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(mayline) look this beauty beast.

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look this beauty beast. ft. @mayline smith

une nouvelle mission pour toi, amour.
tu as la valise dans une main, et les potions dans ton porte-potion que tu accroches avec précaution autour de ta taille. tu t'assures d'avoir la baguette dans la poche en vérifiant de n'avoir rien oublié. tony t'observe de son coussin en miaulant gravement et tu le caresses avant de transplaner jusqu'à l'entrée de poudlard.
te dandinant jusqu'au portail, tu attends qu'on vienne t'ouvrir. et tu souris quand tu aperçois la belle et ténébreuse @kathleen j. jones. « heyyy, kath ! belle journée, n'est-ce pas ? » tu ne lui laisses pas le temps de répondre que tu t'échappes déjà vers l'orée de la forêt.
un signe de la main pour signifier ton départ et tu continues à te dandiner jusqu'à arriver à la lisière. « bien. » que tu dis en posant tes mains sur les hanches comme un super héro qui observe l'ampleur de son travail à effectuer.

aujourd'hui, tu relâchais deux chartiers dans la forêt et devais t'entretenir avec les centaures sur leur territoire vu encore réduit.
tu devais aussi aller vérifier que les acromentules allaient bien, et que les sombrals ne manquaient de rien.
quant aux êtres de l'eau, il te faudrait aussi voir si tout allait bien de leur côté. depuis que le gouvernement a pris la décision de les passer chacun au second plan, tu as peur pour leur développement.
tu ne te pardonnerais jamais de ne pas te battre pour eux, sous couvert que la population moldue grandit, ils doivent alors perdre leur liberté.
hors de question, à vous d'assurer leur survie.

après un instant à rêvasser, tu t'aventures dans la forêt avant de trébucher sur ce qui ressemble à un être vivant.
tu roules au sol dans une galipette mal faite et atterrit sur le dos dans un souffle coupé. tu attrapes ta valise que tu sers contre ton cœur avant de rire et de te relever, tout enfeuillé et les cheveux bien emmêlés dans les brindilles. « pardon la puce, je ne t'avais pas vu. » c'est aussi pour cela que tu as tendance à éviter les autres, cette maladresse qui te caractérise a tendance à agacer, même les étrangers. « je vais travailler là bas. » que tu dis en pointant l'intérieur de la forêt, et alors que tu amorces un départ, tu reviens sur ton dernier pas. « tu n'as rien à faire ici, si ? » que tu demandes en regardant le château caché par les feuilles.
ce serait plus responsable de l'amener avec toi ou de la laisser là ? tu réfléchis un bref instant, mimant un moue étrange de réflexion où tes lèvres se retroussent jusqu'à toucher ton nez. « tu sais quoi ? je suis un adulte et toi une étudiante, à en juger ton uniforme. » une serdaigle, tu aimais bien les aigles. ils étaient futés, calmes, discrets. mais surtout futés. « allez, tu me suis ! je te ramène au château après, mes animaux ne peuvent pas attendre. » en tapotant sur la valise, tu donnes un étrange argument alors que tu l'aides à se relever à son tour et l'embarques dans les ténèbres de la forêt. « j'ai deux chartiers que je dois rendre à mère nature. surtout misstinguette, on ne répète pas les méchants mots qu'ils vont dire en sortant. » et tu y tiens.
ces bestioles sont aussi douces que des loutres mais aussi vulgaires que l'ivrogne du bar des trois balais. « tiens. » tu poses ta valise entre ses bras et l'ouvres d'un coup de baguette. « pose la à tes pieds. » et tu t'accroupis pour laisser les deux petites créatures qui semblent si timides avant qu'un énorme connard ne sorte de la bouche de l'un d'eux. « mais de rien, mon ami ! » que tu dis avec un grand sourire, presque chantonnant. trop heureux de voir la nature reprendre son oeuvre, quand les deux chartiers s'échappent dans les fourrées. « adorables, non ? »
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Smelly smelly cat






Je profitais encore d'une matinée de libre. Allongé dans les feuilles au pied d'un arbres j'écoutais la douce mélodie de la nature, transformant chacun des sons en une note. Le bruissement du feuillage, les oiseaux qui chantaient, le craquement des branches et les bruits de pas qui se rapprochaient. En fermant les yeux, je pouvais même entendre la mélodie qui s'élevait de mon instrument.

