il en aurait cueillit le même son, le suédois se préparait à subir le courroux de malins de Loki privés d'un baiser maternel. Et comme il s'y était mentalement apprêté, son avertissement ne reçut de leur part qu'une progression patibulaire. En réponse, la baguette du Serdaigle se logea entre des doigts tressautant sous l'assaut d'une adrénaline le sevrant de toute peur.
Si son intuition lui hurlait de prendre la tangente, il n'était pas tout à fait certain que le né-moldu suivrait le sens de la marche le moment venu. Son foutu devoir de chasseur lui interdisait strictement d'abandonner un innocent aux griffes de créatures désireux de se repaître de sa chair. Aussi, la grippe du trappeur s'affermissait contre les courbures d'un manche et les imperfections d'une canne enchanteresse. Les talons tapis entre les failles d'un pavé traître, le garçon se décida à tenir une position défensive. Il attendait ces chiens galeux de pieds fermes. Que le premier de ces malheureux tente sa bonne fortune, il leur réservait une fin des plus brève.
Et sans l'intervention toute en finesse du Gryffondor, Njál avait espéré jouer de son don de baratineur afin d'apaiser les esprits échauffés de ces couards. Malheureusement pour lui, l'arrivée du sixième année balaya d'une coudée franche tout l'optimisme d'une désescalade. Les grognements d'un lionceau cherchant à prouver sa bravoure tirèrent un j le préfet ne put s'empêcher de pester dans sa langue maternelle. Le bruit mat d'un écoulement d'hémoglobine roulant sur le pavé enterra la perspective d'une résolution pacifique. Et à en juger la réaction disproportionnée de ces lécheurs de fontaine à pisse, au moins l'un des deux étudiants allait en avoir pour ses gallions.
« Je m'occupe de l'avorton de Nikolaï, faites ce que vous voulez du petit nerveux ! », grommela l'armoire à glace dans un râle bestial en désignant tour à tour l'aigle et le lion.
Des phalanges craquèrent. Des dents grincèrent. Des rires de déments se perdirent dans le silence. Si les intentions du groupe n'étaient pas encore assez claires, elles venaient de s'éclaircir d'une noirceur à faire pâlir un détraqueur. Et avant que la bande de joyeux lurons n'ait eu le temps de bouger d'un pouce, le scandinave tira à lui le gallois. Dans un même temps, de sa main libre, son écu d'argent s'enveloppa déjà d'une aura arctique. Les yeux d'azur de l'enfant du nord roulèrent aux creux de leur orbite.
« Je m'en sortais très bien seul avant que tu ne te décide à jeter de … », l'huile sur le feu, mais le brun n'eut pas le luxe de finir son sermon qu'un des boyscout s'avança vers le duo.
Bien que maigrichon et simplet, sa démarche nonchalante trahissait une arrière-pensée à la sortie peu reluisante. Njál avait déjà bien identifié la nature de la menace. Il ne lui avait fallut qu'un maigre contacte avec le chef de cette équipe de bras cassés, pour comprendre qu'il ne faisait pas face à une clique de sorciers ordinaires. La chaleur qu'il avait ressentit durant leur brève et accidentelle étreinte ne pouvait tromper son instinct de traqueur. Et si son chevalier blanc n'avait pas encore assimilé le caractère volatile des événements, il ne tarderait à entendre raison.
La paume plaquée contre les flancs de Rhys, le nordique le repoussa d'une bourrade carabinée. Mieux valait-il une bousculade amicale qu'une caresse de l'une de ces abominations. Le regard braqué sur le plus téméraire de ce club des cinq, la hampe de sa lance se prit d'un swing. Le sifflement de l'acier scia l'air d'une stridulation flûtant un refus, -celui de combattre.
« Ddraig, le mot "retraite" ne fait peut-être pas partie de ton vocabulaire, mais je te conseille vivement de prendre un peu de recul sur la situation ! », lui conseillait-il d'un ton solennel et grave.
Sa prudence se heurtait au cuir tenace d'un Gryffondor. Alors, conscient qu'il aurait pu pisser dans un violon qu'il en aurait cueillit le même son, le suédois se préparait à subir le courroux de malins de Loki privés d'un baiser maternel. Et comme il s'y était mentalement apprêté, son avertissement ne reçut de leur part qu'une progression patibulaire. En réponse, la baguette du Serdaigle se logea entre des doigts tressautant sous l'assaut d'une adrénaline le sevrant de toute peur.
