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Une main à saisir

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INFOS
FICHE DE PERSO
Il est en train de débarrasser sa baguette de la poussière accumulée après un après-midi passé à désenchanter la cave de la propriété. Il est épuisé mentalement, mais le travail est terminé pour l’instant et personne n’a été blessé. En somme, tout le monde a fait du bon boulot. Le reste de l’équipe est en train de rapatrier tout ce qui pourrait être intéressant pour le département.

Haydar, lui, avait besoin de prendre l’air un instant avant de retourner à l’intérieur pour une dernière vérification avant de rentrer chez lui – le rapport attendra demain matin. C’est ce qu’il s’apprête à faire, pressé de retrouver le confort de son appartement, mais quelque chose l’en empêche. A cet instant, revenir sur ses pas relève plus de l’intuition que d’une pensée concrète.

Il s'arrête à quelques mètres d’un cabanon dont l’état laisse à désirer. La porte est entrouverte ; il ne distingue que de l’obscurité derrière. Il fronce les sourcils, son esprit lui fournissant différents scénarios sur ce qu’il pourrait y trouver. Il sait que ce n’est pas en lien avec la magie noire, mais prudence est mère de sûreté.

Il s’approche silencieusement, un Lumos murmuré du bout des lèvres et sa baguette ouvrant le chemin. Il marque un arrêt à la porte : il entend quelque chose. Un bruit étouffé, légèrement aigu. Comme un sanglot, une plainte, mais pas vraiment ? Haydar est confus. Deux agents ont déjà vérifié le terrain et n’ont rien trouvé. Il l’entend à nouveau et il a la confirmation que ce n’est pas humain.

Il pousse finalement la porte et grimace légèrement quand elle grince de manière désagréable. La plainte s’interrompt instantanément. On repassera pour la discrétion. Il entre prudemment, ses yeux et sa baguette suivant la même trajectoire alors qu'il découvre l'intérieur des lieux. Le sol est jonché de feuilles, de papiers piétinés, d'os rongés et d'excréments. Deux meubles moisissent sous la poussière et l’humidité, leurs surfaces vides. Il plisse un peu le nez sous l'odeur âcre qui empeste les lieux.

L'appréhension et l’horreur l'envahissent à l'idée de trouver un animal agonisant, mais, en entrant complètement, ses craintes s’évaporent : un animal est blotti contre le mur du fond, les pattes couvrant son museau. Les côtes de la bête sont visibles et elle a l’air de ne pas avoir pris de bains depuis des mois. Les signes de négligence et de maltraitance sont évidents.

Une sorte de couinement retentit dans l’espace quand elle remarque que Haydar l'a vue. Le cœur de Haydar se serre et un nœud se forme dans sa gorge. Il réalise qu’il s’agit d’un croup de trois-quatre ans tout au plus et qu’il est hors de question qu’il le laisse ici. Il est déjà mentalement en train de préparer le patronus qu’il va envoyer à ses collègues plus loin.

***

Parvenir à suffisamment gagner la confiance du croup pour qu'il sorte de son état prostré n'a pas été facile. Ce n'est qu'au bout d’une heure, deux gamelles d'eau, des paroles douces et des gestes lents que l'animal a fini par accepter de se laisser approcher et attacher. Il l’a pris dans ses bras doucement, malgré l’odeur et la saleté, et a transplané aussi efficacement que possible.

A son grand étonnement, le croup n’a pas paniqué à leur arrivée. Sans être rassuré, il a suivi tranquillement Haydar le long du chemin menant au fameux refuge dont il a entendu parler plusieurs fois. Plus discret que Londres, moins de gens, moins d’agents activants pour la pauvre bête qui est déjà bien courageuse de placer sa confiance en Haydar.

Il garde un œil sur le croup alors que les lieux passent d’une cabane en piteux état à une grande demeure faite de bois et respirant la tranquillité. Le sorcier ne peut s’empêcher d’admirer un instant l’ensemble. Le perron, qui semble ancien mais solide, le jardin accueillant et coloré. Une vision digne d’une carte postale.

Les deux compères passent finalement la porte en silence. Le sorcier ne peut cacher un petit sourire face à la bravoure du croup, qui finit par s’asseoir sur son arrière-train. Le briseur de sorts tente de tirer un peu pour le faire avancer dans le hall d’entrée, mais l’animal ne bouge pas. Soit.

Haydar regarde autour de lui, mais ne trouve rien qui permette d’alerter les gérants des lieux. Il n’a cependant pas le temps d’appeler pour prévenir de sa présence que le croup se met à gémir. Il fronce les sourcils en s’accroupissant à côté de lui. Il caresse doucement son dos, tout en vérifiant les alentours. Il pense avoir vu du mouvement à droite, dans le fond de la pièce adjacente. Un autre animal, peut-être ?

Il tente d’apaiser la bête d’une voix basse et douce.

Mon beau, tu crains rien. Je vais veiller à ce que rien ne t’arrive, promis.

