(céleste) something just like this.

something just like this. ft. @céleste delacroix

tw : pnj camilia wood, emy l'elfe de maison.

depuis ce jour de mai où tu as avoué tes sentiments à @michel-ange grimm, tu as détruit ce qui t'était autant précieux. vos similitudes vont jusqu'à avoir les mêmes sentiments pour le même garçon.
si la glace suffisait à ne plus vous dissocier, vous aviez fini par la brisé à coup de grand coup de poing jusqu'à créer une crevasse assez béante pour vous perdre un instant.
tu as senti la trahison, elle a senti l'abandon.
vous avez brisé cette amitié qui vous unissait au monde. cette amitié qui vous réduisait au monde.
car dès lors que céleste a disparu, tu as pu te rapprocher d'autres amis. ainsi te rapprocher de @lyvan phoenix et de @léonard grimm. mais ils ne sont pas céleste... ils ne sont pas ton sang, ni ta sœur de cœur. ils ne comprennent pas les déboires de filles dont tu as besoin de parler avec elle... ne comprennent pas les enjeux qui se jouent en silence et pèsent sur vos familles.
elle te manque... tellement.
tu as voulu la retrouver, tu as fini par l'observer, l'apprendre à nouveau. tu as senti son mal être... et tu as fini par faire un pas. toi qui ne pardonnes jamais, tu étais prête à dire pardon à ton tour.
parce que céleste n'est pas n'importe qui. ce n'est pas une simple de passage, elle est l'éternité.
tu l'avais suivie jusqu'aux toilettes et tu avais avoué à ton tour. tes lèvres qui avaient rencontré celles que vous aimiez. tu as avoué avoir été éconduite, car tu ne voulais pas faire de mal inutilement... et tu as avoué avoir mal aussi.
mal au ventre, mal au cœur... mal de tout. mais qu'un renouveau te permettait aussi de vivre à nouveau... mais que sans elle, le monde n'avait pas la même saveur.
elle était ton tout, ton unique confidente... celle qui connait le moindre de tes secrets, même inavouable. celle capable de te raisonner mais aussi... de te mentir.

et aujourd'hui, après les mois laissés derrière vous pour prendre un recul nécessaire, tu n'avais de cesse de lui écrire sur tes mésaventures avec léonard. demandant son audience avant la rentrée. tu venais de rentrer de chez ton oncle et les dragons en roumanie, tu avais besoin d'elle. de ce nouveau repère.
et d'une belle écriture, tu l'invites à venir bruncher au domaine familiale à londres. fini la mer dans la maison secondaire, vous étiez de retour au centre d'une vie bien plus active.
c'est fou comme la vie te semble mise au ralenti quand tu es en vacances et comme tout s'accélère quand tu arrives à la fin de celles ci.
ta mère dresse les couverts avec l'elfe de maison quand tu apportes le pain frais sur la table.
ton cœur bat terriblement fort, cela fait bien longtemps que tu n'as pas vu céleste dans des conditions aussi pérennes. après avoir installé la table et les mets qu'emy avait concocté avec l'aide de ta mère et par tes soins, notamment au niveau des smoothies et autre gelés du genre pudding, ta mère avait pris place à table en ouvrant la gazette du sorcier et se perdit dans la contemplation des nouvelles. « encore ? balivernes ! » que tu pouvais entendre marmonner, ce qui t'arrachait un sourire.
ta mère était aussi ta figure paternelle désormais, et sa force dépassait mille pères.
on sonna, ta mère ne bougea pas et emy s'empressa d'aller ouvrir. « miss delacroix ! bienvenue, bienvenue ! entrez entrez, emy va vous débarrasser. » et alors qu'emy, toute petite et chétive attrape le sac et le veston, tu te poses dans l'encadrure d'une porte dans le hall, les bras croisés, la tête contre le bois en la fixant, un léger sourire aux lèvres.
comme c'est rassurant de la voir.

