Meera Khan

Identité : Née Meera Amrita Singh, l'indienne a pris le nom de son époux, Khan, après leur mariage. Puisque c'est désormais son nom officiel, c'est celui qu'elle porte, en toute logique.

Date et Lieu de naissance : Meera a vu le jour dans la province du Pendjab le 6 Mai 1993, et a fêté ses 29 ans il y a quelques mois.

Statut civil : Maman solitaire d'une petite Rani âgée d'1 an et demi, Meera n'a aucun souvenir du père de son enfant ou de sa vie d'avant.

Scolarité : Ancienne étudiante de Maha Vishala, Meera se souvient des connaissances acquises pendant sa scolarité, même si elle ne se rappelle pas des années passées là-bas. C'est également sur les bancs du campus qu'elle a rencontré Arjun Khan, son futur mari.  

Profession : Meera est médicomage, spécialisée dans les blessures provoquées par des créatures magiques. Elle travaille désormais à Ste-Mangouste, en Angleterre.

Baguette magique : Même si l'université indienne de sorcellerie demande aux élèves de première année de se présenter avec une baguette, elle sert finalement bien peu. Obtenue chez un marchand indien, celle de Meera représente l'Inde dans toute sa splendeur. En bois de figuier indien, elle contient une plume de paon et une minuscule fleur de lotus est finement gravée sur son manche.

Famille : La seule famille qu'elle connaisse aujourd'hui est sa fille. Si elle a pu retrouver son nom de jeune fille en consultant son acte de mariage, Singh est un nom de famille tellement répandu qu'il lui est impossible de savoir si elle a encore de la famille.

Hérédité du sang : Si on lui pose la question, Meera répondra qu'elle est de sang-mêlé. Une certitude qu'elle peine à expliquer, mais elle a le sentiment de s'être déjà présentée ainsi.

Particularité magique : Comme la plupart des étudiants de Maha Vishala, Meera a appris à maîtriser la magie sans baguette.

Caractère :
La femme : Face à son amnésie et à la multitude de questions sans réponses, d'incertitudes et de doutes, Meera fait preuve d'une résilience sans limite. Elle ne se plaint jamais, arbore un sourire presque inébranlable et elle se soucie sincèrement des autres au quotidien. Si Meera cherche à retrouver son passé, elle ne sait pas vraiment comment s'y prendre et ne souhaite pas non plus mettre quiconque en danger. L'indienne affronte chacune de ses journées avec espoir et optimisme en essayant de combler les lacunes de son esprit, mais refuse de baisser les bras. A la fois calme et tenace, son entêtement la mène parfois sur le chemin de la mauvaise foi, mais Meera se montre capable de reconnaîtrez ses erreurs et n'est pas rancunière pour un sou.  

La mère : En tant que jeune maman, Meera doute constamment. Elever seule un enfant n'est pas facile, ça l'est encore moins quand nos souvenirs sont réduits à néant. La jeune femme culpabilise énormément de ne pas se souvenir de sa réaction en apprenant sa grossesse, de ne pas se souvenir de son accouchement et de la première fois qu'elle a tenu sa fille dans ses bras. Elle s'en veut également de ne pas pouvoir répondre aux questions de Rani quand, dans quelques années, elle cherchera à connaître son père. Le fait d'avoir perdu la mémoire la rend peu sûre d'elle et hésitante, et elle manque parfois de réactivité à force de réfléchir aux bonnes choses à faire dans telle ou telle situation. Constamment inquiète et ne se faisant pas spécialement confiance, la jeune mère montre toutefois une patience sincère, et fait de son logement un blockhaus depuis que Rani commence à marcher, paniquée à l'idée qu'elle se blesse.

La médicomage : Le contraste entre sa facette de mère et celle de professionnelle est saisissante. Si Meera doute d'elle à chaque moment passé avec Rani, c'est un tout autre visage qu'elle offre à ses patientes et ses collègues pendant ses heures de travail. Même sans se souvenir d'avoir appris ce qu'elle sait, ses connaissances sont là, ancrées quelque part, et ses réflexes sont sûrs et sans hésitations. Calme et bienveillante, son assurance tranquille et son sourire apaisent les patients les plus inquiets. La jeune indienne fait son travail avec une évidente passion et n'hésite pas à faire des heures supplémentaires en cas de besoin, même si elle est toujours ravie de rentrer chez elle auprès de sa fille, malgré sa fatigue.