Si son intuition lui hurlait de prendre la tangente, il n'était pas tout à fait certain que le né-moldu suivrait le sens de la marche le moment venu. Son foutu devoir de chasseur lui interdisait strictement d'abandonner un innocent aux griffes de créatures désireux de se repaître de sa chair. Aussi, la grippe du trappeur s'affermissait contre les courbures d'un manche et les imperfections d'une canne enchanteresse. Les talons tapis entre les failles d'un pavé traître, le garçon se décida à tenir une position défensive. Il attendait ces chiens galeux de pieds fermes. Que le premier de ces malheureux tente sa bonne fortune, il leur réservait une fin des plus brève.
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Le chaos était souvent vu comme une anarchie indésirable qui créait plus de mal que de bien. Sauf que pour le Gallois, le Chaos était une échelle qu'il se plaisait à prendre. Après tout, si une divinité venait à incarner la liberté, ne serait-elle pas par essence chaotique ? Il ne pouvait y avoir de libre-arbitre sans ça... De là, à excuser le caractère turbulent du Gryffondor, il n'y avait qu'un pas. Cependant, cela expliquait son goût pour les situations où les règles étaient mises à mal. Comme dans le cas présent où nulle personne ne se cachait derrière la loi ou derrière les institutions. Ils étaient sept... Il n'en resterait plus que deux à tenir sur leur jambe. Néanmoins, il ne devait pas avoir fait assez forte impression pour que l'on en veuille encore à Njal, l'ignorant. Pire, on le qualifiait de petit nerveux. Le sourire qui jusque-là défigurait le visage de Rhys d'un air sadique, se perdit pour ne laisser transparaître qu'une envie de violence. Une envie si forte qu'il remerciait Merlin que ni Apolline ni Circé ne soient là pour chercher à le calmer.
« Oh de rien de t'avoir aidé. Je suis sûr que tu aurais réussi à les calmer, vu à quel point ils en ont après le fils de Nikolai... Ouais, définitivement, la voie de la paix était possible. »
Le sarcasme siffla trahissant l'agacement du garçon pour le manque d'intérêt de ses adversaires pour lui. Ce n'était pas tant qu'il était jaloux du Serdaigle, mais si on lui disait que ça avait encore à voir avec le sang, il ne garantissait pas de laisser beaucoup de temps à Saint Mangouste pour réparer les dégâts qu'il allait faire à leur visage. Était-ce l'arrogance qui lui murmurait qu'il allait gagner ? Non. La réalité était bien plus bestiale. Peu importait qu'il gagne ou qu'il perde, il comptait bien faire en sorte qu'ils fêtent la victoire ou la défaite à travers une paille tant il allait leur faire avaler leurs dents.
Il s'avança vers les abrutis décérébrés en balançant une fois ses bras en l'air comme pour les recharger. Il était prêt à en découdre comme lors d'une rixe dans un bar, dans les couloirs... Ou tout simplement comme chaque fois que quelqu'un osait s'en prendre à une personne qui ne semblait pas vouloir d'un combat. Cependant, chose inhabituelle, il fut trahi par la personne qu'il avait cherchée, à défaut d'aider, à soutenir. Du moins, ce fut ce qu'il pensa dans un premier temps. Puis, le Gallois vit l'acier commencer à parler. Il réalisa alors qu'il s'était aventuré dans un combat qui n'était pas le sien et qu'il ne comprenait pas. Quand on sortait les armes, ce n'était plus un combat, mais un assassinat. Et après, c'était lui qui jetait de l'huile sur le feu ? Au moins, il s'était contenté de ses poings. Se relevant de la bousculade, il s'épousseta lentement en regardant plus en détail la scène. Rhys avait beaucoup de défauts. Une bête dans un corps humain. Mais son sens de la stratégie et de l'analyse étaient rarement pris en défaut quand l'orgueil ne s'en mêlait pas. Arquant un sourcil quand Njal lui parla de retraite, il se contenta de soupirer sa réponse.
« Abandonner les copains, c'est comme baiser sa cousine. C'est pas illégal, mais c'est immoral. »
Pour une fois, il n'avait pas fait de sous-entendu sur le sang, il trouvait juste la blague assez cocasse. Certes, le serdaigle n'était pas un copain, mais il était à défaut un camarade de Poudlard. Même le pire des Serpentard face à des ennuis immérités se verrait offrir l'aide du Gallois. Une aide couverte d'insultes et de railleries, mais une aide tout de même. Pourtant, il y avait autre chose... Il pensait sincèrement bien faire en venant en aide à une personne acculée par des chiens galeux, mais visiblement, l'ingratitude était le commun des sang pur. Ou alors il n'avait pas entièrement saisi les enjeux. Bref, il ne pouvait forcer une aide que l'on rejetait et si sa faim du combat était sans fin, il ne pouvait forcer une rixe qui n'était pas désirée de tous. Une retraite hein ? Même s'il n'aimait pas l'avouer, il avait fui plus souvent que ce que l'on croyait... Surtout lors des premières années. Il combattait toujours seul, mais rarement honorablement. Il avait plus d'une fois fui pour mieux poignarder dans le dos. Or pour cela... Pour fuir, il avait un sortilège qu'il adorait. Certains aimaient ralentir les choses, ou enchanter un objet. Les plus vicieux immobilisaient avec des racines. Rhys avait un autre penchant. Avec une vivacité qui trahissait son expérience, il visa le mur proche des agresseurs qui se faisaient de plus en plus pressants. Avant qu'ils ne soient à portée du Suédois, il murmura avec un plaisir mal dissimulé.
