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A New Hope. * GABRIEL *
INFOS
FICHE DE PERSO
Fin Août 2022
Un papier à la main, j’observais l’écriture de mon père tout en marchant dans le Londres Magique. Penchée et fuyante, tout comme lui et sa vie, elle ne décrivait qu’une simple adresse. C’était ces dernières volontés. Oh, je ne l’avais guère connu. Abandonnée à l’âge de 3ans, je fus élevé par ma mère dans la banlieue de Boston. Avocate de métier, elle se battit toute sa vie pour les droits des femmes. A croire que j’avais hérité d’elle ce farouche écœurement pour l’injustice.
Avocate en droit d’affaire, ça payait bien. Mais avocate pour des associations caritatives, ça payait peu. Aussi, nous vécûmes dans une petite maisonnette, au milieu de la banlieue Nord de Boston, où régnait drogue, insécurité et délinquance. Mais, j’avais été bien élevé. L’école primaire se passa plutôt bien, tout comme le collège. Fréquentant les établissements publics, je fus rapidement confronté à l’injustice que provoquait le système américain non-maj. Mais que voulez vous, être le premier pays libre du monde, ça se méritait non ?
Par trois fois durant cette période, il se passa des choses étranges. Lors d’un entraînement de baseball, sport auquel j’excellais, une des balles enfla tellement qu’elle atteint la taille d’une citrouille arrivée à moi. Une autre fois, une jeune fille s’étant moqué de la couleur de mes baskets se retrouva avec les cheveux rouge vif la seconde suivante. Je compris rapidement que je n’étais pas comme les autres, mais j’avais l’habitude. Solitaire, je n’avais toujours eu très peu d’amis, et je me lançais corps et âme dans mon sport fétiche où j’excellais : le baseball.
Avançant dans les ruelles, je me remémorais également tout mon parcours à Ilvermorny. Entré à l’âge de 17ans, je fus envoyé dans la maison de l’Oiseau-Tonnerre. Symbole d’âme et d’aventure, elle convint parfaitement à mon caractère bien trempé et rebelle. N’étant pas spécifiquement forte dans tous les domaines magiques, je démontrais quand même quelques qualités pour la Défense contre les Forces du Mal et les Sortilèges. Moins douée dans le reste, je ne fus pas une élève exemplaire et modèle. Très tôt, j’avais montré un talent pour ce nouveau sport : le Quidditch. Rapidement, je représentais l’équipe de l’Oiseau-Tonnerre à Ilvermorny. Puis, lors de ma deuxième année, un agent me repéra et je fus accepté au poste de Batteuse des Chardonnerets de Fitchburg. S’en suivit alors une carrière fulgurante. Ilvermorny accepta de me faire passer des examens particuliers, étant donné le temps passé à l’entraînement. En 2014 , 2015 et 2016, je fus nommé Joueuse de la Ligue Américaine et mon équipe remporta trois de suite la Coupe de la Ligue des Etats-Unis. En 2017, alors que j’étais sur la fin de mes études de commerce magique, je changeais de club pour aller chez les célèbres All-Star de SweetWater. Ce fut l’apogée de ma carrière. Je gagnais encore une fois la coupe de la ligue américaine, et fut une dernière fois élue Joueuse de l’année. L’année suivante, je fus nommé Capitaine de l’équipe nationale et nous remportâmes la coupe du monde à l’issue d’un match sans merci avec le Japon. Véritable superstar aux USA, mais aussi à l’internationale pour tous les fans de Quidditch, je commençais alors à signer quelques contrats publicitaires, qui commencèrent à me faire enfin gagner ma vie convenablement et aisément. J’avais compris que, même dans le monde des sorciers, et dans le sport magique comme le Quidditch, les inégalités hommes-femmes étaient encore bien visibles. Je devins alors un symbole de féminisme. De défense de la cause. D’égalité et surtout d’équité. Mon image fut repris et je fus enfin fière de moi. Je fis rêver toute une génération de petite sorcière qui voulurent suivre mes pas. Pendant les trois années suivantes, je brillais en championnat et fut élue Meilleure joueuse du Monde en 2020.
La célébrité m’éloigna encore plus du peu d’amis que j’eus. Et c’est cette année là que je perdis ma mère. Au sommet, je compris que j’allais descendre bien plus vite que je n’étais monté. Enchaînant les mauvais matchs et les blessures car je venais de perdre la seule qui guidait mon monde, je fus bientôt mis à l’écart de l’équipe. En janvier 2022, je tentais une nouvelle aventure dans la Ligue Canadienne en signant un contrat avec les Marteaux de Haileybury. En vain. Tout ne fut qu’échec sur échec, et je décidais en Mars 2022 d’arrêter purement et simplement le Quidditch. L’abandon de ma carrière fit un grand boom sur la scène nationale et internationale. Ce fut alors le début de la dépression. Ne sortant plus de chez moi, hormis la nuit pour boire, j’enchainais les mauvaises rencontres et les échecs. Plusieurs paparazzis prirent de nombreuses photos de moi dans de très mauvais états, et je multipliais les coups d’éclats publics. En Juillet 2022, alors que j’étais au fond du trou et au plus bas, j’appris par notaire non-maj le décès de mon paternel et géniteur. Cela ne me tira aucune émotion, car il m’avait abandonné depuis bien longtemps. En revanche… Ce que le notaire déclara attira plus mon attention. Mon héritage, de 2000 dollars net de frais de notaire, était à partager avec son second héritier… Un certains @Gabriel Standford.
Comprenant alors qu’il s’agissait de mon demi-frère, je fis route vers la Grande-Bretagne, n’ayant plus rien à perdre et décident de tout abandonner pour y fonder une toute nouvelle vie. Le seul espoir de ce nom pour guider ma lanterne et sortir du trou dans lequel je m’étais fourré.
C’est donc les traits tirés, que je marchais en ce jour d’Août 2022, au milieu du Londres Magique. Ayant d’abord chercher chez les Non-Maj, je ne fus pas surpris d’avoir retrouver le nom de mon frère dans la communauté Magique. Et pas n’importe où ! Il était le Chef du Bureau des Aurors Britannique ! A visiblement 35 ans ! Avide, mais fatigué par le voyage, je tenais toujours le bout de papier indiquant l’adresse et ma valise dans l’autre main. Arrivant finalement au pied d’un immeuble à la fois ancien et moderne, je sonnais à son nom d’appartement, la boule au ventre… J’étais dans un état de stresse immense.
Quand il se présenta devant moi, je reconnus immédiatement le physique propre aux Standford, avenant et athlétique. Lui aussi la Nature l’avait gâté.
« Vous êtes Gabriel Standford ? » dis-je timidement en tenant mon petit papier dans les mains en tremblant.
« Je… euh… je voulais vous dire que… je vous dois 1 000 dollars… Euh.. je l’ai hérité de mon père… XXX Standford. C’est… c’est votre euh… ta part. »
D’une main tremblante, je lui tendis les 1000 dollars en liasse.
« J’aurai du les échanger en gallions d’or je sais… Mais… voilà. C’était symbolique. Bon j’espère que… ca te fait pas trop bizarre euh… D’avoir Hope Standford en tant que demi-sœur… ou sœur… Ou inconnue après toi ahah… On se connaît pas hein. »
Je passais ma main derrière la nuque en riant nerveusement. Il devait certainement me connaître. Tous les sorciers du monde connaissait la célèbre batteuse Hope Standford.
