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Pour haïr quelqu'un, il faut l'avoir aimé * CELESTE *
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22 Aout 2022, Porto Vecchio
Le coeur un peu lourd, je faisais les cents pas dans les ruelles de Porto Vecchio. En vacances pour une semaine, je savais que les Delacroix y avait une résidence privée. Après mon départ de Brighton, j’avais écris à Blanche pour savoir où trouver Céleste pour avoir une explication avec elle. La voir embrasser mon meilleur ami sur les lèvres Adil Mesli ne m’avait pas véritablement enchanté, mais il ne m’avait pas pour autant terriblement blessé. Preuve ultime que mes sentiments n’étaient plus orientés vers elle. Non, ce qui m’avait purement vexé et énervé c’était l’attitude d’Adil. Il n’avait pas hésité à tout me mettre sur le dos. Je savais qu’Asel Misra serait assez intelligente pour faire la part des choses, et de toute manière, j’étais prêt à acheter du Veritaserum et le boire devant elle pour lui dire la vériter.
Non, j’étais là pour des explications. Car, à travers ce baiser et cette attitude, elle avait clairement cherché à m’affecter. Mais j’en étais totalement responsable, et je savais qu’elle agissait comme n’importe quel animal blessé. Caressant une barbe que je n’avais pas, je continuais de réfléchir tout en fixant le sol. Soudain, alors que je relevais la tête, j’aperçus sa silhouette.
Je l’aurai reconnu entre mille, fine, élégante et supérieure, elle avançait vers moi. M’avait-elle vue ? Enlevant mes lunettes de soleil, j’avançais au même rythme qu’elle. On allait bientôt se retrouver face à face.
Comment allait-elle réagir ?
Est-ce que j’allais en prendre une ?
Je préférais rester à une distance de plus d’un bras. Les yeux dans les yeux, je m’étais stoppé. Mes joues s’étaient empourprés. Même si j’aimais Apolline de tout mon coeur, ce dernier, dans ma poitrine n’était pas indifférent à la personne que j’avais en face de moi.
« Salut Céleste. »
Je manipulais mes lunettes avec un peu de gêne. Une envie irrésistible de poser mes lèvres sur les siennes étaient apparus. Mais je savais que j’avais perdu ce droit à jamais. A force d’avoir trop jouer avec le feu, j’avais réussi à obtenir la haine de deux personnes que j’avais aimé plus que tout.
« C’est Blanche qui m’a dit que je pouvais te trouver ici. Il faut… il faut qu’on parle. »
Je tenais toujours mes lunettes. J’avais envie de m’approcher, de poser la main sur son avant bras et de lui dire tout ce que j’avais sur le coeur. Mais je préférai jouer avec ma paire solaire… Je n’avais pas envie d’aggraver la situation. Les yeux un peu baissé, je finissais quand même par les relever et je trouvais le courage de la regarder droit dans les yeux.
« Je voulais te dire que j’étais désolé. Pour tout ce que j’avais fait et tout ce qui s’était passé. J’ai pas été correct, ni honnête. Mais si ça a été le cas, c’est parce que… je ne savais vraiment pas où j’en étais et ce que je voulais. Je sais que je t’ai fait souffrir et je sais que des excuses, ça suffira certainement pas. Mais... »
Je mis mes lunettes de soleil. J’avais toujours été émotif et elle le savait. Mais c’était pas une raison pour qu’elle voit encore mes yeux s’humidifier. La voix un peu cassée, mais qui resta quand même digne, je poursuivais :
« … je voulais que ce soit clair entre nous. Je veux que tu saches que je me suis pas moqué de toi et que je t’ai véritablement aimé. Que c’était pas une amourette, ni un jeu. J’avais vraiment des sentiments pour toi. Et que… je me suis pas servi de toi. »
La boule au ventre et la gorge nouée, je finis par ces mots :
« Et de toute façon, j’ai tout perdu en jouant avec vous et en ne sachant pas quoi faire. J’espère juste qu’un jour tu me pardonneras. »
Dans un soupire, je m’apprêtais à la serrer dans mes bras parce que j’en avais fortement envie. J’avais fait un pas vers elle mais finalement, au dernier moment je m’étais ravisé et j’avais tourné les talons. J’allais partir. Fuir c’était bien. J’avais dit ce que j’avais à dire, et je n’avais plus qu’une envie c’était être ailleurs pour ne pas en souffrir d’avantage.
Je ne reviens jamais sur ma parole! C'est ça être un vrai sorcier!
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L’été était doux et chaud, caressant la peau déjà matte de la française. La famille avait fait ses bagages et s’était exilée dans sa demeure corse, non loin de Porto Vecchio. La propriété était entourée de grands pins qui cachaient encore plus la maison déjà exilée. On n’y entendait que le bruit des feuillages et les oiseaux qui s’éveillaient au petit matin. Céleste s’était levée de bonne heure, étrangement de bonne humeur. La nuit avait été courte mais reposante. Se relaxer, c’était tout ce à quoi s’évertuait la brune depuis ces quelques semaines passées à se terrer dans les endroits les plus sombres de Poudlard.
