:: M.E.T.A.
[ANIM] Festivité, le 15 à 22h, Remember (libre)
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15 Juillet 2022 - 22h
La cérémonie avait été brève cette année et selon Zoran, principalement parce que les journalistes avaient été briefer pour se concentrer sur la commémoration de l'après guerre plutôt qu'aux récents événements qui avaient secoué quelques quartiers anglais durant les nuits précédentes. Et loin de faire grande figure, Zoran arborait une mine bien plus pâle alors que son regard parcourait la foule d'un œil vitreux.
A vrai dire, il avait même envie de rendre tous le contenu de son estomac alors qu'il n'avait rien mangé et il se retenait de mettre la tête la première dans le premier bar qu'il croisait sur la route du retour, loin des invités plus prestigieux que jamais qui cachait toute la misère du monde. Et pour cause, Zoran était celui qui avait livré les adresses de l'ensemble des Clearwater, sans se rendre compte à quel point Ryan le Sanguinaire serait allé aussi loin. Tous ça pour qu'il puisse sauver la peau de ses petites sœurs.
Un fort dilemme s'était opéré depuis sa discussion avec @Malgus Sharp, surtout lorsqu'en voulant simplement protéger Vesna et Ivana, il s'était retrouvé à vendre une famille entière dont la moitié était encore à l'hôpital. Toute cette organisation le tenait par la peau du coup, il agissait comme un pantin qui avait tout à perdre, il avait mis la famille de @Lucy Clearwater en morceau et il était rongé par le remord tout en soufflant parce qu'il n'avait pas été la cible cette fois. Cette fois.
Parce qu'il savait qu'il risquait tout autant le jour où il tournerait le dos à Thanatos, qu'il allait certainement devoir apprendre à ses sœurs à se cacher et à mener une vie de fuite, une non-vie. Elles n'avaient rien demandé de tout ça, lui non plus d'ailleurs.
Cette commémoration n'était qu'une vaste blague et loin de rester dans les rangs très longtemps, il avait profiter de son simple statut de secrétaire pour manquer la procession alors qu'il n'entendait que sous son passage, tous ce que les médias ne disaient pas pour ne pas affoler l'opinion public. C'était tellement hypocrite.
Alors qu'il se saisissait d'un verre d'eau de vie proposé par un streetfood irlandais, Zoran tenta de s'extirper de la foule qui commençait à scander au nom de la faim et se retrouva alors soudainement à renverser par mégarde son verre d'alcool sur une personne, sans trop savoir qui avait foncé sur qui. Dépité de n'avoir pu réellement gouter tranquillement à son verre, il fronça les sourcils, tentant de ravaler l'injustice qui l'habitait depuis les attaques du 12 Juillet.
"Ca va?" demanda-t-il en se raclant la gorge à la personne victime de son verre.
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@Zoran Borkovic (15.07.22)
La procession vers Poudlard est un événement que tu ne veux louper pour rien au monde. Il honore tellement de personnes qui se sont battus pour la libération du pays du joug des ténèbres. Pour toi, ça revient à un manque de respect profond que de ne pas venir. De ne pas envoyer un représentant de sa famille effectuer cette marche avec le peuple sorcier. Tu t’arranges pour représenter ta propre famille quand les autres membres de cette dernière ne peuvent s’y présenter. Tu sais que ton frère ne se trouve pas dans le coin. Pas après l'événement qui s’est déroulé il y a quelques jours. Tu ne sais pas encore s’il est lié à tout ça, tu pries Merlin chaque heure pour que ce ne soit pas le cas, mais vu les noms qui se prononcent, Ryan, tu as peur de ce que tu pourrais apprendre. Tu n’es pas naïve.
Tout ça, la catastrophe du 12 juillet au soir.
