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1, 2don't mess with the wrong witch x zoran
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FICHE DE PERSO
Versatile à souhait, il est compliqué de suivre les affres de l’humeur. Tourments permanents ou seulement changements brusques, qu’importe, ce n’est jamais plaisant. Toujours déstabilisant. Du sang jeune, à n’en pas douter. Tu peux le sentir à l’énergie magique qui s’en dégage. Cette étoffe regorge d’une aura sombre, pâteuse. De quoi te remémorer avec brio cette association dénommée Thanatos, où tu œuvres depuis des années désormais. “Il est évident que je resterais discrète sur nos confidences”. Les mots sont simples mais témoignent de ton engagement. Ta parole est précieuse.
Affairée à sculpter ce vulgaire morceau d’argile pour en affiner les pans, tu écoutes avec attention le silence qui s’impose entre vous. “Troisième année”, répètes-tu à sa suite comme s’il était question d’enfoncer encore davantage la lame dans la plaie, mais surtout de la pencher un peu plus afin d’engendrer la souffrance. “Elles sont deux, n’est-ce pas ?” reprends-tu enfin, comme s’il était question d’asséner le coup de grâce. Ou pas, d’ailleurs. Tout sera une question de point de vue et de réaction. Mais qui ne tente rien n’a rien.
La pulpe de tes doigts est aux prises avec ce qui sera bientôt le visage, la tête, l’effigie la plus humaine qui soit. Le faciès n’est-il pas ce qui nous rend humain avant tout ? Le parfum de l’encens se fait plus prégnant, entêtant, mais c’est un plaisir pour la grande habituée que tu es. “Si atteinte il y a contre la personne concernée, alors cette tentative sera repoussée. Une sorte de voile invisible entre l’agresseur et la victime”. La tête est enfin réalisée. Les bras et les jambes sont plantés avec tact mais d’un geste franc. “Du moment qu’il n’y a pas d’attaque, alors cette protection reste parfaitement inconnue de l'assaillant”. Un avantage crucial.
“N’omettez pas que je suis en mesure de désactiver cette protection lorsque bon me semble". Tu ne cesse de refermer l’étau. Le malaise s’installe. En vérité, tu contrôles l’entièreté de cet échange. Sur ces bonnes paroles, tu t’empares d’un couteau dont la tranche vient effleurer ton index, y laissant une coupure qui ne sera pas suffisante pour y faire perler une goutte de sang. Il était question de vérifier son émoussement. Tu plantes la lame dans la poupée d’argile. “Heureusement, elle n’est pas encore activée”. Ton rire cristallin sonne faux, il est horrible, symboliquement tu viens d’opérer un meurtre. “Il nous faut encore y glisser le chiffon, je dois ensuite psalmodier plusieurs incantations”. Ton regard traverse le sien tandis que la lame transperce la matière afin d'y dessiner une entaille suffisamment profonde.
@Zoran Borkovic
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FICHE DE PERSO
Comment établir un semblant de confiance lorsque tous les mots et attitudes ne faisaient que lui rappeler le contrat qui le liait à Thanatos? L'équilibre était bien trop précaire dans ce genre de cas, laissant Zoran dans l'incertitude plus que jamais. Il avait confiance dans les compétences de son professeur, cela allait de soi mais concernant la discrétion de l'engagement, c'était toujours autre chose. Certes, le fait d'établir un échange de service les laissait tous les deux redevables mais tout comme avec @Levana Rosenthal, les confidences et les secrets étaient là pour mettre en pratique des menaces en cas de besoin.
Alors que l'illustre sorcière lui demandait si elles étaient bien deux, le jeune croate hocha la tête, avant de lier son regard aux siens. Si elle avait vu juste dans le sang, elle n'aurait vu que celui d'@Amy Jordan mais elle parlait là de ses deux sœurs jumelles, comme un rappel qu'elle pouvait avoir un œil sur elles. Cela ne lui plaisait pas de mettre ses sœurs au devant de la scène ainsi, c'était exactement pour cela qu'il avait accepté de se mettre sous les ordres de Thanatos à la suite de son père, juste pour les protéger elle. Et cette proximité pouvait aisément l'irriter, aussi il préféra rester silencieux tout en observant l'art de la jeune femme se produire sous les yeux.
