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(zahra) it hurts, please, save me.
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FICHE DE PERSO
it hurts, please, save me. ft. @zahra jekyll
les portes s'ouvrent à la volée et après avoir transplané, tu t'effondres dans le hall de ste mangouste en tenant avec peine ton bras en sang.
la douleur te lacère si fort que tu en as la nausée, tes larmes se mêlent au sang que tu as réussi à te mettre sur le visage en tentant de remettre tes mèches de cheveux gênantes. « aidez-moi. » que tu demandes en murmurant alors que tu rêves d'hurler tant tu as mal.
tes larmes sont sucrées mais tu donnerais n'importe quoi pour changer le passé, et t'éviter ce mal.***
tu entres dans un enclos plus dangereux que les autres après avoir donné à manger à l'oiseau-tonnerre.
tu quittes l'amérique pour l'afrique en rendant visite au runespoor. un serpent à trois têtes qui fait surtout peur par son apparence.
tu interdits cette zone de ton refuge aux imprudents. le nundu étant absente, tu n'as que le runespoor mais tu ne le conseilles tout de même pas. tes animaux sont dangereux et restent surtout sauvages.
après un petit moment à marcher dans la broussaille, tu trouves le serpent entrain de regarder le ciel à gauche, de dodeliner au milieu et de siffler à droite. quand il t'aperçoit, le serpent se raidit et finit par s'approcher de toi.
avec la plus grande prudence, tu fais tomber trois souris blanches qui s'échappent dans des directions différentes.
et tu as toujours redouté ce moment. toujours... tu as parlé avec des fourchelangues africains qui t'ont prévenu d'un danger planant sur cette bête.
tu t'es fatalement attaché à elle, comme à toutes les créatures qui dorment sous ta protection.
alors quand tu vois la gauche hésiter et que celle du milieu redresse la tête comme soudain émerger d'un cauchemar, tu les entends toutes les deux siffler à son encontre et tu ne réfléchis malheureusement pas.
après une légère réflexion, tu te décides à te mettre en la tête de gauche et les deux autres.
les deux crocs des deux têtes reptiliennes se referment avec force sur ton avant-bras droit et t'arrachent la chair sans ménagement. avec un cri épouvantable, tu tombes au sol et manques de t'évanouir tant la douleur te lacère le corps entier.
le serpent crache ta chair et tu recules avec les dernières énergies qui te reste. la tête de gauche recule finalement, décisionnaire des mouvements et tu prends ce laps de temps pour transplaner.***
allongé au sol de l'hôpital, tu sens une main se poser sur toi. une douceur qui s'émane de la demoiselle qui te fait étrangement sourire. « merci. » que tu souffles avant de t'évanouir, confiant d'être entre de bonnes mains.
après ce qui semble être des secondes pour toi, mais surement des heures pour les guérisseurs, tu te réveilles en observant le dos de celle qui est resté près de toi. « j'ai donc pas rêvé, tu es bien réelle. » que tu finis par dire la voix pâteuse, essayant de te relever avec peine, sentant la douleur dans ton bras irradié jusque dans ton crâne. « wah. » portant la main à ta tête avant de retomber comme un sac sur ton oreiller. tu regardes le bandage qui entoure ton bras et grimaces. « il m'a arraché le bras ou vous avez pu faire quelque chose ? » inquiet de perdre des capacités motrices importantes, ton métier comptant plus que le reste. « il n'a pas fait exprès, je n'aurais pas du m'interposer. » que tu dis plus pour toi que pour la demoiselle. « tu sais ce qu'est un runespoor ? » levant les yeux vers la sauveuse, tu souris de toutes tes dents comme un enfant qui présente sa nouvelle trouvaille à sa maman.
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FICHE DE PERSO
It hurts, please, save me
@Amour Whistledown (04.09.22)
Tu franchis les portes du hall de l’hôpital pour prendre ton service de la journée au même instant où tu entends le bruit d’un transplanage. Pas inquiète, tu es habituée à voir débarquer les gens comme dans un moulin. Tu as juste pris l’habitude de passer sur les côtés plutôt qu’en plein milieu de la pièce pour éviter de te prendre un adulte en pleine figure suite à un transplanage d’urgence.
Tu jettes néanmoins un coup d'œil pour voir si le service des urgences et de l’accueil s’occupe de la personne qui vient d’arriver. Tu n’en as pas le temps puisque tu observes l’homme tomber. Tu as tout juste le temps de te précipiter à ses côtés pour estimer le degré de l’urgence dont il est question, de l’entendre te remercier, avant de le voir s’évanouir. Te remercier ? Est-il en pleine hallucination ? Vu l’allure de son bras, ça ne t’étonnerait même pas.