Elle avait été la première à se réveiller, bien avant ses parents ou ses frères et soeurs qui profitaient aussi de la villa. La brune avait tiré les couvertures, foulé le sol de ses pieds légers et s’était exilée au rez-de-chaussée où sa main avait saisi une prune, le temps d’apaiser son estomac déjà révolté. Un domestique dépêché sur l’île de Beauté le temps des vacances aurait rapporté une corbeille de fruits et quelques viennoiseries d’ici à ce que tous les habitants s’éveillent.
Céleste était remontée, toute aussi silencieuse, et avait enfilé un short et une brassière de sport, décidant d’aller courir tant que la chaleur le permettait. Lorsqu’elle était rentrée, tout le monde était réveillé sauf Agathe. Bien entendu, père ne se priverait pas d’une remarque, glissant là qu’elle ne pourrait pas en faire autant à Beauxbâtons. L’aînée s’excusa pour aller se glisser sous la douche, en profitant au passage pour envoyer un domestique réveiller sa soeur.
Ils avaient pris le petit-déjeuner ensemble, tous tirés à quatre épingles sauf Agathe, encore froissée d’avoir été tirée de ses si doux songes. Céleste avait été peu bavarde, fuyant volontairement les repas familiaux. Depuis son départ à Poudlard, ça n’était plus pareil. Edouard avait interrogé Céleste sur toute son année scolaire, faisant d’évidents sous-entendus quant à la relation qu’avait eue la jeune femme en catimini. Le reproche était silencieux mais cinglant. Les Grimm n’étaient pas assez biens pour les Delacroix. Le ton étrangement changeant de son père suffisait à le comprendre. Les reproches à ce sujet étaient une excellente occasion pour lui de sauter sur un sujet analogue. Le mariage. Chez les Delacroix, un mariage était beaucoup plus une question de politique et d’intérêts que de bonheur et d’amour. Si les deux derniers faisaient partie du contrat, c’était tout simplement un avantage. Sans cela, l’union pouvait toujours avoir lieu. Céleste ne souhaitait pas en parler, le coeur encore meurtri et la volonté de se marier étant totalement absente. Elle sentait bien un non-dit qui planait entre elle et son père, quelque chose qu’il aurait aimé aborder mais qu’il avait repoussé.
La discussion en resterait là, Céleste décidant d’accompagner Amaury au bord de la piscine. C’était la seule partie du jardin qui était dégagée pour laisser ses habitants contempler les reflets du soleil sur les eaux turquoises corses. A la droite de la piscine s’étendait un long salon de jardin sous une jolie tonnelle tendue pour protéger du soleil. La brune sortit de l’eau au bout de trente minutes, se séchant partiellement pour laisser le soleil faire le reste et attacha ses longs cheveux en un chignon pour ne pas la gêner. Elle se dirigea vers le salon à l’ombre pour y prendre un roman de cape et d’épée qu’elle avait laissé là la veille au soir. Ce fut à cet instant qu’elle entendit une voix trop familière pour pouvoir l’avoir oubliée. Elle resta un instant courbée au-dessus de son livre, cherchant presque à déterminer comment il valait mieux agir. Lui tourner le dos? L’affronter? L’affronter.
Que faisait-il ici, au juste? Céleste resta là à le dévisager, tournant la tête vers Amaury qui criait pour la faire revenir dans l’eau. Son myocarde s’emballa, comme celui d’une petite fille tendue à l’idée d’être prise la main dans le sac.
Fichue Blanche, ne pouvait-elle pas fermer son grand caquet?
« Tout a été dit Michel-Ange, tu n’as rien à faire ici. Tu es sur une propriété privée. » Le Poufsouffle n’avait pas été invité et il ne serait pas déçu de voir Edouard apparaître aux côtés de sa fille s’il ne déguerpissait pas rapidement.
« Je ne veux pas connaître les sentiments qui t’habitent. Tu n’étais pas là alors que j’étais tapie dans le dortoir des Serpentard. Tu n’as pas bougé le moindre petit doigt. Tu te souviens de cette lettre où tu me disais que tu arrivais? J’ai attendu, parce qu’encore une fois je t’ai cru. Et il t’a fallu deux longs mois pour arriver pour une simple phrase d’excuses? »
Elle dévisagea Michel-Ange, meurtrie et foudroyante.
