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Un dîner presque parfait * LEVANA *
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FICHE DE PERSO
Assis à la table du restaurant, j’attendais avec patience Levana. Nous étions tous deux en France pour une réunion interministérielle du Congrés. J’y siégeais en tant que représentant Britannique, et elle en tant que Directrice de Département. J’étais la voix externe, elle était la voix interne. A l’issue de la réunion, j’avais pris l’initiative de l’inviter à dîner. J’avais senti, grâce à mes sens développer une odeur particulière chez elle. Un odeur que je captais aussi bien chez moi.
L’odeur de la manipulation.
Un léger sourire était apparu sur mes lèvres rien qu’à cette idée. Je m’étais brièvement renseigné sur sa fondation. J’en avais rapidement entendu parler à droite et à gauche, faisant d’elle une sorcière un peu célèbre et… qui attisait grandement ma curiosité. Alors, j’avais eu l’envie d’en savoir un peu plus.
La voyant arrivé, élégamment vêtue, je me levais immédiatement pour l’accueillir en lui tenant la main pour l’aider à s’asseoir comme le voulait les uses et coutumes.
« Ma chère Levana, vous êtes ravissante. »
J’avais incliné poliment la main et j’avais souris avec galanterie. J’étais ensuite retourné m’asseoir. Ceux qui savaient que j’étais un Loup Garou était toujours véritablement surpris de voir à quel point je pouvais paraître civilisé.
« Et bien, je ne pensais pas que nous arriverions à bout de ces négociations avec la France. Ils ont certes une excellente cuisine, mais il n’empêche qu’ils savent ce qu’ils veulent et qu’ils sont plutôt durs en affaire. Mettre autant de temps pour négocier sur un vulgaire quota d’Animaux Fantastiques à Brocéliand. »
Je n’avais pas tellement aimé l’annonce d’un quota. J’étais un Loup-Garou au fond de moi et j’avais toujours était proche de la Nature. Avec calme, j’avais tenté de négocier en la faveur des êtres magiques présents là bas. J’étais vu comme un progressiste et ça m’arrangeait bien dans ce genre de circonstance. Le serveur arriva, et dans un plus pur français je me mis à dire :
« Et bien, je crois que je me laisserai bien tentée par la suggestion du chef en entrée, suivi… Du Tartare de bœuf. »
Je souriais, mes canines étaient légèrement plus grande que la moyenne et le serveur dû d’ailleurs le remarqué. Je fermais la bouche pour garder contenance et tout de même conserver un sourire.
« Puis je pense que nous pourrions nous laisser tenter par votre Château La Fleur Pétrus. J’ai dîné ici hier, et il était exquis Levana. »
De ma petite voix guidée, et d’un geste élégant, je fermais la carte et je la rendis au serveur. Ce dernier revint, la bouteille dans une carafe à décanter et nous servi comme le voulait la tradition française. Contrairement aux moldus, le sommelier faisait léviter la bouteille avec soin. Lorsqu’il partit, je mis le verre à mes lèvres et je déclarai d’un ton légèrement amusé.
« Et bien, j’ai étudié ici même votre parcours hier soir, ma chère. Et, il est assez exceptionnelle pour quelqu’un de votre si jeune âge. Brillante, intelligente, et distinguée. Il y a là tous les ingrédients nécessaire pour devenir quelqu’un… d’influent. »
J’avais insisté sur le dernier mot. C’était le seul, qui n’avait absolument pas le même ton. Le reste de mes propos avait été sage et flatteur. Mais le dernier sonnait presque comme… Une menace. Ou plutôt, une mise en garde. Mon sourire était toujours sur mon visage et je posais mon verre avec soin.
La partie était commencée.
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UN DÎNER PRESQUE PARFAIT
8 août 2022 - france ⟠ @Charles Graham
Elle avait espéré croiser d’anciennes amies. Après tout, Beauxbâtons avait formé une bonne quantité d’élèves qui s’étaient ensuite dirigés, diplôme en main, vers le gouvernement français. C’était logique.
