L'histoire doit retracer le vécu de votre personnage afin de comprendre ses motivations et ses objectifs. Pour cela, la forme vous est laissée libre : soit une quinzaine d'anecdotes, soit une biographie retraçant son parcours, soit un/plusieurs RP qui permettent de visualiser globalement le personnage.Volkov tu es né, Loup tu deviendras
1990
Ephrem Volkov est né en 1990 à Londres. Les Volkov, bien qu’originaires de Russie ont une riche et imposante demeure londonienne comme tous bons sang-purs se doivent de posséder. Chez la plupart des sorciers, l'âge de l’entrée à l’Université peut-être une véritable délivrance dans la mesure où ils quittent un quotidien familial moldu ou bien une famille aux mœurs difficiles. Cela n'a pas été le cas pour Éphrem qui avait déjà connu une éducation stricte et importante pour son jeune âge. Rapidement, il a reçu avec ses frères plus jeunes des leçons de bienséance et de savoir-vivre de la part d’un précepteur et de ses parents dans le but d'en faire de parfaits petits sang-purs aux valeurs et comportements en adéquation avec les idées de la lignée Volkov. N'ayant jamais eu de modèle contraire à celui inculqué, le garçon ne s'était jamais posé de question, n'avait jamais pris le temps de remettre en question ce qui lui était enseigné.
C’est à son adolescence que l’apprentissage de l’occlumencie fit son entrée dans la vie des jeunes hommes. Les trois frères ne démontrèrent pas tous des capacités en la matière. Seul Ephrem se démarqua du lot malgré les invectives du patriarche Volkov qui se montrait bien plus dur avec lui qu’avec les autres. Véritable objet de torture et d’imposition de sa loi, le bourreau de père se fit insistant sur l’esprit de son fils aîné. Vint ensuite l'éveil au monde magique dans une dimension plus élargie, le fait de prendre connaissance de l'environnement dans lequel la lignée évoluait depuis toujours. A Poudlard, il ne retrouva pas l'ensemble de cette éducation dictée à la lettre dans un cadre froid et inconfortable du manoir familial. Dans cet institut, il trouva cependant vite sa place et en particulier dans la maison Serdaigle. Un de ses frères fut réparti à Serpentard, l’autre également à Serdaigle. Les parents Volkov ont quant à eux étudié à Durmstrang, si la famille avait été en Russie à cette époque, les enfants se seraient tournés vers cette école à la sombre réputation.
En fait, ces années-là passèrent assez rapidement et sans problématique particulière. C'était un jeune sorcier avec un potentiel intéressant, sans réelle difficulté d'adaptation au cadre universitaire qu'il respectait naturellement pour avoir connu une éducation stricte et dirigiste dans son enfance. Il était du genre à parcourir le parc de Poudlard du haut de son balai volant, à plonger dans le Lac Noir malgré les interdits... Ce n'était pas un jeune homme très entouré, mais juste suffisamment pour se sentir bien et soutenu. Ses fréquentations devaient être ''recommandables'' et en accord avec les idéaux familiaux. Dès ses premières années il s'est illustré comme étant un jeune sorcier prometteur et doué en magie martiale, enchantements, métamorphose et potions.
Les Noces Funèbres
2011
L’apprentissage de l’occlumencie se poursuivit au fil des années avec encore plus d’acharnement, avec l’idée, on l’imagine, de faire d’Ephrem le futur digne héritier des Volkov. Avec son entrée en ASPICs, une négociation interminable se fit sentir. Le jeune Volkov exprima des envies de se tourner vers le monde, de prendre part à un échange universitaire. La réponse parentale se tourna bien vite vers Durmstrang, mais avec les incessants refus de leur fils, ils finirent par céder et à faire un compromis. Un cadeau empoisonné : se rendre à Koldovtoretz pour y étudier en échange de l’acceptation d’un mariage arrangé. Il était grand temps que la question se pose : s’unir pour faire prospérer la famille. Dès son admission à l’Université russe, les plus anciens de la lignée des Volkov organisèrent une réunion bien précise dans le but de l'informer des futures obligations qui allaient lui incomber. Parmi celles-ci, il y avait le fait de trouver une promise dans les années qui venaient, et il va sans dire qu'elle devrait nécessairement provenir d'une famille tout aussi riche que celle dont il était issu. Là-bas, il pensait être loin de ses parents, ce qui au fond s’est avéré faux dans la mesure où ceux-ci faisaient régulièrement les allers-retours pour rendre visite à leur fils, à la limite du harcèlement, toujours dans leur unique but d’union maritale.