Patronus : La vache sacrée indienne représente parfaitement Meera. Il serait cependant difficile pour elle de produire un patronus tangible, ce sortilège devant être puisé dans un souvenir fort et heureux.

Miroir de Risèd : Le souhait le plus cher de Meera, outre d'être une bonne mère pour sa fille, est de retrouver ses souvenirs et de comprendre ce qui s'est passé.

Epouvantard : Qu'il arrive quelque chose à Rani et qu'elle soit incapable de la protéger est évidemment la plus grande terreur de la jeune femme.

Particularités : Aucune de notable.

Qui es-tu ? : Daria, jeune maman solo. Mon vieux pc dont certaines touches ne fonctionnent plus m'oblige à écrire en clavier visuel, ne soyez donc pas trop pressés de me voir répondre

Faceclaim & Crédits : Naomi Scott, tumblr/google

Trigger Warnings : /

Un petit plus ? : /

Meera est née et a grandi dans le Pendjab indien, au sein d'une famille nombreuse, unie et aimante. Plusieurs générations s'entassent sous le même toit, et tous participent à la vie de la famille, qui cultive un lopin de terre et possède un troupeau de chèvres. Si la famille n'est pas riche d'argent, ils ne manquent pourtant de rien et se sentent chanceux d'être heureux et en bonne santé, ensemble. La famille est pieuse et apprend à ses jeunes générations que l'Histoire enseigne des erreurs passées, et que la richesse du coeur et de l'âme valent tous les trésors du monde.
Meera grandit de façon sereine et dans une certaine douceur, bercée par l'amour des siens et ce, malgré la rudesse de la région et la dureté du climat. Une vie simple, rythmée de prières et de fêtes, comme celle d'Amritsar, pour commémorer le passé et ceux de leurs ancêtres qui ont vécu des périodes sombres. Pendant son temps libre, Meera cuisine avec sa mère et san grand-mère, aide à garder les chèvres ou joue simplement avec ses frères et soeurs, s'endormant le soir le sourire aux lèvres après avoir sagement écouté une histoire. Ces petits bonheurs simples ont fait de Meera la femme bienveillante et soucieuse des autres qu'elle est aujourd'hui.
Lorsque ses dons de sorcières se sont manifestés, Meera avait douze ans et cela a été vécu comme un miracle au sein de la famille. Seule une personne bénie des Dieux peut avoir l'honneur de posséder des pouvoirs, et cette nouvelle ne fait que renforcer la piété et l'amour qui unit cette famille.




Des années durant, en attendant de pouvoir pleinement étudier et maîtriser sa sorcellerie, Meera s'est efforcée au quotidien d'agir avec prudence et respect tout en aidant de son mieux sa famille et sa communauté. Etudiant avec une certaine passion toute la théorie qui lui était permise, Meera a franchi les portes de l'université de sorcellerie indienne, Maha Vishala, avec de solides bases, beaucoup de bonheur et un peu d'appréhension. Partir en effet seule pour la première fois de sa vie, et si loin des siens a été difficile pour chacun, et ce n'est qu'après des adieux longs et déchirants que Meera a rejoint l'école pour neuf années de dur apprentissage. L'endroit a fait forte impression sur la jeune femme, qui s'est empressée dans une longue lettre adressée à ses proches, de décrire l'opulence de l'école tout en respectant la nature qui l'entourait.
Meera s'immerge dans la vie de l'école, étudiant avec rigueur et sérieux, sociable avec ses camarades, et son sourire permanent en fait quelqu'un dont on se souvient.
Elle sympathise avec Arjun quelques semaines après leur rentrée, et bien qu'ils soient très différents, ils semblent attirés l'un par l'autre comme un papillon par une flamme. Alors que Meera est solaire, bienveillante et s'entend avec tout le monde, Arjun lui semble plus taciturne et moins sociable. Patiemment, l'indienne brise ses défenses, l'intègre à son cercle d'amis, l'aide à s'ouvrir aux autres.
Régulièrement, les deux étudiants se retrouvent dans le parc que le campus met à disposition de ses élèves, se retrouvant au milieu de créatures magnifiques et de plantes à foison pour étudier. Bien vite, ces séances de révisions ont pour habitude de se terminer allongés l'un à côté de l'autre, à observer les nuages en se tenant la main et en parlant d'avenir. Arjun envisage d'arrêter ses études plus tôt mais Meera l'en dissuade, le convainc de s'accrocher et l'aide dans ses révisions. La grâce de Meera et son amour pour la danse font d'ailleurs partie des choses qui ont séduit le jeune étudiant réservé, plus gauche et timide.
Et finalement, ils décident de ne pas attendre la fin de leurs études et se marient au cours de leur dernière année, durant la Holi, la fête des couleurs. Les jeunes amoureux ont pour projet de partir en voyage dès la fin de leur année scolaire, une fois leur diplôme en poche.



