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Time bomb - Elffin
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Vous êtes Employé du Ministère
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Messages : 97
Faceclaim : Daisy Ridley
Âge : 33
Côté Cœur : Fiancée à Fergus Clearwater
Multis : Norà Millar, Céleste Delacroix, Finn Gavalagh-Korrigan
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(31/50)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(75/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(70/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Inventaire:
Crédits: thestarwarsdaily
C’est une note, une note colorée et cachetée qui volait à travers un essaim de cent autres qui vint se poser dans le creux de la main de Solvi. Assise sur une chaise depuis environ quinze minutes à discuter des dernières affaires avec @Gabriel Standford, la brune ne pût que se réjouir de se voir confier une nouvelle tâche à accomplir. Elle haussa vaguement un sourcil en la regardant tournicoter dans sa main, surprise d’obtenir une mission aussi sérieuse d’une façon si extravagante. Elle écoutait Gabriel d’une oreille seulement, hochant de la tête pour l’inviter à parler davantage alors qu’elle n’écoutait rien dans le fond, avant d’esquisser un sourire digne du plus filou des lutins. C’était @Fergus Clearwater qui lui envoyait une ânerie. Solvi enfonça la note agitée dans le fond de sa poche avant de sentir sa montre vibrer tout contre sa cuisse. Le devoir l’appelait enfin, ce n’était pas trop tôt. Elle adorait Gabriel mais dans le fond, rester assise un peu plus longtemps relevait d’une vraie sanction digne d’un bagnard. « Désolée Gab, le devoir m’appelle, je file! » Et elle se leva et déguerpit aussi vite que la vitesse de la lumière, laissant peu de temps à l’Auror pour répliquer quoi que ce soit. Même en criant, il y avait peu de chance que Solvi l’entende tant elle s’était éclipsée rapidement.(…)
Une fois sa tenue réglementaire enfilée, une tenue sobre, sombre pour se camoufler et particulièrement protectrice, la scandinave transplana sur les lieux de la mission, accompagnée de son éternel binôme. C’était un gaillard particulièrement bavard qui ne voulait jamais fermer son caquet en dehors des missions. Alors Solvi le laissait parler, imaginant la prochaine aventure et désirant secrètement changer de partenaire au plus vite. Peut-être devrait-elle en toucher deux mots à @Marleen MacGregor au détour d’un couloir.
Les lumières blafardes et l’odeur typique qui trainait dans les couloirs ne laissaient planer aucun doute sur leur destination. Mettre un pied dans ces bâtiments étaient une épreuve sans pareil, son cauchemar devenu réalité en l’espace de quelques secondes. Venir ici, c’était d’ordinaire franchir une étape et ne plus jamais faire demi-tour. Se soigner puis être rééduqué pour poursuivre un semblant de vie ou repartir à zéro. Voir naître son enfant et se voir poser des chaînes invisibles aux pieds et aux mains. Mourir et dire adieu à toutes les aventures qui restaient à vivre. C’était le lieu que Solvi voulait éternellement fuir, plus encore que tous ces sièges où elle s’asseyait seulement le temps de quinze minutes. Et pourtant, elle allait se marier. Se lier pour l’éternité à son homme qui, tôt ou tard, voudrait des enfants. Qui voudrait l’enchaîner malgré lui. Qui transformerait sans doute la femme à tout jamais. Cette simple pensée fit frissonner Solvi qui, pour l’instant, se complaisait à fermer les yeux sur toutes ces perspectives. Tout semblait compliquer leur alliance: leurs idéaux si différents, la mère de Solvi, son passé, son futur. Et pourtant le présent était si doux.
Un mot, peut-être deux, fit sursauter Solvi, profondément plongée dans ses pensées. Son collègue l’interpella pour l’attirer à sa suite. Ils dévalèrent ensemble l’escalier sombre et triste qui menait aux sous-sols délabrés. Fils apparents, plafonds qui s’écroulaient. Seuls quelques brancards passaient là de temps à autre, coupant à travers champ pour rejoindre un bloc opératoire. Dans ces couloirs, la vie, la mort et l’espoir se rencontraient et festoyaient ensemble auprès d’un jeu de carte qui déterminerait le sort du prochain patient.
Devant la porte d’une salle où trônait un bazar immense se trouvaient quelques agents de sécurité ainsi qu’une tête qui lui semblait familière. Un homme à la stature impressionnante se tenait là, se démarquant des autres de par son charisme et sa verve unique. « Elffin, quelle surprise de te voir ici. » Solvi l’avait déjà croisé pour avoir écumé les bancs de la salle de colle plusieurs fois en sa compagnie, pour des raisons somme toute différentes. « Tu m’excuseras mais le devoir m’appelle » trancha-t-elle, incisive mais sans aucune once de méchanceté. Elle présenta sa carte professionnelle au premier venu puis disparu dans la salle aussi vite qu’elle était arrivée.