« Tu t’es toujours moqué de moi. Ça suffit Michel-Ange. Va voir ton autre brune et débrouille toi. C’est toujours elle que tu as voulu, à vrai dire je ne sais pas vraiment à quoi j’ai servi dans tout cela! Ça, tu n’as pas à t’en inquiéter, c’est bien clair. Je n'ai pas eu besoin de toi pour le comprendre. »
Elle écouta les dernières paroles de Michel-Ange puis recula d’un pas alors qu’il s’approchait un peu. Qu’espérait-il? Qu’elle se jette dans ses bras parce qu’il avait daigné revenir et bredouiller quelques excuses? Ça ne marchait pas comme cela. Elle le regarda faire volte-face, interloquée. Elle se hâta pour lui barrer le passage, suffisamment loin pour que son petit-frère ne puisse plus les voir. « Tu me tournes le dos comme la dernière fois, parce que tu n’es qu’un lâche. Parce que tu n’as voulu voir que ce qui t’arrangeais. Jamais je n’ai pensé ce que j’ai dit ce jour-là, et je m’en suis mordu les doigts d’avoir énoncé de telles choses. Tu n’as pas idée des souffrances que tu as occasionné en tournant les pas comme cela. Mais vas-y, pars puisque tu n’es qu’un poltron et que tu n’as pas le courage d’assumer tes actions! » Céleste se baissa, saisissant finalement son roman du bout des doigts pour le serrer avec une poigne impressionnante pour la femme qu'elle était.
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J’allais partir, après bien évidemment subi son courroux. La discussion n’allait pas du tout aboutir sur quelque chose de positif alors autant s’en allait.. C’était certainement trop tôt. Mais, elle me barra la route et revint à la charge. Me déclarant lâche une fois. Deux fois. La colère s’empara de moi. Mais… comme avec Céleste, c’était une colère froide. C’était bien la seule personne avec qui je gérai ainsi ma haine.
« Tu as terminé ? » dis-je d’un ton cassant.
Je l’observais dans les yeux. Elle parlait des dortoirs. De ce jour où j’avais dit que je venais, mais… je n’étais jamais venu. Savait-elle au moins pourquoi ? A l’évidence non. Sinon, elle ne me jugerait pas ainsi. Le lendemain de cette lettre, j’avais voulu aller la voir pour lui expliquer… Mais son regard plein de déception m’avait anéanti. Et, anéanti, je l’étais toujours.
« Je t’ai aimé plus que personne. Tout simplement parce que pour une fois, c’était réciproque. »
Apolline n’avait jamais eu le courage d’afficher ses sentiments, à tel point que j’avais toujours de la véracité de leurs existences. Alors que Céleste… Elle avait eu le courage d’aller au bout. De risquer son honneur pour moi. Et j’avais tout gâcher.
« Je t’ai dit ce que j’avais à dire. Je suis désolé. Je peux pas faire plus, tu le sais. Je ne suis pas du genre à promettre sans aller au bout. Je ne reviens jamais sur ma parole. Mais là, tu sais très bien que quoi que je fasse ; rien n’arrangera la situation. Je voulais juste te voir une dernière fois, avant que l’on rentre à Poudlard et que tu me déclares ton ignorance la plus totale et la plus abjecte. »
Je marquais une pause, mes yeux dans les siens. J’avais les bras le long du corps, mais j’avais une envie irrésistible de la prendre dans mes bras. Mais… Il était hors de question que je le fasse. J’avais perdu ce droit il y a peu. De plus, avec mes dernières paroles, je doutais qu’elle veuille venir au creux de mes bras.
« Je te connais, Céleste. C’est pour ça que je suis venu par surprise. A Poudlard, toute discussion sera impossible… Je voulais m’excuser, pour… essayer de repartir sur quelque chose de plus sain. Mais c’est vain, et c’est ma faute... »
Je soupirai. Les larmes montaient à mes joues. En réalité, je les avais aimé toutes les deux au même moment. Je n’avais jamais cru possible que ce genre de chose puisse arriver un jour. Pour moi, le polyamour c’était une grande et vaste blague. Mais en réalité, pas du tout. Même encore, je n’étais pas indifférent à son regard farouche et à sa poigne de fer, livre à la main.
« Maintenant, si tu ne veux pas parler sans m’inonder de reproche, laisse moi m’en aller. »
J’avais toujours les bras le long du corps. J’aurai pu la pousser comme une feuille morte et continuer ma route. J’aurai pu aussi sortir ma baguette et transplaner. Mais non, j’avais toujours garder ce sens de la courtoisie, qui faisait qu’on ne transplanait pas devant une personne en pleine dispute.
Mon regard se posa sur ses yeux, puis ses joues et enfin ses lèvres. Je m’efforçais de ne pas pleurer, mais je sentais en moi bouillir la rage. A quel moment ça n’avait pas fonctionné ? Pourquoi j’avais fait cela ? Beaucoup de regret mais… j’avais cette particularité, de toujours aller de l’avant.
« Tu as terminé ? » dis-je d’un ton cassant.
Je l’observais dans les yeux. Elle parlait des dortoirs. De ce jour où j’avais dit que je venais, mais… je n’étais jamais venu. Savait-elle au moins pourquoi ? A l’évidence non. Sinon, elle ne me jugerait pas ainsi. Le lendemain de cette lettre, j’avais voulu aller la voir pour lui expliquer… Mais son regard plein de déception m’avait anéanti. Et, anéanti, je l’étais toujours.