Éphrem se faisait à la fois plus indépendant, peut-être également plus rebelle avec l'autorité et les règles instaurées, autant par sa famille que par l'institut universitaire. Plus dissipé en cours, probablement plus présent sur le terrain sentimental qu'il découvrait avec un intérêt nouveau. Ces expériences-là il ne pouvait les vivre ouvertement, du moins pas devant l'autorité des enseignants de l'école. Il était plutôt du genre à préférer des relations cachées pour ne pas écorcher l'image lisse de la lignée dont il était l'héritier, surtout en ce qui concernait ses penchants pour les deux sexes. Et puis il y a eu cette fille, d'une année son aînée, représentant probablement une figure qu'il admirait déjà à l'époque pour ce qu'elle dégageait. A la fois rebelle et déjà séduisante, l’étudiante ne mit pas longtemps à entraîner sous son aile cet Éphrem Volkov que les professeurs connaissaient comme étant un étudiant soucieux des règles et de la bienséance ...
Deuxième année d’ASPICs à Koldovtoretz et sûrement pas des moindres. Seul, il a dû affronter l'ensemble de la lignée Volkov. Le plus dur à supporter c'était certainement la pression sociale exercée par la famille. Très pris à se renfermer sur ses études, cette septième et dernière année fut pourtant le temps du mariage forcé. Trop occupé dans ses études il n'avait pas vu le temps passer - ou peut-être n'avait-il pas voulu le voir passer ? Aucune promise présentée par lui-même à la lignée des riches Volkov, le choix fut effectué pour lui. Cette épouse tirée sur le volet était aussi belle que riche, là-dessus il ne pouvait rien reprocher à sa famille. Elle était également d'origine russe mais parlait couramment l'anglais. Elle était à peine plus âgée que lui et était déjà héritière d'une fortune colossale. Le moment du mariage arriva, la célébration eu lieu au second manoir Volkov, en Russie. Tout se passait bien jusqu'à ce que la mariée soit prise de violentes convulsions au centre de la table. D'abord, Éphrem pensa à un empoisonnement, puis il se rappela qu'il lui avait passé la bague au doigt, au moment de la célébration... Alors tout était confus, il ne sut jamais vraiment s'il était responsable (indirect) ou non de ce meurtre dans la mesure où il lui avait servi son verre et qu'il avait placé le bijou à son annulaire. Il suspecte depuis toujours un maléfice bien que l’hypothèse de l’empoisonnement ne soit pas à écarter. Morte sur le coup, les yeux en sang, il gardera pour toujours cette image de cette promise envers laquelle une certaine affection était tout de même née. C'est un souvenir qu'il garde précieusement en tête, parfaitement scellé par l'occlumencie pour laquelle il a décuplé des efforts tels qu'il en est devenu un occlumens de haut niveau. Si cet art de la réorganisation des pensées est enseigné dans la lignée Volkov pour préserver la famille de ses secrets les plus sombres, ceci prend ici tout son sens. Depuis ce jour il ne quitte jamais la chevalière des Volkov qu'il porte à son annulaire droit, en hommage à ce jour sinistre. Un tatouage orne son flanc en second hommage à ce temps si obscur de son histoire.
L’émancipation
2013
Diplôme d’ASPICs en poche, il était maintenant question de choisir la suite à donner à son parcours. Bien évidemment, la lignée familiale avait tendance à mettre de côté, à taire cette histoire de mariage, préférant ne pas dévoiler les dessous du meurtre. Jamais personne n'a su quelles étaient les motivations de l'individu. Jamais Éphrem n'a su s'il était responsable ou non, indirect certes, mais responsable dans une certaine mesure. Son père aurait souhaité qu'il poursuive ses études en Russie. Éphrem prit la décision de retourner à Poudlard. Étudiant travailleur et dégourdit, il développa une vraie passion pour la Médicomagie et la Potiologie qu’il étudia au travers d’un double cursus de MULOTs. Finalement les années passèrent. Suivant de nombreuses options, Volkov n'avait plus tellement de temps à consacrer en dehors de l'Université - ce qui l'arrangeait clairement. Son quotidien de thésard était principalement marqué par l’alternance entre les enseignements universitaires et son alternance à Sainte-Mangouste. Il se consacra, avec un fort intérêt personnel (le mariage) à la question du repérage et du traitement médical des maléfices.
Le présent et l’actuel
Médicomage, l’histoire d’une non-vocation
Ephrem habite à Londres et entame sa septième année d’exercice à l’hôpital de Sainte-Mangouste. Il convoite avec insistance le poste prisé de Guérisseur-en-Chef du Service des Pathologies des Sortilèges. Son apprentissage de l’occlumencie s’est terminé il y a peu de temps, la rancœur du patriarche Volkov est encore grande et la fureur d’Ephrem est solide, il a redoublé d’efforts lors des leçons privées afin de s’imposer contre son père. L’exercice de la Médicomagie s’explique avant tout par son histoire personnelle, son vécu l’a forcé à se spécialiser dans le domaine du traitement des maléfices. Il en est un expert reconnu malgré son jeune âge. A en juger par son parcours universitaire, il aurait pu se tourner vers le métier de potionniste, mais il préfère en utiliser les compétences dans son quotidien de Médicomage.