(lyvan) playing with a stick of dynamite.

playing with a stick of dynamite. ft. @lyvan phoenix

sans lyvan, tu ne sais pas si tu aurais réussi à garder la tête en dehors de l'eau. tu ne sais pas si tu aurais pu revenir chercher l'air à la surface... sans doute, te serais-tu laisser submerger jusqu'à ce que l'eau s'engouffre dans tes poumons, chasse la vie en toi pour éteindre cette douleur qui ne cessait de faire saigner ton cœur.
oui, tu souffres.
d'un mal qui est bien plus difficile à contenir que ce que tu as pu connaître avec @michel-ange grimm. tu sens que cette douleur est plus forte, et plus douloureuse... réelle. qu'elle vient s'infiltrer dans ton sang et qu'elle ne te quitte plus. cette peur inutile de perdre @léonard grimm à chaque mot que tu dis, chaque geste que tu fais... c'est tellement pesant que ça en devient usant.
pourquoi n'arrive-t-il pas à t'accepter comme tu l'as fait ? sa peur à lui est-elle plus importante que la tienne ? est-elle si forte pour cacher l'amour qui existe derrière ?
tu ne sais juste plus comment t'y prendre... si ce n'est peut-être de finir par abandonner. abandonner l'histoire, le laisser libre et toi pleine de regrets.
serait-ce la meilleure chose à faire pour vous ?
en tous les cas, lyvan a réussi à apaiser ton cœur pour la journée. si la douleur viendra marteler ton crâne quand il sera parti, tu profites de cette quiétude pour jouer avec lui comme deux enfants.
lyvan est certainement l'ami le plus proche que tu peux avoir après @céleste delacroix. quoi que, sans doute au même niveau.
malgré ton altercation à la fin d'année avec céleste, tu avais retrouvé celle qui te permettait de respirer dans un monde qui ne semblait plus être le tien.
vous vous ressembliez et vous étiez fusionnelles, perdre ce lien aurait détruit une partie de ton équilibre. elle est ton pilier depuis si longtemps.

tu sens la peau de lyvan glisser sous la tienne, tu sens sa chaleur venir réchauffer ta peau froide de serpent. et si d'ordinaire, tu aurais profiter de cette promiscuité pour un plaisir étouffé, tu décides de taire cette pulsion inutile pour simplement profiter de cette innocence qui vous manquait à tous les deux.
t'arrêtant pour te livrer une énième fois à lui, le regard plein de reconnaissance pour ses mots, sa franchise et ce foutu sarcasme qui avait tendance à t'agacer. même ça, tu le remercies de l'avoir. la suite de ses mots te font perdre doucement ton sourire et tu détournes le regard.
dans un autre contexte, oui, cela t'aurait fait plaisir... mais non, tu aurais peur qu'il prenne mal ce que tu peux dire, qu'il ait peur de quelque chose d'invisible... qu'il te rejette encore.
mais la suite te fait sourire légèrement, haussant à peine la commissure des lèvres et ton regard en biais vient glisser dans le sien. « assurément. » que tu dis avant d'éclater de rire à son image. tu l'éclabousses à nouveau avant de reprendre ta courses jusqu'au rivage et tu t'assoies sur les petits cailloux , les jambes encore dans l'eau, profitant du léger va et vient de la mer qui vient lécher la plage de coquillage. « si pour x raison, mon cœur avait décidé de te choisir toi, tu aurais fait comme léo ? » après tout, les deux étaient quasiment similaires. « si tu avais des sentiments aussi, tu aurais fait tout ce bazar ? » tu regardes la mer au loin, belle et infinie. « il y a des choses que je ne comprends pas encore très bien, et je n'arrive pas à savoir si ce qu'il fait est normal. » maudite en amour depuis toujours, liée aux grimm qui s'amusent de son cœur comme d'une balle en mousse. « tu permets ? » que tu demandes en glissant doucement contre son flanc et entourant son abdomen de tes bras. tu fermes les yeux en posant ta tête sur ton torse et attends en respirant lourdement. tu sens le froid de l'eau se mêler à la chaleur de sa peau salée. « léo me laissait toujours faire ça quand j'étais malheureuse avant que... » que tu gâches tout, oui. « ça me manque... » sa chaleur, ses mots, son odeur. tout te manque. « j'ai peur d'avoir détruit tout ce qu'on construisait avec des mots. » peut-être que tu aurais du te taire, oui. ne rien faire... laisser le temps.
le voir avec d'autres filles ou garçons, et attendre dans l'ombre. mais tu n'es plus cette personne, tu as besoin de t'affirmer désormais.