Absorbée par mon propre jeu, j'eus à peine eu le temps de me rouler en boule autour de ma lyre pour la protéger. La lyre ne me quittait jamais. Elle me suivait même en cours. L'avoir à mes côtés me rassurait. Fort heureusement pour moi, ma lyre n'avait rien. Non mais ça ne va pas m'écriais-je hors de moi.

Même si l'intrus avait réussi à m'esquiver, il avait troublé mon inspiration. Je sentais déjà la mélodie s'évaporer telle une goutte de rosée. Une pointe de colère dans le regard, je le dévisageai de la tête aux pieds, acceptant ses excuses. Il ne ressemblait à aucun des profs que j'avais déjà vu. J'avais plus l'habitude de croiser @Kathleen J. Jones  par ici. Vous êtes qui ? demandais je sur la défensive. Je continuai en répliquant machinalement : vous ne devriez pas être ici... Je faillis rajouter le "mademoiselle" répétant ce que Madames Jones me disait quand elle me surprenait.

Mon uniforme, je ne l'aimais pas. Surtout cette robe aussi peu pratique qu'inconfortable. Je me sentais ridicule dans cette tenue. Même les niffleurs n'en voulaient pas, si ça c'était pas un signe. Heureusement qu'ils toléraient le simple pull aux couleurs de la maison. Je n'aurais pas supporter de devoir porter cette satanée robe tous les jours ;

L'homme n'avait pas l'air inquiétant. Les quelques brindilles restantes dans les cheveux le rendait encore plus inoffensif. Il ne m'avait pas non plus punie, je m'en sortais bien. J'allais protester, mais force de l'habitude, je ne dis rien. Il valait mieux éviter de faire des vagues si je voulais éviter la sanction. Je fis toute de même la moue, il montrant clairement mon opinion sur la question. Je me sentais bien dans les sous-bois jouxtant la forêt. Tout me semblait si paisible loin des autres et de leurs regards. Je récupérais Chaton qui inquiet par ce remue-ménage m'avait rejoint. Je le mis sur l'épaule avant de souffler dépitée, j'arrive.


Je voulais savoir à quoi ressemblaient ces chartiers. Je n'eus pas à marcher bien longtemps pour assouvir ma curiosité. Il me donna même la valise. Avec une infinie précaution, je la posais à pied. Les deux étranges créatures nous quittèrent bien trop vite à mon goût, non sans avoir joliment remercié le curieux personnage que j'accompagnais. J'avais pouffé de rire avant de reprendre un air grave ne voulant pas qu'il pense que je me moquais de lui.

Un animal doué de parole voilà qui était peu commun. J'avais encore beaucoup à rattraper. Je neconnissais rien au monde magique et j'avais beau partager mon temps entre bibliothèque et tranquillité des arbres, plus je m'informais plus je comprenais a qu'elle point j'étais ignorante en la matière. Je n'allais pas gâcher une si belle occasion. Comment ils font ça ? Comment parlent-ils je veux dire. Questionnais-je maladroitement. Je finis par me présenter à l'individu : moi, c'est May' .