la maison strange/mcwood est une grande bâtisse aux couleurs oranges et pourpres. le blason dort d'un galion sur un tableau, alors qu'un arbre généalogique court sur les murs où les visages s'animent. de nombreuses photos dans les cadres posés de travers s'illuminent à chaque passage... aucune photo de théodore mcwood ou d'aleksei.
le hall est gigantesque et rustique, les meubles d'un bois foncés encombre l'espace, des tapis jonchent le sol et l'immense escalier au milieu du hall emmène dans les étages supérieur, trois au total.
mais une fois qu'emy disparait, tu ouvres tes bras, un peu maladroitement vers elle et la prends tout contre ton cœur. « tu m'as manquée. » que tu lui dis en chuchotant avant de l'entraîner dans la salle à manger jouxtant l'entrée.
camilia baisse le journal, sourit et se lève. « miss delacroix, cela fait bien longtemps. » elle tend une joue puis l'autre, en posant ses mains sur les épaules de ton amie. bienveillante, elle lui caresse les bras avant de sourire et de quitter la pièce. « amusez vous bien, et ne faites pas tourner ma pauvre emy en bourrique. » et ta mère lève sa baguette en signe de réelle menace. tu souris en t'asseyant, invitant céleste à faire de même. « j'ai plein de trucs à te raconter mais je ne sais même pas par où commencer. » tu remets une mèche de tes cheveux derrière ton oreille. ta mère avait absolument tenu à ce que tu portes une robe pour recevoir céleste.
fichu code de conduite. « on va faire simple, ça va toi ? » que tu demandes en te servant une gaufre et du bacon.

Assise dans une vieille bergère nouvellement restaurée, Céleste était plongée dans un vieux roman d’aventure que lui avait prêté Agathe, sous prétexte qu’il s’agissait de la meilleure lecture qu’elle avait faite ces cinq dernières années. L’aînée n’avait rien rétorqué, retenant l’envie de la taquiner à ce propos. Combien de lectures avait-elle fait au juste ces cinq dernières années mis à part les œuvres nécessaires à ses études? Peu convaincue par les arguments de sa sœur au sujet de ce livre, Céleste avait tout de même décidé d’y prêter un peu d’attention. De l’attention, elle n’en manquait pas en réalité, surtout pour ce qui ne devrait constituer que le cadet de ses soucis à présent. Elle avait beau essayer, rien ne la hantait plus que sa future rentrée à Poudlard. Il était facile de se masquer et d’avancer comme si de rien n’était. Il était beaucoup plus complexe d’accepter et de faire un trait sur le passé. Céleste entretenait une certaine rancune qui la dévorait. Qui était là au juste lorsque tout allait mal? Personne, tous l’avaient abandonné, lui tournant le dos sans honte aucune. Seule Alycia avait fini par prendre sur elle pour oser l’approcher. Elle avait été sincère, étalant directement cartes sur table. Et Céleste, d’abord couverte de honte, avait su se rouvrir peu à peu à son amie. Ç’avait été une année éprouvante, marquée par la trahison et la faiblesse de Céleste qui n’avait pas eu le courage de dire les choses ou de blesser son amie, mais aussi par l’obstination et l’incapacité d’écouter d’Alycia qui bien vite lui avait tourné le dos, ne prenant pas le temps de laisser ses émotions de côté pour écouter ce que la Delacroix avait à dire.  Céleste avait perdu sa plus grande amie, son alliée à Poudlard, mais aussi l’homme qu’elle chérissait. Elle avait été anéantie et n’attendait que de renaître de ses cendres, la renaissance aussi lente et maquillée soit elle.