tenue:

playing with a stick of dynamite. ft. @lyvan phoenix

un sourire nait sur tes jolies lèvres quand lyvan se laisse aller à un câlin imprévu. tu n'as jamais été du genre très tactile... jusqu'à cette année d'ailleurs, tu n'avais jamais porté quelqu'un contre ton cœur. tu ne connaissais ni l'odeur ni la chaleur d'un corps contre le tien.
cette idée te répugnait souvent, et ta mère avait suffisamment mis les idées sombres dans ton esprit pour que tu ne souhaites pas vouloir le découvrir.
l'amour faisait souffrir.
depuis que ton père a trahi ta famille, tu as toujours fui l'amour. mais par malchance, ton cœur dit de glace bat d'un fer chaud. tu es bien plus en vie que tu ne veux le faire croire. si tes regards sont souvent calculés et froids, tu ne peux cacher toutes tes émotions. la surprise, la peur, l'angoisse... seule la joie ne passe pas à travers les mailles du filet. tu sais dissimuler à la perfection tes sentiments positifs... jusqu'à même l'espoir.
si pendant un long moment, tu as espéré dans l'ombre de pouvoir avoir michel-ange, tu as décidé d'agir quand les choses s'étaient étrangement précipitées. si seulement le blaireau n'était pas venu te voir ce jour-là... rien aurait changé.
et ton histoire avec léonard n'aurait jamais connu le jour... ceci dit, ton amitié avec lyvan n'aurait pas connu un tel tournant. et tu ne serais pas blottie dans ses bras à pleurer silencieusement celui qui brise mille fois ton cœur.
les dernières paroles du serpent te font réfléchir et tu hoches silencieusement la tête contre son torse. les pensées se bousculent et tu soupires en te détachant doucement de sa douceur. ta joue a laissé une légère marque rouge sur son pectoral et tu souris en essayant de l'effacer en vain. « je crois qu'il est temps de remettre le masque. » que tu dis en tenant la paume de la main vers le ciel, mimant le port d'un masque invisible que tu viens enfiler. « finis les incontrôlables. finis les sentiments divers qui viennent briser l'harmonie. » et surtout finis les divertissements qui t'éloignent de l'excellence.
si tu avais pris l'habitude de talonner apolline, tu devais désormais rivaliser avec lyvan et lyssa. vous n'étiez pas nombreux à vous battre pour le podium mais à force de te laisser submerger par ces sentiments, tu te perdais encore plus que lorsque les ténèbres avaient pris place dans ta vie.
ces démons ne sont pas tout à fait partis, et léonard avait tendance à les faire grandir... à les nourrir par sa peur. à les faire muer par son occultation.

il était temps que dame alycia reine des glaces reprennent sa place aux côtés de sa cousine de glace. qu'elle relève le menton et se porte fièrement auprès de xiulan. et qu'elle écrase quiconque voudrait lui faire du tort. tu es une strange alias mcwood, mais tu portes dans le sang, ce sang pur qui brille comme de l'or et est bien plus précieux que les diamants.
ta main court un bref instant sur la cuisse de lyvan avant de se retirer et que tu t'éloignes légèrement en observant la mer. « il est temps de se battre. » que tu dis en portant la main sur ton cœur.
si tu t'étais plainte tout ce temps, il était désormais arriver le moment de te lever et de montrer au monde ce qu'il arrive quand on te repousse.
le calme présent n'est que les prémisses d'une tempête foudroyante. si léonard voulait jouer, alors tu jouerais.
et comme une bonne joueuse d'échec, tu savais faire échec au roi et faire ployer genou à la reine. « tu as faim ? » que tu demandes avec plus de douceur. « emy a fait des pâtisseries et des smoothies, je crois. » tu te lèves, époussettes ton postérieur qui avait pris la marque des cailloux, douloureuses sont les marques rouges. « ou bien on fait un tour de voiture jusqu'à la ville d'à côté pour manger une glace dans un port marchand sympa. » tu montres du doigt des escaliers qui remontent vers le manoir.

tenue:

playing with a stick of dynamite. ft. @lyvan phoenix

après la demande express et très gourmande de lyvan, tu t'octroies le droit de rire pour la première fois depuis plusieurs semaines. « rien que ça ? » que tu demandes taquine alors que vous remontez les marches pour rejoindre le manoir.
tu réfléchis à la voiture à utiliser. ton père vous a légué une vieille berline noire, sinon il y a la simple mini cooper que tu as fait acheter à ta mère pour ta majorité. elle déteste les voitures, mais tu avais trouvé ce moyen de locomotion amusant, lent certes, mais étrangement stimulant. « on va prendre ma voiture. » que tu finis par conclure, plus à toi-même que réellement à lyvan.
une fois arrivés au manoir, tu t'échappes dans ta chambre pour prendre une douche rapide et t'habiller autrement encore.
tu en sors toute coiffée, maquillée à nouveau dans une somptueuse petite robe légère et blanche presque transparente à pois noir où dort un nœud en satin à la taille. des talons noirs pour agrémenter la tenue et tu rejoins ton ami dans le hall après lui avoir désigné les douches pour les amis. « prêt ? » que tu demandes en vérifiant ton sac à main où dorment les clefs de la voiture.
attrapant ta baguette, vous vous dirigez vers les jardins et tu donnes un coup de baguette avec une formule en latin pour verrouiller les portes.

