Can't you see it's misery and torture for me
When I'm misunderstood try as hard as you can
I've tried as hard as I could
To make you see
How important it is for me
Les Neuf Vies de Jinx
CW : Violence domestique, Trafic d'enfants, Violence conjugale, Abus de confiance, Abus de faiblesse, Sang, Meurtre...
Kathleen est un personnage au passé dur. NC-16
Kathleen n’a pas de souvenir de sa toute petite enfance.
Ce manque fut si profond, si précoce, qu’elle se souvient avoir cligné vaguement des yeux quand on lui demanda si elle avait un papa ou une maman, quand les aurors vinrent la sortir de sa cage vers l’âge de dix ans. Elle s’était pincé les lèvres parce qu’à ce moment-là, elle s’était dit que ça devait être important pour qu’on le lui demande, et qu’elle, elle n’en avait jamais entendu parler.
Avec l’âge, les mots prirent formes et les concepts les plus évidents lui tombèrent dessus. Et alors, la réalisation fut d’autant plus cruelle, plus accablante.
Elle n’avait pas de maman.Des enfants sans papa, il y en a beaucoup. Des égarés de la vie, des malvenus – ou plutôt des pas voulus. Des pauvres âmes qui naissent au sein d’une mère courage et qui grandissent amputés d’une demi part de bonheur, encore que ce soit la qualité qui fait toute la différence.
Elle en a connu quelques-uns, des gens très bien, des gens bien mieux qu’elle.
Des enfants sans maman, c’est plus rare mais ça existe aussi. Des pères vaillants, souvent marqués par la perte et le chagrin, d’autres fois par l’abandon tout simplement. Dans tous les cas, des histoires de deuil douloureux.
En revanche, des enfants sans maman et sans papa, elle n’en a jamais entendu parler, du moins, des comme elle. Qui n’ont ni mort tragique, ni destin sinistre comme passé. Des comme elle, elle n’en a jamais rencontré, de ces inconnus au bataillon des lignées, de ces graines sans racines dont on a pas voulu et qu’on a jeté.
Des sans nom, des sans identités.Comment se construire alors sans tout ça ? Sans amour, sans terreau, sans racine ? Comment se sentir vivante quand on ne s’est jamais vu naître ni grandir ni pousser ? Quand son existence ne se résume qu’à un sordide un peu tragique doublé d’un peu de pathétique ?
Kathleen a choisi d’en sourire doucement,
prudemment.
Pour ne pas trop forcer sur la cicatrice béante qui rôde quelque part au niveau du cœur, pour ne pas tirer sur les sutures qui menacent de casser à chaque fois qu’elle voit passer juste sous son nez une femme et son enfant. L’image est belle et avenante, mais elle lui rappelle ô combien elle n’a rien eu de tout ça et peut-être même, un peu, qu’elle ne saurait pas faire correctement puisqu’on ne lui a jamais montré.
Quelquefois, quand la nuit est longue et noire, elle compte les étoiles et elle tente d’y voir, comme font les centaures, un avenir ou un bout du passé. Kathleen s’imagine alors une femme haute et impressionnante, les épaules toujours bien droites, la gorge blanche et de longs cheveux noirs qui lui tombent jusqu’aux coudes.
La silhouette la toise, la fixe, la dévisage. Elle ne saurait dire si elle aime son insistance mais elle lui préfère il est vrai la douceur des rayons de l’astre lunaire.
Il est vrai, la Lune n’a pas de bras pour venir la bercer mais elle a bien plus vu de sa vie que cette génitrice fantasmée. Elle a accompagné bon nombre de ses rêves, a veillé à son chevet un nombre incalculable de fois, a observé de son œil immense les petites tentatives et les plus grosses bêtises de la jeune Kathleen.
C’est grâce à elle aussi qu’elle se dit que ce n’est très grave de ne pas avoir de maman ou de papa.
Que le plus important, c’est de s’avoir soi.
Ce sont ses premiers vrais souvenirs. Ceux qu’on ne lui a pas donné, qu’elle n’a pas oublié bien que parfois elle se demande si ce n’est pas que le fruit de son imagination. Kathleen préférerait que ça le soit. Ce serait plus simple à accepter même après tous ses années.
D’ailleurs elle n’en parle jamais, avec personne. Elle a bien essayé au début, juste après qu’une grande femme rousse aux yeux doux et sincères l’ait sauvé de l’entrepôt où elle attendait dans une cage plus sale qu’il n’est nécessaire de préciser. On la stoppa presque aussitôt. Pourquoi voudrait-elle en parler ? Il valait
oublier, non ?