Cependant, elle s'était vite rendu compte que même si elle avait une toile sociale plutôt large, plusieurs des employés lui étaient inconnus. Et puis, ceux qu’elle connaissait, elle se rappelait pourquoi elle préférait les voir sur une terrasse, plutôt que pour des négociations. Elle oubliait parfois qu’ils avaient eu la même éducation, elle était donc bien placée pour connaître leur obstination. Mais au fond, ils pouvaient probablement dire la même chose d’elle: elle aussi avait appris à ne jamais lâcher le morceau.
“Bonsoir Charles. Je pourrais dire la même chose de vous.” salua-t-elle avec un sourire chaleureux, lui retournant le compliment.
Charles Graham. Ambassadeur au Congrès Magique, il n’y travaillait pas encore lorsque Levana travaillait toujours aux États-Unis, si bien qu’elle ne le connaissait pas aussi bien qu’elle l’aurait souhaité. Ils avaient à se côtoyer souvent dû à leurs métiers, des collègues, en quelque sorte. Elle ne savait pas encore sur quel pied danser avec l’homme. Il avait l’étiquette, le sourire, le charme, la diplomatie, et les mots qui allaient avec le métier; elle pouvait même dire qu’ils travaillaient plutôt bien ensemble, mais quelque chose lui disait qu’il y avait… plus. Une intuition peut-être.
Ou peut-être était-ce qu’elle se voyait un peu en lui.
Une chose est sûre, c’est qu’elle n’avait toujours pas totalement déterminé si elle pouvait lui faire confiance.
“J’ai partagé leurs bancs d’école.” expliqua-t-elle alors qu’elle prenait place. “Ils nous apprennent à être des négociateurs farouches. Ça rend aussi toutes les discussions interminables.” ajouta-t-elle, en faveur de l'opinion de son collègue. Elle eut un petit sourire. Elle était prête à ajouter quelque chose, mais le serveur apparut, et Levana oublia vite ce qu’elle voulait dire, distraite par le français parfait de son collègue. Intéressant.
Elle avait remarqué que beaucoup d'employés dans son département ne faisaient l’effort que d’apprendre les langues qui leurs étaient utiles dans leur vie de tous les jours, et pour certains, ça se résumait à l’anglais. Levana avait toujours eu une grande passion des langues, elle trouvait donc déplorable que quelqu’un travaillant dans la Coopération Internationale ne partage pas cette passion.
Et puis, elle savait aussi que la communication était une forme de pouvoir.
“Je vais prendre la même chose, merci.” répondit-elle au serveur lorsque vint son tour de commander, lui offrant un sourire reconnaissant et son français sans faute.
Charles commanda le vin, et Levana le laissa.
“Je vais vous croire sur parole, dans ce cas.” répondit-elle, alors qu’il expliquait être venu la veille. Lorsque le serveur revint, elle attendit un moment avant de porter son verre à ses lèvres, peu pressée de voir si le sorcier avait raison ou non. Durant ce genre de repas, Levana avait bu une quantité incalculable de vin variant de différentes qualités, passant de imbuvables à nectar des dieux. Dans tous les cas, elle avait appris à prétendre qu’il s’agissait toujours de ce dernier, autrement, c’était plus difficile d’obtenir ce qu’elle voulait en faisant des grimaces sur le vin qu’on lui offrait.
Dans ce cas-ci, elle n’aurait pas trop à prétendre, comme son collègue l’avait assuré, il était en effet délectable.
Levana posa sa coupe sur la table alors qu’il énumérait ses exploits. Flatteries que Levana n’avait aucun intérêt à entendre, sachant pertinemment qu’elle n’avait que faire de son approbation, elle n’avait pas besoin de félicitations de sa part pour valoriser son succès. Elle connaissait très bien sa valeur. Malgré tout, elle garda un sourire humble et les yeux pétillants de fierté pour que le sorcier soit satisfait.
