ben | you had to be a big shot, didn't you

Identité : BEN. Il ne s’agit pas d’une abréviation, ou d’un surnom, mais bien de son nom. Court, doux, le genre qu’on peut confondre avec un souffle lorsque prononcé. Né WARD, un nom de famille qu’il n’a plus l’habitude d’entendre, l’ayant troqué pour LEAVY à son entrée dans le monde moldu. Un nom qui n’existait pas, un nom qu’il a choisi: son nom d’artiste, qu’il a élevé au temple de la renommée dans le monde moldu, mais qui ne représente absolument rien chez les sorciers. Malgré qu’il soit un Ward, connu des sorciers sous ces initiales, il s’accroche aujourd’hui toujours au nom qu’il s’est donné, incapable de l’abandonner, espérant que ce soit assez pour le ramener “chez lui”.

Date et Lieu de naissance : 45 ANS. Ben est né le 14 novembre 1976, à proximité de Galway, en Irlande. Aujourd'hui, il a la double nationalité irlandaise et américaine et a depuis longtemps perdu son accent, faute d'exposition.

Statut civil : MARIÉ ET DIVORCÉ À PLUSIEURS REPRISES (5 fois, pour être exact), Ben a souvent été en couple pour s’attirer les faveurs de la bonne presse. Toujours avec des moldues, souvent des co-stars, toujours des célébrités. Ben fut, une fois, le roi des relations publiques. Il avait un don pour faire manger l’auditoire dans sa main, et il a toujours su qu’une bonne romance faisait vendre du rêve.
Loin des caméras, cela dit, il a rarement aimé quelqu’un d’autre que lui-même. Peut-être n’a-t-il jamais trouvé la bonne personne, ou peut-être l'a-t-il laissé partir, mais il s’est certainement bien amusé, et pas seulement avec la gente du sexe opposé. CÉLIBATAIRE depuis maintenant un moment, il ne s’attend pas à trouver quelqu’un dans ce trou. À quoi cela lui servirait-il, de toute façon?

Scolarité : Jadis un membre de la maison POUFSOUFFLE, il faisait parti du club d’arts du spectacle, déjà avide d’attention. Membre de la troupe de théâtre, il était le seul à nourrir des ambitions démesurées, c'est peut-être pour ça qu'il s'est frappé à un mur à sa sortie de l'école.

Profession : Anciennement ACTEUR MOLDU professionnel et lourdement décoré, Leavy est très vite monté en popularité pour un homme sorti littéralement de nulle part. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’il est facile de sortir du lot, lorsqu’on peut faire de la magie. N'ayant pas pu percer dans son monde à lui, il s'est tourné vers l'alternative.
Si on oubli les petits coups de baguette bien réfléchis que Ben s’est permis pour assurer son ascension dans l’univers des stars, c’est son charisme naturel, son indéniable charme et sa communication expressive, qui lui ont solidifié une place dans l’écran des moldus. Malgré ses tricheries, c’est réellement son talent qui lui a mérité tous ses trophées, étonnamment. À l’apogée de sa carrière, pratiquement tout le monde connaissait le nom de Ben Leavy.

Pourtant, après plusieurs années à baigner dans la célébrité depuis longtemps prise pour acquis par le sorcier, c’est un énième scandale de drogue, celui de trop, qui finit par le pousser à prendre une retraite forcée. Vilanisé par le public qui l’adorait autrefois, Ben a dû s’exiler dans le monde magique, un monde qu’il avait laissé derrière lui, le forçant à se recycler.
Son talent à retenir des informations lui a permis d’obtenir le poste de PROFESSEUR D’HISTOIRE DE LA MAGIE à Poudlard. Ironique, pour celui qui a fuit sa vie de sorcier. Étant l’un des seules postes de professeurs qui nécessitaient peu d’expérience sur terrain, c’était bien un des seuls métiers qu’il pouvait dégoter. C’est un travail qu’il méprise, il n’a pas envie d’y être, n’a aucune retenue avec ses étudiants, et il n’est pas rare qu’il donne ses cours avec une gueule de bois.

Baguette magique : Baguette en bois de laurier, coeur de crin de licorne. 34 centimètres, rigide. Polie, brillante. À Poudlard, elle était sa fierté. À son entrée dans le monde moldu, son acolyte: il s’en servait encore souvent pour abuser de ses pouvoirs, jusqu’à ce que la routine d’une vie moldue commence à le rattraper, et qu’il finisse par la négliger, la laissant pourrir dans une boîte à chaussure cachée dans sa loge, ou dans le coffre à gants d’une voiture de luxe. Il la traînait toujours (on ne sait jamais quand on aura besoin d’un petit coup de pouce), certes, elle était beaucoup plus facile à oublier.