« Tu… tu avais jamais fait le rapprochement entre nos deux noms ? » dis-je soudainement curieuse.
Sursautant, je me rendis compte que j’avais peut être dépasser les bornes. Complètement perdu, je lui mis le papier de son adresse dans les mains avec les 1000 dollars et je lui serrai la main comme à un étranger.
« Je… je vais te laisser. »
Mais j’avais tout, sauf envie de partir. Pourquoi ? Parce que je n’avais plus que la personne en face de moi dans ma vie.
Avocate en droit d’affaire, ça payait bien. Mais avocate pour des associations caritatives, ça payait peu. Aussi, nous vécûmes dans une petite maisonnette, au milieu de la banlieue Nord de Boston, où régnait drogue, insécurité et délinquance. Mais, j’avais été bien élevé. L’école primaire se passa plutôt bien, tout comme le collège. Fréquentant les établissements publics, je fus rapidement confronté à l’injustice que provoquait le système américain non-maj. Mais que voulez vous, être le premier pays libre du monde, ça se méritait non ?
Par trois fois durant cette période, il se passa des choses étranges. Lors d’un entraînement de baseball, sport auquel j’excellais, une des balles enfla tellement qu’elle atteint la taille d’une citrouille arrivée à moi. Une autre fois, une jeune fille s’étant moqué de la couleur de mes baskets se retrouva avec les cheveux rouge vif la seconde suivante. Je compris rapidement que je n’étais pas comme les autres, mais j’avais l’habitude. Solitaire, je n’avais toujours eu très peu d’amis, et je me lançais corps et âme dans mon sport fétiche où j’excellais : le baseball.
Avançant dans les ruelles, je me remémorais également tout mon parcours à Ilvermorny. Entré à l’âge de 17ans, je fus envoyé dans la maison de l’Oiseau-Tonnerre. Symbole d’âme et d’aventure, elle convint parfaitement à mon caractère bien trempé et rebelle. N’étant pas spécifiquement forte dans tous les domaines magiques, je démontrais quand même quelques qualités pour la Défense contre les Forces du Mal et les Sortilèges. Moins douée dans le reste, je ne fus pas une élève exemplaire et modèle. Très tôt, j’avais montré un talent pour ce nouveau sport : le Quidditch. Rapidement, je représentais l’équipe de l’Oiseau-Tonnerre à Ilvermorny. Puis, lors de ma deuxième année, un agent me repéra et je fus accepté au poste de Batteuse des Chardonnerets de Fitchburg. S’en suivit alors une carrière fulgurante. Ilvermorny accepta de me faire passer des examens particuliers, étant donné le temps passé à l’entraînement. En 2014 , 2015 et 2016, je fus nommé Joueuse de la Ligue Américaine et mon équipe remporta trois de suite la Coupe de la Ligue des Etats-Unis. En 2017, alors que j’étais sur la fin de mes études de commerce magique, je changeais de club pour aller chez les célèbres All-Star de SweetWater. Ce fut l’apogée de ma carrière. Je gagnais encore une fois la coupe de la ligue américaine, et fut une dernière fois élue Joueuse de l’année. L’année suivante, je fus nommé Capitaine de l’équipe nationale et nous remportâmes la coupe du monde à l’issue d’un match sans merci avec le Japon. Véritable superstar aux USA, mais aussi à l’internationale pour tous les fans de Quidditch, je commençais alors à signer quelques contrats publicitaires, qui commencèrent à me faire enfin gagner ma vie convenablement et aisément. J’avais compris que, même dans le monde des sorciers, et dans le sport magique comme le Quidditch, les inégalités hommes-femmes étaient encore bien visibles. Je devins alors un symbole de féminisme. De défense de la cause. D’égalité et surtout d’équité. Mon image fut repris et je fus enfin fière de moi. Je fis rêver toute une génération de petite sorcière qui voulurent suivre mes pas. Pendant les trois années suivantes, je brillais en championnat et fut élue Meilleure joueuse du Monde en 2020.
La célébrité m’éloigna encore plus du peu d’amis que j’eus. Et c’est cette année là que je perdis ma mère. Au sommet, je compris que j’allais descendre bien plus vite que je n’étais monté. Enchaînant les mauvais matchs et les blessures car je venais de perdre la seule qui guidait mon monde, je fus bientôt mis à l’écart de l’équipe. En janvier 2022, je tentais une nouvelle aventure dans la Ligue Canadienne en signant un contrat avec les Marteaux de Haileybury. En vain. Tout ne fut qu’échec sur échec, et je décidais en Mars 2022 d’arrêter purement et simplement le Quidditch. L’abandon de ma carrière fit un grand boom sur la scène nationale et internationale. Ce fut alors le début de la dépression. Ne sortant plus de chez moi, hormis la nuit pour boire, j’enchainais les mauvaises rencontres et les échecs. Plusieurs paparazzis prirent de nombreuses photos de moi dans de très mauvais états, et je multipliais les coups d’éclats publics. En Juillet 2022, alors que j’étais au fond du trou et au plus bas, j’appris par notaire non-maj le décès de mon paternel et géniteur. Cela ne me tira aucune émotion, car il m’avait abandonné depuis bien longtemps. En revanche… Ce que le notaire déclara attira plus mon attention. Mon héritage, de 2000 dollars net de frais de notaire, était à partager avec son second héritier… Un certains @Gabriel Standford.
Comprenant alors qu’il s’agissait de mon demi-frère, je fis route vers la Grande-Bretagne, n’ayant plus rien à perdre et décident de tout abandonner pour y fonder une toute nouvelle vie. Le seul espoir de ce nom pour guider ma lanterne et sortir du trou dans lequel je m’étais fourré.
C’est donc les traits tirés, que je marchais en ce jour d’Août 2022, au milieu du Londres Magique. Ayant d’abord chercher chez les Non-Maj, je ne fus pas surpris d’avoir retrouver le nom de mon frère dans la communauté Magique. Et pas n’importe où ! Il était le Chef du Bureau des Aurors Britannique ! A visiblement 35 ans ! Avide, mais fatigué par le voyage, je tenais toujours le bout de papier indiquant l’adresse et ma valise dans l’autre main. Arrivant finalement au pied d’un immeuble à la fois ancien et moderne, je sonnais à son nom d’appartement, la boule au ventre… J’étais dans un état de stresse immense.
Quand il se présenta devant moi, je reconnus immédiatement le physique propre aux Standford, avenant et athlétique. Lui aussi la Nature l’avait gâté.
« Vous êtes Gabriel Standford ? » dis-je timidement en tenant mon petit papier dans les mains en tremblant.
« Je… euh… je voulais vous dire que… je vous dois 1 000 dollars… Euh.. je l’ai hérité de mon père… XXX Standford. C’est… c’est votre euh… ta part. »
D’une main tremblante, je lui tendis les 1000 dollars en liasse.
« J’aurai du les échanger en gallions d’or je sais… Mais… voilà. C’était symbolique. Bon j’espère que… ca te fait pas trop bizarre euh… D’avoir Hope Standford en tant que demi-sœur… ou sœur… Ou inconnue après toi ahah… On se connaît pas hein. »
Je passais ma main derrière la nuque en riant nerveusement. Il devait certainement me connaître. Tous les sorciers du monde connaissait la célèbre batteuse Hope Standford.