« Je t’ai aimé plus que personne. Tout simplement parce que pour une fois, c’était réciproque. »
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« Je t’ai dit ce que j’avais à dire. Je suis désolé. Je peux pas faire plus, tu le sais. Je ne suis pas du genre à promettre sans aller au bout. Je ne reviens jamais sur ma parole. Mais là, tu sais très bien que quoi que je fasse ; rien n’arrangera la situation. Je voulais juste te voir une dernière fois, avant que l’on rentre à Poudlard et que tu me déclares ton ignorance la plus totale et la plus abjecte. »
Je marquais une pause, mes yeux dans les siens. J’avais les bras le long du corps, mais j’avais une envie irrésistible de la prendre dans mes bras. Mais… Il était hors de question que je le fasse. J’avais perdu ce droit il y a peu. De plus, avec mes dernières paroles, je doutais qu’elle veuille venir au creux de mes bras.
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Je soupirai. Les larmes montaient à mes joues. En réalité, je les avais aimé toutes les deux au même moment. Je n’avais jamais cru possible que ce genre de chose puisse arriver un jour. Pour moi, le polyamour c’était une grande et vaste blague. Mais en réalité, pas du tout. Même encore, je n’étais pas indifférent à son regard farouche et à sa poigne de fer, livre à la main.
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Mon regard se posa sur ses yeux, puis ses joues et enfin ses lèvres. Je m’efforçais de ne pas pleurer, mais je sentais en moi bouillir la rage. A quel moment ça n’avait pas fonctionné ? Pourquoi j’avais fait cela ? Beaucoup de regret mais… j’avais cette particularité, de toujours aller de l’avant.
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A bien y regarder, Céleste ne voyait en Michel-Ange qu’un éternel enfant constamment perdu. Un gamin sans repères qui cherche toujours son chemin sans jamais le trouver. Il était la définition même de l’indécision, son cœur balançant tantôt à droite, tantôt à gauche sans jamais se stabiliser définitivement. La relation qui les avait unis n’était pas parfaite, loin de là. Ils s’étaient jetés à corps perdu dans cette union chaotique, l’un pour oublier une femme en se berçant d’illusions, l’autre par défiance et volonté de prouver quelque chose. Ça n’avait jamais été simple, les tourtereaux vivant dans le secret, la dissimulation. Les moments de bonheur étaient maigres mais intenses. Céleste aurait pu y perdre la raison, guidée par des sentiments qui surpassaient le fil de sa pensée, qui faisaient abstraction des codes et des traditions que l’on aimait pourtant lui rappeler. La rumeur avait été suffisamment colportée pour remonter au sein du foyer familial, on ne sait trop comment à vrai dire, mais il paraît que les cancans voyagent toujours plus vite que la vitesse de la lumière. L’annonce avait été fatale, anéantissant tous les espoirs, aussi futiles et maigres soient-ils, de pouvoir faire un petit bout de chemin avec Michel-Ange. La cassure avait été nette, Céleste avait menti et avait laissé croire, sous le joug de la colère, qu’elle détestait le Poufsouffle. N’importe qui la connaissant assez aurait pu sentir dans son timbre de voix le mensonge éhonté qu’elle énonçait. Il fallait croire que Michel-Ange ne la connaissait pas suffisamment. Peut-être n’était-elle qu’une étrangère de passage, jouant savamment le rôle d’amoureuse éperdue pour panser les plaies de Michel-Ange, juste le temps de le laisser rebondir. C’était là la conclusion à laquelle était parvenue la brune, aidée par sa famille et ses proches qui souhaitaient faire de lui un simple souvenir qui s’envolerait vite et loin sous le souffle du vent.
« Si j’ai terminé? Tu ne manques pas de toupet. » répondit-elle interloquée avant d’enchaîner: « J’aurai terminé quand je l’aurai décidé Michel-Ange. » C’était trop facile de partir sans jamais vouloir écouter, trop facile de battre la mesure et de décider quand la mélodie s’achèverait. Céleste en avait assez d’être traitée comme une gamine, que l’on décide pour elle sans qu’elle ne puisse jamais avoir le droit d’ouvrir la bouche. Michel-Ange pouvait la prendre de haut tant qu’il le souhaitait, ne voir en elle qu’une gamine capricieuse, Céleste ne comptait plus le laisser dicter quoi que ce soit pour elle.