Famille : Né d’une famille de sorcier de sang mêlé, Ben a négligé ses liens avec sa fratrie. Ayant bâti sa vie à Hollywood depuis 20 ans, il n’a pas fait beaucoup d’efforts pour garder contact régulièrement, si bien qu’il ne connait pas énormément ses nièces, cousins, ou belle-famille. Il prétend être très confortable dans son rôle de famille vivant à l’étranger. Son frère aurait eu une fille, quelque part, apparemment; il ne l'a jamais vu. (@Kate Ward) Sa sœur ainée, Caleigh, est décédée il y a onze ans, mais elle a laissé derrière elle une famille avec qui Ben a gardé de bonnes distances jusqu’à maintenant. (@Jameson Clearwater,  @Lucy Clearwater)  Pareillement, il est le parrain de la fille d’une de ses meilleures amies de Poudlard. Cependant, il n’a vu sa filleule que quelques fois, lorsqu’elle n’était encore qu’un bébé. Il est un peu embarrassé d’avouer qu’il ne sait pas quel âge elle pourrait bien avoir aujourd’hui. 14? 15? (@Norà Millar)
Ses parents sont les seuls qui ont réussi à le ramener de temps à autre dans le monde magique, sa mère le menaçant de lui en faire baver si il ne se présentait pas au repas de Noël.


Hérédité du sang : SANG-MÊLÉ. Dans le monde magique, il n’était rien de bien intéressant. Ni le puissant, ni le marginalisé. L’entre-deux qu’on oublie.


Particularité magique : Aucune. Sans grande surprise.

Caractère : (naturellement charismatique | désorganisé | complexe de supériorité | basse estime de lui-même | autodestructeur | sarcastique | sans retenue | dénigrant | résigné | consommateur excessif | expressif | empathique | sentimental | passionné | perdu)

BEN LEAVY, ACTEUR DE RENOM, LE CHARMEUR DES FOULES.
Il savait exactement ce qu’il faisait. Les sourires, les yeux doux, il savait mettre les foules moldus à genoux devant lui, c’était inné chez lui. Et puis, avoir une baguette dans son veston le rendait encore plus confiant. Dans le monde magique, les rares fois où il y retournait par obligation, il ne faisait aucun effort, se foutant bien de faire bonne image. Après tout, les paparazzis ne pouvaient pas l’atteindre ici, et même les sorciers né-moldus ne pouvaient rien révéler de son comportement exécrable, au risque de mettre en danger le secret magique. Il vivait la double vie parfaite. Ça, c’était quand il avait encore une vie chez les moldus, un empire rien qu’à lui pour se réfugier. Aujourd’hui, le monde magique lui a volé toutes ses plumes.

Amer et avec la même contenance d’un homme sentencié au purgatoire, Ben n’a pas envie d’être ici. Il se sent comme l’étudiant qui retourne vivre dans sa petite ville natale ennuyante, après une vie dans la grande ville, insensible à l’extravagance du monde magique. Ici, il n’est rien, et ça lui sape le moral. Dans le monde des moldus, il se sentait important, mais ici… ici, il n’est pas spécial. Égo surdimensionné et complexe de supériorité, il aime prétendre et agir comme si il était dieu, rendant son attitude déplaisante, alors qu’en réalité, son estime de lui-même est très basse. Autodestructeur, Hollywood ne lui a pas été que bénéfique: il y a appris à engourdir son mal avec toutes sortes de substances, et ne refuserait jamais une grande fête, une fête qu’il ne sait jamais quand arrêter. D’un naturel désorganisé, Ben semble toujours un peu perdu, bien que c’était quelque chose qui lui était reconnu même lorsqu’il était encore étudiant.

