The end has no end (Aleskei)

Il aime cette rue, ces allées et venues sur ce Chemin de Traverse si connu des anglais et pourtant tout nouveau pour lui. Il ne pourrait s’en lasser alors qu’il a cherché ces cinq années à revenir sans pour autant pouvoir fouler ces rues, peu dans l’envie d’y croiser ceux qu’il ne pourrait croiser là-bas dans ce château anglais. C’est tout différent à présent. S’il est curieux de Poudlard il n’en connait pas tous les recoins et n’a pas cette envie de tout connaitre à l’avance même s’il n’aime pas l’idée d’avoir du retard par rapport à certains élèves. Ca lui a manqué cette douceur anglaise même si ce n’est que d’apparence peut-être bien. Il ne regrette pas Dumstrang qui lui aura appris la rigueur, l’envie qu’il aura eu tout au long de sa scolarité de vouloir faire de son mieux tout en ne voulant plus en être de ce château austère, difficile de se sentir à sa place dans ces conditions mais grâce à eux, il semble être parvenu à exceller dans l’art du combat, chose bien utile quand on connait le métier qu’il veut exercer plus tard. Il lui manque tout le reste, de la connaissance des autres plutôt que du combat pur, les stratégies changeantes selon les façons de faire de chacun même s’il s’adapte, c’est toujours bien différent de tester ses limites de combat avec quelqu’un qu’il connait et un total inconnu qui a plus d’une corde à son arc. Et il aime bien cette spontanéité manquante à Dumstrang où tout semblait comme fermé ou toute distraction semblait futile dans ce château où l’apprentissage prime.

C’est surprenant ce changement de dire qu’il aura moins passé l’été à étudier que les années précédentes, voilà qu’il se sent un peu plus libre de se déplacer dans Londres même sorcier peu importe les McWood même s’il sera plus évident de le croiser dans le Londres moldu où il se sent comme chez lui : toutes les années à Dumstrang n’ont pas changé sa façon de se sentir si bien ici et ça lui fait du bien tant et si bien qu’aujourd’hui c’est vers le dessin qu’il s’est tourné d’abord près des rues plus moldues avant de choisir de s’arrêter sur le Chemin de Traverse comme à présent pour et bien peut-être commencer tout doucement à reprendre ses habitudes d’avant. Il serait temps quelques jours à peine avant la rentrée de bosser un peu plus qu’il ne l’a fait ces dernières semaines même si tous les livres ont été déjà été achetés en seconde main comme d’une habitude difficile de changer quand on vient d’un milieu plutôt pauvre sans pour autant vouloir le cacher. Ils ont du choix quand il entre à Fleury&Bott, il aime à flâner entre les rayons sans pour autant acheter quoique ce soit. Livre de Métamorphose en main, dessins callés entre les pages qu’il voudrait bien relire s’il en a le temps, c’est sans surprise qu’il ne repère pas l’inconnue qui le bouscule un peu, juste assez pour faire tomber le livre et ces quelques dessins sur le sol.

Il est  un peu plus surpris qu'ennuyé par la bousculade et espère en ramassant les crayons que leur mine n’est pas cassée. S’il a économisé de ses petits boulots moldus, ce n'est pas cette grande fortune qui lui permettra de vivre comme il l’entend dans ce Londres sorcier : il doit faire attention. « Ce n’est pas grave. » Qu’il dit néanmoins à l’inconnue, ce ne sont que des crayons et des dessins qu’il pourrait réaliser une centaine de fois parce qu’il compte bien revenir. Chaque jour l’angle de vue qu’il prendra ici sera différent, les personnes ne seront pas les mêmes aussi c’est ce qu’il aime dans le fait de dessiner de façon figée un monde sans cesse changeant, en mouvement. Il comprend avec un peu de retard, probablement est-il trop occupé à ramasser ses affaires sur le moment présent, qu’elle est muette et tente de se faire comprendre de cette façon là plutôt surprenante pour lui que n’importe qu’elle autre magie. Il aime bien que chacun ait la facilité de se faire comprendre d’une façon ou d’une autre, la communication est plus aisée de cette façon là. « Moi non plus si cela peut te rassurer. Je l’utilisais comme marque page, c’était pas très malin de ma part. » De un le dessin était trop grand mais en soit c’était pas un problème, de deux, il aurait pu tout simplement l’acheter le livre et faire attention. « J’ai du mal à me focaliser sur une chose ici tellement tout est nouveau. » Façon de lui dire qu’il doit s’habituer lui aussi à faire attention de façon différente, Dumstrang c’était facile quelque part, un terrain connu presque conquis.