Meera et Arjun ne sont finalement pas partis en voyage de noces, ce qui ne les empêche pas de profiter de chaque moment. Meera a rapidement trouvé le travail fait pour elle, prendre soin des autres grâce à sa magie. Avec la faune qui gravite autour de Maha Vishala et qui l'a toujours fasciné, la jeune indienne obtient sans difficulté sa spécialisation de soigneuse de blessures par créatures magiques.
Arjun lui, semble plus apaisé depuis son mariage. Accueilli à bras ouverts par la famille de Meera, l'orphelin qu'il était est plus sûr de lui, plus serein et davantage ouvert à un avenir heureux. Lorsque Meera se découvre enceinte cependant, Arjun redevient inquiet et taciturne, comme autrefois. Meera le croit lorsqu'il lui jure qu'il est heureux de cette nouvelle, mais s'inquiète lorsqu'il doit s'absenter pour régler un vieux problème dont il refuse de parler. Arjun reste absent quelques semaines mais à son retour, son assurance finit par rassurer sa femme. Quel qu'ait été son problème, Arjun l'a résolu et le jeune couple peut se consacrer à l'arrivée prochaine de leur enfant, et à leurs projets d'avenir en commun.
Meera accouche quelques mois plus tard d'une ravissante petite fille, Rani, et sa naissance est fêtée en grande pompe dans sa famille, comblée de voir naître une nouvelle génération. C'est le soir de leur retour chez eux, après avoir passé deux semaines chez les parents de Meera, que leur bonheur s'assombrit. Alors qu'elle est occupée à endormir sa fille, Meera entend du bruit, des cris, et se précipite dans le salon pour voir ce qui se passe. Elle a tout juste le temps de capter le corps d'Arjun à terre, la présence d'inconnus dans la pièce qu'elle est projetée contre le mur par un puissant sortilège. A son réveil, la jeune indienne entend des pleurs d'enfant et instinctivement, va rassurer et bercer le bébé, sans savoir qui elle est, ni ce qu'elle fait là.
Une brève recherche dans les papiers de la maison et la présence d'un homme, Nero MacGregor, répondent aux questions les plus urgentes. Ce bébé est sa fille et s'appelle Rani, elle-même se prénomme Meera et est en danger. Laissant encore une fois son instinct parler, la jeune mère obéit à l'écossais et embarque quelques papiers et des jouets qui traînent avant de le suivre, sans savoir ce qui l'attend, et sans rien comprendre de ce danger qu'elle doit fuir. C'est ainsi que Meera et son enfant ont débarqué en Angleterre depuis environ un an, et depuis cette période, la jeune indienne voit en Nero bien plus qu'un ami, un véritable phare. Il l'a aidé à se mettre en sûreté, à trouver un logement et un emploi pour s'occuper correctement de sa fille. Elle lui voue une confiance presque aveugle, certaine qu'il fait tout pour l'aider à retrouver la mémoire malgré le peu d'éléments dont ils disposent.
Si Meera a fait preuve d'une grande prudence pendant l'année qui vient de s'écouler, son besoin de réponse, de retrouver ses propres racines pour en donner à sa fille la pousse à se rapprocher de la communauté indienne de Londres, où elle redécouvre avec un certain émerveillement les coutumes qu'elle a oubliée avoir apprises enfant.