Lui expliquant fermement les limites de la trace ainsi que la façon dont l'enlever en cas de besoin, Zoran fronça un instant les sourcils avant de comprendre qu'en plus de mettre une trace sur Amy, elle bénéficierait d'une protection supplémentaire en cas d'attaque. Cette nouvelle défense ne pouvait que lui être bénéfique et il se demanda un instant si son professeur serait du coup averti en cas d'attaque. Songeant néanmoins à lui en demander et lui en dire le moins possible pour ne pas trahir la promesse solennelle qu'il avait fait au père de la jeune fille. Il s'approcha alors du plan de travail, suffisamment pour ne pas empiéter l'espace vital de son professeur tout en tendant son propre bras pour l'occasion.
"S'il vous en faut pour me lier avec ce sang, faites-le je vous prie." dit-il poliement, voyant là qu'elle donnait son propre sang en victuaille.
S'il aurait pu se passer d'intermédiaire, il l'aurait fait sans l'ombre d'un doute mais faire confiance à une tiers personne était toujours délicat, relevant encore ce même problème de confiance. Son regard tomba sur le chiffon de sang, se demandant s'il pouvait retenir le rituel pour le réitérer si besoin mais c'était là en demander un peu trop à son professeur qui était loin de partager tous ses secrets.
"Cette protection, une fois active, vous en serez également consciente, c'est cela?" demanda-t-il malgré lui, la finalité du rituel ne le menant qu'à cette seule conclusion.
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Deux sœurs. Fille unique, tu ne peux comprendre ce que cela fait d’être dans sa posture. Appartenir à une fratrie est un sentiment, un vécu, que tu ne connaîtras jamais. Qu’il en soit ainsi. Ce qu’il faut entendre derrière tes paroles relève en partie de la mise en garde mais également du rappel. Effectivement, tantôt tu peux conserver un œil bienveillant sur ces étudiantes, tantôt il se pourrait que les choses tournent au vinaigre. Thanatos a su t’enseigner qu’il faut avoir au moins deux coups d’avance sur toutes les situations. Ce cercle d’intellectuels, comme initialement conçu, a bien changé.
Si tu ne l’avais pas entendu s’approcher davantage, ce serait son aura magique qui l’aurait trahi. L’homme, parce que maintenant s’en est un, se met à tendre le bras en ta direction. “Vous voilà toujours aussi perspicace, Borkovic”, complimentes-tu en lui lançant un regard de biais. Il est vrai qu’il s’agit d’une qualité que tu apprécies et que tu sais reconnaître chez autrui. “Oui”, commences-tu d’une intonation très sérieuse, “non seulement je serais consciente de l’attaque, mais vous le serez tout autant si je lie votre sang au mien”. Magie subtile mais d’une terrible efficacité.
“Je prends cela pour une invitation”. Et sur ce, tu plantes la pointe du couteau dans son index. Une perle rougeâtre se forme et rejoint la tienne directement dans la profonde entaille que tu as formée dans l’abdomen de la poupée. “Vous ne pourrez pas récupérer ce mouchoir, il doit rester à l’intérieur de l’effigie afin que la trace et la protection soient activées”. Tu préfères le prévenir avant de refermer ton œuvre avec le plat du pouce.
Des paroles lancinantes, d’une autre langue, mélodies funestes et incompréhensibles pour quiconque n’a pas été initié à ces arts venus d’ailleurs. Te voilà en pleine consécration, passant le bâton d’encens au-dessus de la réplique à plusieurs reprises, comme si tu dessinais des formes géométriques dans les airs. Une fois cela fait, tu refermes ta paume autour du corps d’argile. “Comment souhaitez-vous procéder, Mister Borkovic ? Désirez-vous conserver l’effigie vous-même ou dois-je m’en charger ? Sans vouloir vanter la sûreté de Poudlard … Ce château dispose d’une multitude de protections toutes plus complexes les unes que les autres … Aussi, même si vous décidez de garder la poupée avec vous, je serais capable de la désactiver à distance si cela s’avère nécessaire”. Le choix final lui incombe.
@Zoran Borkovic
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Le compliment qu'elle lui lanca aurait pu lui attirer un sourire en d'autres circonstances mais la gravité de la situation ne lui permettait pas de baisser ses gardes. Elle n'avait nullement besoin de le caresser dans le sens du poil, son ancienne professeure le tenait déjà sur le bout des doigts avec le sang de Amy dans le mouchoir et cette dague qui avait fendu sa main. Et ce fut sans broncher qu'il lui tendit son bras, ne plissant nullement les yeux alors qu'elle longeait son index pour avoir sa magie en sacrifice.
Quelques infimes gouttes perlèrent sur sa main avant de se glisser dans la poupée aux allures vaudou tandis que ce fut bien la suite de ses paroles qui lui firent froncer les sourcils.