Si autrefois, il était un minimum soigné, droit, respectable (le grand écran lui allait à ravir) aujourd’hui, il est une épave à l’abandon. Négligé et négligeant, il est désintéressé. En colère contre sa situation, mais résigné. il aimerait pouvoir retourner à sa vie d’avant, sa vie de moldu. Mais sachant que ça n’arrivera probablement jamais, il sait qu’il devrait faire des efforts pour se réintégrer, des efforts qu’il n’a réellement pas envie de faire. Paresseux et lâche, il a la vilaine tendance de prendre la voie facile, la voie rapide. Égoïste et cauchemar des oubliators, il abuse de sa magie pour ses besoins personnels, et ce sans aucun remord, excepté lorsqu’il a à faire face aux conséquences de ses actions. Il s’agit d’un thème récurrent chez lui: il regrette souvent ses actions, ayant toujours cette conscience morale qui lui souffle à l'oreille, mais ne peut s’empêcher de constamment faire les mauvais choix lorsque l’opportunité se présente.

Pourtant, malgré toutes ses mauvaises décisions, Ben n’est pas le plus mauvais des hommes. Doux, empathique, et pourvu d’un charme naturel si fort qu’on peut l'apercevoir même à travers son impolitesse, il peut être de très bonne compagnie. À Poudlard, il était un très bon sorcier, respecté, aimé. Étonnamment, Ben Ward a énormément aidé l'Ordre suite à la bataille de Poudlard, aujourd'hui, Ben Leavy s'enfuirait dans la direction opposée. Il avait l’habitude d’être réellement attentionné aux autres, mais toutes ces années à ne vivre que pour lui-même lui ont fait perdre ces parties de lui. Il est connecté à ses sentiments et surtout ceux des autres, comme un miroir, il reflète les émotions de ses pairs, souvent inconsciemment. Ben avait la passion d’être quelqu’un d’autre, le talent pour jouer un million de rôles, mais il s’est perdu lui-même en chemin. Il s’est perdu dans son rôle de moldu, dans son rôle de riche acteur ambitieux, dans son rôle de sorcier exécrable. Il a perdu sa passion, sa raison de vivre. Il ne sait plus tellement qui il est loin des caméras, et il aura à le réapprendre.


Patronus : Les premières années où Ben a pu produire son patronus, il prenait la forme d’une IGUANE MARINE. Pas tout à fait dans son élément sur terre ni sur mer, mais bien solide. Après son entrée dans le monde moldu, son occasion de pratiquer le sortilège s’est raréfiée. Cependant, quelque part entre sa deuxième et sa quatrième femme, il semblerait que sa forme ait changé pour celle d’une ORQUE. Un animal plus joueur, plus agressif, mais aussi beaucoup plus à l’aise dans son environnement marin, pour ne pas dire conquérant. Aujourd’hui, voilà bien longtemps qu’il n’a pas performé le sortilège, et craint un peu de le faire; avec sa chance, il ne sait pas quel genre de crustacé dégoûtant son patronus sera devenu.

Miroir de Risèd : L’ADORATION. Un endroit où il peut être lui-même, supérieur, où il peut être remarqué et adoré. Il veut être reconnu pour son talent, pour la juste valeur qu’il croit mériter. Il veut être aimé, sans réellement se soucier qu'aimer et être aimé sont deux choses différentes mais qui vont de pair.

Epouvantard : LA SOLITUDE. Incapable de briller si personne ne le regarde. Aussi misérable soit-il à Poudlard, c’est peut-être pour ça qu’il s’est retranché dans le monde magique plutôt que dépérir seul dans une villa, vivant de sa fortune considérable. Il se fout bien qu’ils le voient se saboter tout seul, mais au moins, il y a quelqu’un pour l’observer faire.

Particularités : Ben croit dur comme fer avoir épuisé la chance qui lui était accordée. Infiniment MALCHANCEUX, il semblerait que l’univers lui joue mauvaise blague après mauvaise blague depuis son scandale, tellement que ça en est presque comique.
La liste est longue, mais dans sa récurrente mauvaise fortune, on y trouve:

⟠ Une incapacité à transplaner au bon endroit; l’envoyant souvent atterrir dans les roseaux, ou pire, directement dans l’étang. Il en a perdu l’habitude, et malgré ce qu’on pourrait en dire, transplanner n’est pas comme faire du vélo, ça ne revient pas tout seul.

⟠ L’adoration des niffleurs. Étrangement, les petites créatures semblent attirées par le sorcier, en ayant trouvé à plusieurs reprises dans son logement ou ses bagages, pratiquement comme si elles étaient capables de le flairer. Adorable, certes, mais dommageable pour son portefeuille.

Et ça, c’est sans compter ses ex-femmes… Malgré tout, il continue tout de même d’acheter sans relâche des billets de loterie magique, espérant pouvoir échapper à ses corvées de professeur.

