Slate (at some point you just get used to the feeling)

Identité : Griffins, le nom de famille de ses parents adoptifs, Slate pour le prénom, en hommage à un membre décédé de ladite famille adoptive, une histoire fun de dîner de famille qui a dégénéré, dans ces conditions, il était difficile d’envisager un avenir radieux d’optimisme et de charisme, vous en conviendrez. Slate n’a absolument pas le moindre début d’idée de l’identité de ses parents biologiques, et pour être tout à fait honnête, il ne s’est jamais trop posé la question.

Date et Lieu de naissance : Voilà encore une information qu’il n’a pas - en tout cas, sa naissance se situe aux alentours de mars 1979, puisqu’il n’avait pas deux mois lorsqu’il a été adopté, et il est né non loin de Godrick’s hollow (ou loin, allez savoir).

Statut civil : Célibataire endurci contre son gré, sa vie sentimentale est un désastre permanent. Il faudra quand même noter l'existence d'Amy, un rayon de soleil passager brisé par la pluie, il y a de cela quelques années, qui est décédée quelques mois avant qu'il ne l'épouse d'une maladie contre laquelle personne n'a rien pu faire. Parfois, il imagine qu'elle est là, comme un de ces fantômes errant dans Poudlard, et il lui parle.

Scolarité : Ancien élève de Serdaigle, il n’a absolument jamais mis les pieds dans la moindre équipe de Quidditch de peur de perdre la vie ; en revanche, et contrairement à ce que son caractère optimiste et blagueur pourrait laisser croire, il était un excellent élève, studieux et concentré, avec une passion toute particulière pour l’histoire en ce qu’elle s’intéresse parfois à l’art.

Profession : Bibliothécaire à Poudlard. Pas son métier rêvé de prime abord, mais il a eu le temps de s’y faire - et surtout, de s’y attacher. Aux livres, aux histoires, aux couloirs sombres, aux étudiants qui travaillent tard.

Baguette magique : Une baguette en bois de noisetier, contenant du crin de licorne, de 30 centimètres de longueur.

Famille : Slate ne connait pas sa famille biologique, il sera donc difficile de vous en parler. En dehors de ce léger contretemps, il n'y a rien d'exceptionnel à aborder le portrait de famille des Griffins. Lui, un médicommage doué mais discret, désormais à la retraite, qui un soir d'hiver il y a plus de 40 ans découvrit un petit garçon abandonné à la porte de l'hôpital de Ste Mangouste où il travaillait encore. Elle, journaliste pas vraiment nuisible, dans un magasine magique, responsable d'une section passionnément dévouée à la description scrupuleuse des animaux de compagnie, de leurs aptitudes et modes de communication. Pas une once de noirceur dans une famille sans histoire, sans enfant, sans encombre. Tous les deux de lignées de sang-mêlé, peu intéressés par la politique ou les considérations de ce genre, surtout préoccupés par l'idée de pouvoir vivre une vie tranquille et discrète sans être dérangés dans leurs entreprises. Slate a reçu une éducation tolérante et aimante, sans incidents majeurs, avec un intérêt lui-même inexistant pour ses racines biologiques. Peu de gens savent qu'il a été adopté, si ce n'est pour la différence de taille surprenante qui existe entre lui et ses deux parents.

Hérédité du sang : Il se revendique de sang mêlé comme ses parents, sans n'avoir jamais vraiment cherché à en savoir plus.

Particularité magique : Pas de particularité magique.

Caractère : Pas de minimum de ligne. Peut être fait sous forme de liste d'adjectifs ou d'une présentation écrite plus fournie ou de petites anecdotes.

Patronus :

Miroir de Risèd :

Epouvantard :

Particularités : Slate est extrêmement grand (il mesure près de 2 mètres) (...)

Qui es-tu ? : Helloooo, ici Cha (elle), 31 ans, j’habite en région parisienne et j’aime beaucoup parler. Ca fait un moment que j’ai pas RP, j’espère que je suis pas rouillée  

Faceclaim & Crédits :

Trigger Warnings : Ce sont l'ensemble des sujets qui peuvent être sensibles mais que vous êtes susceptibles d'aborder dans le cadre du développement de votre personnage.

Comment avez-vous connu le forum? :

Un petit plus ? :

Le soleil est assommant. C'est étonnant, pour l'endroit, habituellement humide et grisonnant. La chaleur a fait taire tous les bruits de la vie, les gens se sont enfermés chez eux pour fuir les rayons agressifs d'un soleil de plomb. A Sainte-Mangouste, le temps s'étire dans un silence angoissant, comme à la veille d'un séisme tellement important que personne n'y sera préparé. Dans les allées claires de l'hôpital sorcier, les présences humaines se font rares, et Franz Griffins s'ennuie mortellement. Il est un homme d'action - une action relative, non extrême, maîtrisée, réfléchie, mais action quand même. Le silence le désespère. Il pense aux vacances qu'ils prendront bientôt, avec sa femme, Mina. Elle est tellement prévoyante qu'elle a déjà commencé à préparer les valises. Ces derniers temps, Mina est triste et fatiguée. Elle écrit toujours, mais y met moins de cœur, moins d'âme. Elle parait lasse. Comme si la dignité s'opposait à ce qu'elle laisse déborder le chagrin qui l'accable, elle ne dit rien. Jamais. Même interrogée par son mari, auquel quelques mots ne font pas peur, elle ne cède pas. Elle garde emprisonnés dans son cœur l'intégralité de ses états d'âme, jalousement. Alors il tente de faire ce qu'il peut, il remplit la maisons de fleurs, de post-its volants, de mots d'amour, de photographies animées d'animaux, il fait des blagues, invente des petits sorts rien que pour elle. Mais le sourire de Mina est timide. Comme s'il avait été absent trop longtemps de son visage et qu'il ne parvenait plus à revenir.

- Docteur, vous devriez venir voir ça.

Un peu d'animation. Griffins délaisse un café froid et suit, en trottinant, l'infirmière qui lui parle toujours avec air profondément dramatique. Cara, elle s'appelle - ou peut-être est-ce un surnom. Ce n'est pas qu'il n'écoute pas quand elle parle, mais parfois, il oublie les choses. Cara - ou peu importe comment elle s'appelle - l'entraîne vers la porte arrière de l'hôpital, celle ou, à l'instar des hôpitaux moldus, on accueille les urgences.

- Qu'est-ce que...
- Un bébé, lâche l'infirmière, nonchalante, bras croisés sur une poitrine frêle, les traits fatigués, presque blasée.
- Je vois bien que c'est un bébé oui, mais qu'est-ce qu'il fait là?
- Bah ça, qu'est-ce que vous voulez que j'en sache, moi ?

uc






uc







uc