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C'était moins une. * Zahra *
INFOS
FICHE DE PERSO
Dans les ténèbres du Marché au Troll, je transplanais au milieu d’une ruelle. Prenant soin de garder mon visage couvert, je tremblais de tout mon corps. C’était paradoxal quand on y pensait. Dehors, j’étais Charles Graham et je marchais à visage découvert. Et ici, j’étais un membre de la Meute influent et donc obligé de masquer mon propre visage… Parmi les miens… Ecoeuré par la société et surtout par moi même, je boitais vers une échoppe que je connaissais bien pour être le refuge de la Meute.
Quand plusieurs Loups me virent dans cet état, beaucoup furent surpris. Je n’avais pas pour habitude de me battre ouvertement comme Ryan lors des soirs de pleines lunes. Soit je restais dans mon coin, soit, si je partais en quête avec la Meute, je m’arrangeais pour ne pas être blessé et je prenais toujours garde à ne pas dévoiler mon identité en fin de nuit.
Là, ça avait été plus complexe que prévu. Nous étions tombé sur une bande de chasseur, deux compagnons et moi. Ils étaient trois, et tous avaient vu nos visages. Mes deux compagnons périrent, mais… Je les avais bien venger. Tremblant, j’ouvrais brutalement la porte en râlant de douleur.
« Z...Zahra ! Il me faut Zahra ! »
Faible. Voilà ce que j’étais et comment je me présentais à la Meute. Poussant plusieurs Loups et confrères, je me dirigeais dans une arrière salle. Elle était sommaire et ne contenait qu’un lit et un petit bureau. C’était ici que les nouveaux Loups, qui étaient persécuté par leurs proches étaient hébergés.
« Raaah... »
Sortant une de mes deux dagues, je déchirai mon pantalon, révélant une entaille faites par un mauvais sort. La plaie était rouge vif et du sang continuait de couler. Malgré mes pouvoirs de cicatrisation avancé de par ma condition de Lycan, elle n’arrivait pas à se refermer. Et en plus, elle me faisait un mal de chien.
Enfin, la silhouette familière de Zahra rentra. C’était une des sympatisantes de la Meute en qui j’avais assez confiance pour montrer mon visage. Tout le monde me connaissait à l’extérieur comme l’Ambassadeur à la Confédération Internationale de sorcellerie. Mais je me gardais bien d’offrir à quiconque ma véritable nature… Hormis… Mes semblables et leurs sympathisants les plus proches.
« Nous sommes tombés dans une embuscade…Quatre chasseurs nous sont tombés dessus à l’est du village de Flagey le Haut. Ils ont compris que… j’étais un des leurs… L’un d’eux à essayer de transplaner pour colporter la nouvelle mais... »
J’eus un sourire mauvais. Je l’avais tué avant qu’il ne transplane, et il avait quand même fini son mouvement dans un dernier élan de vie. Ce qui fait… qu’il n’y avait que le cadavre qui avait transplané. Ca aurait pu me faire rire, si je n’avais pas été au prise avec les autres les minutes qui suivirent.
« Les deux autres ont été tué, ainsi que les chasseurs. Je suis le seul survivant… J’ai tardé, car j’ai éliminé l’ensemble des preuves contre moi… Je pense que la blessure n’était pas enchantée mais… Aïe… Je crois que c’est un dérivé de Sectumsempra… J’ai pas réussi à le guérir... »
En même temps, je n’avais pas pris le temps de me poser. Une fois les preuves effacées, j’avais transplané ici en plein Marché au Troll pour immédiatement demander un avis à la guérisseuse. J’avais de la chance qu’elle soit là et pas de service à Ste Mangouste. C’était d’ailleurs là bas qu’on s’était rencontré. Lors d’une prise de sang, elle avait masqué ma véritable nature pour éviter que les gens du Ministère ne soient au courant.
« Je pense qu’il y a un… maléfice d’anticicatrisation ou quelque chose du genre… argh… et sinon le boulot ca va ? »
J’avais dit ca avec un rictus mauvais de douleur et sur le ton de la conversation avec un soupçon d’ironie pour détendre l’atmosphère.