En parlant de la catastrophe, une fuite de gaz, sérieusement ? Même toi, tu aurais trouvé mille fois plus crédible que ça comme excuse, tu ne sais toujours pas ce qu’il s’est réellement passé. Tu n’as que des bribes. L’avantage d’être la médicomage qui assure le plus de permanence à l’hôpital. Ou le désavantage selon. Tu as été aux premières loges lorsqu’il a fallu soigner tout ce petit monde. Et sauver les meubles. Tu secoues la tête. Ce n’est pas le moment d’y penser. Tu auras tout le temps plus tard. Chez toi. Ou à l’hôpital entre deux consultations.
Tu te retournes pour tenter de t’extraire de la foule ambiante et trouver de quoi grignoter quelque chose, lorsque tu sens un liquide imbiber ton pardessus. Un liquide fort alcoolisé à en juger l’odeur. Tu sors ta baguette pour lancer un récurvite et nettoyer ça avec un pli qui chiffonne ton visage, lorsque tu entends la voix d’un homme demander comment tu vas. Le propriétaire du malencontreux verre ? Probablement. « Ma veste vient de consommer votre boisson à votre place. » Tu poursuis en affichant une expression plus avenante. « J’espère que vous n'êtes pas en train de mourir de soif. » Tu te fais de nouveau bousculer. Toi qui tentais d’insuffler une touche d’humour pour calmer ton humeur. « Je vais finir par en stupéfixer quelques uns si ça continue. » Tu ne sais pas toi-même si tu es sérieuse, mais ton niveau d’agacement commence à doucement devenir irritant. Ce qui est un comble vu le lieu et la raison de ta présence.
Tout ça, la catastrophe du 12 juillet au soir.
En parlant de la catastrophe, une fuite de gaz, sérieusement ? Même toi, tu aurais trouvé mille fois plus crédible que ça comme excuse, tu ne sais toujours pas ce qu’il s’est réellement passé. Tu n’as que des bribes. L’avantage d’être la médicomage qui assure le plus de permanence à l’hôpital. Ou le désavantage selon. Tu as été aux premières loges lorsqu’il a fallu soigner tout ce petit monde. Et sauver les meubles. Tu secoues la tête. Ce n’est pas le moment d’y penser. Tu auras tout le temps plus tard. Chez toi. Ou à l’hôpital entre deux consultations.
Tu te retournes pour tenter de t’extraire de la foule ambiante et trouver de quoi grignoter quelque chose, lorsque tu sens un liquide imbiber ton pardessus. Un liquide fort alcoolisé à en juger l’odeur. Tu sors ta baguette pour lancer un récurvite et nettoyer ça avec un pli qui chiffonne ton visage, lorsque tu entends la voix d’un homme demander comment tu vas. Le propriétaire du malencontreux verre ? Probablement. « Ma veste vient de consommer votre boisson à votre place. » Tu poursuis en affichant une expression plus avenante. « J’espère que vous n'êtes pas en train de mourir de soif. » Tu te fais de nouveau bousculer. Toi qui tentais d’insuffler une touche d’humour pour calmer ton humeur. « Je vais finir par en stupéfixer quelques uns si ça continue. » Tu ne sais pas toi-même si tu es sérieuse, mais ton niveau d’agacement commence à doucement devenir irritant. Ce qui est un comble vu le lieu et la raison de ta présence.
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15 Juillet 2022 - 22h
Avant même qu'il ne propose de nettoyer les vêtements imbibés de la jeune femme qui avait malencontreusement reçu son verre, elle avait déjà levé sa propre baguette pour se débarrasser de l'incident alors qu'ils étaient de nouveau bousculer dans la cohue. Dans la pénombre, il avait l'impression d'avoir déjà entendu sa voix quelque part mais fut à cet instant incapable de se remémorer où.
"Je m'en passerais pour un petit moment" grinça-t-il alors qu'un sorcier s'excusait envers la jeune femme, l'entendant maugréer qu'elle stupéfixerait le premier venu.