Tu n’attends pas de voir lesquels de tes collègues sont présents, tu lévites le corps de l’inconnu pour le transférer dans une salle d’opération. Deux infirmières te suivent et tu envoies une troisième chercher le responsable du service. Ou toute autre personne d’autorité. Ce n’est clairement pas ton service et tu ne vas pas empiéter sur les prérogatives d’un autre. Tu oublies souvent qu’en tant que médicomage en chef du service empoisonnement par potions et plantes, tu fais partie de ces personnes d’autorité. Surtout quand le patient présente des symptômes d’empoisonnement. Même si vu l’allure de la plaie, ça ressemble plus à une attaque de créature magique.
Pendant que les infirmières s’occupent du protocole habituel, tu te charges du sortilège purification sanguine. Tu es probablement l’experte sur le sujet dans tout l’hôpital. Une fois terminé, tu prends les échantillons de sang souillé pour examiner le tout, laissant le patient aux soins de celles qui se chargent de reconstruire son bras. Tu n’as pas de temps à perdre pour analyser un éventuel poison présent. De ton efficacité peut dépendre la vie de cet homme.
[...]
Alors que tu termines l’analyse de la substance parasite séparée de l’hémoglobine, tu reconnais les propriétés du poison. Venimeux, mais pas foudroyant. Avec quelques tests supplémentaires pour être sûre de tes résultats, tu retournes dans le service des urgences pour voir si ton patient s’est réveillé.
Tu ne dois pas attendre plus de cinq minutes après t’être saisi de son dossier pour voir où en est son suivi qu’il se réveille. Ses premiers mots sont plutôt inhabituels. Néanmoins, ça ne t’empêche pas de lui offrir ton habituel sourire avenant et sympathique. « Bonjour. » Tu reposes le dossier pour lui tendre un verre d’eau avec une paille. Tu l’écoutes babiller comme un enfant qui ne peut s’empêcher de parler pour se rassurer. Prenant ta baguette pour un check-up, tu réponds tout de même à la question. « Le bras sera comme neuf d’ici demain matin. Après quelques potions supplémentaires. » Tu ranges ta baguette satisfaite des constantes du patient. « Avez-vous des allergies ou intolérances particulières aux potions ou ingrédients de potion ? » Avant de lui administrer n’importe quoi, tu te renseignes. On est professionnel ou on ne l’est pas.
Malgré ton sourire, tu tiques à l’instant où il évoque les runespoor. Où donc a-t-il pu trouver pareille créature ? Cependant, tu comprends mieux la provenance du venin au sein de sa blessure. « Je connais bien oui. » Tu as déjà eu la possibilité d’en croiser lors de tes voyages au Botswana. Jamais de très près, mais tu connais. « Un poil belliqueux ? »
Tu jettes néanmoins un coup d'œil pour voir si le service des urgences et de l’accueil s’occupe de la personne qui vient d’arriver. Tu n’en as pas le temps puisque tu observes l’homme tomber. Tu as tout juste le temps de te précipiter à ses côtés pour estimer le degré de l’urgence dont il est question, de l’entendre te remercier, avant de le voir s’évanouir. Te remercier ? Est-il en pleine hallucination ? Vu l’allure de son bras, ça ne t’étonnerait même pas.
Tu n’attends pas de voir lesquels de tes collègues sont présents, tu lévites le corps de l’inconnu pour le transférer dans une salle d’opération. Deux infirmières te suivent et tu envoies une troisième chercher le responsable du service. Ou toute autre personne d’autorité. Ce n’est clairement pas ton service et tu ne vas pas empiéter sur les prérogatives d’un autre. Tu oublies souvent qu’en tant que médicomage en chef du service empoisonnement par potions et plantes, tu fais partie de ces personnes d’autorité. Surtout quand le patient présente des symptômes d’empoisonnement. Même si vu l’allure de la plaie, ça ressemble plus à une attaque de créature magique.
Pendant que les infirmières s’occupent du protocole habituel, tu te charges du sortilège purification sanguine. Tu es probablement l’experte sur le sujet dans tout l’hôpital. Une fois terminé, tu prends les échantillons de sang souillé pour examiner le tout, laissant le patient aux soins de celles qui se chargent de reconstruire son bras. Tu n’as pas de temps à perdre pour analyser un éventuel poison présent. De ton efficacité peut dépendre la vie de cet homme.
[...]