Les adultes avaient leurs raisons.
A bien y réfléchir, à quoi bon ?
Qu’est-ce qu’il y a vraiment à dire ?
Beaucoup pourtant.
Beaucoup trop pour une petite fille de moins de dix ans.
C’est à cause de cet endroit que Kathleen a en horreur la poussière, surtout en couche épaisse. C’était la même qui faisait des linceuls sur les corps en décomposition des cadavres qu’on ne levait pas autour d’elle et qu’on laissait doucement pourrir par feignantise ou cruauté.
Des enfants ou des animaux, elle ne sait plus vraiment, mais ça ne change rien, les suaires eux bougeaient sous la danse lente et infâme des larves et asticots en tout genre.
Le bourdonnement lui rappelle son impuissance, sa complicité presque. Et ça, ça la crispe à l’intérieur.
Au début, elle a tenté de s’expliquer, de mettre des mots – rares et fragiles – sur ce qu’elle avait vécu. De dépeindre le tableau dans tout ce qu’il avait de cruel et de malsain mais surtout de vrai et de franc. La vieille Directrice,
Theresa Langley, n’a pas voulu l’écouter, pas plus que les agents de la BPM à l’époque. Une affaire de moldu, vite envoyée aux Oubliettes et classée sans suite possible.
Kathleen a passé de nombreuses années dans ce qui était un enfer personnalisé, dans une cage si petite qu’elle pouvait à peine s’y allonger, à manger et boire ce qu’on daignait bien lui apporter. Parfois, elle avait le droit à ce qu’on lui caresse les cheveux, quand elle faisait bien et gentiment ce qu’on lui demandait – du divertissement généralement.
Comme un petit animal savant à qui l’on demande de faire la belle, de mordre ou de sauter, tout ça sur un rythme qu’il faut surtout bien respecter. Qu’est-ce qu’il arrive quand on ne le respecte pas ? On le regrette pardi.
Elle a vécu des sévices inimaginables, jusqu’à lacérer ce corps qu'elle rapiéça autant qu'elle le put, jusqu’à se sentir si faible et si broyée qu’elle a bien cru mourir et l’a même plus d’une fois acceptée – au moins c’aurait été une forme de libération. C’est qu’elle aurait presque supplié à une époque, mais son corps en voulu toujours autrement, trop résistant, trop fort pour se résigner complètement.
Et c’est alors toujours animé par ce stupide espoir d’être un jour sortie de là que Kathleen s’accrocha encore et encore à la vie, jusqu’à sentir pour la première fois de sa vie une couverture s’enroulait autour d’elle et cette femme la prendre dans les bras en lui disant : tout va bien.
Tout ira bien.
Elle y repense parfois, avec un sourire doux amer.
Mais Kathleen y repense souvent et à chaque fois elle y croit.
Kathleen se rappelle avec précision la journée où on la déposa à la Maison des Orphelins de Bristol.
Ils auraient pu la laisser à l’Orphelinat du Chemin de Traverse mais à en juger par son dossier médical, il lui fallait au moins une petite retraite à la campagne pour se remettre d’aplomb – en espérant qu’elle pourrait de nouveau intégrer la vie de tous les jours après quelques années.
C’est que Kathleen ne parlait pas quand elle arriva à la Maison des Orphelins et quand elle se mit à parler, on lui demanda gentiment de se taire. De ne pas parler de certaines choses. La liste de ces choses grandissait chaque jour un peu plus et rapidement elle sentit qu’il valait mieux pour elle se contenter du strict minimum pour se fondre dans la foule.
Trop franche, trop directe, trop sauvage, trop émotive – Kathleen fut de trop à la Maison.
Trop attachée aux animaux, trop bruyante, trop silencieuse, il n’y eut pas une seule seconde où elle fut seulement assez.
Elle débordait de peine, de tristesse, de cauchemar qui revenait tous les soirs et qu’on ne chercha jamais à guérir autrement qu’avec quelques potions qu’on lui collait dans le bec.
C’est avec une certaine ironie que l’arrivée de Ryan à la Maison des Orphelins changea sa vie.
Kathleen a un sourire amoureux quand elle pense à ce petit garçon qui la protégea plus d’une fois des cailloux qu’on lançait sur elle quand elle se mettait à siffler de nulle part comme un animal acculé. La vie avait semblé plus douce sur le moment, plus tendre.