« Tu n’es qu’un menteur. Comment oses-tu dire de telles choses devant moi alors que tu n’as pas bougé le moindre petit doigt pour moi? Tout ce que tu as toujours voulu c’est @Apolline Dunn, que tu veuilles l’admettre ou non. Je ne compte plus jouer les rôles de remplaçante. Tu t’es assez moqué de moi Michel-Ange. Ça te ferait du bien d’être honnête pour une fois. »
Elle croisa les bras pour le détailler du regard, incrédule, curieuse de voir quelle nouvelle bêtise il allait rajouter à son palmarès. « Et ce serait tout ce que tu mériterais, que je t’ignore. » glissa-t-elle avec un sourire impitoyable avant d’afficher un visage plus dur, plus fermé. « Je n’accepte pas tes excuses. Tu n’as fait aucun effort pour tenir tes promesses. Peut-être même que ces excuses n’ont aucun sens à tes yeux, elles n’ont d'ailleurs aucune profondeur à mes yeux. »
Elle le fixait à bonne distance, consciente d’une tension étrange entre eux. Soudainement, elle fut terriblement heureuse de se tenir loin de lui. Elle ne voulait plus sentir sa peau sous la sienne, terrifiée à l’idée de ne pas être assez forte pour résister. Ou de laisser sa paume voler sur sa joue dans un excès de colère.
« Tu ne me connais pas. » trancha-t-elle. « Mais tu as raison sur un point: c’est bel et bien de ta faute. Tu es celui qui a provoqué tout cela. A force de jouer avec les autres, tu dois recevoir la monnaie de ta pièce. »
Elle le fixait, le visage figé comme celui d’une poupée de porcelaine alors que les yeux du blond commençaient à s’humidifier. Céleste manqua de lever les yeux au ciel, rongée par l’impatience et la rancoeur. « Tu n’as pas le droit de pleurer. Assume tes actions et leurs conséquences. » fuma-t-elle. Puis elle s’approcha de lui, d’un pas ferme et déterminé, son roman dans une main. L’heure n’était pas aux embrassades. Elle leva l’autre main pour venir balayer la joue de Michel-Ange de toute sa force. « Maintenant tu peux partir. » Ce sur quoi elle laissa la voie libre au Poufsouffle, prête à retourner tout près de la piscine.
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Je portais ma main à ma joue en ayant fait un mouvement du côté avec ma tête. La tenant immédiatement après, je la regardais dans les yeux, avec un air farouche de haine profonde dans les yeux. La violence physique ? On en était vraiment arrivé là ?
« Et toi tu peux atterrir de ton nuage. » avais-je dit froidement.
Qu’est ce qu’elle pensait ? Que j’allais me laisser marcher dessus comme ça ? Je sentais que ça allait monter crescendo. Aussi, j’avais sorti ma baguette, prêt à en découdre comme le faisait les sorciers et non les moldus avec cette vulgaire gifle. Les yeux bouillonnant de rage et la baguette le long du corps, je commençais ma riposte.
« Et toi tu es responsable d’avoir été élevé comme une princesse. Tu attends que tout vienne vers toi car tu estimes que c’est un dû. Mais dans la vie, quand on veut quelque chose, on vient le chercher et on n’attend pas qu’il vienne à nous ! »
Des étincelles sortaient de ma baguette et je voyais aussi rouge que lors de ma confrontation avec Adil. J’en avais plus qu’assez de subir et de passer pour le méchant dans l’histoire. Au final, aucune des deux ne méritaient que je leur apporte la moindre attention ! Elles étaient identique en tout point !
« Je ne mens jamais. Je t’aimais, et ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps. C’est toi, le baradineur de nous deux. Tu ne m’as jamais dit pour tes angoisses. Tu m’as dit que tu me détestais alors que c’était l’inverse. Tu t’attendais à quoi exactement Céleste ? Hein ? Tout détruire et raser notre relation pour passer à autre chose ? Tu t’adresses à un Grimm. Mais visiblement, nous ne sommes pas assez bien pour vous, les Delacroix. »
Je tremblais. Je n’avais qu’une envie c’était d’être ailleurs, totalement ailleurs. Ma baguette le long du corps je me demandais encore si j’allais m’en servir. Finalement, le silence s’installa, car je n’avais plus rien à dire. Je me sentais… vidé. Totalement vidé. Ma main desserra ma baguette, sans pour autant la ranger ou la lâcher. J’avais véritablement pris un coup dans mon orgueil.
« Tu ne me donnes pas d’ordre, je ne suis pas un de tes sujets. Je pense que c’est bel et bien terminé, et qu’on a plus rien à se dire. »
Le coeur gros, je l’a regardé dans les yeux. Voilà. On en était arrivé là. Avec son sale caractère à tout vouloir contrôler, et avoir forcément raison. J’avais envie de lui dire… Qu’elle était aussi responsable mais… je n’en fis rien. En revanche, sans prévenir, je lui saisis l’arrière de la nuque et je lui déposais un baiser puissant et plein de passion. Inspirant à plein poumons par le nez pour apprécier ce moment, je la lâchais… avec douceur.
« Adieu. »
Les épaules lourdes, je fis demi tour. Au loin, je vis son père qui arrivait en fronçant les sourcils. Je lui fis un bon doigt d’honneur, et l’instant suivant. Je transplanais.
***
Le lendemain, Londres.
