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Maybe I need a little company
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Professeur de Poudlard
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Sortilège de Niv.5
INFOS
Messages : 424
Faceclaim : Krysten Ritter.
Sang : Née-moldue.
Particularités : Animagus chatte noire.
Profession : Disparue dans la nature depuis le 5 mai 2023.
Multis : James, Israfel, Brynn et Nott.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle: DANS LA MERDE.
Dé utilisé: Dé Correct (60%)
Maturité Magique (MM):
(60/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(40/100)
Expérience Magique (XM):
(70/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle: DANS LA MERDE.
Dé utilisé: Dé Correct (60%)
Maturité Magique (MM):
(60/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(40/100)
Expérience Magique (XM):
(70/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Maybe I need a little company
28.07.2022
feat. @"Amour Whistledown"
La nuit avait été longue et douloureuse à la fois. On avait annoncé le retour d’@Asel Misra et de @"Milo Clearwater", mais @Sean Clearwater restait aux abonnés absents, tout comme Ryan d’ailleurs. Kathleen ne savait plus vraiment quoi faire, puisque le Marché aux Trolls ne lui avait pas apporté les réponses qu’elle attendait et que du reste, @Braxton Clearwater préférait de loin l’ignorer et se concentrer à sauver son mariage. Elle comprenait, bien sûr. Elle comprenait et en même temps, il y avait des soirs où c’était trop, trop de chose à porter, trop de chose à accepter. Entre les vomissements intempestifs qui n’arrêtaient pas de rythmer ses nuits et les pleurs incontrôlables qui la sciaient à chaque fois qu’elle se demandait ce qu’elle allait faire désormais, il n’y avait que le silence pour tout réconfort.
Ce soir-là, ce fut plus douloureux que les autres peut-être. Ça n’aurait pas dû. Elle était à la fois soulagée qu’Asel et Milo soient sauvés et pourtant la morsure égoïste ne se fit pas attendre : ça aurait dû être Sean. Si ç’avait été Sean, elle aurait été rassuré. Elle se reprit la seconde d’après, enfonçant ses ongles dans ses joues creusées par la faim et la fatigue. Qu’est-ce qu’elle racontait ? A quoi penser-t-elle ? Elle se sentit plus honteuse, plus démunie encore que les jours derniers. Elle avait besoin de dormir. Elle avait besoin de ne plus y penser.
Il y avait bien un ami chez qui elle pourrait aller, un ami sur lequel elle pourrait pleurer sans qu’il ne pose trop de questions, en ce qu’il comprenait ses silences et ses sourires depuis toujours.
Ce soir-là, elle prit le gallion de Braxton, avisa sa dernière question restée sans réponse et disparut finalement.
(…)
C’était dans un bosquet simple et silencieux que le paradis résidait. Ce n’était pas tous les jours que Kathleen y pensait, mais ce soir-là, elle en avait eu besoin. Besoin de traverser en silence la forêt et ses cimes obscures, les mains enfoncées jusqu’aux poignets dans les poches de sa veste. On avait beau être au mois d’août, la bise était fraîche. Une chance pour l’oiseau-tonnerre qu’elle retrouverait sans doute quelque part, perchée sur un pan de falaise ou sur une branche plus haute que les autres.
Ce n’était pourtant pas lui qu’elle venait chercher, juste un peu de compagnie. Juste un peu de chaleur dans ce qui semblait être le glas que l’on sonne à l’heure de la mort.
Arrivée à la porte, il fallut bien se rendre à l’évidence qu’Amour n’était pas là. Elle baissa les yeux un petit instant, hésitant à repartir, puis finalement passa outre les protections. La porte ouverte, elle put sentir la bonne odeur des parfums animaux venir lui caresser les moustaches. Alors lentement elle referma la porte derrière elle, s’enfonçant dans le paradis qui portait le nom de Pawfect World et où plus rien n’avait qu’importance, où tout semblait soudainement à sa place, elle y comprit.
Elle fit quelques pas dans l’obscurité, avant de finalement apercevoir un carton qu’Amour avait dû intercepter ou trouver devant sa porte. On pouvait y voir une portée de demi-fléreur entière abandonnée. Pendant les vacances… Jinx grimaça, triste un petit instant, se rappelant soudainement à ce pourquoi le refuge existait.
Parce que l’homme est cruel.
Les trois petites têtes se levèrent aussitôt qu’ils la virent, miaulant à tout va pour obtenir son attention et sans un peu de lait. Jinx tourna les talons, allant chercher dans les multiples tiroirs et placards du lait qu’Amour avait sans doute d’avance et termina par revenir s’installer dans un des fauteuils du salon. Elle sortit les trois félins qu’elle cala contre elle, leur donnant tant bien que mal un biberon chacun, coinçant le troisième contre sa poitrine. Les trois félins se mirent à ronronner, profitant de cet instant de repos et de chaleur.