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look this beauty beast. ft. @mayline smith

dans la lune, et bien trop heureux de faire le métier qui t'accapare tout ton temps, tu ne fais pas attention aux réflexions normales d'une ado qui vient de se faire marcher dessus. après moults excuses, tu ne te formalises plus de ce qui se passe dans le passé, bien trop pressé de t'occuper de ce que le futur te réserve.
amusé par la situation, et te voulant aussi responsable, tu te décides d'entrainer la jeune demoiselle dans ton tour habituel de la forêt interdite.
si tu t'amuses à ne pas aller trop loin, proche notamment des enclos du professeur des soins aux créatures magiques, tu sais aussi que tu ne feras pas que des heureux quand tu devras t'enfoncer davantage dans la forêt.
mais l'instant présent t'éblouit davantage quand les deux chartiers s'échappent de ta valise dans une symphonie d'insultes aussi grasses que grossières. et cela t'amuse.
beaucoup.
la voix fluette de la demoiselle t'arrache à la contemplation et tu te redresses d'un bond en reprenant ta valise que tu fermes vite pour ne pas laisser d'autres bêtes s'échapper à leur tour. « oh ça, mademoiselle ! » tu lèves l'index vers elle et lui touches le bout du nez. « c'est une excellente question ! » que tu dis avec entrain en reprenant la marche. « le chartier est un être doué de parole mais son intelligence est limité. on a découvert qu'à part les grossièretés, il ne retenait aucun autre mot. c'est amusant, non ? » que tu dis en prenant soin d'éviter les ronces et autres orties. « c'est comme un humain apprenant une autre langue, la première chose que l'on retient, ce sont les gros mots. » tu hausses les épaules en riant. « c'est tout pareil, sauf qu'ils se limitent à un phrasé très court et parfois les mots n'ont de sens que pour eux. » comme un aurevoir est transcrit d'un connard ou enculé. « la nature est fascinante. »
la demoiselle finit par se présenter et tu lui souris en présentant ta main de façon presque formelle. du bout des doigts tu la lui serres en souriant : « amour. je m'appelle amour. » et tu l'entraines davantage dans la pénombre. « bien, je dois rendre visite aux centaures, gabriel de mon clan a des indications à donner à laurel. » et tu l'entraines dans les hautes herbes que vous passez rapidement pour atterrir au milieu de grands arbres. « tu connais un peu les centaures ? » que tu demandes en regardant un peu partout. « c'est fascinant, d'une excellente intelligence... remarquable. je me suis toujours demandé pourquoi ce n'était pas eux l'espèce dominante. » et tu pousses soudainement may derrière toi en reculant légèrement la tête quand une flèche te frôle le bout du nez. « je pense que ce doit être pour ça, ils manquent cruellement de diplomatie. »
l'homme-cheval arrive en brandissant son arc alors que tu peines à cacher l'ado derrière toi. tu poses ta valise en levant les mains marquées toutes les deux de tatouages. « c'est... » le centaure de toise et abaisse son arc. « amour whistledown, que fais-tu ici ? » tu t'inclines en adressant un parchemin et pousses may à reculer davantage. « recule vite sans tourner le dos. » et tu continues de la pousser jusqu'à ce que ton pied passe un trait invisible et le centaure s'énerve. « gabriel ! » et les sabots tonnent sur le sol, tout tremble. « gabriel est un ancien des leurs ... un, comment on appelle ça ? » et tu hausses les épaules. « un fugitif ? » et tu l'entraines dans un autre coin de la forêt. « et toi ? tu te plais à poudlard ? quel âge tu as ? »
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Je louchais suivant des yeux le doigt venant me tapoter le nez. Je fus surprise de ne sentir aucune appréhension à se toucher. J'étais fière de son compliment, moi qui avais l'impression de tout rater depuis la rentrée. Finalement, cette promenade était bien plus intéressante que je ne le pensais. J'étais désormais bien plus guillerette qu'auparavant. Attentive à ses dires, j'acquiesçais à chacune de ses explications.

Quel drôle de prénom. À en croire mes cours de français, ça ne signifiait ni plus ni moins que Love. Vous êtes un nouveau professeur demandais je d'une voix innocente, mais intéressée. Avec Amour, j'apprenais des choses concrètes, des choses réelles et non à travers un livre et des images.