« Tu… tu avais jamais fait le rapprochement entre nos deux noms ? » dis-je soudainement curieuse.
Sursautant, je me rendis compte que j’avais peut être dépasser les bornes. Complètement perdu, je lui mis le papier de son adresse dans les mains avec les 1000 dollars et je lui serrai la main comme à un étranger.
« Je… je vais te laisser. »
Mais j’avais tout, sauf envie de partir. Pourquoi ? Parce que je n’avais plus que la personne en face de moi dans ma vie.
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FICHE DE PERSO
Le début du mois s'était annoncé avec quelques bonnes nouvelles, à commencer par la fin des recherches pour retrouver Asel, Milo et Sean Clearwater qui prenaient tous un repos bien mérité depuis quelques jours déjà. Mais les tensions étaient loin de s'être tari au département de la Justice Magique qui continuait, dans une effervescence absolue, à mettre à la main sur de nombreux indices pour remonter la piste des différents ravisseurs. Car si le maître chanteur était unique, Ryan se servait de nombreuses personnes pour arriver à ses fins et surtout, après bien des confessions et révélations douloureuses, c'était également @Kathleen J. Jones qui demeurait encore introuvable.
Le front plissé sur le dossier que @Braxton Clearwater lui avait remis avant de prendre véritablement quelques jours en compagnie de sa femme, Gabriel plongeait dans les différentes enquêtes ouvertes depuis quelques semaines et leva la tête au moment où il reprenait quelques notes laissés sur le bureau d'Ellie Clearwater, en congé parental forcé et très longue durée, pour croiser une jeune femme armée d'une valise et un morceau de papier. Ces traits du visage était tiré par la fatigue et il se demandait d'où elle venait pour arriver avec des bagages comme si elle venait de sauter d'un avion.
Cependant, l'accent qu'elle eut à son encontre l'intrigua encore que de savoir qu'elle le cherchait.
"Oui c'est ..."
Il n'eut le temps de lui répondre qu'elle sortait déjà une liasse de billet en lui tendant, mentionnant un père en commun. Baissant les yeux, légèrement surpris par son ton en plus d'une familiarité qu'il ne réservait pas aux inconnus en le tutoyant aussi rapidement.
"Vous avez du vous tromper." déclara-t-il finalement
Et c'était presque une chance inouïe que personne ne soit présent dans les bureaux à cet instant, l'étalage d'une vie oubliée était loin d'être dans les principes de Gabriel qui avait bel et bien oublié l'absence de son père durant des années. Il observa l'inconnue qui se présenta sous le nom de Hope, accoler à son propre nom de famille qui lui fit serrer les dents. Sa mère avait vraiment eu une drôle d'idée de lui laisser le nom de son conjoint qui n'avait pas hésité très longtemps à se faire la malle et à en juger par les légères rides de la jeune femme, elle devait presque avoir son âge.
"Ecoutez je n'en veux pas. Gardez le." dit-il en repoussant la liasse de billet
Déjà considérer comme un pot de vin au sein du poste, il ne pouvait accepter l'argent de quelconque dans son lieu de travail, ni dans sa vie privée. Mais il percutait doucement qu'en plus de prétendre avoir le même père, la jeune femme était en plus une sorcière tout comme lui. Lui qui s'était toujours considérer comme un né moldu, il se rendait compte que son ingrat de père ne l'était probablement pas, au vu de deux rejetons parfaitement sorciers.
Levant les épaules pour considérer la jeune femme de toute sa hauteur, Gabriel haussa les sourcils.
"Je ne vous connais pas." continua-t-il honnêtement "Mais ça ne valait pas la peine de venir me ramener cet argent. Gardez le, donnez le aux bonnes œuvres, faites en ce que vous souhaitez."
Avisant la valise ainsi que des vêtements qu'il jugeait hors saison, il se demanda un instant si elle était directement venue le voir après un long voyage. Elle avait clairement du passer devant le portique de sécurité bien trop facilement simplement en déclinant son identité et Gabriel était presque entrain de la congédier. Autant pour ne plus entendre parler d'un père qui était loin d'être un modèle, autant parce que sa venue le rendait perplexe mais il ne pouvait passer outre le fait qu'elle avait fait du chemin et qu'elle était prêt à repartir sans poser de résistance.
"Attends."
Il passa sa main dans sa barbe un instant avant d'aviser son bureau de l'autre coté de l'allée.
"Entre là, je vais prendre des cafés." proposa-t-il avec un peu plus de patience, reposant les notes d'Ellie sur le tas en lui indiquant la porte de la grande baie vitrée. Il ne pouvait pas décemment lui dire de partir comme ça, serrant la main d'une inconnue qui portait le même nom qu'elle. Il avait surtout besoin d'un peu plus d'espace privée pour en parler et il espérait qu'elle comprendrait sa gêne malgré des bureaux vides.
Il ne la laissa alors que deux petites minutes, assez pour faire un allée retour jusqu'à la cafétéria sans être tenter d'aller jusqu'à l'IDEM pour aller chercher un café chez Mme Faux-Orpin, récupérant même de quoi grignoter au passage alors que ses pensées allaient vers cette Hope Standford. Loin d'être tenté de se demander pourquoi elle agissait comme s'il était censé la connaître, il remonta assez rapidement les étages, sans réellement faire attention aux employés le saluant sur son passage, esquissant pourtant de simples signes de tête sans saveur. Hope Standford.
Est-ce que sa défunte mère avait été au courant de la double vie de son conjoint? Il espérait que non, elle qui avait tenté de vivre paisiblement en prenant soin de prendre des doubles emplois pour survivre à leur besoin jusqu'à ce que Gabriel soit en âge d'avoir des petits boulots pour l'aider. Si elle avait su, elle n'aurait clairement pas eu un mental aussi fort pour survivre autant d'années. Regagnant vite son bureau, il posa un café et des cookies en face de la jeune femme avant de rassembler ses esprits.
"Tu l'as connu?" demanda-t-il sans préambule concernant Standford Senior
Il avait un tas de question et en tant qu'Auror, il se retenait même de lui faire avaler du Veritaserum pour être sure qu'elle n'était pas un leurre. Mais son éthique imposait une discussion préalable avant toute chose.
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FICHE DE PERSO
Fin Août 2022
Mon visage s’abaissa et mes yeux s’assombrirent un peu. Je fis un effort colossal pour ne pas pleurer. J’avais été élevé comme ça par ma mère. Ne jamais montrer ses sentiments, car c’était un signe de faiblesse. En revanche, là, ça faisait beaucoup. Je n’avais plus personne dans ma vie et je comptais bien la commencer ici en Vieille Angleterre mais… ça démarrait mal.
« Je… euh… d’accord... »
Je repris la liasse et je la gardais en main, bien conscient qu’ici, montrer une somme pareil n’avait aucun sens alors qu’on était entouré de sorcier. La gorgée nouée, j’allais repartir d’où j’étais venu quand il se revisa et m’invita dans une autre pièce. Clignant plusieurs fois des yeux, j’avais vraiment envie de partir. Je n’étais pas du tout à l’aise et le premier contact s’était véritablement mal passé.