Alors que tu termines l’analyse de la substance parasite séparée de l’hémoglobine, tu reconnais les propriétés du poison. Venimeux, mais pas foudroyant. Avec quelques tests supplémentaires pour être sûre de tes résultats, tu retournes dans le service des urgences pour voir si ton patient s’est réveillé.
Tu ne dois pas attendre plus de cinq minutes après t’être saisi de son dossier pour voir où en est son suivi qu’il se réveille. Ses premiers mots sont plutôt inhabituels. Néanmoins, ça ne t’empêche pas de lui offrir ton habituel sourire avenant et sympathique. « Bonjour. » Tu reposes le dossier pour lui tendre un verre d’eau avec une paille. Tu l’écoutes babiller comme un enfant qui ne peut s’empêcher de parler pour se rassurer. Prenant ta baguette pour un check-up, tu réponds tout de même à la question. « Le bras sera comme neuf d’ici demain matin. Après quelques potions supplémentaires. » Tu ranges ta baguette satisfaite des constantes du patient. « Avez-vous des allergies ou intolérances particulières aux potions ou ingrédients de potion ? » Avant de lui administrer n’importe quoi, tu te renseignes. On est professionnel ou on ne l’est pas.
Malgré ton sourire, tu tiques à l’instant où il évoque les runespoor. Où donc a-t-il pu trouver pareille créature ? Cependant, tu comprends mieux la provenance du venin au sein de sa blessure. « Je connais bien oui. » Tu as déjà eu la possibilité d’en croiser lors de tes voyages au Botswana. Jamais de très près, mais tu connais. « Un poil belliqueux ? »
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FICHE DE PERSO
it hurts, please, save me. ft. @zahra jekyll
la stérilité des lieux, le manque de chaleur, les pierres au mur et le silence qui étouffe les souffrances t'empêchent entièrement d'apprécier l'endroit. d'ordinaire, tu te soignes seul, nul besoin de finir calfeutrer entre ces murs et de déprimer.
néanmoins, ta vie est souvent en jeu et même si tu n'apprécies pas les lieux, tu sais que tu seras toujours soigné. toujours.
et même si tu as l'habitude de tomber sur des casse-pieds, tu es rassuré de découvrir un jeune visage parmi les vieilles femmes de st mangouste. « superbe. » que tu dis en observant ton bras qui te fait mal sans te faire mal.
décidément les potions et la magie avaient des vertus incroyables... tu oublies la douleur sans l'oublier, conscient qu'elle est là sans en être réellement conscient.
ce paradoxe a toujours été ta meilleure définition de la magie et de la sorcellerie. « je peux rentrer chez moi avant demain ? » la panique vient t'étrangler d'un coup.
si tu es prisonnier de ces murs, comment feras-tu pour prendre soin des tiens ? il faudra penser à envoyer une lettre à @naivy rai pour qu'elle vienne exceptionnellement et sans toi prendre soin des tiens.
mais ton interrogation sur le runespoor semble avoir trouvé son public et ton sourire en dit long sur ton adoration des animaux. « un poil. » que tu dis en riant, te redressant plus doucement, choisissant de te mettre en tailleur. « le plus embêtant est qu'il a trois têtes... et chacune pense par elle-même. » ton regard se détourne pour observer les fenêtres et la lumière qui s'y glisse légèrement, annonciatrice d'un déclin de la journée. « c'est une fatalité, il y a toujours une mutinerie... et je ne sais pas pourquoi je me suis interposé. » car une fois le dos tourné, tu ne pourras rien faire pour la gauche. mais tu ne pouvais pas rester sans rien faire, tu t'es attaché à elle.
tu soupires. « parfois la nature est cruelle, non ? » tu souris tristement en levant la main vers ton infirmière. « tu as un hibou à me prêter ? je dois demander à mon assistante de s'occuper de mon refuge, vu que je suis coincé ici. » et bien précisé que le runespoor a mangé, inutile de s'y aventurer. « comment tu t'appelles, au fait ? » le tatouage amour en signe japonais dans ta main est toujours tendue vers elle. « j'aimerais te remercier de m'avoir sauvé la vie. » ton bras bientôt en forme, tu pourras continuer à sautiller dans les mondes, sans te soucier des nombreuses cicatrices qui jouxtent ton corps. « mais rassure moi, ce n'est pas toi qui m'as déshabillé et mis la chemise d'hôpital ? » tu fais les gros yeux pour exagérer l'humour. « je n'ai pas pris de douche depuis deux jours, je suis désolé. » que tu dis en riant, d'un rire doux et peu commun.
vivant seul et en vieux garçon, tu oublies parfois qu'il est important de prendre soin de soi. et c'est un rappel un peu douloureux. « tu restes près de moi ? » tu observes la chambre, cherches l'heure. « tu soupes avec moi ? » tapotant tes draps en musique, te demandant si la nourriture d'ici était aussi bonne que tes potages à la maison.
personne n'a d'égale ta cuisine.