Elle s’était souvent assise à la même table que ces hommes qui croyaient qu’elle avait besoin de leurs éloges pour performer. Ce n’était rien de nouveau. Cependant, un mot attira l’attention de la politicienne. Influent.
Elle releva les yeux de sa coupe pour observer l’homme qui était assis devant elle. Était-ce une demande, une menace, un avertissement, une proposition? Les discussions entre les lignes étaient beaucoup plus intéressantes que des compliments à moitié sentis. Était-ce ce qu’il faisait?
Levana savait bien jouer ses cartes.
Elle offrit un large sourire reconnaissant à son collègue. “À ce rythme, vous allez me faire rougir mon cher Charles!” ria-t-elle, jouant avec la base de sa coupe du bout des doigts. “Merci. Je ne sais pas si influente est le bon mot, mais j’aimerais bien faire une différence. J’essaye. Je pense que des négociations comme celles d’aujourd’hui aident en ce sens.”
Elle observa le visage du sorcier, analysant ses traits. Elle commençait à reconnaître pourquoi elle n’arrivait pas à lui faire totalement confiance. Ils partageaient cette même distinction, cette même intelligence diplomatique, mais Levana se doutait que Charles travaillait pour lui-même, dans l’ombre.
Devait-elle le respecter pour cela, ou le craindre?
“Je n’aurais pas cru que vous seriez du genre à dîner au même endroit deux soirs de suite.” commenta-t-elle, curieuse. Elle leva une nouvelle fois son verre à ses lèvres. “Vous venez souvent en France?”
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Prenant le vin dans mes mains, je le levais pour l’observer. D’abord la robe, ainsi que le taux de glycol qu’il laissait sur le verre. Ensuite l’odeur. Chercher des fruits étaient digne des bons vins. Les vrais eux, sentaient le tanin. Mon odorat surdéveloppé en apprécia chaque parfum, et je finis par le porter d’un geste lent à mes lèvres tout en regardant Levana par dessus mon verre.
« Il est excellent. » dis-je d’instinct en français.
Repassant à l’anglais, je fis un léger sourire et je répondis avec calme et un brin d’éloquence.
« Modeste qui plus est. Mais il est vrai que les négociations ont fait avancer les choses. Etrangement, les créatures et êtres magiques ont toujours été ce qui a posé le plus de problème à l’ensemble des Ministères. »
J’avais évoqué le sujet, afin de voir un peu son opinion là dessus. En combat de boxe, on appelait cela jaugeait son adversaire, et cela consistait à donner quelques petites jabs pour comprendre la garde de l’adversaire. En sous-entendu, je voulais connaître sa position vis à vis des libertés des êtres magiques.
Le premier « plat » arriva. Dans les restaurants comme celui là, plusieurs petites plats s’enchaînaient à un bon rythme. Il y avait peu, à chaque fois, mais c’était très fin. Je me mis à ricaner en saisissant un bout de Saint Jacques. Ca n’avait pas le goût de mon plat de résistance commandé, mais… c’était bon, car presque cru.
« Je viens pour affaire et pour détente. Pour affaire, Paris, pour détente, le Sud de la France et ses plages sauvages. J’aime beaucoup. Quand au restaurant... »
Je souriais, d’un léger rictus charmeur et amusé. Je savais très bien ce que j’allais lui répondre. D’un air enjoué, un peu comme un enfant je me contentais de répondre :
« Oui, je suis de ce genre là. Je n’aime que très peu les surprise, et quand quelque chose ou quelqu’un a prouver sa fiabilité, je sais… revenir vers lui. »
Un léger clin d’oeil partit. Cette fois-ci, ouvertement. Je me voyais clairement à travers elle et le message que je venais de passer était clair. Je voulais un accord avec elle. Une alliée. Le poste qu’elle occupait, était fondamentale pour moi car elle était l’Interne. Moi, j’étais l’Externe. C’était mathématiquement obligatoire de travailler ensemble. Et si je voulais mener à bien mes projets… autant l’avoir dans la poche.