Qui es-tu ? : c'est encore moi   le cétacé sans self-control

Faceclaim & Crédits : Andrew Scott | moi-même

Trigger Warnings : consommation abusive/addiction; adultère; vulgarité; comportements autodestructeurs

Un petit plus ? : arrêtez de me laisser sans surveillance   j'avais besoin d'un souffre-douleur désigné pour donner une pause à nero  

Ben est né en Irlande, dans une famille dont il était incroyablement proche, enfant. Sa grande sœur était sa protection, son frère était son modèle. Enfant sensible et fleur bleue, il a très vite démontré un caractère doux et empathique envers les autres. Il était connu dans la famille pour ses réactions théâtrales et sa facilité à pleurer si on criait dessus trop fort. Ses parents ont gardé toutes les histoires qu’il a pu écrire, rangées dans une dizaine de boîtes au grenier. Il avait une imagination débordante et une dévotion impressionnante dans tous les nouveaux intérêts qu’il découvrait.



Il est entré à Poudlard en 1994. Réparti chez les jaunes, il avait parfaitement sa place là-bas. Il était bon élève, pas le plus extraordinaire dû à son manque d’organisation flagrant, mais respectable, et surtout bien apprécié de ses collègues. Si il avait une affinité dans certaines matières, comme l’histoire ou les créatures magiques, c’est l’extracurriculaire qui l’intéressait réellement, c’était donc là où il plaçait toute son énergie. Membre actif du club des arts, il était un membre dévoué de la troupe de théâtre. Il savait déjà qu’il poursuivrait cette voie à la sortie de l’école, et nourrissait des rêves de devenir une grande star des planches. Tout le monde magique pourrait voir son talent.

Malgré son choix de carrière déjà défini, il a obtenu ses BUSEs, ses ASPICs et a même accumulé un MULOT en journalisme magique. Un choix bizarre, qui, au fond, ne lui a pas réellement servi; parler de la vie des autres ne l’avait jamais intéressé. Il ne saurait pas exactement dire pourquoi il est resté sur les bancs aussi longtemps inutilement, mais une partie de lui sait qu’il voulait rester le plus longtemps possible avec son entourage étudiant avant qu’ils partent tous chacun de leurs côtés, attaché à ceux qu’il avait appris à connaître. Il y avait aussi l’aspect que tous les rôles pour lesquels il avait auditionné professionnellement ne lui était jamais revenu… mais il préfère penser qu’il restait pour ses amis.



Sa graduation fut décalée dû à la Guerre Sorcière et la bataille de Poudlard, dans laquelle il prit part. Totalement terrifié, il a cru que si il ne mourrait pas sur le champ de bataille, c’est son cœur qui allait lâcher, mais il est resté; son compas moral étant plus fort que le reste. Il n’a pas officiellement fait partie de l’Ordre, mais c’était presque comme si, donnant des coups de main à sa sœur, ses amis, et ceux qui en avaient besoin à chaque fois qu’il en avait la chance.



La Guerre terminée, il a mis ses ambitions sur pause le temps d’aider à rebâtir. Durant l’année suivant la bataille, il a mis sa main à la pâte pour reconstruire et renforcer ce que le monde magique était autrefois. N’étant pas trop du genre bagarreur et n’ayant pas la force de courir après les méchants, son aide s’est souvent traduite par du volontariat à Ste-Mangouste, où il a appris quelques trucs. Voyant que le Royaume-Uni reprenait du mieux, Ben a recommencé à se trouver du travail, essayant d’entrer de toutes ses forces dans les troupes les plus connues de Londres. Lorsque 2002 pointa le bout de son nez, Ben n’avait pas avancé. Auditions après auditions, il n’a réussi qu’à se trouver un job de technicien d’arrière-scène pour payer son loyer. Il n’a pas baissé les bras, harcelant les meneurs en scène, cherchant les opportunités avec autant d’ardeur qu’un niffleur, auditionnant à en perdre le compte. Après 2 ans, Ben en eut assez. Lorsque le calendrier afficha 2003, il décolla pour Los Angeles, et ne regarda pas en arrière.





Pour sa défense, il a réellement essayé de percer honnêtement. Mais après une année entière chez les moldus avec rien à montrer pour ses efforts, il se lassa bien vite, et décida de jouer selon les règles de Hollywood. En premier, il prétendit tomber amoureux d’une certaine CARRIE, la fille d’une directrice de casting proéminente à Los Angeles, pour se retrouver dans les bonnes sphères. Il se marie à la demoiselle durant l’année, et voyant que son coup bas commençait à obtenir des résultats, il fut tenté de tricher un peu plus. Il commença à utiliser sa magie, de petits coups de pouce imperceptibles ici et là, mais ce fut suffisant pour aider sa carrière et lui obtenir de petits rôles pour lesquels il n’aurait pas été considéré.