J’entrais sans un mot dans son bureau, et je m’assis là où on m’indiqua de m’asseoir. J’avais toujours été sérieuse et bonne élève. Observant la liasse de billet, avec ma casquette des All-Star sur la tête et mon blouson assortit, je soupirai quelque peu.
Il fallait que je dégage de là. Griffonnant un mot, à côté des milles dollars, je fis ce que j’avais fait de mieux durant toute ma vie : m’enfuir ! Je pris alors ma valise, le visage encore triste et en alerte, puis je commençais à me diriger vers la sortie. C’est alors que je me trouvais nez à nez avec un inconnu. Qui lui, me fixait comme tous les fans que j’avais l’habitude de croiser.
« Waw ! Vous êtes la Batteuse américaine ! Hope Standford ! Qu’est ce que vous fichez ici ? Vous vous êtes faites arrêté ?! »
D’un geste brusque, je plongeais sur le mot d’adieu que j’avais griffonné pour Gabriel. C’était… un peu grillé. Surtout que justement, il venait de revenir avec deux cafés. Rouge comme une tomate, j’étais debout, les regardant tour à tour, le mot serré contre moi. L’homme vit que Gabriel était de retour, et ne voulant pas le voir zoner autour de son bureau, il s’en alla bien vite. J’espérai que Gabriel ne m’avait pas vu me jeter sur le mot d’adieu…
« Je… non. »
Je m’étais rassise, complètement perdue. L’attitude de mon… de Gabriel m’avait complètement mise au dépourvu. Il m’avait complètement rejeté, puis avait brusquement fait volte face. Finalement, je prenais mon courage à deux mains. Il fallait absolument que je me sorte de cette situation que je n’avais absolument pas imaginé comme ça.
« Il s’est barré quand j’avais deux ans, me laissant seule avec ma mère. Je l’ai revu une fois pour mes seize ans, puis plus de nouvelles. On m’a appris qu’il était mort aux Etats-Unis, et comme il était dans ce pays, c’est vers moi que le notaire s’est tourné. Apparemment, ton adresse était introuvable pour lui. C’est normal, j’habite… enfin j’habitais dans un quartier non-maj. »
Je croisais un peu des bras. Je n’aimais pas spécialement raconter ma vie. Le visage impénétrable et illisible, je croisais les bras, les milles dollars devant moi posé au milieu du bureau.
« Du coup, j’ai du promettre de te donner ta part sur l’honneur et c’est ce que j’ai fait. Tu dois renvoyer au notaire l’accusé de réception… Comme quoi je… euh, je t’ai pas arnaqué. Tu signes, je repars et on redevient deux parfaits inconnus. »
J’étais… froide. Mais en même temps, l’accueil qui m’avait réservé m’avait gelé. J’étais surtout bien trop conne. A quoi je pouvais bien m’attendre ? J’avais en face de moi un parfait inconnu qui avait lui aussi vécu dans l’absence d’un père auprès d’une mère qui ne devait avoir eu qu’un seul enfant tellement elle avait été dégouté des hommes. C’était certainement notre seul point commun. J’avais sorti le papier testamentaire et je l’observais les bras croisés un peu sur la défensive.
« Je sais que c’est pas facile. Moi aussi ça m’a fait un choc quand j’ai appris que j’avais un frère. Mais c’est la vie. Elle est comme ça, pleines de surprises, bonnes ou mauvaises. Quoi qu’il en soit, je peux pas garder l’argent. T’as qu’à faire comme moi, le donner à une œuvre de charité. »
Je m’étais brusquement levé. Ma valise derrière moi, les traits tirés par le long voyage que j’avais fait. J’avais lancé un sort à ma valise pour y faire rentrer l’équivalent d’une maison, mais ça, il ne pouvait pas le savoir. A m’observer, on pouvait juste se douter que… j’étais en vacances. J’avais oublié mon café. Du coup, je me rassis un peu perdu, observant le café face à moi. Il dégageait une drôle d’odeur contrairement au café américain.
« J’attends rien de… de toi Gabriel. Tout ce que je veux, c’est avoir la chance de refaire ma vie. Et t’étais le premier point pour ça. C’est chose faites. OUAW ! C’est super fort ce truc ! »
Je clignais des yeux en tenant ma tasse dans les mains. Effectivement ça n’avait rien à voir avec un café Américain.
« Tu connaitrais pas une bonne auberge ? J’vais resté dans la région quelques temps... »
Et on verra bien où le vent m’emportera. Mais ça, je me gardais bien de lui dire.
« Je… euh… d’accord... »
Je repris la liasse et je la gardais en main, bien conscient qu’ici, montrer une somme pareil n’avait aucun sens alors qu’on était entouré de sorcier. La gorgée nouée, j’allais repartir d’où j’étais venu quand il se revisa et m’invita dans une autre pièce. Clignant plusieurs fois des yeux, j’avais vraiment envie de partir. Je n’étais pas du tout à l’aise et le premier contact s’était véritablement mal passé.
J’entrais sans un mot dans son bureau, et je m’assis là où on m’indiqua de m’asseoir. J’avais toujours été sérieuse et bonne élève. Observant la liasse de billet, avec ma casquette des All-Star sur la tête et mon blouson assortit, je soupirai quelque peu.
Il fallait que je dégage de là. Griffonnant un mot, à côté des milles dollars, je fis ce que j’avais fait de mieux durant toute ma vie : m’enfuir ! Je pris alors ma valise, le visage encore triste et en alerte, puis je commençais à me diriger vers la sortie. C’est alors que je me trouvais nez à nez avec un inconnu. Qui lui, me fixait comme tous les fans que j’avais l’habitude de croiser.
« Waw ! Vous êtes la Batteuse américaine ! Hope Standford ! Qu’est ce que vous fichez ici ? Vous vous êtes faites arrêté ?! »
D’un geste brusque, je plongeais sur le mot d’adieu que j’avais griffonné pour Gabriel. C’était… un peu grillé. Surtout que justement, il venait de revenir avec deux cafés. Rouge comme une tomate, j’étais debout, les regardant tour à tour, le mot serré contre moi. L’homme vit que Gabriel était de retour, et ne voulant pas le voir zoner autour de son bureau, il s’en alla bien vite. J’espérai que Gabriel ne m’avait pas vu me jeter sur le mot d’adieu…
« Je… non. »
Je m’étais rassise, complètement perdue. L’attitude de mon… de Gabriel m’avait complètement mise au dépourvu. Il m’avait complètement rejeté, puis avait brusquement fait volte face. Finalement, je prenais mon courage à deux mains. Il fallait absolument que je me sorte de cette situation que je n’avais absolument pas imaginé comme ça.
« Il s’est barré quand j’avais deux ans, me laissant seule avec ma mère. Je l’ai revu une fois pour mes seize ans, puis plus de nouvelles. On m’a appris qu’il était mort aux Etats-Unis, et comme il était dans ce pays, c’est vers moi que le notaire s’est tourné. Apparemment, ton adresse était introuvable pour lui. C’est normal, j’habite… enfin j’habitais dans un quartier non-maj. »
Je croisais un peu des bras. Je n’aimais pas spécialement raconter ma vie. Le visage impénétrable et illisible, je croisais les bras, les milles dollars devant moi posé au milieu du bureau.