Interne, car elle avait vu et écoute sur le Ministère afin d’être la voix diplomatique.
Externe, j’étais le porte parole de la nation magique britannique aux yeux du monde entier.
Nous étions, et par le plus grand des hasards… Je trouvais une très bonne ressemblance avec moi. Aussi, j’allais voir jusqu’où ses barrières de protection étaient levé.
« Et vous ? Qu’est ce qui vous a amené sur cette bonne vieille Angleterre ? J’y suis né, mais je sais que pour un étranger, la nourriture y est mauvaise, le temps peut clément et les gens un peu rustre. C’est curieux, de voir quelqu’un de votre raffinement atterrir ici. Je serai curieux d’en savoir plus sur… votre parcours. »
Je souriais, encourageant et bienveillant. Mais elle savait certainement très bien ce que cela voulait dire. Le petit combat avait déjà commencé… Elle émanait un charme tellement puissant que je n’en étais pas indifférent. Peut être que mon côté narcisse était ravi de rencontrer ma version féminine. Allons. Je devais garder les idées clairs, car… je savais que son charme naturelle était un de ses atouts. Yeux plissés, à l’écoute, je portais lentement mon verre à mes lèvres.
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UN DÎNER PRESQUE PARFAIT
8 août 2022 - france ⟠ @Charles Graham
Levana haussa les sourcils comme toute approbation. Elle préférait rester vague sur des sujets comme ceux-ci quand elle ne connaissait pas exactement les positions politiques de ses interlocuteurs. Il était si facile de tomber sur des extrémistes dans certaines sphères qu’elle avait depuis longtemps apprise à être solide dans ses convictions, mais prudentes dans ses approches.
“Effectivement, les questions de droits sont souvent des sujets sensibles politiquement… même aujourd’hui.” dit-elle en levant son vin à ses lèvres, observant le britannique par-dessus le verre. “C’est déplorable.” Si elle était réellement honnête, elle considérait que les cracmols devraient bénéficier de plus d’attention de la part des gouvernements, mais dans son domaine, elle ne pouvait pas avoir de favoris. “Vous êtes très intéressé par le sujet?” s’enquéri-t-elle.
Elle eut un sourire à imaginer le membre du Congrès se prélasser sur les plages du Sud de la France comme un chat au soleil. Son sourire s’étira un peu plus au coin de ses lèvres aux insinuations que Charles fit ensuite. Si Levana ne pouvait pas être certaine de ce qu’il voulait dire - menace ou promesse, ou les deux - elle était satisfaite de voir qu’il parlait son langage. Il confirma tout de suite ses doutes en lui faisant un clin d’oeil. “C’est louable.” commenta-t-elle simplement, l'œil brillant, préférant attendre de montrer ses propres cartes. Ce repas s’annonçait plus intéressant que prévu, peut-être plus surprenant aussi.
La philanthrope éclata de rire à la mention de la nourriture britannique. “Oh, Charles, vous donnez si peu de crédits à votre nation.” dit-elle avec un claquement de langue réprobateur, malicieuse. “Je dois vous admettre que vous avez raison au sujet de la nourriture, et du temps. J’ai connu des endroits plus accueillants sur ces points.” Elle eut un sourire. Quelqu’un de son raffinement? Elle aimait entendre ces mots. “Mais il y a une certaine beauté atypique à l’endroit.” Elle pinça la base de son verre entre ses doigts. “Culturellement et historiquement, c’est indéniable. Et puis je dois admettre que l’accent britannique ne m’est plus indifférent.” dit-elle en relevant les yeux vers son interlocuteur, taquine.
Sous la question de l’anglais se cachaient beaucoup de pièges, et derrière son regard plaisantin, les yeux de Levana analysait le visage de Charles, cherchant n’importe quel micro-signe de ses réelles intentions. Essayait-il de la guider vers un aveux? Que savait-il d’elle, exactement? “Ne venez pas tout juste de dire que vous avez étudié mon parcours pas plus tard qu’hier?” dit-elle, espiègle. “Ma vie est un livre ouvert pour la presse. Vous devriez déjà tout savoir, maintenant.”