La tête contre la porte de l’appartement de ma cousine, je tambourinais avec mon petit poing. J’étais arrivé il y a peu, et je n’avais eu qu’une idée en tête : voir Solvi. Je devais absolument tout lui raconter ce que je venais de vivre… Les larmes sur mes yeux, je tapotais la porte avec mon poing encore une fois. J’espérai qu’elle était là. J’avais besoin d’elle, de me confier et de lui parler… Elle, elle trouverait certainement une solution.
« Solvi ouvre s’il te p... »
La porte s’ouvrit et je tombais en avant. Un homme dans la fleur de l’âge me rattrapa avec poigne et … affection. Il me redressa et me regarda en fronçant les sourcils. Fergus Clearwater se tenait devant moi la mine inquiète, prêt à aller au Ministère.
« Ca fait longtemps que tu es là Mich ? »
Je le regardais, le visage déformé par tout ce que j’avais vécu la veille. Je sentais un peu l’alcool car j’avais pas mal bu sur le trajet magique du retour. Il dut s’en apercevoir. Il me déposa la main sur l’épaule, et m’invita à entrer.
« Je dois y aller. Mais… Solvi ne va pas tarder à rentrer. Nos heures se croisent cette semaine… Te marie jamais avec quelqu’un qui fait le même boulot que toi ahah… Enfin… Te marie jamais… Quand ta cousine se sera décider à…. »
Justement, on entendit un bruit de transplanement. Fergus entra comme un canard.
« ...à l’aimer comme jamais hein Mich ! Je l’aime comme jamais ! Bien euh… et bien je vous laisse ! Bisous mon coeur. Y’a du rôti dans le frigo et je prends du pain. Micky, courage. »
Il me tapota l’épaule et s’en alla en transplanant à son tour. Je me retrouvais devant ma cousine, les bras le long du corps. Sans un mot… Je me mis alors à me jeter dans ses bras, et j’enfouis ma tête dans son épaule pour pleurer comme un enfant de 6ans.
« Et toi tu peux atterrir de ton nuage. » avais-je dit froidement.
Qu’est ce qu’elle pensait ? Que j’allais me laisser marcher dessus comme ça ? Je sentais que ça allait monter crescendo. Aussi, j’avais sorti ma baguette, prêt à en découdre comme le faisait les sorciers et non les moldus avec cette vulgaire gifle. Les yeux bouillonnant de rage et la baguette le long du corps, je commençais ma riposte.
« Et toi tu es responsable d’avoir été élevé comme une princesse. Tu attends que tout vienne vers toi car tu estimes que c’est un dû. Mais dans la vie, quand on veut quelque chose, on vient le chercher et on n’attend pas qu’il vienne à nous ! »
Des étincelles sortaient de ma baguette et je voyais aussi rouge que lors de ma confrontation avec Adil. J’en avais plus qu’assez de subir et de passer pour le méchant dans l’histoire. Au final, aucune des deux ne méritaient que je leur apporte la moindre attention ! Elles étaient identique en tout point !
« Je ne mens jamais. Je t’aimais, et ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps. C’est toi, le baradineur de nous deux. Tu ne m’as jamais dit pour tes angoisses. Tu m’as dit que tu me détestais alors que c’était l’inverse. Tu t’attendais à quoi exactement Céleste ? Hein ? Tout détruire et raser notre relation pour passer à autre chose ? Tu t’adresses à un Grimm. Mais visiblement, nous ne sommes pas assez bien pour vous, les Delacroix. »
Je tremblais. Je n’avais qu’une envie c’était d’être ailleurs, totalement ailleurs. Ma baguette le long du corps je me demandais encore si j’allais m’en servir. Finalement, le silence s’installa, car je n’avais plus rien à dire. Je me sentais… vidé. Totalement vidé. Ma main desserra ma baguette, sans pour autant la ranger ou la lâcher. J’avais véritablement pris un coup dans mon orgueil.
« Tu ne me donnes pas d’ordre, je ne suis pas un de tes sujets. Je pense que c’est bel et bien terminé, et qu’on a plus rien à se dire. »
Le coeur gros, je l’a regardé dans les yeux. Voilà. On en était arrivé là. Avec son sale caractère à tout vouloir contrôler, et avoir forcément raison. J’avais envie de lui dire… Qu’elle était aussi responsable mais… je n’en fis rien. En revanche, sans prévenir, je lui saisis l’arrière de la nuque et je lui déposais un baiser puissant et plein de passion. Inspirant à plein poumons par le nez pour apprécier ce moment, je la lâchais… avec douceur.
« Adieu. »
Les épaules lourdes, je fis demi tour. Au loin, je vis son père qui arrivait en fronçant les sourcils. Je lui fis un bon doigt d’honneur, et l’instant suivant. Je transplanais.
***
Le lendemain, Londres.