« Du coup, j’ai du promettre de te donner ta part sur l’honneur et c’est ce que j’ai fait. Tu dois renvoyer au notaire l’accusé de réception… Comme quoi je… euh, je t’ai pas arnaqué. Tu signes, je repars et on redevient deux parfaits inconnus. »
J’étais… froide. Mais en même temps, l’accueil qui m’avait réservé m’avait gelé. J’étais surtout bien trop conne. A quoi je pouvais bien m’attendre ? J’avais en face de moi un parfait inconnu qui avait lui aussi vécu dans l’absence d’un père auprès d’une mère qui ne devait avoir eu qu’un seul enfant tellement elle avait été dégouté des hommes. C’était certainement notre seul point commun. J’avais sorti le papier testamentaire et je l’observais les bras croisés un peu sur la défensive.
« Je sais que c’est pas facile. Moi aussi ça m’a fait un choc quand j’ai appris que j’avais un frère. Mais c’est la vie. Elle est comme ça, pleines de surprises, bonnes ou mauvaises. Quoi qu’il en soit, je peux pas garder l’argent. T’as qu’à faire comme moi, le donner à une œuvre de charité. »
Je m’étais brusquement levé. Ma valise derrière moi, les traits tirés par le long voyage que j’avais fait. J’avais lancé un sort à ma valise pour y faire rentrer l’équivalent d’une maison, mais ça, il ne pouvait pas le savoir. A m’observer, on pouvait juste se douter que… j’étais en vacances. J’avais oublié mon café. Du coup, je me rassis un peu perdu, observant le café face à moi. Il dégageait une drôle d’odeur contrairement au café américain.
« J’attends rien de… de toi Gabriel. Tout ce que je veux, c’est avoir la chance de refaire ma vie. Et t’étais le premier point pour ça. C’est chose faites. OUAW ! C’est super fort ce truc ! »
Je clignais des yeux en tenant ma tasse dans les mains. Effectivement ça n’avait rien à voir avec un café Américain.
« Tu connaitrais pas une bonne auberge ? J’vais resté dans la région quelques temps... »
Et on verra bien où le vent m’emportera. Mais ça, je me gardais bien de lui dire.
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FICHE DE PERSO
Alors qu'il revenait avec le café, il prenait conscience que bon nombre d'Aurors passaient devant son bureau avec une expression relativement interloquée et tendit l'oreille alors que le prénom de la jeune femme qui s'était présentée comme sa demi-sœur, accolé à son nom de famille, semblait provoquer un certain émoi qu'il ne comprit pas.
Mais loin de s'arrêter devant eux alors qu'il devait éclaircir la situation, Gabriel ne put s'empêcher de serrer les dents devant des cheveux blonds quasi similaire aux siens. Bien que l'attitude qu'ils abordaient tous les deux était à l'opposé l'une de l'autre, il ne pouvait nier quelques traits de ressemblance qu'on pouvait aisément accorder avec un père en commun.
Hope se lança dans de rapides explications qui tenaient la route. Un père aussi absent et lâche, laissant une mère et son enfant à la merci de la vie, repeuplant certainement une partie de la planète. Pendant un instant, il se demanda si d'autres descendants viendraient à se manifester et serra les dents, accordant de moins en moins de crédit à cet homme dont il n'avait fait que partager les gènes. Même son décès ne lui fit ni chaud ni froid, bien habitué à considérer sa défunte mère comme sa seule famille jusque là. Il savait cependant que la nouvelle en aurait été probablement affecté, même des années plus tard. Ceci dit, Hope semblait avoir eu un peu plus de contact puisqu'elle avait pu le revoir à ses seize ans, contrairement à lui qui l'avait vu partir depuis le perron de leur maison à trois ans sans jamais regarder en arrière.
Il hocha la tête, se notant de contacter le notaire pour régler ce soucis afin que rien n'ai à retomber sur les épaules de la jeune femme qui avait déjà fait un long chemin pour venir jusqu'ici. Elle semblait pressée d'en finir, désirant certainement rentrer chez elle après avoir fini de régler une dette et de tirer un trait sur son passé. Il ne pouvait que reconnaître qu'elle était allée jusqu'au bout de sa volonté en venant le retrouver et il passa sa main dans sa barbe, sans même toucher à son café. En réalité, il aurait presque fallu un meilleur remontant pour encaisser la nouvelle.
La papier testamentaire entre eux, Gabriel se hâte de poser sa signature dessus, lisant rapidement les petites lignes pour assimiler le fait que son père était bien décédé et qu'il leur avait légué une modique somme après les frais d'obsèques couvert par ses soins. Au moins, il ne leur avait pas laissé une dette en plus à solder pour son compte.
"D'accord, je les prends, comme ça tu es tranquille. Ils serviront bien un refuge animalier dans le coin." dit-il en se penchant pour signer à la hâte le papier avant de le laisser sur la table pour qu'elle puisse le récupérer.
Deux parfaits inconnus.
Cette constatation le laissa légèrement mal à l'aise, encore plus alors qu'elle venait de lui dire qu'elle avait décidé de prendre un nouveau départ en venant en Angleterre. Se promettant de demander à @Levana Rosenthal un peu plus d'informations sur la jeune femme en off puisqu'elle était la directrice de la coopération internationale, Gabriel se rendit compte qu'il avait manqué à ses principes en ne souhaitant que se débarrasser rapidement de cette liasse comme l'implication de l'existence d'une demi-sœur.
Il n'avait jamais su ce que cela faisait de grandir avec quelqu'un d'autre que sa mère, bien qu'il avait eu tante Betty et @Sean Clearwater dans son entourage lorsqu'il était bien plus jeune, il ne put comprendre ce qui le poussa à répondre à Hope de façon très spontané.
"Tu n'as qu'à venir chez moi."
Il ne pouvait décemment pas la laisser voguer dans les rues de Londres, magiques ou moldus alors qu'il pouvait au moins lui offrir un toit le temps de. Il la savait assez honnête pour venir lui remettre une liasse de billet sans en profiter mais pour autant, il préférait encore avoir un œil sur elle.
"J'ai un appartement à quelques rues d'ici, je n'ai pas ma fille avec moi cette semaine donc tu pourras dormir dans sa chambre si besoin, le temps de te trouver un logement." proposa-t-il en se rendant compte que chercher une auberge n'était pas ce qui serait de mieux pour prendre un nouveau départ.
Il fronça légèrement les sourcils, se rendant compte qu'il demandait à une réelle inconnue de venir s'installer temporairement et eu presque un sourire nerveux. C'était presque insensé, devait-il demander un test de paternité pour s'assurer que la lettre du notaire moldue était bien véridique? Lui annonçant dans la foulée qu'elle avait une nièce, Gabriel se sentit légèrement tendue à l'idée de parler d'un sujet si personnel en plein milieu de son propre bureau. Il n'y avait que @Sorcha MacGregor pour être capable d'une telle exception jusque là et il commençait à comprendre que l'arrivée de Hope allait certainement chamboulé une partie de sa vie.
"Je ne suis pas embêtant si tu n'es pas embêtante." ajouta-t-il maladroitement, se demandant si les relations entre une fratrie était aussi sensible. Jetant un coup d'œil à sa petite valise, il devait se rendre à l'évidence qu'elle serait loin d'être envahissante. "Tu m'expliqueras pourquoi tu te trimballes avec de la paille qui dépasse de la tirette..." se laissant aller à une certaine curiosité vis à vis d'elle.