Elle finit par hausser les épaules, déclarant simplement: “Je n’aime tout simplement pas rester à un même endroit très longtemps. Je n’avais jamais vécu au Royaume-Uni, je commençais à me lasser de ma routine précédente, un poste s’est ouvert au Ministère… tout était très circonstanciel.” expliqua-t-elle, nonchalamment.
Elle prit une nouvelle gorgée. “Et vous?” demanda-t-elle en reposant son verre sur la table. “Pourquoi les États-Unis? Pourquoi le Congrès Magique alors que le Ministère britannique offre de très bons postes dans ce département?” Elle haussa les sourcils vers l’anglais, joignant ses mains ensemble. “J’ai entendu parler de vous de la part d’anciens collègues, moi aussi j’ai parcouru ces corridors. Nous nous sommes ratés de peu.” Elle avait quitté son poste au Congrès tout juste avant l’entrée du britannique dans leurs rangs. Dans une autre vie, peut-être se seraient-ils connus plus tôt.
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Songeur, et le regard perçant je déposais à mon tour mon verre de vin sur la table, mettant ma serviette sur mes lèvres pour en enlever l’excès de vin dans un geste lent et calme. Je détestais avoir ce masque sur le visage. Si j’avais pu, j’aurai manger l’intégralité du repas comme un Loup et sans me poser de questions. Avec un léger sourire, j’acceptai la remarque taquine avec élégance et je me contentais de lever mon verre en guise de réponse. Puis, vint son tour de poser des questions, et comme à mon habitude, je mis plusieurs secondes de silence avant de répondre : Je tournais toujours 7 ou 8 fois la phrase dans mon esprit avant de la dire :
« Votre vie, un livre ouvert ? Je ne pense pas. Ce que vous voulez nous montrer, certes. Mais je ne pense pas que la véritable vie de Levana Rosenthal soit public... »
Je me prêtais à rire légèrement à ma petite remarque taquine. Portant à nouveau mon verre à mes lèvres je le déposais tranquillement. Face à moi mon superbe steack tartare m’attendait. De quoi donner faim à n’importe quel Loup.
« Et je ne cherche pas à la connaître en détails mais… Avouez que c’est enivrant et que n’importe qui vous envie. Si jeune, et un parcours si… brillant. Bravo. »
J’avais dit « Bravo » en français et j’avais levé mon verre que j’avais reposé avec soin et sans boire.
« Le Congrés Magique a toujours voulu le bien commun et il a toujours veiller avec bienveillance sur la communauté Magique internationale. Ce qui n’est, pour les ressortissants britannique et leur Ministère, par vraiment le cas. Et qui ne le sera pas si Monsieur Dunn est élu. »
Je fis une légère grimâce. J’avais monté mon personnage de Charles Graham en opposition à Dunn. Je le détestais profondément et Charles Graham mon personnage était un adversaire politique. Je ne pouvais dire que je le détestais en public. Ni aller dans le sens de ses convictions pour en faire un allié. Je savais mentir, et plutôt bien. Mais les mensonges devaient toujours avoir une part de vérité pour être crédibles.
« Effectivement, et c’est fort dommage, je suis certains que nous aurions pu travailler ensemble avec les même convictions. »
Je repris une bouchée, avalait par politesse et d’un geste lent et élégant je posais ma fourchette pour faire une pause.
« Et pour répondre à votre question, les Etats-Unis ont la particularité d’être à la fois tolérant envers l’ensemble de la population et… stricte lorsqu’il s’agit de ne pas respecter les règles misent en place en commun. Ce pays m’avait toujours fasciné. J’y ai beaucoup appris. Et vous ? Vous devez certainement être la Directrice du Département de Coopération Internationale depuis des années ! Vous devez avoir un sacré talent pour en arriver là. Et les femmes qui ont du talent… Mérite qu’on les flatte à leur juste valeur. »
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