@Yeleen Sô  

The end has no end ft. @Yeleen Sô "

Les crayons sont ramassés assez facilement, il aurait pu utiliser sa baguette mais de cette façon là c’est bien aussi. L’on oublie parfois que l’on peut réaliser les choses nous-mêmes à force d’avoir cette facilité des sortilèges. Flury&Bott est pour lui un endroit familier avant d’emménager dans ce château pour douze mois et pourtant il ne lui était pas venu pour une seconde l’idée d’apostropher avec ses dessins, crayons et autre livres tous ceux qu’il supposait être aux environs du même âge que lui. Ce n’était pas utile, il aurait tout simplement de les rencontrer au château s’il en avait l’envie et inversement bien sur. Ils sont dehors quand elle semble curieuse, un peu. « Quelque chose comme ça. Ce n'est pas vraiment un mensonge. Il sait pas pourtant pourquoi il ne dit pas la vérité, l’a pas tant l’envie  de déballer sa vie à ce qui n’est pour le moment qu’une inconnue. « J’ai l’impression qu’il y a toujours du monde ces derniers temps mais je comprends pour le rush de ces derniers jours. Généralement vous les recevez à la fin de l’année ? » Avec les imprévus, ceux qui ne prévoient rien, deux mois reste un dead line bien plus que raisonnable pour que chacun vienne acheter les livres et autres chaudrons qu’ils auront besoin pour l’année à venir. « Les paysages et les portraits offrent une possibilité infinie quoique différente pour le dessin mais j’imagine, la campagne écossaise semble plein de mystère, d’autant plus un certain lac non loin du château de ce que j’ai cru comprendre. » A dire vrai il n’a pas lu l’histoire de Poudlard, sait les fondements via des racontars, histoires qu’il a pu entendre l’autre soir en restant plutôt tard dans un pub dont il a oublié le nom dans le Londres sorcier, c’est encore la meilleure façon pour savoir, d’interroger ceux là qui semblent parfois en savoir plus, d’autres ce n’est qu’une impression : ils ne savent rien.

Il aime bien qu’il n’ait pas à parler de là d’où il semble venir, la Russie, dans le nord, de ce léger accent chopé de sa mère qu’il n’a pas la plupart du temps, qu’il n’aura plus à force d’être entouré d’étudiants d’origine diverses. L’accent se perd ou se gagne à d’autre il s’accroche sans que ça ne soit handicapant pour autant. Ca l’ennuie pas qu’on remarque qu’il vienne d’ailleurs mais si on lui posait la question, sans renier ses origines russes, il dira qu’il s’est toujours senti plus anglais. « Déjà petit je dessinais mais ça c’est le cas de tout le monde. » Il a un air un peu amusé de parler de l’enfance comme ça mais le tout est de persévérer même si le don ne semble pas présent. Tout le monde peut dessiner, comme tous peuvent aller dans ce château même les Cracmols et bien sur qu’il aime cette idée de ne pas fermer la porte à certains jugés trop différents. « Depuis quelques années. A Dumstrang, l’ennui vient plutôt vite alors le dessin c’est comme un bon bouquin. » Tant que les feuilles sont disponibles avec les crayons.

La voilà qui ne pense pas au Reparo évident pourtant, il se sent bien stupide d’un coup. Peut-être fait-il plus attention à l’idée de ne pas les faire tomber pour s’éviter la manipulation de sortilèges de soin avec la foule. « Si tu veux mais tu viens de les réparer. » Alors il n’y a pas réellement le besoin d’en acheter même s’il comprend ce besoin de réparer des erreurs qui n’en sont pas. Sa vie, un peu. « Tu as trouvé ce que tu cherchais en venant ici ? » Qu’il demande parce qu’il ne veut pas être celui qui la distrait de récupérer ses affaires pour l’année.  