Les centaures ? Non pas du tout avouais je contrite. Tout ce que je connaissais des centaures était de ce que j'avais pu apercevoir dans Hercules de Disney. J'avais beau passerune bonne partie de mon temps libre à la bibliothèque, j'avais l'impression que je ne rattraperais jamais la dizaine d'années que l'orphelinat m'avait voler.

Je n'eus pas vraiment le temps de penser à ce que je pouvais bien savoir sur Nessus et les siens que je fus poussé par Amour. J'allais une fois de plus protester contre cette mauvaise habitude qu'il avait de bousculer tout le monde, mais le sifflement d'un projectile nous frôlant, me donna une folle envie de repartir d'où l'on venait en courant. Ce nouveau prof était complètement fou. Il me surprenais dans une one de la forêt peu dangereuse dû à la proximité avec la cabane de Kathleen pour m'amener dans un embuscade et me faire tuer.

Ce ne fut qu'une fois poussée par Amour que je réagis et reculai non sans essayer de jeter quelques regards curieux et inquiets par-dessus son épaule. Lui aussi essayait de me tuer, dans quel l'endroit, je m'étais fourée. J'étais certaine que certains d'entre eux avaient tué mes parents. Les lumières sortant de leurs baguettes étaient les mêmes que celles qui avaient tué mes parents, j'en étais sure maintenant. J'étais si terrifiée que j'avais même peur de ma propre baguette, m'obligeant à fermer les yeux quand je lançais des sorts.

Même une fois la clairière loin derrière nous, je ne pouvais m'empêcher de me retourner au moindre bruit, craignant les voir surgir pour nous tirer comme des lapins. Craignant qu'ils nous entendent je chuchotais: ils sont toujours aussi peu accueillants? Je n'avais pas vraiment été surprise de ce que j'en avais vu. Même s'ils étaient la version guerrière du centaure de Disney. Un fugitif ? Demandais-je un brin curieuse.

