Endless Night
(enfance) Il est jeune, ne comprend pas ce qu’il se passe quand parfois, les verres explosent autour de lui, pas qu’il soit souvent en colère Aleksei, il est plutôt d’un genre assez calme alors évidemment cela étonne maman qui ne comprend pas plus qu’Aleksei, que ce père qui semble ne jamais être présent quand cela arrive. La magie ils ne connaissent pas, pas un membre de la famille n’a ce dont qu’il découvrira plutôt sur le tard sans la comprendre ou chercher à la comprendre si jeune. Il semble bien ainsi au fur et à mesure que les années passent à ne pas poser plus de questions sur les absences de son père même si maman s’inquiète : il le ressent à chaque fois qu’il part et quand ils semblent heureux tous les trois même si ne vivent pas dans ce luxe qu’ils ne recherchent pas c’est ce qu’il pense Aleksey alors que sa mère n’a jamais cherché à faire en sorte que cela change jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
(douze ans) Son père lui manque terriblement, d’avantage quand il comprend à la vue du cimetière qu’il ne reviendra plus. Il semble tétanisé, tout aussi en colère que celle qu’il ressent de façon différente autour de lui alors qu’il n’est pas timide, Aleksei, et pourtant il comprend bien quand sa mère se fait ridiculiser par ceux qui font partie de cette double vie pour laquelle seul Aleksei semblait se poser des questions alors que sa mère semblait tout simplement accepter les choses telles qu’elles l’étaient. Il détourne pas du regard, le gosse, têtu comme une mule, plus dans l’envie d’emmener sa mère loin de la source de problème que cette famille va devenir plutôt que de vouloir qu’ils les aident. Il le sait depuis toutes ces années, il aurait pu très bien aller à cette école de sorcellerie, Poudlard, si sa mère ne s’était pas pointée en demandant de l’aide probablement le dernier jour où il aurait été bon de se déplacer pour une telle demande : demandes dont Aleksei ne voulait pas.
(Seize ans) Ils vivaient dans un minable appartement peut-être bien pas dans le quartier le plus impressionnant de Londres mais il n’avait aucune envie à l’époque d’en changer. A ce moment là, la seule différence fut quand il écrivit des lettres à Alycia, seul moment où il comprit qu’il était beaucoup plus comme son père mais qu’il n’était pas si sur que cela soit une bonne chose, à dire vrai d’être sorcier pour le moment ne lui sert pas à grand-chose mais il ne peut pas mentir en disant que ce monde le rend curieux, il a plus d’intérêt pour la magie que tout ce que son père a pu lui apprendre à défaut d’avoir pu aller à l’école. Cette magie il n’en voulait pas, ils étaient très bien cachés loin de cette famille qu’il cherche à connaitre pourtant, cette magie qu’il effleure du bout des doigts sans oser se dire qu’il devrait apprendre.
(dix-huit ans) Il a beaucoup de mal Aleksei, les lettres ont cessé depuis bien longtemps, c’est un silence radio pour ses lettres qui l’isolent tant il n’a aucune idée de ce qu’il devrait faire ni pour lui ni pour sa mère qui a la tête hors de l’eau juste pour qu’ils puissent vivre tous les deux de façon correcte, il y a ce nuage sombre au-dessus de sa tête qui ne la quitte que pas souvent, il le comprendra que plus tard. La réponse lui est bien vite donnée : il partira apprendre à Dumstrang et s’il cherchait à apprendre à connaitre Alycia il vit très mal de devoir partir dans le nord là alors qu’il a entendu parler de l’université de Poudlard dans les lettres. Il n’apprécie pas particulièrement le russe mais n’aura pas d’autre choix que d’étudier dans cette école pour pouvoir s’en tirer un jour, vivre ailleurs que dans cette partie froide de l’Europe. Lui qui préfère l’été le voilà forcé de rester dans l’hiver quasi constant jusqu’à ce qu’il trouve une solution mais le temps est long, l’apprentissage pénible avec beaucoup moins de base que ses camarades. Il fait la forte tête pour ne pas montrer ses faiblesses et rattrape son retard en oubliant presque d’aller vers les autres alors qu’il était bien l’un des plus sociables en étant dans les rues de Londres. Dumstrang l’a rendu plus morose, plus triste comme sa mère depuis la mort de son père. Il ne comprenait pas cet intérêt qu’ils avaient à l’envoyer si loin alors qu’il ne comptait pas faire de vague, n’avait aucun intérêt à leur rendre la vie dure et que pouvait-il faire du haut de ses dix-huit ans face à ceux qui maîtrisaient la magie de façon probablement experte au même âge.
