Crazy bathroom
INFOS
Messages : 24
Faceclaim : Francesca Capaldi
Sang : moldue
Particularités : Se croit folle
Profession : Première Année
FICHE DE PERSO
Crazy bathroom
Crazy bathroom
Un petit concours de cris pour égayer la journée ?
Halloween approchait, et cette période était vraisemblablement une source d'excitation et d'effervescence pour les fantômes du château. Après près de deux mois passés ici, Nell ne réussissait toujours à s'habituer à leur présence. Concevoir leur existence alors même qu'il s'agissait de personnes mortes depuis des années, voire des siècles était une notion que la logique ne pouvait expliquer. La jeune scientifique avait toujours pris ces histoires de chasseurs de fantômes et de maisons hantées pour ce qu'elles étaient, de simples histoires. Véhiculées par des gens naïfs et crédules, ou simplement dérangés. Même si elle n'était pas certaine à 100% que ses propres facultés ne soient atteintes par un mal étrange ou une épidémie méconnue, Eleanor était bien obligée de reconnaître ce qu'elle voyait, et qui perturbait grandement son quotidien, la faisant douter de son propre esprit.
Si de nombreux non-morts s'étaient vite désintéressés de la jeune Poufsouffle, agacés par ses réactions peu chaleureuses et ouvertes à la moindre discussion, certains en revanche voyaient dans les tourments qu'ils pouvaient lui infliger sans grande difficulté un excellent moyen de passer le temps en s'amusant. L'horrible Peeves en tête, même si pour l'heur, il avait certainement choisi une autre victime pour égayer sa journée.
Non depuis le début de la journée, Nell en arrivait presque à regretter les méchancetés du bouffon criard, puisqu'elle était la cible de deux anciennes étudiantes déterminées à s'amuser.
S'il ne s'était pas agi de fantômes, la Poufsouffle y aurait certainement trouvé un intérêt scientifique. Développer une amitié par-delà la mort et à plusieurs siècles d'intervalles, voilà qui aurait pu faire une excellente thèse ! Malheureusement, Harriet et Beatrice avaient décidé de faire front commun, trouvant hilarant de surgir des murs juste devant la Première Année, riant aux éclats à chaque nouveau cri de stupeur de leur tête de turc.
Lassée et à bout de nerfs, Nell avait trouvé un refuge dans la salle de bains du cinquième étage. Outre le fait qu'à cette heure-ci, personne ne risquait de venir prendre sa douche, le fait que l'on soit un samedi rendait ce couloir quasiment désert, les étudiants n'y passant généralement que pour aller et venir entre deux cours.
Eleanor sentait ses épaules se détendre après quelques minutes à respirer profondément, assise à même le sol et les yeux fermés. Heureuse d'avoir trouvé un endroit calme et à l'abri des deux furies, la galloise se sentait prête à y passer sa journée si ça lui permettait de ne recroiser personne. Son année même ! Après avoir retrouvé un semblant de calme, Nell se rapprocha des lavabos pour se rafraîchir et tourna le robinet en se penchant. Au lieu de l'eau attendue, l'étudiante vit apparaître la double tête d'Harriet et de Beatrice qui, sortant du tuyau comme si c'était normal, s'écria d'une insupportable voix suraigûe Ah, je t'ai retrouvée ! Tu aurais dû dire que tu jouais à cache-cache, j'adore ce jeu ! Je connais des tas de cachettes...
D'un bond en arrière, Nell se retrouva à terre, hurlant à pleins poumons. Submergée par la frayeur, elle ne réussissait plus à contrôler ce semblant de calme qu'elle s'efforçait d'afficher au quotidien. Sans même le remarquer, le miroir accroché au mur se fissura et les lavabos, après avoir tremblés en grinçant, explosèrent en gerbes de céramique partout dans la pièce. Désormais exposée, la tuyauterie arrachée répandait une flaque qui s'élargissait à grande vitesse, faisant clapoter les débris de lavabos. Sans faire attention à ce qu'elle faisait, Nell se releva machinalement, le souffle court et le corps en proie à des tremblements nerveux.
Les deux fantômes semblaient avoir disparu, et incapable de penser de façon cohérente, Eleanor sentit un courant d'air, léger et ténu, en provenance de la porte. Se tournant vers celle-ci d'un air hébété, elle se contenta de murmurer Je...je crois que je les....ai...tuées...
Plus que les dégâts occasionnés et sans vraiment réfléchir à la possibilité de tuer quelqu'un qui est déjà mort, la crainte de Nell fut malheureusement très vite balayée par la réapparition des deux farceuses Oh là là ! J'en connais une qui va avoir des problèèèèmes ! Harriet pouffa de rire, amusée par la situation et alors que Nell se remettait à hurler de les revoir. Les deux pestes se mirent à hurler à leur tour, de leurs voix criardes et haut-perchée.
|
|