INFOS
FICHE DE PERSO
Ce pendule allait le rendre fou. Et pourtant, Elffin est incapable de s’en détacher. Cela fait plusieurs jours maintenant qu’il est bloqué au même point, et pourtant il refuse qu’on donne l’artefact à qui que ce soit d’autre. L’objet exerce une fascination sans pareille sur son esprit, et il lui arrive même de dormir dans son atelier, dans l’espoir que l’inspiration le frappe en pleine nuit, ou qu’il fasse quelque chose de particulier, une fois que tout le monde a vidé les locaux de l’IDEM. En vain. D’autres pièces lui sont amenées et il ne néglige pas pour autant son devoir, mais l’éclat doré est toujours dans son champ de vision. Et il n’a pas l’intention de le quitter de yeux. Mais d’autres personnes semblent avoir des plans différents pour lui. « Elffin ! Are you available ? » Pour que Gerkin fasse irruption dans sa tanière sans frapper, il faut qu’il y ait au moins un mort, c’est ce qui s’impose dans l’esprit du Cynfeirdd. « Well… » « It doesn’t matter, it is an emergency. Come! » Il est inhabituel que l’homme emploie un tel ton avec lui, et c’est ce qui fait abandonner son poste au chercheur sans poser davantage de questions pour l’instant, veillant tout de même à verrouiller l’accès à son atelier en partant, ce qui lui fait prendre un peu de retard et lui vaut de courir dans le couloir, ses longues enjambées – étonnamment rapides et précises pour un intellectuel toujours le nez dans ses inventions – lui font rapidement rattraper l’autre, qui est dans tous ses états. « We have been contacted by the Ministry, the Brigade, Merlin, Elffin, the Brigade! » Suivant le rythme sans trop de problème, il ne le presse pas de questions, laissant l’homme le guider jusqu’à l’accueil où deux officiers de la Brigade Magique l’attendent en effet. « Mister Cynfeirdd, thank you for your help. » « Excuse me, I am quite confused, there’s... » « …no time for this. » Et en un clin d’oeil, l’homme a attrapé son poignet et ils transplanent.
Il faut quelques secondes à Elffin pour reprendre ses esprits. Et quand il revient à lui, il se rend compte qu’il est effectivement dans les sous-sols de ce qui ressemble à une clinique, partiellement à l’abandon – en tous cas pour le niveau dans lequel il se trouve. Et l’agent lui confirme ce qu’on lui a dit juste avant de l’emmener. Une bombe artisanale a été découverte dans le ventre de l’endroit. « But don’t you have a special unit for this? » « This is nothing we have ever seen before. And there is no time to investigate. » Les pieces s’alignent assez rapidement. Ils ont donc besoin d’un expert en artefacts. Et il semblerait que quelqu’un ait mentionné son nom. Lucky him, diraient certains, aller risquer sa peau pour le plaisir. Pour lui, en revanche, il n’y a que le challenge, soudainement. Et il passe en revue mentalement tout ce qu’il connaît sur les bombes. Il comprend également pourquoi Gerkin a attrapé sa sacoche d’outils et la lui a envoyée avant qu’ils ne disparaissent. Et tout à sa préparation mentale, il n’a pas vu arriver … « Solvi? » Le tourbillon est déjà passé alors qu’il cligne des yeux, pour savoir s’il n’a pas juste eu la vision de cette ancienne camarade de Poudlard. Il lui semble pourtant bel et bien avoir reconnu ses traits, une beauté familiale qu’il serait bien hypocrite de nier. Pensée qu’il chasse rapidement pour se mettre en marche, mais on le stoppe. « I need to see it to diffuse it. » « There are people inside. We need to secure it first. » Une prise d'otage ? Ou simplement les malfaiteurs ? Cela fait énormément d’informations à traiter. Fort heureusement, il n’est pas le genre à s’encombrer de ce dont il n’a pas besoin. Restant dans le coin qu’on lui a attribué, Elffin vérifie le contenu de sa sacoche, avant de fermer les yeux pour se détendre et se concentrer. Et espérant que les forces de l’ordre résoudraient le premier problème rapidement pour qu’il puisse ensuite passer à l’action.