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FICHE DE PERSO
Fin Août 2022
Les bras croisés, le regard un peu perdu j’avais envie d’en finir rapidement. Tout ici me mettait mal à l’aise. Mon frère inconnu en face de moi, les gens qui commençaient à passer de plus en plus nombreux pour me voir devant la vitre du bureau de Gabriel. Mes joues montèrent un peu rouge, tellement je trouvais cette situation gênante. En revanche, je trouvais la force de dire d’un air malicieux.
« Une association animale ? Tu veux pas plutôt donner à des gens ? »
Je ricanais, plus d’amusement que de manière moqueuse. Après tout, il faisait ce qu’il voulait, je ne jugeais pas. Mais c’était marrant de voir mon frère agir ainsi. Je l’imaginais bien, beau et célibataire entouré d’une demi douzaine de chat. C’était peut être pour ça qu’il voulait donner à des animaux.
« Hein ?! »
Je manquais de tomber à la renverse de ma chaise. Mes joues devinrent encore plus rosies tellement j’avais honte d’avoir presque crier. Mais ça, je ne m’y attendais pas le moins du monde. Qu’il vienne me dire, d’un seul coup, que j’étais Tata. C’était comme m’avoir mis un coup sur la tête. Mais en même temps, songeais-je, j’étais bien conne de penser que quelqu’un comme lui n’avait pas déjà des enfants et une famille.
« Ta fille… Ah.. D’accord. Et… Comment elle s’appelle ? »
J’avais demandé ça timidement. C’était fou comme face à lui j’étais différente. Normalement j’étais toujours souriante, avenante comme une rock star et rien ne me faisait honte ou peur. Mais là, j’étais véritablement intimidé.
« La semaine où tu n’as pas ta fille... »
Je pensais à voix haute encore une fois. Je venais de comprendre qu’il était… divorcé. Sans poser d’avantage de questions indiscrètes, je me levais. Je ne sais pas pourquoi je m’étais mise debout, mais j’avais un peu l’air d’une idiote. Qu’est ce que je pouvais passer pour une gourde face à lui !
« Ah… Tu es divorcé. Mes condoléances… Je sais pas comment on dit. Remarque, vu le contexte, les condoléances, ça marche aussi. »
Je me mis à éclater de rire à ma propre blague. D’un rire nerveux mais sincère et cristallin. Quand j’arrivais quand même à me calmer, je m’avançais pour lui mettre la main sur l’épaule.
« Désolé, je trouvais ça trop drôle. M’en veut pas. Tu sais… Je n’ai pas d’enfants, donc tu es serein de mon côté. Et personne dans ma vie. »
Personne dans ma vie, signifiait généralement qu’on n’avait pas d’ame sœur avec nous. Là en l’occurrence, la seule personne que j’avais dans la vie était en face de moi et c’était un parfait inconnu… Donc… Ca avait du sens au sens propre et figuré.
« Je veux pas t’embêter. J’ai les moyens de me payer une chambre à l’auberge ! Je.. je veux pas te déranger ! »
J’étais tellement maladroite. Son coeur semblait avoir parler pour lui. Voulait-il que nous nous rapprochions un peu plus ? Ou avait-il pitié de moi ? En même temps… Je me regardais avec un œil critique. J’étais en affaire de sport, comme n’importe quel sorcier en galère, et ma vieille valise faisait la gueule. Et… au vu du début de notre conversation, où il ne m’avait pas reconnu… Je doutais qu’il savait ce que je faisais comme métier.
« Je suis joueuse de Quidditch… Euh… Assez célèbre... »
Du menton, j’indiquais la petite foule qui s’était amassé devant le bureau. Certains ne voyaient aucune gêne à nous épier, d’autres en revanche faisaient exprès de passer plusieurs fois pour m’observer. Je leur fis un léger signe de la main et un petit sourire gêné. J’avais toujours été sympathique avec mes fans.
« Et… je suis désolé. »
Je lui posais la main sur l’épaule en fronçant les sourcils dans une vraie moue d’excuse.
« Mais ils vont faire le rapprochement avec notre nom de famille… On a qu’à dire que… qu’on est des cousins éloignés... »
La foule était de plus en plus massive. Je crus même voir un mec avec un appareil photo. Je l’entendis déclarer d’un ton un peu pressé.
« Laissez passer la Gazette du Sorcier ! »
Je me tournais vers Gabriel, j’avais un peu l’air d’une idiote maintenant à avoir attirer la presse.
« C’est ma faute ! »
Qu’allait-il faire ? Si c’était un Standford comme j’étais une Standford, il allait certainement leur dire de dégager fissa. Les bras le long du corps, je regardais toujours mon frère d’un air dépité.
« Et le mec de la Gazette est pas encore rentré poser des questions. Toi aussi t’as l’air d’avoir une bonne réputation ici. On dirait qu’il a peur de toi. »
En effet, il n’attendait qu’une chose, c’était que Gabriel lâche sa vigilance pour qu’il fonde sur moi. D’instinct certainement, je me décalais d’un pas pour me rapprocher de… mon grand frère.
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FICHE DE PERSO
L'information concernant sa fille sembla lui faire l'effet d'une grosse cloche moldue au dessus de la tête, l'observant presque à la dérobée en comprenant quelques différences notables entre eux deux. Si l'absence d'un père avait peut-être éloigné tout désir de fonder une famille chez l'un, l'autre ne s'était clairement pas privé pour rattraper un manque perdu depuis son enfance. Il était clair qu'ils avaient tous les deux pris des chemins différents, devenant deux inconnus avec seulement la moitié des gènes pour les rapprocher.
Hope semblait cependant avoir un esprit très logique pour pouvoir lire entre les lignes sans problème et il ne put s'empêcher de se retenir de sourire alors qu'elle s'excusait dans des condoléances. Au fond, il se rendait compte que c'était la première fois qu'une personne prenait sa séparation avec @Sorcha MacGregor à la légère et après plus de deux ans où l'ancien couple s'était arraché pour finir par se séparer avec très peu d'accord à l'amiable, Gabriel put enfin en parler sans se sentir oppresser par ce fait.
"Elle s'appelle Aurore, on va plutôt dire que je suis séparée de sa mère." rectifia-t-il tout de même alors qu'elle avait évoqué un divorce. Ce qui semblait être assez logique finalement lorsqu'on envisageait la garde d'un enfant, on estimait souvent que les parents devaient être mariés au préalable. Mais aucune situation ne s'était prête à une quelconque demande de mariage en quasi dix ans de vie commune. Il leva les yeux vers sa demi-soeur, l'air de dire que c'était compliqué mais fut presque brutalement interrompu par un journaliste au delà de la baie vitrée qui sembla les épier sans aucun tact.
Se redressant sur ses jambes alors qu'elle lui expliquait qu'elle était une joueuse de Quidditch, le chef des Aurors leva sa baguette vers sa vitre pour la teinter rapidement, ne les laissant que devant un miroir contre lequel certain se mirent à coller leur nez dessus, caressant l'espoir d'y voir pourquoi deux personnes partageaient le même nom de famille. Si un simple notaire avait réussi à faire le lien entre Hope et Gabriel, il était plus qu'évident que les médias s'en donneraient facilement à coeur joie mais Gabriel était loin de partager ce genre d'informations hautement confidentielles sur la rubrique divers de n'importe quel journal.