Son regard était bien plus sérieux qu'on ne le pensait et le jeune croate eut un petit sourire en voyant son air bien certain à travers les plis de son front, ennuyé par une telle situation.
"Mais permettez moi de m'excuser en bonne et du forme, est-ce que je peux vous offrir un verre?" demanda-t-il très poliement, assez pour ne pas être assimiler à un simple rustre en quête d'un verre durant les festivités de la soirée.
La foule ne lui permis pas d'entendre la réponse de la jeune femme mais il profita d'un couloir vide pour aller commander deux verres de jus de pomme frais, agréable pour passer la soirée alors que la foule commençait doucement à se dissiper dans la ruelle. Même au ministère, il ne voyait pas autant de monde dans le département des Mystères et il soupira tout en tendant le verre à la jeune femme alors que les réverbères de pré-au-lard s'allumèrent au même moment pour dévoiler son visage.
Il la reconnut instantanément, se souvenant de la prévenance qu'elle avait eu à l'égard d'une de ses sœurs l'été dernier alors que l'une d'entre elle avait eu la bonne idée de ramener une plante carnivore dans son appartement pour tenter d'égayer les lieux. Elle s'était presque retrouvé avec un doigt en moins et le Dr Jekyll avait été des plus professionnelles et aimables dans le service, loin de s'offusquer de l'heure tardive à laquelle ils étaient arrivés en urgence.
"En vous remerciant encore une fois de ce que vous avez fait pour ma soeur ... živjeli" ajouta-t-il dans sa langue natale pour trinquer à sa santé.
Il ignorait si elle se souvenait de lui, après tout, la jeune médicomage devait voir défiler de nombreux sorciers dans son service mais Zoran se souvenait de chaque personne qui approchaient ses sœurs, elles qui étaient les prunelles de sa vie.
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@Zoran Borkovic (15.07.22)
Tu obtiens des excuses d’un type quelconque qui t’a bousculé. En voilà un qui ne veut pas finir piétiné par toute une procession, il pourrait presque passer pour quelqu’un d’intelligent. Presque. Néanmoins, tu ne t’intéresses déjà plus à ce qu’il se passe autour de toi. Plutôt concentrée sur l’échange que tu maintiens avec ce jeune homme qui t’a malencontreusement arrosé. À croire que tu es une plante verte.
« Je ne peux refuser des excuses sincères. Néanmoins, rien d’alcoolisé s’il vous plaît. » Non pas que tu sois prude et que tu ne saches pas profiter d’un bon alcool, si tant est qu’il puisse y en avoir ici, bien que tu ne le tiens pas franchement. Cependant, tu préfères rester sobre le plus souvent possible pour parer à toutes les urgences médicales que tu pourrais rencontrer. Ou pour lesquelles tu pourrais être appelée. Pour toute urgence tout court vu ce qu’il s’est déroulé il y a seulement quelques jours de ça. Et parce que la pleine lune vient juste de passer. Un très mauvais mélange que tu ne feras pas.
Tu suis le brun dans une ruelle un peu plus praticable et un peu moins fréquentée. Ce pourrait être le début d’une histoire d’horreur ou d’une agression suivi de meurtre. Il ne t’effraie pas. Les lumières du village sorcier éclairent un peu mieux les environs, et si toi, tu ne le reconnais pas, l’inverse se produit. C’est vrai que tu côtoies énormément de monde à St Mangouste, et que tu essaies de te rappeler d’un maximum des patients qui traversent ton service. Cependant, lorsque tu apportes ton aide au service des urgences, c’est tout de suite différent. « Je vous en prie. » Tu le remercies également pour le verre avant de trinquer avec lui. Tiens, une langue que tu ne connais pas. Qui sonne plutôt… slave ?