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FICHE DE PERSO
It hurts, please, save me
@Amour Whistledown (04.09.22)
Un enfant, capricieux ? « Je ne préfère pas. J’aimerais autant m’assurer de la guérison complète. » Et éviter les complications quitte à faire. La plupart du temps, tes collègues et toi, vous gardez les patients pour avoir une trace des soins et pour être sûr que ces derniers soient effectués. Pour qu’ils ne reviennent pas moins d’une semaine plus tard avec des complications. Bien évidemment d’autres que toi ne possèdent pas un tel professionnalisme, mais à tes yeux, ils ne méritent pas le titre de guérisseur.
Tu ne perds pas un instant ton sourire face au comportement presque enfantin de ton patient. Voilà bien longtemps que tu n’as pas eu un comportement aussi joyeux, aussi innocent. Comme seuls les enfants, habituellement, sont capables d’en avoir. Parce qu’ils croient encore en l’avenir ? Néanmoins, cet élan de positivité et d'insouciance est une bouffée d’oxygène entre ces murs blancs. Inhospitalier. Un comble vu le lieu où tu te trouves.
« Une indépendance d’esprit qui se paie cher. » N’est-ce pas la principale cause de mortalité chez ces créatures ? « Peut-être qu’en trouvant un fourchelangue, vous pourrez tenter de résoudre leur problème. » C’est une idée lancée comme ça, mais si la diversité du monde magique ne peut pas être utile dans ce genre de situation, tu ne vois pas ce qui le pourra. Parce qu’il a l’air particulièrement attaché à la créature. Bêtement, ça te touche.
« Terriblement. » que tu murmures. Perdant un instant ton sourire. Malheureusement, elle l’est pour tout le monde. Une cruauté qui ne va pas aller en s’arrangeant avec un tel gouvernement.
Tu hoches négativement de la tête. « Nous ne possédons plus de hiboux à Ste Mangouste. » Vous avez rapidement copié le fonctionnement du ministère et de ses notes volantes enchantées. Les hiboux génèrent bien trop de déchets de type fécale que vous n’avez pas le temps de nettoyer. Tu ne peux que vous féliciter d’avoir adopté ce système. « Mais il y a possibilité d’utiliser le réseau de cheminettes. » Le bureau de chaque chef de service y est relié, ainsi que ceux des personnes dirigeant cet hôpital. Comme Yard. Et comble de la chance, tu fais partie de ces fameux chefs de service. Le monde est si bien fait.
La capacité de changement de sujet de ton patient t’amuse beaucoup. Voilà qui t’oblige à suivre la conversation et être attentive pour ne pas être perdue. Tu indiques la broderie sur ta blouse avec un sourire amusé. « Je suis le docteur Jekyll, Zahra Jekyll. » Et non, pas de mister Hyde aujourd’hui.
Tu acceptes son geste, serrant sa main à ton tour. « C’est mon métier. » Tu ne minimises pas ses remerciements, loin de là. Néanmoins, ce n’est que pure vérité. Un tracé attire ton regard et tu retournes la paume de sa main, intriguée par le symbole. « Est-ce que ça possède une signification particulière ? » Tu dépasses légèrement le cadre professionnel là, mais tu n’es appelée nulle part alors discuter avec un patient peut entièrement faire partie de tes prérogatives.
Puis tu éclates d’un rire vrai, après ça. La pudeur n’est généralement pas la première inquiétude des patients de cet hôpital. L’autodérision non plus ne fait pas partie des habitudes des gens ici. Tu es ravie de voir quelqu’un en posséder. « Hé bien, si ça peut vous rassurer, un sortilège de nettoyage est lancé d’office pour éviter les infections des plaies. » Ça ne vaut évidemment pas un vrai lavage, mais ça fait largement le travail. Tu ne réponds, néanmoins pas à l’autre question.