"Si c'est pour que l'Auberge soit assaillit comme ici, il vaut mieux que tu viennes chez moi. Personne n'y vient." proposa-t-il une nouvelle fois, le ton légèrement neutre. N'accordant plus un seul regard aux journalistes alors qu'elle s'était rapprochée de lui, Gabriel caressa subtilement le Galion des Aurors afin de faire passer un message à d'autres collègues, qui ne tardèrent à balayer devant la baie vitrée, congédiant le moindre journaliste véreux en quête de gros titre.
"Le bureau des Aurors n'a pas pour vocation de répondre aux médias." expliqua-t-il alors qu'on entendait les pas s'éloigner de plus en plus de l'étage. Le bureau de désinformation s'occupait bien souvent de tout, tout comme le directeur du département. Les Aurors étaient là en ligne de front uniquement pour traquer les mages noirs, pas pour faire face aux journalistes. C'était d'ailleurs un respect que la communauté britannique vouait à tous les Aurors, pas seulement à leur chef. C'était eux qui les protégeait et s'ils voulaient dormir sur leur deux oreilles le soir venu, il ne valait mieux pas avoir affaire directement à un Auror.
"Ils écriront que ce qu'ils veulent, tu peux aussi faire le choix de ne rien dire comme moi. Pas que je ne veuille pas que ça se sache, mais je fais en sorte que ma vie personnelle reste privée." dit-il en terminant son café.
Soupirant alors que Hope avait clairement refuser son offre, il leva les mains pour ne pas assister davantage. Même si Aurore serait bien heureuse de rencontrer une des joueuses de Quidditch dont elle devait probablement avoir déjà un poster quelque part sous son lit, il préférait encore que Hope puisse loger quelque part où elle serait le plus à l'aise et venir cohabiter, même temporairement, avec un inconnu n'était peut-être pas le bon endroit.
"Il y a le Chaudron Baveur, de l'autre coté de Londres Magique dans la ruelle marchande. Ils vont probablement te suivre, sauf si tu as de quoi te fondre dans la masse. Autre qu'une casquette. Tu n'auras qu'à rester quelques heures chez moi, avant de t'y rendre au pire." précisa-t-il "Ca te semble être un bon deal?"
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FICHE DE PERSO
Fin Août 2022
J’avais ouvert la bouche et je l’avais refermé… J’avais un peu enchaîné les boulettes. J’avais gaffé en sous-entendant qu’ils étaient mariés, hors ce n’était pas le cas, et j’avais également gaffé sur l’endroit où je désirai dormir. Bien évidemment que je voulais passer le plus de temps possible avec mon nouveau grand frère mais… c’était un refus… sous-entendu quoi ! Qui sous-entendait l’inverse ! Que je voulais y aller ! Il n’avait donc aucune subtilité… Mais en même temps j’étais un peu gourde. Je soupirai, passant une main sur mon visage.
« Désolée. Mais tu sais… J’la connais pas donc ça m’émeut pas… Je suppose que vous vous entendiez plus. Parfois c’est la meilleure des décisions non ? »
C’était une vraie question. Naïve, j’étais restée à côté de lui à lui poser la question d’un air étonnée. J’avais vraiment l’air d’une petite fille à côté de lui c’était… dingue. Je n’y connaissais rien aux histoires d’amour. Je n’avais jamais rencontrée la bonne personne. Ma bisexualité devait pourtant m’aider puisque j’avais deux fois plus de choix ! Et bien non ! Le sort s’acharnait sur moi, mais en même temps… J’avais mis cette dernière de côté pour le Quidditch.
« Je… euh, je crois que je vais accepter la proposition à aller chez toi. Tu as raison. L’Auberge sera pleine, et j’ai pas envie d’être assaillie de question sur mes joueurs préférés, mon balai préféré etc. pendant les repas. Et comme ça je rencontrerai… Aurore. »
J’allais dire ma nièce, mais je n’osais toujours pas. Même si dans les faits, c’était le cas. Allais-je découvrir plus de personne que je n’espérai en découvrir dés le premier jour de mon arrivée dans le Vieux Monde ? Visiblement… Sursautant brusquement je venais de me rendre compte que je n’avais pas répondu à un point important.
« Je compte rien dire. Ca ne les regarde pas. Et de toute façon j’ai pas grand-chose à dire… Notre histoire est pas encore vraiment passionnante. »
Je m’étais mis à rougir et à ricaner en disant cela. C’était vrai ! On se connaissait à peine. Donc n’importe quel journaliste qui voulait une interview digne des plus grands scoop seraient forcément déçu. D’ailleurs, je me tenais à côté de lui un peu gênée.
« Et j’ai été condamné à une amende pour avoir frapper un paparazzi avec ma batte. Celui qui a dévoilé à tous les USA que j’aimais les filles et les garçons… Et bien sûr, j’ai pas le droit de l’approcher. Mais sinon à part ça, je suis une fille sympa et j’ai jamais eu d’autres soucis avec la justice ! »
Bon, à part deux ou trois autres amendes ces dernières années pour ivresse sur la voix public ou outrage ! Mais rien de bien méchant ! J’étais ici pour changer totalement de vie, et arrêter le Quidditch. Déjà, je savais que des journalistes m’avaient suivi pour savoir si je raccrochais vraiment ou si je venais de signer avec un club de Grande Bretagne ou d’Irlande.
« Enfin, te connaissant et connaissant aussi les Aurors du MACUSA, tu vas pas te gêner pour faire ta petite enquête. Et t’as bien raison, on est jamais trop prudent. Mais me juge pas trop… Ces derniers temps ont été difficile pour moi et... »
J’avais vraiment rougi comme une tomate cette fois-ci et fuit totalement son regard. Si les premières fois ça n’avait été que des légers rosissement, là j’étais totalement écarlate. J’avais un peu honte. J’avais quand même montrée, ivre, ma poitrine à la Gazette américaine locale en leur faisant un doigt d’honneur. Une période de ma vie que j’étais venu totalement oublier ici.
« Et je suis pas là pour quelques jours. Je vais rester ici longtemps. »
J’avais lâché la bombe comme ça. Mais en même temps, il fallait bien que je lui dise non ? Sinon il allait s’en rendre compte !
« Désolée. Mais tu sais… J’la connais pas donc ça m’émeut pas… Je suppose que vous vous entendiez plus. Parfois c’est la meilleure des décisions non ? »
C’était une vraie question. Naïve, j’étais restée à côté de lui à lui poser la question d’un air étonnée. J’avais vraiment l’air d’une petite fille à côté de lui c’était… dingue. Je n’y connaissais rien aux histoires d’amour. Je n’avais jamais rencontrée la bonne personne. Ma bisexualité devait pourtant m’aider puisque j’avais deux fois plus de choix ! Et bien non ! Le sort s’acharnait sur moi, mais en même temps… J’avais mis cette dernière de côté pour le Quidditch.
« Je… euh, je crois que je vais accepter la proposition à aller chez toi. Tu as raison. L’Auberge sera pleine, et j’ai pas envie d’être assaillie de question sur mes joueurs préférés, mon balai préféré etc. pendant les repas. Et comme ça je rencontrerai… Aurore. »
J’allais dire ma nièce, mais je n’osais toujours pas. Même si dans les faits, c’était le cas. Allais-je découvrir plus de personne que je n’espérai en découvrir dés le premier jour de mon arrivée dans le Vieux Monde ? Visiblement… Sursautant brusquement je venais de me rendre compte que je n’avais pas répondu à un point important.