La tête contre la porte de l’appartement de ma cousine, je tambourinais avec mon petit poing. J’étais arrivé il y a peu, et je n’avais eu qu’une idée en tête : voir Solvi. Je devais absolument tout lui raconter ce que je venais de vivre… Les larmes sur mes yeux, je tapotais la porte avec mon poing encore une fois. J’espérai qu’elle était là. J’avais besoin d’elle, de me confier et de lui parler… Elle, elle trouverait certainement une solution.
« Solvi ouvre s’il te p... »
La porte s’ouvrit et je tombais en avant. Un homme dans la fleur de l’âge me rattrapa avec poigne et … affection. Il me redressa et me regarda en fronçant les sourcils. Fergus Clearwater se tenait devant moi la mine inquiète, prêt à aller au Ministère.
« Ca fait longtemps que tu es là Mich ? »
Je le regardais, le visage déformé par tout ce que j’avais vécu la veille. Je sentais un peu l’alcool car j’avais pas mal bu sur le trajet magique du retour. Il dut s’en apercevoir. Il me déposa la main sur l’épaule, et m’invita à entrer.
« Je dois y aller. Mais… Solvi ne va pas tarder à rentrer. Nos heures se croisent cette semaine… Te marie jamais avec quelqu’un qui fait le même boulot que toi ahah… Enfin… Te marie jamais… Quand ta cousine se sera décider à…. »
Justement, on entendit un bruit de transplanement. Fergus entra comme un canard.
« ...à l’aimer comme jamais hein Mich ! Je l’aime comme jamais ! Bien euh… et bien je vous laisse ! Bisous mon coeur. Y’a du rôti dans le frigo et je prends du pain. Micky, courage. »
Il me tapota l’épaule et s’en alla en transplanant à son tour. Je me retrouvais devant ma cousine, les bras le long du corps. Sans un mot… Je me mis alors à me jeter dans ses bras, et j’enfouis ma tête dans son épaule pour pleurer comme un enfant de 6ans.
Je ne reviens jamais sur ma parole! C'est ça être un vrai sorcier!
Priori Incantatem.
Blacksmith
INFOS
Messages : 143
Faceclaim : Charleen Weiss
Âge : 26
Sang : Sang Pur
Profession : 7e année, MULOT au Magenmagot (justice magique)
Côté Cœur : Célibataire
Multis : Norà Millar, Finn Gavalagh-Korrigan
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Correct (60%)
Maturité Magique (MM):
(24/100)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(45/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Correct (60%)
Maturité Magique (MM):
(24/100)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(45/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
La claque avait été cinglante, magistrale, à la mesure de la rancoeur que Céleste entretenait. Elle n’avait jamais aimé user de la violence pour résoudre ses problèmes. D’ailleurs, en général ça ne résolvait rien, ça ne faisait qu’aggraver les choses. La jeune femme contempla la joue rougie de Michel-Ange, satisfaite. Il l’avait méritée. Il n’avait pas souffert le quart de ce qu’elle avait enduré. Le problème ne s’était pas volatilisé, Céleste n’avait pas pardonné, mais son coeur était soudainement moins lourd. Michel-Ange la regarda, les yeux teintés de colère. A en juger par la pensée de la Française, le Grimm n’en avait aucunement le droit. Il était venu ici sans autorisation, outrepassant le droit de jouir de sa propriété privée sans avoir à être dérangé, avait brisé son coeur en mille morceaux. Et c’était tout de même lui la victime?
La remarque du jeune homme ne fit que sourire Céleste, mi-interloquée, mi-amusée. Il n’avait décidément rien compris. Lui arrivait-il de penser aux autres? Il paraît que les femmes sont compliquées, c’est du moins ce que certains hommes s’amusent à dire. En réalité, ceux-là même ne faisaient aucun effort d’empathie, préférant regarder leur nombril plutôt que le monde qui les entoure. Michel-Ange était à mettre dans ce panier. Indécis, égoïste, égocentrique. Tout était résumé. Il n’était pas si étonnant d’assister à sa vie amoureuse chaotique. Peut-être était-il temps de se remettre en question. Céleste n’était pas parfaite, loin de là, mais Michel-Ange n’avait rien d’un ange, mis à part son prénom.
Céleste ne comptait pas descendre de son nuage, pas le moins du monde. Elle en était descendue il y a de cela quelques mois, à vrai dire. L’heure était venue de remonter dessus. Elle était effectivement une gamine issue de la noblesse et élevée comme une réelle princesse. Plus Michel-Ange conversait, si l’on pouvait parler de conversation, plus il devenait évident qu’il ne la connaissait peu voire pas du tout. Céleste avait tout d’une princesse en apparence, d’une enfant gâtée qui ne marche qu’aux caprices. En réalité, c’était l’aînée de sa fratrie, celle qui occupait la place d’héritière. Edouard, son père, avait fait d’elle un prince. Et Céleste, de son côté, se battait pour faire entendre et respecter sa voix. Amaury était l’enfant gâté. La richesse, la bienséance, tout cela n’était qu’une question d’apparat. Au quotidien, Céleste avait appris à se battre comme une lionne pour n’être considérée comme un petit lionceau. Par Michel-Ange le premier, lui qui prétendait la connaître si bien.