« Bombarda. »
Le mur explosa et fit virevolter des pierres sur les agresseurs propageant un nuage de poussière autour d'eux. Le choc devrait suffire à les sonner... Enfin, cela devrait au moins leur donner un peu de temps. Jouer sur l'environnement, l'agresser pour qu'il agresse en retour ses ennemis... C'était sa stratégie de prédilection. Les combats à base de Stupéfix et de Protego, il les laissait aux gens d'honneurs. Il le laissait aux chevaliers. Lui, il était un combattant. Un combat qui devait malheureusement mettre sa soif de sang pour plus tard.
« Du coup, retraite, c'est ça ? »
Préfet.e de Serdaigle
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INFOS
Messages : 148
Faceclaim : ❝ Alex Høgh Andersen.
Âge : 22
Sang : ❝ Sang-pur.
Profession : ❝ Étudiant à Poudlard. Préfet de la maison Serdaigle. Chasseur.
Côté Cœur : ❝ L'impression que c'est bien vide sous ses côtes. Fiancé à Thalia Böhm.
Multis : ❝ Aucun.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(21/100)
Education Magique (EM):
(50/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(50/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
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Potentiel Magique (PM):
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We’re vibing in the shadows of a reign of terror today.
V
IBING
IN THECHAOS
IN THECHAOS
♪ - feat. @Rhys Ddraig
Un rictus amusé écorna le sérieux de l'enfant boréal. D'un léger haussement d'épaules, le chasseur balaya toutefois le sarcasme jaloux de son acolyte d'infortune. Si Njál était incapable d'avouer publiquement que l'arrivée de Rhys lui avait sans doute sauver la mise, il lui était secrètement redevable. Et alors qu'il s'apprêtait à se retourner pour lui rendre grâce, le garçon du grand Nord sentit un coup de vent aride lui effleurer l'échine. La nuque chauffée par un sortilège à peine lancé, le fjord de son regard croisa l'étincelle d'un maléfice à la fougue débridée.
À l'image d'un Odin pressant le bouton pause du chaos originel, en un coup de tonnerre tonitruant toute l'allée principale de Pré-au-lard s'accoutra d'un manteau de langueur. Et comme ralenties dans leur élan, les forces en présence se muèrent en mouvements longs, calmes et posés. Parenthèse alanguie, mêlée à l'avancée timide de leurs assaillants, le crépitement d'une déflagration fondit dans le creux de la ruine afin de mieux tinter aux tympans du brun. Avec la tendresse d'un baiser maternel, un Sirocco lui lécha le cuir de sa langue sèche et chaude avant qu'il n'ait eu l'occasion de ciller.
Puis bousculé par une poussée poussiéreuse dantesque, tout s'expédia sous l'égide d'une mauvaise intuition. Tiré par le blast de cette formidable explosion, le rideau de la nuit tomba sur le Dagoniat. Le grain d'obscurité s'insinuait à chaque lapée d'un air vicié jusque dans ses poumons vidés de leur bile, rendant la respiration saccadée et difficile. Et ce naevus ténébreux rongeait la cornée en une brume poudrée collant aux miroirs de l'âme. Particules, cendres et misère pesèrent ainsi sur une atmosphère déjà lourde et tendue.
« Qu'est-ce que vous attendez ?! Attrapez-moi ces microbes !», glapissait la voix rauque du chef de bande. Au giron de son timbre, tout le danger de cette menace lupin laissait resplendir une haine viscérale dirigée vers les deux étudiants.
Époussetant sa pélerine, le préfet mit quelques instants pour refaire totalement surface et admettre ce qui venait tout juste de se dérouler devant lui. Mais, à en juger la teneur d'une élocution enflammée, il n'avait guère envie de rester plus longtemps et juger la véracité d'un propos pétaradant en échos courroucés dans l'allée sombre.