La sorcière les observa longtemps, avant de reposer les deux plus vifs pour ne garder que le plus gringalet des trois. La tête posée contre son cœur, il tétait encore difficilement, à moitié endormi, à moitié fatigué, les yeux fermés et ronronnant de plaisir.
Jinx le caressa, stimulant sa gueule afin qu’il finisse le biberon.
Le plan avait marché : pendant ces instants aussi purs que simples, elle avait presque oublié pourquoi elle était ici, en plein milieu de la nuit, à donner le biberon à des demi-fléreurs abandonnés…
KATHLEEN JINXED JONES
“And though she be but little, she is fierce.”
“And though she be but little, she is fierce.”
INFOS
FICHE DE PERSO
maybe i need a little distraction. ft. @kathleen j. jones
un, ne pas laisser un hodag avec des croups. jamais... le carnage dans la prairie avait pris tout le temps qui t'était incombé. « okay, papa super en colère ! » que tu dis en pestant, la baguette en l'air pour réparer les bêtises que les chiens avaient fait. « ce n'est pas une guerre de territoire ! selly tu vas devoir bouger ! allez zou, vilaine ! » que tu dis à l'attention du croup qui capitule en s'éloignant. dorénavant, ce sera chacun sa parcelle.
tu pestes en donnant des coups de baguette et en renforçant les barrières entre les mondes. mais tu ne restes jamais fâché bien longtemps. tu t'approches du hodag qui boude fortement et tu flattes le bidou avant qu'il grogne mais tu gagnes bien avant qu'il pense à mordre et il te donne un coup de tête, manquant de t'embrocher avec sa corne. « je t'aime quand même, coquin. »
et tu n'arrêtes pas de l'après-midi, à courir partout.
quand la pénombre gagne le monde, tu reviens au refuge où dort un carton sur ton perron. tu le vois gigoter et tu hésites.
tu as déjà reçu des courriers dangereux avec des explosifs de gens néfastes mais tu entends des miaulements étouffés. tes yeux deviennent ronds comme des billes et tu ouvres le carton à la va-vite. quel bande de criminels. mais tu es rassuré de savoir que ce criminel là avait pris la peine de le déposer devant chez toi... au moins ça, non ? « mes amours. » que tu dis en emportant le carton dans la cuisine, tu les poses sur la table alors que tu sors ce qu'il faut pour les nourrir une première fois.
après avoir diner, tu leur demandes de ne pas faire de bruit et que tony veillerait sur eux. le vieux matou sur la table les toise puis te regarde en miaulant, dépité. « oui, tony, tu vas jouer au grand-père pendant que papa va plonger voir les hyppocampes. » le vieux fléreur miaule mais ne bouge pourtant pas, près à obéir.
mais au bout de plusieurs heures, tony s'endort et vieux comme il est, n'entend pas l'intruse entrer.
dans l'eau, tu profites pour rendre visite à plusieurs créatures marines et enlever les algues de certains bassins.
tu ne dors jamais. ou peu.
il est bientôt deux heure ou trois heure du matin à en juger la lune dans le ciel. tu regrettes que l'on t'ait confisqué ton bébé nundu, mais tu te battras jusqu'à la fin pour la récupérer.
tu sors de l'eau en caleçon, les palmes aux pieds et la bulle d'air qui éclate.
comme un canard, tu marches jusqu'à la cabane qui grandit dès que tu approches et tu entres chez toi en sentant une odeur de cuir familière.
les palmes qui claquent sur le bois, tu perçois l'amie de toujours affalée sur le fauteuil avec l'un des fléreurs. à en juger par les biberons sortis, elle les a nourri. « ah chouette ! » que tu dis en arrivant devant le carton d'où tu retires les deux autres pour les poser sur la table. « je n'ai pas encore pu les installer. » tu tapes sur la table devant tony qui sursaute, les yeux à moitié ouverts. « heureusement que kath est arrivée, vieux chat. » tony - même s'il a toujours l'air boudeur - miaule son mécontentement et s'éloigne pour dormir dans ton lit. « j'essaie pourtant de le garder jeune ! » que tu dis en levant les bras au ciel, comme si un vieux couple se disputait. « qu'est-ce que tu fais là, beauté ? » que tu demandes en faisant chauffé de l'eau, sortant ton herbe qui te fait étrangement du bien. tu sors d'un placard un gros coussin que tu poses aux pieds de la professeur de poudlard pour poser les autres fléreur, qui s'en désintéressent vite pour grimper aux jambes de la chatte. « ouh, je crois qu'on a été adoptée. » que tu dis taquin alors que tu retires enfin tes palmes et décides de prendre un manteau long pour cacher ton caleçon mouillé à la demoiselle en visite. « du thé magique ? » tu fais une petite danse qui dit tout. « pour calmer les angoisses nocturnes. » tu te sers une tasse et suspends le geste au dessus de la seconde. « sinon j'ai de la camomille. » que tu dis en haussant les épaules.
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