The end has no end ft. @Yeleen Sô "

Il demande un peu quelles sont les habitudes de faire à Poudlard généralement parce que la aussi, c’est bête mais c’est tout aussi nouveau les façons de faire plus anglaises que du nord de l’Europe. Il roule des yeux amusé quand elle lui pique sa répartie, d’accord, il va pas creuser plus loin ou peut-être que si pour les derniers évènements qu’il a pas trop suivit ici mais avec quelqu’un d’autres surement que Yeleen. Il est curieux cela dit quand elle lui parle aussi de l’intérieur du château, de ces lumières, intérêt certain pour l’artiste qui ne se décrirait pas comme tel mais reste que c’est un point qu’il retiendra. « Les couleurs de maisons si j’ai bien tout suivit. » C’était pas bien compliqué à vrai dire même ici il suffisait de prendre n’importe quel livre traitant de Poudlard pour savoir ou deviner en lisant un peu les couleurs de ces quatre maisons. « Il y a la grande salle et son plafond aussi. Il change souvent selon le temps ou comment ça se passe avec le sortilège, c’est la directrice qui décide de ça ou quelqu’un d’autre ou c’est décidé depuis des générations et personne ne veut en changer ? » Il pose pas mal de questions cela dit c’est qu’il est curieux de ce plafond dit étoilé même s’il est sûr qu’il préférerait de loin observer les étoiles à l’air frais. Depuis tout petit, il entendait parler de ce château pas tant austère pour l’idée que l’on se faisait de la plupart des château écossais, des châteaux comme pouvaient l’être celui de Dumstrang. « J’sens que le château et les environs en eux-mêmes vont me distraire d’étudier pour beaucoup. » Le reste de la distraction il le laisse à l’ambiance du château en lui-même et les élèves.

Il hoche la tête au mot épanouir, il n’en doute pas une seule seconde. Il aime que Poudlard puisse accueillir chacun avec ses différences comme Yeleen, comme lui, même les cracmols, ça va lui faire du bien autant d’empathie pour le coup, ça va l’aider aussi à mieux comprendre la sienne peut-être bien, c’est qu’il aimerait bien en tout cas, c’est difficile à gérer par moment mais de ce qu’il perçoit elle semble heureuse de son expérience là-bas, il espère vraiment qu’il en sera de même pour lui (même s’il n’en doute pas à la fois, il y a tellement rêvé de pouvoir passer ses fins d’études là-bas qu’il fera tout pour que cela se déroule au mieux.  « Ca va être chouette. » Qu’il avance en ramassant les derniers crayons au sol. « Quoique j’ai jamais trop su comment dessiner la neige. Trop de blanc surement. » Mais c’est avec cette nuance de gris qu’il y parvenait le plus souvent. « Mais ne pas avoir trop froid sera agréable. Les hivers me paraitront chauds. » Peu de chance qu’il tombe malade, encore un point positif dis donc de venir terminer ses études à Poudlard.

Il la suit quand elle désigne un magasin de fourniture en lui expliquant qu’ils seront plus résistants, différents de ceux moldus qu’il tient entre ses mains. « J’suis assez cuireux de voir leur différences entre ceux-là. » Il se demande parfois si les crayons ou autres ustensiles magiques à la moldus sont vraiment différents sauf peut-être la solidité comme l’affirme Yeleen et il la croit facilement. « J’te suis. J’ai jamais eu l’occasion de voir pour adopter un animal. » Et que l’animal l’adopte aussi parce que bien évidemment c’est des deux façons que cela fonctionne, il faut que cela se fasse au feeling des deux concernés même s’il sait pertinemment que c’est l’achat qui signe le lien premier. Ce qui est dommage à vrai dire même si le lien peut se construire au fil du temps. Il regarde les deux listes sans trop rien dire, elle a ses raisons puis il est pas là pour poser des questions enfin pas toujours, pas sur tout même s’il reste curieux. « C’est autorisé les animaux autre que les hiboux ? J’imagine un animal par élève, s’ils s’échappent ou autre ça fait beaucoup de petiotes créatures à gérer. » Comme ça en même temps vla qu’il demande à la fois comment ça se passe si jamais il venait à adopter un chat ou un autre animal qu’il pourrait avoir envie d’adopter en entrant dans la boutique.