Le mariage à CARRIE ayant eu l’effet escompté, il divorça la pauvre fille qui croyait réellement avoir trouvé l’amour, une fois qu’il fut sécurisé dans les radars des maisons de casting.





Maintenant considéré comme un acteur moyen, il a quelques films plus ou moins connus sous sa ceinture, et un entourage qui se bâtit doucement, mais sûrement. Il passe un arrangement avec INEJ, une modèle à la recherche de célébrité. Les deux se marient le jour du Nouvel An, un joli mariage de thème hivernal, structuré de manière à ce qu’on en parle dans tous les tabloïds.
Mariage plus ou moins ouvert, les deux expérimentent chacun de leur côté, et profitent de leur arrangement pour avoir leurs propres vies privées, loin des caméras, leur union faisant office d’écran. En compagnie d’INEJ, Ben commence à goûter aux avantages des fêtes hollywoodiennes. Déjà à l’époque, il ne faisait plus l’effort de rentrer dans le monde magique, excepté pour les fêtes, forcé par sa famille. Pour lui, le vrai monde était à LA.



D’un commun accord, INEJ et Ben se divorcent, mettant fin à leur arrangement.





2010 marque son année préférée. L’année de sa grande révélation, son breakthrough hollywoodien. Soudainement plus populaire grâce à un film blockbuster, il devient extrêmement en demande du jour au lendemain. Le fan mail affluent, le champagne coule à flot, les nominations s’accumulent… il obtient enfin ce qu’il est venu chercher dans le monde moldu: de la reconnaissance. Il devient un dieu.
Au fil de l’année, il rencontre OLIVIA, une musicienne populaire à en devenir, avec qui il clique. Ils ne se revoient cependant pas avant l’année suivante.



Son illusion d’Eden moldu est momentanément mise sur stop, alors qu’il reçoit un hibou annonçant le décès de sa soeur. Dragoncelle, qu’on lui dit. Retour à la réalité, il retourne dans le monde magique, la tête dans la brume, juste assez longtemps pour les funérailles. Ses yeux sont vitreux, il entend à peine ce qu’on lui dit, mais autrement, il ne montre pratiquement aucune émotion, lui donnant la réputation de l’ingrat petit frère. Il ne se permet de pleurer qu’à son retour sur le sol américain, à l’abri de tous les regards, recroquevillé sur le plancher de son énorme maison vide, l’écho de ses sanglots résonnant entre les murs pendant des heures. Pourtant, lorsque Ben sortit à nouveau de chez lui, il reprit son rôle d’heureux moldu, préférant prétendre que rien ne s’était passé plutôt que de vivre sa peine correctement. Ben eut réellement l’impression de trahir sa soeur, se détestant pour la manière dont il ignorait son existence, alors il remplaça son amour propre par l’amour du public.
Peu de temps après, il recroise OLIVIA dans une fête et cette fois-ci, ils ne se lâchent plus et restent en contact, juste qu’à sortir ensemble officiellement. L’annonce de leur relation élève tous les deux leurs carrières considérablement. Il gagne un Oscar qu’il ajoute à l’étagère de ses accomplissements: de plus en plus décoré, de plus en plus aimé.



Il marie OLIVIA. Leur mariage est sur les lèvres d’hollywood en entier, ils sont le couple de l’heure. Chanteuse populaire fait tomber le golden acteur du moment? La pub parfaite. Malgré tout, leur mariage est plutôt intime, avec seulement leurs amis proches. Étrangement, aucune famille, d’un côté ou de l’autre. OLIVIA n’a jamais su à quel point sa présence et son amitié l’ont aidé à passer à travers le deuil de sa sœur, parce qu’elle n’a jamais su qu’il y avait un deuil à vivre.



Il se sent au sommet du monde. Une femme populaire et agréable avec qui il peut partager la gloire, des fêtes, de l’adoration, la chance d’être acteur et reconnu pour son talent… c’est tout ce qu’il avait demandé.