Plongée dans sa lecture, une tasse de thé fumante tenue de la main gauche, Céleste fut rapidement dérangée par une main frappant sur le bois de sa porte. « Mademoiselle Delacroix, nous avons reçu du courrier qui vous était destiné. » Elle déposa la tasse et le livre après y avoir glissé un marque-pages finement décoré et se dirigea d’un pas léger vers la porte. « Merci. » repondit-elle avant de refermer la porte sur le nez du serviteur. Elle s’installa dans la bergère, détaillant d’un regard curieux la lettre qui venait de lui parvenir. Lorsqu’elle en reconnut la fine écriture sur l’enveloppe, un doux sourire s’esquissa sur ses lèvres. Elle fit venir à elle un coupe-papier puis déplia délicatement la lettre avant de la dévorer des yeux, curieuse d’y découvrir quelle nouvelle aventure ou quel nouveau rebondissement avait vécu son amie. Elle soupira d’abord en avisant une invitation à venir prendre le brunch à Londres. Céleste n’avait pas remis les pieds sur le territoire britannique depuis Poudlard, hormis son escapade à Brighton. Une virée pleine de surprises. Cet été avait été plus que détonant, ainsi Céleste ne manquait pas d’histoires à raconter.

Après avoir soigneusement choisi la robe, la veste et le sac qu’elle porterait pour l’occasion, Céleste embrassa sa mère et transplana non loin de la demeure McWood. On pouvait la reconnaître parmi cent autres. C’était une masure à l’apparence fort originale pour Céleste qui voyait dans l’architecture française la rigueur et l’élégance nécessaires, et dans l’anglaise un assemblage anarchique d’éléments tous aussi excentriques les uns que les autres. Elle frappa à la porte puis n’attendit que quelques secondes avant qu’une petite elfe de maison ne vienne lui ouvrir. Voir ces petits être la rendait toujours légèrement mal à l’aise. En effet, les français n’employaient que très rarement des elfes pour être à leur service. Elle la laissa la débarrasser ses affaires avant d’être accueillie par Alycia, visiblement ravie de la revoir. Elles se serrèrent brièvement dans les bras avant d’afficher des sourires terriblement complices et de disparaître dans la salle à manger.

Là, elle fut accueillie tout aussi chaleureusement par la mère, plongée dans sa lecture d’une rubrique visiblement croustillante. « Merci de m’accueillir ici le temps d’un brunch, c’est un réel plaisir. » Elle se contenta de hocher la tête au faux sermon de la mère d’Alycia avant de se tourner vers la demoiselle et de s’asseoir à son tour. Une fois toutes les deux, elle répondit simplement, le regard curieux et la mine lasse « J’ai aussi beaucoup de choses à te raconter, mais j’ai hâte d’entendre tes aventures en Roumanie. Et les derniers potins au sujet de  @Léonard Grimm »

something just like this. ft. @céleste delacroix

tw : pnj camilia wood, emy l'elfe de maison.