Tu portes le verre à tes lèvres, inspirant discrètement avant d’en prendre une gorgée. Pomme. C’est un réflexe provenant de la période où tu voulais devenir une grande chercheuse dans le domaine des potions. Tu l’as gardé parce que prudence est mère de sûreté. Et que tu es prévenante envers toi-même. Déjà que tu ne dors pas assez, alors si en plus tu laisses le premier venu t’empoisonner, ce serait un comble. « Vous n’êtes pas venu avec ? » Sa sœur. La commémoration se fait généralement avec des membres de sa famille pour se recueillir ensemble. Pour se soutenir. Enfin, c’est ainsi que tu le vis toi-même. « Quoique je peux comprendre que vous puissiez vouloir l’empêcher de finir écrasée par des barbares à chaque coin de rue. » Un sourire accompagne ta tirade. Plus plaisantin que rancunier.
« Je ne peux refuser des excuses sincères. Néanmoins, rien d’alcoolisé s’il vous plaît. » Non pas que tu sois prude et que tu ne saches pas profiter d’un bon alcool, si tant est qu’il puisse y en avoir ici, bien que tu ne le tiens pas franchement. Cependant, tu préfères rester sobre le plus souvent possible pour parer à toutes les urgences médicales que tu pourrais rencontrer. Ou pour lesquelles tu pourrais être appelée. Pour toute urgence tout court vu ce qu’il s’est déroulé il y a seulement quelques jours de ça. Et parce que la pleine lune vient juste de passer. Un très mauvais mélange que tu ne feras pas.
Tu suis le brun dans une ruelle un peu plus praticable et un peu moins fréquentée. Ce pourrait être le début d’une histoire d’horreur ou d’une agression suivi de meurtre. Il ne t’effraie pas. Les lumières du village sorcier éclairent un peu mieux les environs, et si toi, tu ne le reconnais pas, l’inverse se produit. C’est vrai que tu côtoies énormément de monde à St Mangouste, et que tu essaies de te rappeler d’un maximum des patients qui traversent ton service. Cependant, lorsque tu apportes ton aide au service des urgences, c’est tout de suite différent. « Je vous en prie. » Tu le remercies également pour le verre avant de trinquer avec lui. Tiens, une langue que tu ne connais pas. Qui sonne plutôt… slave ?
Tu portes le verre à tes lèvres, inspirant discrètement avant d’en prendre une gorgée. Pomme. C’est un réflexe provenant de la période où tu voulais devenir une grande chercheuse dans le domaine des potions. Tu l’as gardé parce que prudence est mère de sûreté. Et que tu es prévenante envers toi-même. Déjà que tu ne dors pas assez, alors si en plus tu laisses le premier venu t’empoisonner, ce serait un comble. « Vous n’êtes pas venu avec ? » Sa sœur. La commémoration se fait généralement avec des membres de sa famille pour se recueillir ensemble. Pour se soutenir. Enfin, c’est ainsi que tu le vis toi-même. « Quoique je peux comprendre que vous puissiez vouloir l’empêcher de finir écrasée par des barbares à chaque coin de rue. » Un sourire accompagne ta tirade. Plus plaisantin que rancunier.
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15 Juillet 2022 - 22h
Alors qu'elle semblait reconnaître, elle lui demanda un verre non alcoolisé qu'il lui apporta avec plaisir, comprenant qu'en plus d'avoir un métier qui demandait de pouvoir être sobre en cas d'urgence, le verre qu'elle avait reçu malgré elle, lui avait certainement passé l'envie pour le restant de la soirée. Lui demandant des nouvelles de sa sœur qui n'avait pas fait le déplacement depuis la Croatie alors qu'elles visitaient leur mère resté au pays, et surtout pour éloigner un maximum ses sœurs du potentiel danger qu'il avait flairer au moment où on lui avait demandé de livrer les Clearwater, il leva son verre en trinquant, s'assurant qu'il ne l'éclaboussait pas davantage.