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Si la surprise de Solvi était manifeste à la vue d’Elffin, cela ne l’empêcha pas de s’engouffrer à vive allure dans la pièce. Les précautions, la prudence, voilà des principes que chacun des membres de la BPM devaient suivre à la lettre. Chaque situation était unique, chaque ravisseur ou criminel étant dicté par ses propres règles, sa propre histoire, son propre caractère. En parlant de caractère, Solvi n’en manquait pas réellement. Pourtant, en ces lieux, bien qu’elle eut conservé toutes les caractéristiques d’une tornade qui ne se soucie guère de ce qui l’entoure, Solvi était rentrée avec un tout petit peu plus de prudence que d’ordinaire. Être dans un hôpital était nécessairement délicat et d’autant plus dangereux que des milliers de vies pouvaient compter sur sa simple intervention. Une bêtise et l’on pourrait l’accuser de tous les maux. Une bêtise et son monde basculait. Une bêtise et l’entièreté de ces vies pouvaient être altérées, tout autant que celles de leur familles.
Elffin et Solvi avaient partagé les bancs de Poudlard, assis non loin de l’autre lorsqu’ils étaient si injustement collés. A vrai dire, le jeune homme le méritait amplement en général. Solvi, un peu moins. C’était une excellente élève. A l’écouter, plus vite c’était fini, plus vite elle serait dehors à vivre ses aventures. Être à Poudlard avait ce quelque chose de stimulant. Suivre les cours, plus divers les uns que les autres, permettaient aux élèves d’élargir ses horizons, d’enrichir leur culture magique et leurs aptitudes. Toutefois, on dit souvent que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, et vivre à Poudlard revêtait de plus en plus de la vie carcérale, @Fergus Clearwater pour venir la visiter dans sa geôle en plus.
Terminer ses études avait été source d’une profonde joie et Solvi avait constaté, pour son plus grand plaisir, que l’herbe était effectivement plus verte ailleurs.
C’était surtout l’insolence de Solvi qui lui avait valu plus d’un tracas entre les murs du château. Maintenant adulte, et surtout dépendante de son emploi, la jeune femme avait appris à se contenir pour son plus grand bien; la hardiesse et le cynisme chatouillant toutefois régulièrement le bout de sa langue. En général, le sérieux de chaque affaire suffisait à réduire au silence toutes ses envies de plaisanteries. C’est donc sans méchanceté aucune, ni même sans aucun dédain que Solvi passa à côté d’Elffin sans prendre le temps de s’arrêter pour papoter avec lui. A bien y songer, n’était-ce pas normal, la situation nécessitant certainement d’être traitée urgemment?
Elle était passée devant son coéquipier, ne marchant certainement pas assez vite à son goût, et s’était présentée sur les lieux d’intervention sans aucun retard. Son empressement est stoppé net alors qu’on lui barre le chemin à l’entrée. Solvi est trop nerveuse aux yeux de ce type qui, visiblement, la juge peu apte à sécuriser les résidents du bâtiment. « On nous a demandé de venir sur les lieux. Si vous souhaitez que je déguerpisse et que je vous abandonne à votre triste sort, si vous pensez pouvoir vous débrouiller seuls, dans ce cas je prends mon balai et je pars sur le champ. » Elle avait jugé l’homme d’un regard dur, perçant. Cette fois-ci, c'était raté pour le sang-froid. Ce n’était pas parce qu’elle était un petit bout de femme qu’elle allait se laisser marcher dessus. D’ailleurs, elle pourrait certainement mettre au sol la majorité des hommes ici présents tant elle mettait un point d’honneur à entretenir sa santé physique.
Solvi avait pu passer la première porte, la menant directement dans un sas qui conduisait à un bloc opératoire. « Des médicomages sont-ils tenus en otage? Ont-ils leur baguette sur eux? » demanda-t-elle, absolument pas au courant de ce qui se tramait. Les informations qu’elle avait reçues étaient bien trop sommaires. Ils restèrent là à discuter des méthodes à adopter, usant de stratagèmes divers et variés pour éviter toute confrontation. Cependant, la situation ne progressa pas d’un pouce. Au bout de trois heures, et pas une minute de plus, les agents de BPM se mirent en marche. L’escadron avait été renforcé, et les tireurs d’élite avaient revêtu les plus puissants sortilèges de protection qu’ils pouvaient utiliser. Il n’y avait plus une minute à perdre: plus que trente minutes et le patient pourrait s’éveiller et hurler devant l’horreur de la situation.(…)
« M. Cynfeirdd. You may enter the room. » avait soufflé un haut gradé, tiré à quatre épingles, les cheveux gominés. Clairement le genre de type qui n’avait pas bougé le moindre petit doigt. Un certain nombre d’agents étaient sortis avec les ressortissants. La voie était libre, il n’y avait plus qu’à venir examiner la bombe de plus près.
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