Le haut de la pente. Tous les deux têtes d’affiche d’un film extrêmement anticipé, il commence à travailler avec VICTORIA, une actrice avec qui il a une affaire. Un faux pas, une erreur. Aujourd’hui, il le sait, mais son égo le croyait à l’épreuve de toutes conséquences… OLIVIA l’apprend au bout de quelques semaines, et demande le divorce. Leur divorce choque, eux qui étaient encore idéalisé comme la personnification même de l’amour. Les rumeurs volent, mais leurs équipes marketing travaillent overtime pour contenir les informations.






Les producteurs, inquiets que les rumeurs ruinent la sortie du film, forcent une romance publique entre les deux leads. Projeté dans une narration de coup de foudre pour préserver le film sur lequel ils travaillaient, VICTORIA et Ben transforment leur aventure pour une épopée romantique pour les yeux du public. Ils tombent eux aussi sous le charme de leur prétention, et rapidement conquis par la nature passionnelle et rapide de leur relation, ils se fiancent quelques semaines à peine après le divorce de Ben. Tout comme sa troisième épouse, VICTORIA avait un petit quelque chose de spécial. Il ne saurait dire quoi. Une flamme qui brûlait en elle, une étincelle: c’est peut-être pour ça qu’il est tombé aussi rapidement dans ses bras, même malgré l’alliance qu’il portait encore à son doigt. Inutile de mentionner que le film fut un franc succès. Ils se marient 4 mois plus tard, une fête énorme, excentrique, remplie de têtes connues, dont Hollywood se rappellera pendant longtemps.

Une fois la lune de miel terminée cependant, et que la routine s’installe, ils déchantent. Si ils agissent comme le plus beau des couples devant les caméras, leur relation s’envenime vite derrière les portes fermées. Ben, au sommet de Hollywood depuis bientôt 8 ans, abuse des fêtes, montre une éthique de travail déplorable sur les plateaux, et commence à prendre son statut pour acquis, ce qui rend VICTORIA mal à l’aise. Même si ils essayent tous les deux de faire fonctionner leur mariage, les fondations de leur relations sont bâties sur des mensonges et des trucs de relations publiques, et ils le savent.



Leur mariage s’écroule et VICTORIA, en ayant eu assez de cette vie, demande le divorce moins d’un an après leur mariage. Une fois le divorce complété, elle disparaît de la sphère publique. Le divorce affecte l’image des fans concernant Ben, malgré les efforts de son équipe à camoufler les dommages, beaucoup spéculent.






Sa réputation n’est plus à refaire, et Ben ne le sait que trop bien. Il ne prend même plus la peine de visiter sa famille pour Noël, et fait plutôt écrire des cartes par ses assistants, qu’il envoi par hibou quand il y pense. Il n’y pense pas souvent.

Il épouse AMANDA, un élopement à Las Vegas après un after-party de gala. Une actrice au début de sa carrière, il est évident que le mariage est une décision irréfléchie, et même le public le sait. Cependant, les potins étant les potins, ça leur fait de la presse. Il est sur une pente glissante, et les mauvais coups s’accumulent, mais Ben est aveuglé par sa propre popularité. Il se croit intouchable.



Il divorce AMANDA, après avoir été surpris pour une 15ième fois par les paparazzis à se disputer, Ben voit bien que le mariage ne fait que ternir sa réputation; il met le blâme sur AMANDA.





Il n’apprend pas la dure réalité que quelque mois plus tard, lorsqu’un énième scandale de drogue, celui de trop, met un bon coup de hache dans sa carrière. Vilanisé par le public, aucun coup de PR ne parvient à maîtriser la vague de haine de ses anciens fans, et après quelques mois, Ben jette l’éponge pour tenter de redorer son image. Il s’avoue vaincu et s’exile hors de la vie publique et va se terrer dans le monde magique.





Ben retourne dans le monde magique quelques mois plus tard, en avril. Totalement à reculons, il a l’impression de marcher jusqu’à ses funérailles. Le monde magique, c’est là où les rêves vont pour mourir. Il désespère et se réadapte à sa vie de sorcier, ayant du mal à croire qu’il a perdu sa couronne. Ne voulant pas s’abaisser à utiliser l’argent de ses parents et la famille Ward, il sait qu’il doit se trouver un emploi pour payer sa vie. Il repart à zéro.

En août, il obtient le poste de professeur après un désistement dernière minute, ce qui ne fait que le faire désespérer encore plus, malgré qu'il ait lui-même appliqué pour le poste. Il ne sait même pas si il aura la force de revoir tous ces sorciers à qui il n’a pas donné de nouvelles depuis tant d’années. Mais de toute façon, peu importe.