arrivés sur les gravillons, deux voitures dorment sous des bâches et tu tires sur la violette pour dévoiler une mini cooper aux couleurs vert et noir. « si monsieur veut bien se donner la peine. » tu lui tends les clefs en souriant. « t'as déjà conduit, non ? » et tu prends place sur le siège passager en toute confiance.
de toute façon, tu avais ta baguette magique en cas d'imprévu. tu tires sur tes épaules pour découvrir un débardeur blanc et poses ton téléphone sur le tableau de bord. « photo ? » pour inaugurer cette journée, et surtout ce renouveau. tu prends la pose à ses côtés et instantanément enregistrer dans ton téléphone. « je demanderai à emy de la développer. » tu remets tes manches avant de désigner le grand portail noir. « tu sors et c'est à gauche, et tout droit pendant ... » tu regardes sur ton téléphone pour être sûre. « vingt minutes. » tu lui montres alors la page google qui s'affiche. « c'est un port moldu, mais j'ai trouvé ce que tu voulais. » tu souris en montrant la photo de la gaufre immense où dorment bien trop d'ingrédient pour ne pas se taper une indigestion. « je me contenterai du smoothie, au pire, je gouterai ta tonne de sucre. » et tu ris en éteignant ton téléphone, profitant d'être en sécurité  et avec ton ami pour oublier, un bref instant, la douleur qui te fissure chaque jour un peu plus le cœur.

tenue:

Etait ce sa seule présence qui aider Alycia à être moins morose ? A moins que ce ne soit sa détermination à ne pas se laisser abattre ? Elle semblait plus sereine que lorsqu’il était arrivait. Comme si l’eau l’avait débarrassé de tout ses tracas. Magique cette eau, encore plus efficace que la fontaine de jouvence ! C’était bien plus agréable d’entendre son rire que de voir sa mine défaite, bien que Lyvan acceptait tout les traits de sa personnalité. Seulement un an qu’il côtoyait Léo et Alyci - voir quelque mois - et l’un comme l’autre s’était auto-attribué le titre de meilleur amis. Des titres qui leur aller plutôt bien. Lyvan afficha une mine grave, alors qu’il évoquait sa glace de rêve. «  J’ai oublié quelque chose ? » demanda-t-il avant d’afficher un sourire espiègle, plein d’insolence, se fichant bien que sa glace soit «  trop ».

«  Voiture ? Un machin Moldus ? Tu tiens à nous tuer ?! »

Lyvan était un sang pur et avait grandit purement et simplement parmi les sorciers. Il n’avait pas la moindre confiance en tout objet Moldus. Quand on voyait le nombre d’accident et de mort qu’il y avait de leur côté, il y avait de quoi douté sérieusement en leur capacité à crée des choses sécuritaires. De retour chez Alycia, il la laisse se préparé alors qu’il observait son reflet dans la glace. Il passa sa main dans ses cheveux pour se donner un air coiffé décoiffé et remis ses vêtements qui trôner encore par terre. Ça suffira. Enfin c’est ce qu’il pensait avant de voir la tenue d’Alycia qui venait de réapparaitre.

«  Ote moi d’un doute, cette glace, on ne va pas la manger chez la reine d’Angleterre ? Je suis pas très fan de sa décoration intérieur » dit-il avec ironie avant d’ajouter «  Prêt ! » Il suivit Alycia jusqu’au garage et contempla le véhicule avec appréhension. «  Madame est trop aimable » dit-il en faisant un révérence des plus exagéré, se mettant ensuite à rire. «  Oh oui !? Je conduis depuis que j’ai deux ans ! » Dit-il avec sarcasme, prenant un faux air assuré alors qu’elle lui tendait les clés. «  Et demi ! » Il attrapa les clés. «  T’es sûre ? »  demanda-t-il pas vraiment convaincu. Il prit toutefois place côté conducteur comme elle le voulait. Lyvan passa au moins cinq minutes à lui demander quel pétale faisait quoi.

«  Le frein. Le truc qui ressemble à une bite entre les deux sièges avant d’appuyer sur la pédale pour aller vite... Okays. J’ai tout pigé. » Lyvan appuya sur la pédale sans qu’il ne se passe grand-chose. «  Ah oui c’est vrai, tu me l’as dit. Il faut tourner la clé ! » Le Phoenix ne s’attendait pas à cette petite leçon improvisé – qui n’en était pas vraiment une puisqu’Alycia s’occupé d’avantage de les prendre en photo que de lui galérant à conduire ! – mais c’était plutôt sympa. «  Vingt minute ?!? » demanda-t-il alors qu’il venait juste de démarré. «  Princesse, tu veux pas m’aider ? » demanda-t-il alors que les pneus faisaient un drôle de bruit. «  Le machin rouge là, c’est normal ? » dit-il en pointant du doigt le voyant du frein à main.