Sur les pentes du mont où la Maison était plantée, Kathleen lui racontait parfois ses souvenirs, pour s’exorciser de cette douleur qui circulait jusque dans ses veines. Elle trouva chez le Loup l’écho parfait à ses souffrances sans se rendre compte que si elle avait l’impression de s’y bien s’entendre, c’est parce qu’il était déjà à ce moment-là un puit de désespoir.
C’est avec un peu de peine qu’elle se remémore ses moments, bien qu’elle en garde certains avec un bonheur tout relatif. Comme les étés où on les emmenait jusqu’à la plage voire les vagues s’écrasaient sur la plage. Elle laissait alors les mouettes venir chiper dans son cornet de frites et elle riait à gorge déployée, dansant sur le sable à voir le maëlstrom de plumes blanches autour d’elle.
Elle se souvient avec un peu de peine, avec un peu de colère, des châtiments corporels qu’on leur infligeait quand ça n’allait pas. De ses mots qui résonnent encore en elle et l’empêchent absolument de porter le moindre vêtement clair sous peine de se sentir honteuse et sale. De la honte latente qu’elle porte à même sa peau et de toutes ses phrases très anglicanes qui l’ont marqué au plus profond.
Elle n’en dira jamais rien parce que, comme dirait Theresa Langley, personne n’a envie d’entendre quelqu’un s’apitoyer sur son sort. Parce que les gens qui se plaignent n’attendent que la complaisance d’un écho. Et puis ce n’est pas très joli une femme triste.
Kathleen préfère se concentrer sur le plus important alors ; sur les couleurs qu’elle a emporté de Bristol et de ses façades, de son goût pour les plages froides sur lesquelles elle peut marcher pieds nus dans l’eau glacée ou encore sur le rire des mouettes qui lui rappelle la chaleur du soleil.
Ces petits moments où elle se sentait presque libre, à se nourrir du rire des enfants sur la plage.
2005 - 2007
Every pure intention ends when the good times start
Fallin' over everything to reach the first time's spark
It started under neon lights, and then it all got dark
I only know how to go too farEd Sheeran - Bad Habits feat. Bring Me The HorizonRyan, de trois ans plus âgé qu’elle, n’a jamais apprécié la vieille Theresa Langley mais il fit des efforts pour rester le plus longtemps possible auprès de Kathleen. Le jour arriva pour lui de recevoir sa convocation pour Poudlard, après quoi la Directrice lui demanda très gentiment de préparer son bagage.
Kathleen le comprit trop tardivement mais les obligations légales de la Maison des Orphelins s’arrêtaient au moment même où ils rejoignaient le monde adulte de la magie et notamment leur entrée à l’université. Jusqu’à maintenant les orphelins avaient été éduqué, sous couvert de bénévolat et de dévouement, par Mr …, un vieil homme revêche.
La jeune femme resta trois ans sans revoir Ryan, pas même une seule fois. Theresa Langley se le refusait aussi Kathleen se contenta de lui écrire tous les jours une lettre qu’elle mettait au courrier et recevait une réponse une fois au moins dans la semaine – deux quand Ryan avait le temps.
Leur retrouvaille à Poudlard fut pleine d’émotions, pour ne pas dire fébrile. La gamine de quatorze ans qu’il avait aimé à s’en faire punir avait bien grandi.
A Poudlard, Kathleen fut envoyée à Poufsouffle et si elle ne fit aucune vague, Ryan, quant à lui, se sentit de plus en plus oppressé par le système de l’école. L’obligation sordide de prendre du Tue-Loup sembla à la jeune femme une torture inhumaine. Toujours à le défendre envers et contre tout, ils terminèrent par quitter Poudlard dès janvier 2007 pour s’enfuir tous les deux.
La vie qu’allait lui offrir Ryan n’était pas des plus heureuses et avec du recul, Kathleen regrette amèrement d’avoir fait ce choix à vingt ans mais à l’époque, c’était le seul choix qu’elle avait. Son petit boulot lui permettait de vivoter seulement (à l’époque, les bourses d’étude n’existaient pas), le monde magique était en pleine reconstruction et elle n’avait nulle part où aller. Elle s'était dit que même si elle disparaissait, personne ne le remarquerait et c'est ce qu'elle fit.