« Je compte rien dire. Ca ne les regarde pas. Et de toute façon j’ai pas grand-chose à dire… Notre histoire est pas encore vraiment passionnante. »
Je m’étais mis à rougir et à ricaner en disant cela. C’était vrai ! On se connaissait à peine. Donc n’importe quel journaliste qui voulait une interview digne des plus grands scoop seraient forcément déçu. D’ailleurs, je me tenais à côté de lui un peu gênée.
« Et j’ai été condamné à une amende pour avoir frapper un paparazzi avec ma batte. Celui qui a dévoilé à tous les USA que j’aimais les filles et les garçons… Et bien sûr, j’ai pas le droit de l’approcher. Mais sinon à part ça, je suis une fille sympa et j’ai jamais eu d’autres soucis avec la justice ! »
Bon, à part deux ou trois autres amendes ces dernières années pour ivresse sur la voix public ou outrage ! Mais rien de bien méchant ! J’étais ici pour changer totalement de vie, et arrêter le Quidditch. Déjà, je savais que des journalistes m’avaient suivi pour savoir si je raccrochais vraiment ou si je venais de signer avec un club de Grande Bretagne ou d’Irlande.
« Enfin, te connaissant et connaissant aussi les Aurors du MACUSA, tu vas pas te gêner pour faire ta petite enquête. Et t’as bien raison, on est jamais trop prudent. Mais me juge pas trop… Ces derniers temps ont été difficile pour moi et... »
J’avais vraiment rougi comme une tomate cette fois-ci et fuit totalement son regard. Si les premières fois ça n’avait été que des légers rosissement, là j’étais totalement écarlate. J’avais un peu honte. J’avais quand même montrée, ivre, ma poitrine à la Gazette américaine locale en leur faisant un doigt d’honneur. Une période de ma vie que j’étais venu totalement oublier ici.
« Et je suis pas là pour quelques jours. Je vais rester ici longtemps. »
J’avais lâché la bombe comme ça. Mais en même temps, il fallait bien que je lui dise non ? Sinon il allait s’en rendre compte !
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FICHE DE PERSO
La remarque concernant Sorcha le fit légèrement soupirer, Hope faisant de toute évidence écho à ce qu'il semblait de plus normal si un couple ne s'entendait pas. Il était inutile de forcer le destin à se remettre en marche, même si la santé mentale d'un enfant était en jeu, il valait même mieux s'éloigner plutôt que de faire subir des disputes et une ambiance malsaine au sein d'une maison. Mais au vu du propre père à Hope et lui, c'était bien la dernière décision qu'il aurait aimé prendre, offrir un foyer uni et rempli d'affection pour Aurore était tous ce qu'il souhaitait. Pourtant, rien de ce qui se passait entre Sorcha et lui ne laissaient entrevoir une certaine réconciliation, surtout en vu de sa lettre restée sans réponse depuis plusieurs semaines. Se sortant la jeune femme de la tête, il écouta Hope accepter son offre, non sans une certaine moue envers la popularité qu'elle avait amené jusqu'ici. Ce ne devait clairement pas être évident, au vu des journalistes qui n'avaient pas bronchés devant l'écriteau "bureau des Aurors" pour venir s'agglutiner devant la baie vitrée auparavant, il ne doutait nullement qu'ils avaient très bien pu être invasif dans la vie de la jeune femme jusque là.
Il eut un sourire au moment où elle lui annonça avoir donné un coup de batte à un journaliste véreux et se demanda un instant si les excès d'actes physiques envers certaines personnes étaient génétiques. Gabriel n'était pas particulièrement nerveux en temps normal, mais il en fallait parfois peu pour qu'il se mette à taper des poings seuls dans son bureau lorsqu'une enquête n'avançait clairement pas dans les temps donnés.
"Je suis désolé qu'ils puissent à ce point vouloir tout savoir de toi." dit-il, reconnaissant que les tabloides faisaient fonctionner une presse entière dans de nombreux pays. C'était ce coté pervers des médias que Gabriel n'appréciait pas, loin d'être très jovial à la moindre demande d'interview. @Lucy Clearwater avait et serait certainement la seule à qui il apprécierait encore parler sans se dire que la vérité qu'il dirait pourrait être déformé au grès d'une vision différente que la sienne et encore, en tant que Chef des Aurors, Gabriel ne se permettait jamais d'exprimer son point de vue autre que celui qu'on attendait en tant que soldat du Ministère de la Magie.
"Au besoin, tu pourras leur rappeler ici que tu partages ton nom avec un autre Standford, ça va peut-être les calmer ou t'offrir un temps de répit." proposa-t-il légèrement maladroit.
Il n'avait pas envie qu'elle se sente coincé dans un pays qui venait pourtant de montrer à quel point les potins étaient toujours affriolants et il espérait qu'elle puisse découvrir autre chose de cette nation dans laquelle il avait grandit et dont il restait fier. Sortant les clés de son appartement, il s'approcha de la jeune femme pour en faire un double et la lui tendre, attendant que sa main se pose sur la clé pour envouter l'objet. Son appartement avait toujours été protégé par de nombreux sortilèges, anti intrusion et assez persuasif pour que personne ne veuille l'approcher ni trouver son adresse dans les bottins du coin. L'entrée était plus que surveiller, l'étage complet aussi pour le plus grand bonheur de ses voisins et il assurait ainsi un cadre sécurisant pour sa propre fille par la même occasion. Hope avait le même sang que le sien, même à moitié et c'était déjà amplement suffisant pour passer certaine sécurité.
Il resta un moment avec le double de ses clés, se rendant compte que c'était presque la première fois qu'il les donnait officiellement à quelqu'un.
"Je vais t'accompagner rapidement, on va transplaner pour que ce soit plus simple. C'est à coté mais ça peut t'éviter de croiser trop de monde si tu as envie d'un peu de tranquillité." continua-t-il en avisant la zone de transplanage de l'étage derrière la baie vitrée. Si elle s'attendait à ce qu'il la juge sur ses précédents déboires, c'était mal le connaître. Il était évident qu'il mènerait une enquête pour en savoir plus sur elle mais loin de se baser sur ce que les journalistes auraient dit, il ne ferait que voir son parcours sportif pour mieux comprendre les raisons pour lesquelles elle avait besoin d'un réel nouveau départ, loin de ses propres terres d'origines.
Souhaitant la libérer de cette retenue et de cette gêne qu'elle éprouvait envers son passé, Gabriel tenta de la réconforter comme il put, comme un inconnu pouvait le faire à un autre mais avec ce petit plus qui les reliait et qui faisait que leur histoire ne manquerait pas d'avoir quelques tournants maintenant qu'ils s'étaient rencontrés.
"Ne doute pas du fait qu'on a tous nos tares et que je serais le dernier à te juger pour ce que tu penses avoir été. Le plus important, c'est ce que tu comptes faire à présent."
Et même si Hope avait juste besoin de dormir pour le reste de la matinée, elle pouvait se rassurer que Gabriel rentrerait avec de quoi lui offrir un bon repas pour passer une partie de l'après midi à apprendre à mieux la connaître.
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