Alors que le nuage de fumée enveloppait encore cette portion du village, les doigts de l'érudit se refermèrent sur le col du lionceau téméraire. En tintement métallique la lance du chasseur retrouva son innocente apparence d'écu toujours aussi brillant dans la précarité de cette soirée. Gringotant le pommeau d'un bois prêt à l'usage, le sou se confondit d'une tiédeur réconfortante et brisant l'immobilisme, l'aigle et le lion se hâtèrent à mettre autant de distance possible entre eux et cette horde de chiens de rue.
« Je n'sais pas si ce moove tenait du génie ou si tu es juste complètement idiot ! », ronchonna le sang-pur tout en accélérant la cadence de ses foulées.
Le bras traînant derrière leur silhouette, sans que mots ne trahissent son fait, Njál entreprenait habilement d'effacer leurs empreintes, physiques et olfactives. Et finalement, une fois hors de danger, sa menotte lâcha totalement prise. Inconsciemment, les pas du suédois l'avaient porté sur le palier de l'enseigne aux trois balais. Et tandis que les éclats d'un aboiement lointain se perdaient entre les pavé et la chape carbonisé d'une olympe privée de son astre, le cinquième année s'engouffra à travers l'entrée du bar bondé.
« Le premier verre est pour moi. », souffla-t-il avec froideur sans même prendre la peine de consulter le Gryffondor, rangeant sapin et argent, il livra son être à la fièvre nocturne de la taverne.
À l'image d'un Odin pressant le bouton pause du chaos originel, en un coup de tonnerre tonitruant toute l'allée principale de Pré-au-lard s'accoutra d'un manteau de langueur. Et comme ralenties dans leur élan, les forces en présence se muèrent en mouvements longs, calmes et posés. Parenthèse alanguie, mêlée à l'avancée timide de leurs assaillants, le crépitement d'une déflagration fondit dans le creux de la ruine afin de mieux tinter aux tympans du brun. Avec la tendresse d'un baiser maternel, un Sirocco lui lécha le cuir de sa langue sèche et chaude avant qu'il n'ait eu l'occasion de ciller.
Puis bousculé par une poussée poussiéreuse dantesque, tout s'expédia sous l'égide d'une mauvaise intuition. Tiré par le blast de cette formidable explosion, le rideau de la nuit tomba sur le Dagoniat. Le grain d'obscurité s'insinuait à chaque lapée d'un air vicié jusque dans ses poumons vidés de leur bile, rendant la respiration saccadée et difficile. Et ce naevus ténébreux rongeait la cornée en une brume poudrée collant aux miroirs de l'âme. Particules, cendres et misère pesèrent ainsi sur une atmosphère déjà lourde et tendue.
« Qu'est-ce que vous attendez ?! Attrapez-moi ces microbes !», glapissait la voix rauque du chef de bande. Au giron de son timbre, tout le danger de cette menace lupin laissait resplendir une haine viscérale dirigée vers les deux étudiants.
Époussetant sa pélerine, le préfet mit quelques instants pour refaire totalement surface et admettre ce qui venait tout juste de se dérouler devant lui. Mais, à en juger la teneur d'une élocution enflammée, il n'avait guère envie de rester plus longtemps et juger la véracité d'un propos pétaradant en échos courroucés dans l'allée sombre.
Alors que le nuage de fumée enveloppait encore cette portion du village, les doigts de l'érudit se refermèrent sur le col du lionceau téméraire. En tintement métallique la lance du chasseur retrouva son innocente apparence d'écu toujours aussi brillant dans la précarité de cette soirée. Gringotant le pommeau d'un bois prêt à l'usage, le sou se confondit d'une tiédeur réconfortante et brisant l'immobilisme, l'aigle et le lion se hâtèrent à mettre autant de distance possible entre eux et cette horde de chiens de rue.
« Je n'sais pas si ce moove tenait du génie ou si tu es juste complètement idiot ! », ronchonna le sang-pur tout en accélérant la cadence de ses foulées.
Le bras traînant derrière leur silhouette, sans que mots ne trahissent son fait, Njál entreprenait habilement d'effacer leurs empreintes, physiques et olfactives. Et finalement, une fois hors de danger, sa menotte lâcha totalement prise. Inconsciemment, les pas du suédois l'avaient porté sur le palier de l'enseigne aux trois balais. Et tandis que les éclats d'un aboiement lointain se perdaient entre les pavé et la chape carbonisé d'une olympe privée de son astre, le cinquième année s'engouffra à travers l'entrée du bar bondé.
« Le premier verre est pour moi. », souffla-t-il avec froideur sans même prendre la peine de consulter le Gryffondor, rangeant sapin et argent, il livra son être à la fièvre nocturne de la taverne.
MADE BY @ICE AND FIRE.
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