cet été avait été éprouvant.
non pas par des aventures incroyables ou les rumeurs sur des enlèvements d'élèves, mais simplement parce que les amours étaient si compliqués à comprendre. peut-être aurais-tu préféré être enlevée que de vivre le mal qui ronge les chairs ?
sans doute est-ce mal avisé de le penser. mais tu le penses.
alors qu'emy disparaît en cuisine pour faire apparaître des victuailles de toute sorte, tu invites céleste, d'un geste de la main, à se servir.
prenant un pain au lait, un smoothie framboise et une salade de fruit, tu souris alors qu'elle t'invite à te confier en premier.
tu avais beau l'avoir retrouvée, tu restais un brin mal à l'aise. votre relation ayant légèrement changé, la confiance mise à mal par vos nombreux silences.
néanmoins, pudiques sur vos sentiments, tu as fini par comprendre que ce n'était pas ton orgueil qui te fera perdre celle que tu aimais plus que tout au monde.
tu repenses à ton voyage en roumanie mais c'est évidemment @léonard grimm qui vient prendre place dans la conversation en premier. « rien de palpitant. » que tu dis en haussant les épaules, un soupire trahissant ton impatience. « depuis qu'il m'a envoyé cette photo. » sortant de ta poche de veston les lettres de léonard, tu jettes la photo animée de lui et une femme sur le point de s'embrasser, les langues à l'air. « c'est diablement provocant. » et tu serres les dents pour ne pas taper à nouveau du poing sur la table.
quand tu as reçu cette photo, ton corps tout entier a perdu le contrôle. tu as jeté le vase au sol, jeté ta brosse dans le miroir et hurler à la mort en finissant par tomber à genoux, éprouvée par son indolence. emy était apparue apeurée et avait réparé le tout avant que camilia ne voit les dégâts. tu as longtemps pleuré, compris que tu n'étais finalement rien pour léonard.
rien de plus qu'une fille quelconque.
tu détestais les grimm certainement autant que tu semblais les aimer. « il a réagi à la photo que j'ai fait avec lyvan. » tu montres la photo que tu as dupliqué avec ton meilleur ami @lyvan phoenix. « il me fait des crises de jalousie mais m'envoie ça. c'est à n'y rien comprendre. » et tu es lasse. fatiguée de comprendre, fatiguée de donner... et tu veux fuir autant que tu veux le rattraper. « je ne sais juste pas quoi faire, donc... j'ai décidé de ne juste rien faire. » haussant finalement les épaules, tu récupères les lettres honteuses et la photo hideuse pour les ranger dans ta poche. « lyvan s'est fait frappé à cause de moi, le sais-tu ? après avoir été en vacances chez moi quelques jours, léonard l'a cogné, persuadé que nous avons eu une relation indécente. » tu souris en sirotant à la paille ta boisson. « à n'y rien comprendre. » que tu répètes, te sentant tellement désolée pour ton amie.
tu secoues la tête et te voulant complice, tu ajoutes. « les grimm ne sont pas très doués. » avant de rire gracieusement et de changer rapidement de sujet. « la roumanie est magnifique, les dragons grandioses. j'ai pu ramené une dent, je te la montrerai. » et tu finis par ponctué : « mère réfléchit au mariage, ça me stresse un peu. » car depuis la trahison de ton père, tu pensais qu'elle oublierait ou refuserait de suivre cette tradition qui l'avait faite tant souffrir, mais finalement, il semble que la tradition l'emporte sur la trahison. « qu'en est-il de toi, d'ailleurs ? est-ce à l'ordre du jour ? » que tu demandes subrepticement. « est-ce que ça va mieux avec michel-ange ? vous vous reparlez ? » parce que tu as toujours détesté les poufsouffles mais il en faut bien un pour démentir l'hypothèse. « et je veux tout savoir de tes aventures. » évidemment, si tu n'avais pas grand chose à raconter de la roumanie, tu doutes qu'elle n'ait rien à te dire de ses propres aventures, ayant quitté l'angleterre depuis tout ce temps.
loin d'imaginer que les potins seront plus que croustillants.

Une palette entière d’émotions voyageait sur le visage d’Alycia à mesure qu’elle rembobinait le film de son été. Difficile de dire si la touche de malaise ressentie relevait d’une certaine pudeur ou d’un désagrément plus profond. Il n’avait pas été aisé d’agir comme si de rien n’était, comme si rien ne s’était passé entre elles. Les deux Serpentard avaient partagé un amour sans faille pour le même Poufsouffle et c’était ce même amour qui les avaient déchirées. Assise au bord du lac noir, Céleste avait regretté son amitié et, malgré tout, avait fini par jeter l’éponge. La Française avait pourtant eu le courage d’exprimer ses émotions, la force de présenter ses excuses et d’admettre ses torts. Faire preuve d’autant d’humilité était chose rare pour elle et ne pouvait faire l’objet de plus belles excuses. Elle avait fait du mieux qu’elle avait pu, avait laissé voir ses failles. Et ça n’avait pas suffi, Alycia lui avait bel et bien tourné le dos.

Témoin de la détresse de son ancienne amie, la jeune McWood avait finalement tendu la main à Céleste, laissant ainsi renaître l’amitié qui les avait jadis reliées. La jeune femme n’en dit rien, décidant de laisser le temps panser leurs plaies respectives. Les rancoeurs étaient derrière elles et chacune consentait à dire la vérité, la pure et simple vérité, à l’autre, toutes situations confondues. Ce pacte constituait une base suffisamment saine aux yeux de Céleste pour lui accorder toute sa confiance.