Son sourire ne fit que s’agrandir en observant les étincelles jaillir de la baguette du Poufsouffle. Michel-Ange n’avait jamais eu le sang suffisamment froid pour contrôler ses émotions. Tout n’était que montagnes russes avec lui. « Tu comptes attaquer une femme sans baguette maintenant? C’est donc cela l’homme que tu es devenu? » Céleste reçut la pluie de reproches sans broncher. Ils sonnaient creux et ne semblaient pas lui faire grand effet. Elle n’avait pas parlé de ses angoisses car elle n’y avait jamais été habituée. Parce que les Delacroix étaient prompts à dissimuler leurs sentiments, à se cacher derrière des apparences trompeuses pour mieux se protéger. Michel-Ange le savait, il l’avait vu dès le départ. Comment avait-il pu espérer qu’elle puisse changer du jour au lendemain? Les habitudes avaient la vie dure, bien que ses efforts lui eussent paru immenses. « Détruire notre relation? Je n’ai fait que souligner tes manquements, et bien que la colère m’ait aveuglée, il me semble que tu as été bien prompt à la rayer à tout jamais. Mais qu’importe, les choses sont ce qu’elles sont désormais. » La carte de l’indifférence était toujours magistrale à jouer, bien que teintée de mensonges. Le Grimm pouvait affirmer tout ce que bon lui semblait, il n’était pas aussi sourd et résigné qu’il le prétendait.
Légère comme une feuille, Céleste fut tirée tout contre Michel-Ange pour se voir déposer sur ses lèvres un ultime baiser. La brune fronça les sourcils, les yeux abasourdis et regarda Michel-Ange profiter de ce funeste instant. Elle posa ses mains sur ses omoplates, le poussant tant bien que mal sans que sa manoeuvre ne réussisse. Profondément surprise, le coeur de Céleste manqua un battement. Elle le regarda s’éloigner et disparaître dans un dernier geste obscène, ne sachant plus trop quoi penser. Edouard Delacroix hâta le pas, visiblement furieux. Elle allait passer un sale quart d’heure, ce n’était pas difficile à deviner. Céleste se retourna en faisant mine de ne pas l’avoir vue, agissant comme si elle n’était pas affectée, puis disparut dans sa chambre sans un mot d’excuse pour Amaury qui l’attendait sagement dans la piscine.______________________________________________________
La nuit avait été terriblement longue. Longue, vide et inutile. Combien de fois Solvi avait-elle rêvé de son lit au juste? Elle qui aimait tant l’aventure avait dû se contenter de remplir de la paperasse à la place de sa collègue absente. Elle avait été prête, allant même jusqu’à porter la tenue réglementaire juste au cas où l’escadron serait appelé en renfort sur une situation d’urgence. Mais rien ne s’était passé, mis à part un idiot qui avait renversé son café à la machine au bout du couloir. La journée s’était achevée sans vague avant que Solvi ne transplane à son logement londonien.
Elle n’entendit non pas une voix familière mais deux, l’une éminemment pressée de déguerpir, l’autre terriblement envieuse de rester. La Nibelungen leva les yeux au ciel en entendant parler du rôti et encore plus lorsqu’elle entendit son fiancé transplaner. Il aurait au moins pu venir l’embrasser, elle ne l’aurait pas mordu. Pas cette fois-ci.
« Oh, Michel-Ange… » murmura Solvi d’un air désolé, l’observant rapidement alors qu’il se tenait à quelques mètres seulement d’elle. Il était là, devant elle, dans ce corps d’adulte alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Elle découvrit à son air de chien battu qu’il venait de vivre toutes les misères du monde. Son cousin avait un don pour s’immiscer dans les histoires à sensation, des histoires qui finissaient souvent par le tourmenter. Comme il avait grandit. Comme il était encore petit. Solvi se souvenait encore des jours de pluie où elle s’acharnait à traîner Michel-Ange dans le Marché, sous les cris désapprobateurs des Grimm. Parfois les deux gamins couraient assez vite et parvenaient à s’éclipser, souvent les petites jambes de Michel-Ange ne suffisaient pas à gagner la rue, et Solvi finissait punie.
Elle l’accueillit dans ses bras, acceptant avec lui tous ses malheurs et le poids de son désespoir. « Tu empestes l’alcool Micky. » glissa-t-elle alors qu’elle lui caressait le dos de la tête, parcourant ses cheveux d’un geste plus tendre qu’à l’habitude. « Ce sont encore ces greluches qui t’ont brisé le coeur? » Elle recula pour mieux le regarder. « Allez, rentre et file te doucher, tu schlingues vraiment. Je vais nous commander une pizza et te sortir une bière bien fraîche. Là on pourra parler tranquillement. »