Quand Ryan lui demanda si elle voulait bien le suivre jusqu’à leur nouvelle vie, celle avec du soleil et une belle maison et une famille, Kathleen ne chercha pas cinq secondes. Elle abandonna Poudlard, les quelques amis qu’elle commençait à avoir et suivi celui en lequel elle avait placé toute sa confiance, sans savoir qu’il finirait par être sa perte.
2007 - 2014
Sticks and stones could break my bones
But anything you say will only fuel my lungsGet Scared - SarcasmDe squat en squat, le monde magique ne fut pas aussi accueillant qu’ils l’auraient pensé.
Du fait de son statut de Loup, Ryan était souvent regardé de haut et rarement rappelé, ou seulement pour de petits boulots mal payés, des missions d’une nuit ou deux. Véritables crèves-la-dalle, Kathleen fit de son mieux pour aider mais l’un et l’autre ne se comprenaient pas ou plus. Elle voulait aider à avoir ce petit appartement dont ils parlaient et Ryan lui en voulait de lui rappeler par le moindre de ses gestes que leur situation était loin d’être celle qu’ils s’étaient imaginés.
Il trouva un job finalement sur le Marché aux Trolls comme videur du Lupanar et puis, de fil en aiguille, rencontrant de plus en plus de personnes, ses missions se firent plus longues, ses payes de plus en plus grosses et l’odeur de sang sur ses vêtements de plus en plus prenantes.
Kathleen le vit de moins en moins à la maison et déménagea de plus en plus.
Ryan Malhorn Renfield, l’homme qu’elle aimait tendrement, devint petit à petit un inconnu dans sa propre maison. Un cabot qu’on appelait jusqu’à tard dans la soirée pour faire le chien de garde ou le chien de guerre, elle n’en savait rien et se refusait de savoir. Quand elle posait des questions, elle avait l’impression qu’il lui échappé plus encore. Le silence était un échappatoire précaire où tous les deux jouaient aux équilibristes.
C’est à la même époque que les enquêtes s’ouvrirent autour de Ryan, ce qui en soi n’était pas vraiment un problème puisqu’elle avait toujours la carte du serment inviolable en cas de veritaserum.
Elle fut malgré tout surprise la première fois qu’elle vit débarquer chez elle trois agents de la BPM et encore plus quand
@Braxton Clearwater lui-même vint inspecter le petit appartement bien propre et bien rangé dans lequel elle logeait. Elle leur servit le café, les observant avec un air un peu benêt, le genre qui dit je sais bien que mon mari n’est pas tout à fait clean mais je ne sais pas à quel point alors ne me demandez pas. De toute façon, les questions ne trouvèrent aucunes réponses. Suffisait de voir les cocards, les arcades explosées et les bras cassées pour se rendre compte que la pauvre gamine n’avait rien dans le crâne mais qu’elle prenait tout dans les flans.
Un soir où elle en avait eu assez, elle accepta le gallion que lui tendit discrètement Braxton qui ne cherchait qu’à coincer la petite frappe qui commençait à grossir à vue de nez. Kathleen l’avait accepté par politesse – elle n’a jamais su dire non – et pourtant elle l’utilisa plus tard, sans savoir que ça serait un moment pivot dans sa vie.
Emportée par Braxton dans une planque sécurisée, ils devinrent doucement mais sûrement des colocataires étranges, en pointillés comme Kathleen aime à se dire. Et plus vite qu’il ne le fallut, la femme chatte délaissa doucement l’appartement de plus en plus luxueux pour la planque de moins en moins poussiéreuse, de plus en plus colorée.
Jusqu’au jour où Ryan remonta la piste et affronta Braxton.
Ce jour-là, Braxton faillit mourir et Kathleen eut du sang sur les mains. Pas assez pour tuer Ryan mais assez pour comprendre qu’elle avait fait un pas au bord de la falaise et qu’elle ne pourrait plus jamais opérer un demi-tour.
2014 - 2022
And I'm staring into the void again, no one knows what a mess I'm in
The voices in my head say, "I'm just being paranoid"
But it's bad for my health, how much I hate myself
I suffocate, the weight, it pulls me underneathBring Me The Horizon - 1x1Si les choses reprirent doucement leur place, elles ne furent pour autant jamais comme avant. Pas mieux, pas pire – différentes. Kathleen s’accommoda des règles non dites de la planque, se fit une place – une chambre, à elle – et vécut comme un chat, allant et venant sans un mot, sans un message, par à-coup qui lui semblait toujours plus criminel.