Dix-huit ans, soufflais-je en m'assombrissant. Je ne connaissais même ps ma date de naissance exacte. Encore une chose que l'orphelinat m'avait volé tout comme mon nom de famille. Je ne me sentais pas vraiment mieux ici que là-bas. J'avais simplement l'impression d'avoir changé de prison. Je haussais les épaules et dis d'une voix déçue, ce n'est pas ce que j'imaginais. J'avais l'impression d'être en sursie. Je ne savais même pas si je pouvais ne parler à Maeve ou à Blo. Peut-être qu'elles aussi étaient avec eux.
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ton insouciance te pousse à embarquer la demoiselle avec toi dans des aventures qu'elle pourrait raconter, qu'on ne pourrait même pas la croire. mais tu restes convaincu qu'elle est plus en sécurité avec toi que seule à l'orée des bois.
la mésaventure avec laurel te fait froncer les sourcils, et tu décides même de te confier sur l'histoire de gabriel que tu as recueilli à pawfect world. et l'interrogation de la jeune fille te fait sourire et adoucit tes traits. « oui, un fugitif. » tu hoches la tête pour appuyer tes dires et tu l'entraines dans un coin de la forêt où les arbres s'écartes les un des autres et où les racines ressortent de terre. « attention de ne pas tomber. » que tu dis en tendant ta main pour l'aider à traverser une crevasse. « gabriel n'était pas d'accord avec l'aspect guerrier et primaire des ordres de laurel. chasser, tuer... » tu secoues la tête. « les centaures sont très territoriaux, et ils détestent par dessus tout qu'on manque à ce fait. alors ils ont déjà tué des sorciers imprudents, des créatures imposantes ou d'autres centaures. » et tu soupires en ajoutant ce qui te peine le plus : « sans explication ou sans aucun jugement possible. » tu hausses les épaules. « gabriel a quitté son clan et errait dans la forêt interdite avec une épée de damoclés au dessus de la tête. c'est @kathleen j. jones qui m'a averti et après plusieurs heures de négociations, il a fini par accepter de venir vivre chez moi. et je dois recevoir une nouvelle centaure d'amérique d'ici quelques mois. » et tu souris, ravi de pouvoir apprendre davantage. « ils sont très lié aux étoiles, et à la voyance... ici, ils ont la peau bleu, mais en amérique ils sont rouges rouille et je me demande s'ils sont aussi clairvoyants. »
et après ton exposé sur les centaures, tu t'intéresses à la jeune qui semble tout à coup perdre son entrain à tes questions. tu fais une moue désolée quand elle signifie sa déception. « je comprends. » que tu dis en arrivant à un endroit de la forêt dangereux, tu sors ta baguette et la pointe sur un tronc d'arbre. « lumos. » la lumière s'était éteinte à mesure que la forêt s'était épaissie, cachant les rais de lumière. « j'avais l'impression, quand j'étais à poudlard, d'être décalé par rapport aux autres. » ils vivaient leur scolarité normalement, une jeunesse normale. note, devoir, amour, passion, sport... mais toi, toi tu étais différent. « ouais, je ne me sentais pas à ma place ni chez moi. » tu secoues la tête en repensant à tout ce que cela a engendré comme anxiété. « mon unique conseil... c'est de trouver quelque chose qui soit à toi, et rien qu'à toi. » ton amour pour les animaux a été ton échappatoire. « j'ai quitté poudlard après les aspics et j'ai parcouru le monde à la recherche de réponses. et je les ai eues. » tu souris en lui tapotant l'épaule. « se sentir à part c'est le quotidien d'énormément de monde. » plus qu'on le pense même. nous ne sommes jamais vraiment seul. « une passion ? » que tu lui demandes alors que les souvenirs viennent hanter tes pensées.
le nombre de harcèlements que tu as eu, le nombre de gens qui t'ont regardé de travers... et la pitié dans le regard de beaucoup quand on sait que ta mère est une pro magie noire déchue, engrossée par un chuchoteur disparu. et que tu es le résultat de ce merdier... toi, tout chétif.
heureusement @elffin cynfeirdd avait égayé un peu cette vie scolaire par sa simple présence dans une pièce, et tes amis ont fini par se dévoiler au fil du temps.
et ta passion a été ta raison de vivre, de te battre.

arrivés au cœur d'un morceau de forêt, les branches craquent et tu plisses les yeux en observant autour de toi. une araignée de taille humaine sort de son terrier et tu pointes la baguette sur elle. « ce n'est pas toi que je viens voir. »
tu attrapes la main de ta petite protégée et tu poses la valise au sol en l'ouvrant. « calypso ! j'ai trouvé un de tes fils dans une forêt près d'un village moldu, il a mangé un chien et une poule. » tu fais ta grosse voix, même si cela semble peu convaincant. « si un de tes enfants enfreint encore les règles imposées par l'école et le ministère, ils seront contraint de l'abattre. » et tu refuses qu'une créature subisse un châtiment de mort.
l'énorme araignée sort d'un gigantesque terrier, sa voix résonne dans la forêt, faisant trembler jusque le sol. « amour, qui est le fils ? » tu donnes un coup dans la valise, et l'araignée s'échappe en courant jusqu'à sa mère qui lui arrache la tête.
tu restes coite avant de te reprendre. « ce n'était pas nécessaire, calypso. » l'araignée vous regarde un instant. « va-t-en maintenant, avant que je n'ordonne ta propre disparition. »
et tu ne demandes pas ton restes en courant, entrainant may avec toi.