Les caresses continuent et Haydar, un sourire attendri aux lèvres, oublie un instant de garder une partie de son focus sur son environnement.
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FICHE DE PERSO

une main à saisir. ft. @haydar kaddisha

journée détente aujourd'hui.
le temps était gracieux, sans qu'il ne fasse trop chaud ni trop froid. la pluie n'avait couvert que la douce matinée de ses quelques gouttes agréables avant de laisser le soleil briller et réchauffer les cœurs de chacun.
tu aimais ces journées particulièrement douces, où rien ne venait t'empêcher de profiter des tiens. une journée à ne pas bouger du refuge ni à prendre conscience de la mauvaise entente entre les hommes et les animaux.
jouant avec les bébés fléreurs, tu t'affaires à préparer les seaux de nourriture pour chacun. c'est bientôt l'heure de nourrir tout ce beau monde.
un monde qui est le tien avant d'être celui des autres.
affublé de ta fidèle robe de chambre bleu électrique avec des dragons chinois jaunes brodés dessus, d'une soin qui glisse sur le corps et un peu trop court pour une visite décente d'un invité, tu t'éclipses en laissant les bébés à tony, ton fléreur grincheux.
te perdant à la contemplation de tes mondes créés pour chacun, tu rêves d'un monde où l'homme ne serait pas une espèce dominante, capable d'empathie et de créer avec la nature, une harmonie que tu réussis parfaitement à transcrire à pawfect world. et malheureusement, tu ne peux pas le créer celui-ci. à part un infime morceau que l'on arrive tout de même à piétiner... tu attends toujours que ta demande soit acceptée par le ministère de la magie, de te rendre ton nundu... insistant sur la criminalité de son escapade à londres.
mais comment croire un homme dont les idées ne sont pas claires et qui titube plus qu'il ne se porte droit.
peu importe la vérité si tu n'entres pas dans le norme, n'est-ce pas ?

aveuglé par la tristesse et la colère, tu ne comprends qu'au deuxième coup de tonnerre que quelqu'un a pénétré sur les terres de pawfect world. les éclairs s'évanouissent quand tu lèves les yeux vers le ciel où l'oiseau d'un bleu magnifique passe et file.
après avoir vidé le dernier seau aux licornes, tu remplis leur abreuvoir avant de t'éclipser jusqu'à la maison.

en attendant que tu rentres, tony a entendu du bruit et comme un bon gardien, il observe les intrus avant de se montrer et de se poser sur une table non loin. un miaulement grave qui résonne alors que l'homme semble rassurer l'animal apeuré. les bébés fléreurs tentent de s'échapper de leur cage improvisée et tony guette comme une mère, l'oreille se couchant en arrière régulièrement.
sa bouille grincheuse donne l'impression qu'il est las de tout mais il est plus vif qu'il n'y paraît.
alors qu'un bébé couche la première grille, tony tombe sur le sol et s'approche de l'homme en silence.
puis s'immobilise, observe derrière l'homme la porte et finit par reculer en attrapant le fugitif par la nuque.
tu débarques comme un boulet de canon, en sueur, la robe de chambre à moitié ouverte sur ton torse. et tu manques de tomber sur le croup - que tu reconnais immédiatement - et ... un trop bel homme pour que ce soit chez toi. en remettant tes cheveux en bataille, tu fermes la porte avec douceur en observant subrepticement ton fléreur qui tente de calmer les énergiques et intrépides bébés. « bonjour. » que tu finis par dire, tout bêtement en les observant tous les deux.
une rapide analyse alors que tu les contournes pour rentrer chez toi. le croup semble effrayé, mal nourri et en mauvais état... l'homme ne semble pas être un bourreau ni même considéré la cause animal comme inutile, il l'aurait simplement laissé devant chez toi.
levant l'index puis le laissant retomber, tu te tournes vers la cuisine en donnant un coup de baguette pour faire chauffer la baguette. « entrez, entrez. » que tu dis à l'homme alors que tu t'accroupis devant l'animal en détresse. « salut toi, bienvenue. tu permets ? » une main douce qui vient juste sous le menton pour éviter toute domination en lui écrasant le crâne, et tu retrousses rapidement ses babines. « ouuh, mais c'est qu'on est un grand bonhomme ça. » que tu dis en lui flattant le ventre. « tu es chez toi, ici. » en te relevant, tu vois surtout le croup suivre l'inconnu comme une ombre. « intéressant. » que tu dis pour toi-même. « qui êtes-vous ? » que tu finis par demander en ouvrant des placards en cherchant de la nourriture que tu places dans une assiette prise au hasard et la déposant près du croup. « je doute que vous veniez abandonné le croup, donc... » tu entends siffler la bouilloire, et avec de grands gestes étourdis, tu t'en approches en levant la théière. « du thé ? » tu hésites à proposer tes plantes particulières et tu finis par te dire que ces plantes tu les réserves à ceux que tu connais.