"Non, elles sont mieux en vacances loin de cette cohue. Je sais qu'elles reviendront avec une meilleure mine pour la rentrée." expliqua-t-il sans rentrer davantage dans les détails
Il n'était pas sans savoir que St Mangouste avait été rempli de Clearwater suite aux incidents étouffés par le Ministère mais loin d'en parler, il préféra jeter un œil à la foule dont certains cherchaient encore la présence des deux candidats qui se bousculaient pour les élections le mois prochain. Toute présence publique avait toujours été propice pour glisser un mot par ci par là pour les appels aux votes et l'été des élections était toujours synonyme de tension comme on en voyait rarement, tout pays confondu.
"Et vous?" lui retourna-t-il la question naturellement alors qu'au fond, il ne connaissait que le nom de la jeune femme sans en savoir plus en dehors de la blouse qu'elle portait au travail.
Des dossiers habituels du Ministère, il n'en connaissait que le double cursus que la jeune femme avait opté à Poudlard, en plus d'être major de sa promotion. La médicomage en cheffe était respectée et adulée pour ses qualités comme ses compétences mais il n'avait pas rien noté de particulier, du moins en surface jusque là.
"J'espère que vous n'aurez pas à être appeler en urgence pour un de ceux là déjà."
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@Zoran Borkovic (15.07.22)
Des vacances ? Oui, effectivement. C’est plus que logique que pendant les congés annuels les gens partent en vacances. Tu ne te souviens plus si la demoiselle se trouve encore scolarisée à Poudlard ou non. Il n’y a pas que les étudiants qui subissent une rentrée après une pause méritée. Cependant, la majorité du monde part en vacances à cette période de l’année. Tu as même pu remarquer lors d’un voyage en France, que ce pays se voit extrêmement ralentir à cette période. Fonctionnant en pilote automatique avec personnel réduit. Tu ne critiques absolument pas ce système. Tu ne sais plus ce que sont des vacances. Travaillant toute l’année sans réellement te préoccuper du reste. Bien sûr que tu prends quelques jours par-ci, quelques jours par-là pour passer du temps avec ta famille et leur rendre visite. Néanmoins, tu es également extrêmement lucide envers toi-même. T’avouant que sans portoloin et en passant par l’avion, tu les verrais beaucoup moins. Voir même peut-être pas du tout. « C’est bien de respirer l’air d’ailleurs de temps en temps. »
« Je suis venue seule également. » Ce qui pourrait ressembler à une invitation, si ce n’était pas juste badiner avec un inconnu. Voilà qui pourrait presque ressembler à un début de scénario de comédie romantique clichée. Merlin, que la situation te donne envie de rire.
Tu fronces légèrement les sourcils. Cherchant qui sont ‘ces deux-là’ avant que tu n’aperçoives le regard du brun dirigé vers les candidats à l’élection ministérielle. « Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire faux bond pour leur tenir compagnie. » Ta conversation se montre facile et légère ce soir. « Bien que si vous choisissez de retourner dans cette marée humaine, je me verrai obligée de décliner. » Ton sourire amusé trône gentiment sur ton visage. Tu essaies de rendre cette soirée plutôt légère après tout ce qui s’est passé dernièrement pour toi.
Mais tu n’oublies pas que ça ressemble diablement à une menace voilée que le brun vient de proférer.
« Je ne suis pas d’astreinte ce soir. Officiellement. Je ne laisserai évidemment aucun blessé sans aide médicale si je suis dans le coin. » C’est un fait. Comme pour beaucoup de médicomages, et même de médecins moldus, l’altruisme et le sens du devoir sont très présents. Ne laissant pas un individu à l’agonie ou se vidant de son sang sans rien faire. Enfin, il en existe toujours. Tu n’es pas de ceux-là. Hormis un cas unique. Ta famille.
« Pensez-vous qu’ils se tolèrent assez pour ne pas provoquer de scandale avant, ou ce qui me paraît plus probable, après les élections ? » Tu veux parler politique ? Qui sait.