La curiosité de Céleste doubla alors qu’elle constatait une forme de mutisme chez son amie. Comment ça rien de palpitant? Il ne pouvait pas ne s’être rien passé du côté d’Alycia et tout et n’importe quoi du sien, si? Son impatience palpable la fit doucement sourire. Comme ils étaient mignons. Elle prit tout son temps pour choisir un thé parmi la sélection proposée, préférant les touches gourmandes d’un thé noir aux odeurs fruitées du thé vert au jasmin. Si  @Léonard Grimm se montrait aussi piquant que son frère,  @Michel-Ange Grimm, Céleste ne doutait nullement du toupet dont il était capable de faire preuve. « Un Grimm vexé est capable de tout. » conclua-t-elle simplement, arrêtant définitivement son choix de thé. Elle déposa le thé dans sa tasse puis versa de l’eau fumante tout en ajoutant « S’il a réagit de la sorte, c’était effectivement pour te provoquer. Je me demande jusqu’où vous pourriez aller. Et qui aura le dernier mot. » Elle releva le regard tout en posant la théière, un sourire terrible accroché aux commissures de ses lèvres. « Crois-moi, ce garçon en pince pour toi. Sans cela, tu n’aurais jamais reçu cette photographie. Personne n’envoie à une amie ou une connaissance un tel objet sans chercher à provoquer une réaction. »

Les Grimm avaient une drôle de manière de prouver leurs sentiments, c’était un fait à n’en pas douter. Pourvu que  @Léonard Grimm soit plus habile que son frère pensa-t-elle en soupirant légèrement. « Pardon? Lyvan s’est fait frapper? » répéta-t-elle, totalement incrédule. Finalement, les Grimm étaient sûrement tous aussi impotents les uns que les autres lorsque la jalousie les aveuglait. Lorsqu’une bribe de sentiments secouait leurs myocardes. Tempêtueux, têtus, aveuglés, passionnés, les Grimm étaient sûrement tous conçus ainsi. Alycia compléta le tableau: les Grimm n’étaient pas très doués. Céleste haussa les sourcils en signe d’acquiescement alors qu’elle avalait sa première gorgée de thé. « La jalousie, que veux-tu. » dit-elle alors en haussant les épaules.

« Oh… » commenta-t-elle les dires de son amie à l’évocation d’un mariage arrangé. « Quel est ton avis sur le sujet? » tâta-t-elle, soucieuse à l’idée d’évoquer sa discussion avec  @James Grey. Pourtant,  prochainement Alycia l’apercevrait à ses côtés sur le quai et finirait tôt ou tard par la questionner. Prête à répondre, Céleste se rembrunit légèrement à l’évocation de  @Michel-Ange Grimm. « Je… » balbutia-t-elle, confuse. « A vrai dire il s’est passé beaucoup de choses cet été. En premier lieu,  j’ai croisé Michel-Ange et  @Adil Mesli à Brighton, par pur hasard. Et par rancoeur, juste pour provoquer une once de jalousie, j’ai embrassé Adil sous ses yeux. » Ce n’était pas très malin, mais Céleste n’en était pas peu fière. Elle poursuivit. « Quelques jours plus tard, Michel-Ange a transplané chez nous, à Porto Vecchio. Il souhaitait présenter ses excuses et… je ne les ai pas acceptées. J’imagine que Brighton a dû lui faire un drôle d’électrochoc. Mais je ne suis pas prête à cela.» Elle tendit sa main pour récupérer la tasse qu’elle avait un peu délaissé, aussi parce que ç’avait quelque chose de rassurant de ne pas regarder Alycia dans les yeux alors qu’elle s’apprêtait à évoquer un sujet tout autre. « Et deux ou trois jours plus tard, j’ai croisé  @James Grey en sortant de la maison de Porto Vecchio. C’est à n’y plus rien comprendre. Quelqu’un l’avait envoyé là, à la recherche de quelqu’un. Et c’est sur moi qu’il est tombé. Tu connais James… Pourtant quand il m’a vu, il semblait déstabilisé, pour une fois. »