Entre les incantations dans une langue ancienne et l'acte qui ne faisait pas que frôler la magie interdite, Zoran réprima un frisson en se rendant compte que tous ses actes depuis trois ans se résumaient à s'enfoncer de plus en plus dans l'illégalité. Mais c'était bien le prix à payer pour vouloir protéger les siens, même si la présence d'Amy qui s'était rajoutée dans l'équation n'avait rien arrangé à ses sombres affaires.
Comprenant à travers ses explications que l'effigie devait être protégé, il fut surpris qu'elle puisse lui donner le choix quant à garder l'objet maléfique ou le lui confier. Mais c'était justement cette confiance qu'il avait du mal a lui donner, meme si elle pouvait très bien garder son sang sur cette dague pour l'obliger à faire ce qu'elle voulait de lui.
"Je n'ai qu'une seule parole, vous le connaissez après tout. Vous savez que j'honorerai le pacte quoi qu'il arrive."
Il ne pouvait laisser à une tierce personne le soin de garder le sang d'Amy, il en était responsable et une fois que la professeure ait fini de refermer l'effigie, il tendit la main dans l'intention de la récupérer. Poudlard était peut-être l'endroit le plus sur au monde mais s'il venait à devoir faire fuir Amy, c'était un objet dont il ne pouvait pas se séparer aisément.
"Elle sera en sécurité avec moi."
Sonnant presque comme une promesse à lui-même, il ne sut s'il parlait de la poupée ou de la jeune étudiante qu'il désirait protéger. Zoran leva alors les yeux vers la jeune femme, hochant subtilement la tête alors qu'il acceptait volontiers qu'elle garde un contrôle sur l'effigie. C'était un gage de sécurité qu'il lui accordait volontiers, sachant que ce service rendu amènerait certainement un autre par la suite. Si elle avait ses raisons, il avait les siennes et ils protégeaient ainsi mutuellement un secret qu'ils emporteraient jusqu'à leur tombe.
"Vous savez comment me contacter." lui indiqua-t-il pour lui signifier qu'il attendrait ces consignes, tout comme il le faisait déjà avec Thananos. Une impression de déjà vu refit surface, comme à chaque réunion où il ne faisait que recevoir des ordres. Un parfait petit pion dans le grand échequier de la mort.
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D’une précision chirurgicale, comme si tu avais fait cela toute ta vie, la lame transperce habilement la pulpe de sa phalange. C’est un peu vrai. Tu as l’habitude de le faire. La magie sacrificielle n’a rien d’étranger pour la sorcière que tu es. En tirer des bénéfices et des propriétés intéressantes ne t’effraies pas. La sorcellerie vaudou telle que pratiquée selon les traditions n’a pas grand chose à voir avec la magie noire. Sauf peut-être lorsqu’elle concerne les envoûtements, possessions et autres maléfices. En revanche, elle découle du vaudouisme, sorte de religion incomprise par l’Occident. Incomprise parce qu’elle instille la crainte, naturellement.
“Oui, je le sais”, confirmes-tu seulement à la mention de l’honneur que peut comporter sa parole. Le slave n’a qu’une parole, il a su le démontrer à maintes reprises. Là, où toi, praticienne des arts occultes mue par la vénalité, tu peux t’incarner de façon versatile, au point de surprendre n’importe qui, n’importe quand. “Bien, si tel est votre choix”. En vérité, tu n’en as que faire. Cela ne te concerne pas outre mesure. Il n’y a pas d’intérêt réel pour toi à conserver cette effigie. S’il pense qu’elle sera plus en sécurité avec lui, qu’il en soit ainsi. Tu fais confiance en son assurance.
Un signe de la tête entendu. Vous savez comment vous contacter l’un et l’autre. Il est évident que vous aurez des nouvelles l’un de l’autre. Il ne faut pas que ce secret soit révélé au grand jour. Toi, tu risques gros pour cette pratique de la magie encore méconnue. Lui, le danger pèse sur lui, sur quelqu’un d’important à ses yeux. Il est préférable que le silence règne sur cette transaction. Ce qui vient te conforter, c’est que tu disposes des ficelles que tu tireras comme bon te semblera. Il ne pouvait en être autrement. Alors qu’il s’apprête à franchir la porte légendaire du cours de Défense Contre les Forces du Mal, tu t’exclames. “J’espère que vous avez raison, Mister Borkovic … Qu’elle sera en sécurité avec vous”. Bravade qui brise l’absence. Le pouvoir d’influence des mots est plus puissant que n’importe quel Imperium.terminé
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