Certains l’aident et parfois même il semble heureux d’être à leur côté mais bien vite, la vérité frappe tous les étés quand il revient, même s’il a appris à aimer Dumstrang, ceux qu’il côtoie depuis deux années à présent, sa place n’est pas la bas. Il change d’humeur si facilement quand il pense au retour impossible, à ce seul échappatoire qu’il a trouvé cet été là sans pour autant y parvenir réellement. Il n’aura fait que se blesser suffisamment pour le garder quelques semaines en observation et quand il est revenu il allait mieux, c’est à ce moment là qu’il s’est dit qu’il tenterait pour autre chose de moins radical, il voulait rentrer, pas retrouver les traces de son père même s’il veut comprendre ce qu’il s’est passé comme à chaque cas non élucidé, il veut devenir Auror même s’il est doué en potion, et cela va tous les jours un peu mieux depuis qu’il tente de trouver sa voie dans ce monde.
(de nos jours) Il n’a pas recommencé, le mot n’est jamais prononcé en sa présence et sa tentative de suicide a réveillé sa mère qui s’est trouvé un nouveau travail depuis quelques années, un appartement un peu moins miteux mais tout aussi petit, cosy, ils ne sont que deux, Katia ne s’est jamais remise de la mort si brusque de son père. La magie elle apprend à l’apprivoiser, à ne pas sursauter à chaque fois qu’il sort ses grimoire, le faisant rire un peu malgré lui parce qu’elle ne changera pas. Il semble moldu à ses côté et bien de ne pas avoir envie de renie cette partie de ses origines. Il fait des efforts quand la magie le démange quand il pourrait peut-être lui rendre son univers un peu moins gris de quelques sorts pour l’émerveiller un peu mais il ne le fait pas, il la sait beaucoup trop sensibles à la magie, pas assez habitué à elle pour ne pas être stressée quand sa baguette est dans les parages alors il fait l’effort de la garder, mais de ne pas lui montrer qu’elle est présente.
Ils ont leurs faiblesses et cicatrices qu’ils ne pensent pas montrer mais qu’ils ne cachent pas pour autant. Cette cicatrice au poignet l ne feint pas, s’il n’a pas recommencé et ne le montre pas à qui veut le deviner sa cicatrice au poignet est un passage de sa vie qui ne veut pas gommer d’un sort. S’il ne se sait pas encore totalement tiré d’affaire elle est la preuve qu’il s’en est sorti et qu’il se bat tous les jours encore à présent pour aller un peu mieux tenter de tirer son épingle du jeu. C’est cette note au dossier peut-être aussi, cette dépression souvent présente qui l’a aidé probablement à obtenir gain de cause pour ce qu’ils rentrent. Ils sont humains à Dumstrang, il a su quand c’était bon pour lui à la seconde où il est entré dans le bureau du directeur ce jour-là, l’un des plus beaux jours de sa vie sans aucun doute. Il est ravi de rentrer, de commencer ce début de sixième année en Doctorat pour devenir Auror. Il ne veut que rentrer, retenir dans un coin de sa tête ces cinq années à Dumstrang comme une leçon de vie, des camarades qui l’ont sauvé de bien des façons. Cette lettre à Alycia n’est que pure provocation pour voir une réaction de la part de ceux qui n’ont pas réagit, qu’à cela ne tienne, il ne pense pas leur pourrir la vie plus que nécessaire, juste d’être présent là-bas en Angleterre, à Poudlard devrait suffire à dire vrai il n’aura pas à inventer mille et unes plaisanteries pouvant mal tourner pour l’héritière. Il restera plutôt lui-même, assez sociable ou distant selon ceux qu’il côtoie, plutôt loyal mais sans pour autant baisser la tête malgré les épreuves il reste bien plus souvent ce jeune enfant têtu dans l’envie de montrer simplement qu’il est capable, et qu’il ne laissera à l’avenir personne lui dicter sa conduit et ce même s’ils ont les moyens de lui faire peur. Il n’est pas présent pour disparaitre de sitôt, compte bien vivre sa vie cette fois-ci comme il l’entend peut importe ce que l’on peut penser de lui, ce qu’ils penseront de ce nom qu’ils portent tous les deux même ce n’est pas lui que ce passé dérange.