arrivés au milieu de la forêt, tu t'assures qu'aucune des araignées ne vous a suivi mais il semble que vous soyez tranquille. « décidément, je t'ai emmené là où c'est le plus dangereux. » mais après avoir posé tes mains sur tes cuisses et d'avoir repris ton souffle, tu lèves un index. « je sais où t'emmener. »
après quelques pas vers l'orée de la forêt, tu tapes doucement contre un tronc d'arbre d'où une petite fée sort. « coucou. » la fée te regarde méfiante et pose ses yeux sur la demoiselle et son petit sourire s'élargit. elle joue avec les mèches de cheveux couleur feu en riant, ses ailes produisant une doucement mélodie. « ce sont des fées des forêts, douces, gentilles... et elles sont particulièrement attirée par les filles, elles montrent la voix. celle ci semble t'apprécier. » que tu dis en souriant. des papillons verts émeraudes apparaissent près de mayline et papillonnent autour d'elle et tu restes silencieux jusqu'à dire : « tu viens d'être bénie de chance. »
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C'est d'une oreille distraite que j'écoutais ses explications. Morose, je pensais aux interminables années à venir. Aspics qu'il avait dits ce n'était pas cinq ans ? Je m'étais apprêtée à rentrer dans la vie active à faire un métier qui m'aurait plu pour retourner sur les bancs d'écoles. Je n'avais vraiment pas réfléchi, choix certainement poussé par le désir de quitter l'orphelinat au plus vite. Je le suivis traînant des pieds.

Ma mauvaise humeur s'évapora d'un coup quand il me fit remarquer la crevasse m'évitant de tomber dedans. Je n'avais pas remarqué le changement d'atmosphère jusqu'à maintenant.La pénombre devenait de plus en plus inquiétante. Je me rapprochais de ce nouveau prof. Il était complétement inconscient à moins qu'il ne cherchait à ce que ma mort ressembler à un accident.

J'acquiesçai distraitement de la tête. Même le plus passionnant des cours ne pouvait me faire oublier les cinq prochaines années à Poudlard. La musique répondis je avec mélancolie en montrant l'instrument se balançant à mon épaule. Ça ne servait à rien ici, ce n'était pas au programme. Et ce n'était pas avec mes maigres progrès en magie que je pourrais prétendre à un quelconque diplôme.

Je n'avais jamais eu peur des araignées, de celles qui tissent leurs toiles au plafond de celles avec les qu'elles je m'amusais à inventer toute sorte de torture plus imaginative les unes que les autres, mais jusqu'à maintenant, je n'avais jamais été confronté à un monstre comme ça. Aussi haute qu'un homme, elle aurait pu nous déchiqueter rien qu'avec ses mandibules. J'avais beau vouloir me cacher derrière Mr Love, j'avais l'impression qu'elle me regardait quand même avec ses multiples yeux.

Le spectacle se déroulant devant mes yeux de me dégoûtait pas le moins du monde. Je regardais même ça avec un certain amusant macabre. La pauvre petite araignée finissais comme celle que j'avais l'habitude de faire souffrir ; la tête arrachée. Une fois de plus, je me retrouvais à courir derrière le professeur pour sauver notre peau.

J'avais compris que ça valise devait être magique pourtant en voyant l'araignée sortir alors qu'elle allait au-devant d'une mort quasi-certaine, je me posais des questions. Je lui fis par de ma reflexion : pourquoi l'araignée ne s'est pas enfuit quand on a relâché les charetiers? Ces araignées semblaient intelligentes, la petite devait savoir ce qui allait se passer.

Méfiante après ces deux premières rencontres, je la laissais approcher avec une certaine appréhension. Ne voulant pas offenser cette fée je demandais à Amour: elle nous comprend?
La fée ne me voulait aucun mal. Les yeux écarquillés d'émerveillement, je la laissais un grand sourire aux lèvres. Pourquoi préfère telles les filles ? Il y avait forcément de petites fées masculines sinon la race se serait éteinte depuis bien longtemps. Alors pourquoi ces fées-là ne préférerait t'elle pas les garçons ?

La créature virevoltante semblait tout aussi ravie que moi. Il fallait absolument que je mémorise cet endroit afin d'y retourner. Peut-être même, je pourrais y emmener Blo. Je me demandais si les fées aimaient la musique. Bénie de chance ? Répétais-je surprise en plein questionnement intérieur.
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