« Je suis venue seule également. » Ce qui pourrait ressembler à une invitation, si ce n’était pas juste badiner avec un inconnu. Voilà qui pourrait presque ressembler à un début de scénario de comédie romantique clichée. Merlin, que la situation te donne envie de rire.
Tu fronces légèrement les sourcils. Cherchant qui sont ‘ces deux-là’ avant que tu n’aperçoives le regard du brun dirigé vers les candidats à l’élection ministérielle. « Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire faux bond pour leur tenir compagnie. » Ta conversation se montre facile et légère ce soir. « Bien que si vous choisissez de retourner dans cette marée humaine, je me verrai obligée de décliner. » Ton sourire amusé trône gentiment sur ton visage. Tu essaies de rendre cette soirée plutôt légère après tout ce qui s’est passé dernièrement pour toi.
Mais tu n’oublies pas que ça ressemble diablement à une menace voilée que le brun vient de proférer.
« Je ne suis pas d’astreinte ce soir. Officiellement. Je ne laisserai évidemment aucun blessé sans aide médicale si je suis dans le coin. » C’est un fait. Comme pour beaucoup de médicomages, et même de médecins moldus, l’altruisme et le sens du devoir sont très présents. Ne laissant pas un individu à l’agonie ou se vidant de son sang sans rien faire. Enfin, il en existe toujours. Tu n’es pas de ceux-là. Hormis un cas unique. Ta famille.
« Pensez-vous qu’ils se tolèrent assez pour ne pas provoquer de scandale avant, ou ce qui me paraît plus probable, après les élections ? » Tu veux parler politique ? Qui sait.
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15 Juillet 2022 - 22h
Alors qu'elle lui annonçait être également venue seule, Zoran lui adressa un léger sourire, loin d'être aguicheur ou autre trait de caractère mal venu dans une telle soudaine conversation. Il n'avait pas prévu de faire tomber son verre sur quiconque, ni d'attirer l'attention dans une journée où de nombreuses personnes manquaient à l'appel. Que ce soit au niveau du Ministère ou même de l'ensemble de lu clan Clearwater.
Les rumeurs avaient déjà courus dans la presse indépendante et pire, certains étudiants parlaient déjà bien à voix basse sur l'absence de quelques élèves dont la réputation n'était plus à refaire à Poudlard. Il fallait être aveugle pour ne pas se rendre compte que la commémoration se faisait dans une certaine tension et que les candidats à la Ministérielle avait à présent matière à réellement débattre.
"Les élections sont souvent un bon prétexte pour faire un peu de grabuge avant. Quant à savoir qui les initie, c'est encore une autre histoire ..." laissa-t-il planner en regardant le petit groupe qui s'était formé un peu plus loin, les banderoles du parti C.Q.F.D bien présentes.
Pour faire parti du Ministère, chaque employé devait avoir sa propre façon de pensée sans pour autant s'y allier pleinement afin de prouver une allégeance parfaite envers le Ministère actuel. Les putschs étaient d'une autre époque, le débat et les pourparlers étaient bien plus communs, surtout dans une société bien plus civilisée comme la Grande Bretagne.
"Non, aucun risque que j'aille la bas, ces verres coutent un bras. Pas que je sois radin mais ce genre de célébration semble toujours une occasion de les vendre deux fois plus cher que prévu." râla-t-il doucement afin de reprendre plus sérieusement "Je ne doute pas de votre professionnalisme, je m'excuse si j'ai pu vous offenser, je trouve que vous faites un très beau travail. Surtout vu ce qui s'est passé ces derniers jours."
Lui annonçant déjà qu'il était bien au courant de l'attaque pour faire parti du département des Mystères, il savait que la médicomage avait assuré au service des urgences. Mais secret professionnel oblige, ils ne pouvaient clairement pas en parler ici dans ces lieux et préféra embrayer sur autre chose.
"Ca donnerait presque envie d'aller en vacance. Vous voudriez aller où si on vous donnait ... dix jours de congés là comme ça?"
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