Tu t’apprêtes à décliner la proposition de rester, arguant que tu as du travail auprès d’autres patients lorsque sa seconde question te prend au dépourvu. Comme beaucoup des paroles qui ont été échangées avec l’homme face à toi. « Êtes-vous en train de m’inviter à dîner sur mon lieu de travail ? » Ton sourire toujours en place montre que tu ne te sens pas importunée par l’échange. Plutôt amusée en réalité. Tu jettes un tempus pour voir quelle heure il est avant de poursuivre. « Eh bien, si vous êtes intéressé par l’idée de vous dégourdir un peu les jambes et que vous vous en sentez capable, je vous propose de m’accompagner jusque dans mon bureau. Vous pourrez y joindre votre assistante. » Tu ranges le dossier, que tu tenais toujours, dans son emplacement, ainsi que ta baguette dans la poche de ta blouse. « Et si vous êtes sage, je nous ferai apporter à manger sur place. »
Tu ne perds pas un instant ton sourire face au comportement presque enfantin de ton patient. Voilà bien longtemps que tu n’as pas eu un comportement aussi joyeux, aussi innocent. Comme seuls les enfants, habituellement, sont capables d’en avoir. Parce qu’ils croient encore en l’avenir ? Néanmoins, cet élan de positivité et d'insouciance est une bouffée d’oxygène entre ces murs blancs. Inhospitalier. Un comble vu le lieu où tu te trouves.
« Une indépendance d’esprit qui se paie cher. » N’est-ce pas la principale cause de mortalité chez ces créatures ? « Peut-être qu’en trouvant un fourchelangue, vous pourrez tenter de résoudre leur problème. » C’est une idée lancée comme ça, mais si la diversité du monde magique ne peut pas être utile dans ce genre de situation, tu ne vois pas ce qui le pourra. Parce qu’il a l’air particulièrement attaché à la créature. Bêtement, ça te touche.
« Terriblement. » que tu murmures. Perdant un instant ton sourire. Malheureusement, elle l’est pour tout le monde. Une cruauté qui ne va pas aller en s’arrangeant avec un tel gouvernement.
Tu hoches négativement de la tête. « Nous ne possédons plus de hiboux à Ste Mangouste. » Vous avez rapidement copié le fonctionnement du ministère et de ses notes volantes enchantées. Les hiboux génèrent bien trop de déchets de type fécale que vous n’avez pas le temps de nettoyer. Tu ne peux que vous féliciter d’avoir adopté ce système. « Mais il y a possibilité d’utiliser le réseau de cheminettes. » Le bureau de chaque chef de service y est relié, ainsi que ceux des personnes dirigeant cet hôpital. Comme Yard. Et comble de la chance, tu fais partie de ces fameux chefs de service. Le monde est si bien fait.
La capacité de changement de sujet de ton patient t’amuse beaucoup. Voilà qui t’oblige à suivre la conversation et être attentive pour ne pas être perdue. Tu indiques la broderie sur ta blouse avec un sourire amusé. « Je suis le docteur Jekyll, Zahra Jekyll. » Et non, pas de mister Hyde aujourd’hui.
Tu acceptes son geste, serrant sa main à ton tour. « C’est mon métier. » Tu ne minimises pas ses remerciements, loin de là. Néanmoins, ce n’est que pure vérité. Un tracé attire ton regard et tu retournes la paume de sa main, intriguée par le symbole. « Est-ce que ça possède une signification particulière ? » Tu dépasses légèrement le cadre professionnel là, mais tu n’es appelée nulle part alors discuter avec un patient peut entièrement faire partie de tes prérogatives.
Puis tu éclates d’un rire vrai, après ça. La pudeur n’est généralement pas la première inquiétude des patients de cet hôpital. L’autodérision non plus ne fait pas partie des habitudes des gens ici. Tu es ravie de voir quelqu’un en posséder. « Hé bien, si ça peut vous rassurer, un sortilège de nettoyage est lancé d’office pour éviter les infections des plaies. » Ça ne vaut évidemment pas un vrai lavage, mais ça fait largement le travail. Tu ne réponds, néanmoins pas à l’autre question.
Tu t’apprêtes à décliner la proposition de rester, arguant que tu as du travail auprès d’autres patients lorsque sa seconde question te prend au dépourvu. Comme beaucoup des paroles qui ont été échangées avec l’homme face à toi. « Êtes-vous en train de m’inviter à dîner sur mon lieu de travail ? » Ton sourire toujours en place montre que tu ne te sens pas importunée par l’échange. Plutôt amusée en réalité. Tu jettes un tempus pour voir quelle heure il est avant de poursuivre. « Eh bien, si vous êtes intéressé par l’idée de vous dégourdir un peu les jambes et que vous vous en sentez capable, je vous propose de m’accompagner jusque dans mon bureau. Vous pourrez y joindre votre assistante. » Tu ranges le dossier, que tu tenais toujours, dans son emplacement, ainsi que ta baguette dans la poche de ta blouse. « Et si vous êtes sage, je nous ferai apporter à manger sur place. »
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