Comme toutes ses fois où sa forme animale elle venait s’enrouler autour de la gorge de Braxton dans le lit, dans le silence que porte seulement la nuit, le laissant lui raconter tous ses grands malheurs jusqu’au moment où sa seule présence l’insupportait.
Naviguant au travers le monde, tenue toujours plus proche en laisse par Ryan, sentant la corde se faire de plus en plus longue. A s’aventurer toujours plus loin au sein du Projet Thanatos, à surprendre des mots, des murmures, des plans. A ne rien dire, du bout des cils, à Braxton pour ne pas le mettre en danger, à Ryan pour ne pas éveiller les soupçons.
Le serment inviolable autour du poignet ne lui permettant pas une quelconque largesse.
Elle tomba enceinte en 2021. Ce qui avait été attendu depuis vingt ans ne fut pas la plus grande et merveilleuse nouvelle de la journée. Elle resta plusieurs heures à réfléchir, à se demander comment être mère sans jamais en avoir eu une, à se demander si elle aurait un père ou… ou quoi exactement ?
Ryan lui apparaissait plus monstrueux, le visage de plus en plus défiguré par le travail ou la magie noire, elle l’ignorait, ne préférait pas savoir. A chaque fois qu’elle touchait du bout des doigts la cicatrice ornant son œil, ses pensées allaient innocemment à Braxton.
Kathleen dut l’agacer mais il arriva le moment où Ryan se mit de nouveau à la frapper, pour évacuer cette colère grondante au fond de lui. A la frapper si fort pour qu’elle arrête de parler, de hurler, ou de ne serait-ce que prononcer son prénom. A la frapper jusqu’à qu’elle disparaisse.
Déposée à Sainte Mangouste en urgence par un « ami », la nouvelle tomba sans qu’elle ne soit surprise.
Nous sommes désolés Madame Jones.
Nous n’avons rien pu faire.
Ce jour-là, un jour du mois de décembre, elle sut qu’elle ne pouvait plus supporter ça.
Elle se jura alors : plus jamais.
Résumé des derniers mois a écrit:FévrierKathleen est reçue à Poudlard et embauchée de justesse pour devenir la nouvelle Garde-Chasse. Elle a pour cela une solide expérience au cours de ces dernières années de nombreux petits emplois entourés de créatures fantastiques diverses et variées.
Fin février, elle rencontre Braxton qui s'est rendu à Poudlard pour voir Jameson.
MarsSuite à un accident de licorne, le professeur de soins aux créatures magiques s'absente. Kathleen prend la relève et assure l'intérim le temps qu'il se remette de ses blessures.
Elle a un échange un peu particulier avec
@Sean Clearwater, le fils de Braxton et le frère de la jeune
@Eleanora Clearwater, qui veut savoir quel lien elle échange avec son père. Kathleen ne veut pas mentir et lui répond qu'elle est une amie, sans savoir que cela crée de la confusion puisqu'elle porte au même instant un pull que Braxton lui a offert et qui s'avère être celui de son fils. Un pull qui a disparu il y a plus de dix ans de son étagère.
AvrilRien ne se passe à Poudlard, mais Kathleen a la sensation que quelque chose de grave se trame. Elle se rend dans une boutique afin d'obtenir une nouvelle baguette et tente de se convaincre que Ryan l'a oublié même si, ironiquement, c'est douloureux de se l'imaginer.
Elle recroise aux feux de Beltane une vieillesse connaissance à elle, à savoir un certain Aram Romanez. Le gitan semble avoir quelques soucis récemment. Kathleen préfère ne rien dire d'important et se faire toute petite.
MaiAlors qu'elle se rend en forêt avec une étudiante à la rencontre des centaures de la forêt interdite pour lui souhaiter une belle année suite à Beltane, elle est surprise par Vixie, une amie de Ryan. Elle frôle la mort et apprend que Ryan sait où elle se trouve et pire encore, qu'il est sur ses talons et compte bien la ramener auprès de lui.
Kathleen frôle de peu la mort mais est sauvée de justesse par les centaures.
Le professeur de soins aux créatures magiques se retire définitivement de son poste. Kathleen passe mi mai ses MULOTS et ce malgré la paranoïa et le manque de sommeil. Elle valide ses acquis et obtient le poste de professeur de SACM en même temps qu'on lui propose le poste de directrice au vu de sa bonne réputation au sein de l'établissement. Elle l'accepte naïvement tout en se demandant si elle sera encore vivante à la rentrée...