INFOS
FICHE DE PERSO
C'était moins une.
@Charles Graham (11.09.22)
Tu viens tout juste de terminer ton service, comme toutes les nuits de pleine lune. Prenant ton jour de congé mensuel habituel. L’unique caprice que tu t’autorises depuis plusieurs années déjà. Tu mets un point d’honneur à montrer patte blanche et à être le plus possible présente sur ton lieu de travail lors des pleines lunes. Une protection contre d’éventuelles rumeurs qui peuvent ruiner une vie. Puis si tu es sur place, il t’est plus facile de prendre en charge d’éventuels blessés par attaque de loups-garous. L’information et la désinformation font partie intégrante de ton travail. Tu ne négligeras jamais un tel point pour la sécurité des tiens.
Alors que tu t’apprêtes à transplaner chez toi, pour un brin de toilette avant de te rendre auprès de ton frère, tu reçois une alerte sur la pierre jumelle à celle que tu as fourni pour la meute. Tu ne peux retenir le soupir qui t’échappe. Ce n’est pas encore maintenant que tu pourras prendre du repos.
Tu arrives rapidement, transplanage maîtrisé comme une cheffe, dans une des planques qui t’es accessible. L’un des types présent t’indique la pièce du fond vers laquelle tu te diriges prestement. Tu ouvres la porte pour reconnaître Charles Graham, assis sur un lit de fortune, avec son pantalon à moitié déchiré, à moitié pendant dans le vide. Bien, il a pris de l’avance. Tu t'accroupis pour regarder l’entaille qui suinte d’hémoglobine, te passant de salutation. Il est plutôt évident de repérer la blessure cette fois.
Tu l’écoutes raconter ce qu’il lui est arrivé posant ta main sur son genou pour lui faire tendre la jambe. Ta main se crispe lorsqu’il évoque le lieu de l’attaque. Ils se rapprochent bien trop de ton logement ces maudits chasseurs. Tu vas devoir ruser dans les prochains jours pour ne leur laisser que des os à ronger. Tu ne dois pas oublier de prévenir Zola de ne pas montrer le bout de son museau dans le coin pendant quelque temps.
Ton professionnalisme reprend le dessus. Peu importe la teneur de son récit, tu ne t’attardes pas sur ce qui ne concerne pas la blessure à proprement parler. Les mœurs de chacun sont différentes et tu as accepté que les loups possèdent une certaine bestialité. Malheureusement, tu n’es pas en mesure de lutter contre cette dernière, préférant largement te charger d’être la douceur et la compréhension qu’ils n’obtiennent que rarement. Ce que tu ignores ne peut pas te faire de tort. Puis tu n’es pas celle à qui il doit rendre des comptes. Tu n’as donc pas à te soucier des détails.
Tu soupires en entendant le nom du sort. « Vous ne me facilitez vraiment pas la tâche, tous autant que vous êtes… » Forcément que les chasseurs utilisent des techniques de bâtards pour s’en prendre aux lycanthropes. Après tout, ce ne sont que des bêtes. À quoi bon montrer de la miséricorde ou même pire de la compassion. Un jour, tu leur rentreras dans le lard à ces abrutis. En quoi sont-ils plus méritant de vivre et de baigner dans la magie ? Surtout, en quoi sont-ils aptes à juger de qui doit vivre ou non sur cette planète ? Ça te met en rage rien que d’y penser.
Tu te relèves, indiquant le lit d’un mouvement de tête. « Allonge-toi. » Tu préfères travailler debout, même si la hauteur du lit n’est pas la bonne. Tu ne vas pas pinailler sur les conditions lorsque tu te trouves ici. Sur un champ de bataille.
Tu respires un bon coup avant de sortir ta baguette pour lancer un sortilège de diagnostic, suivi d’un autre pour nettoyer la plaie et ainsi mieux la voir. « Comme tu peux le voir, le boulot ça va. Je ne suis pas débordée, n’ai pas de patients exigeants et encore moins avec des traitements particuliers. » Tu répliques avec la même ironie dans la voix. « Et toi ? » Puisque tu constates par toi-même que pour lui, ça ne va pas si bien vu l’état dans lequel il se trouve.
Tu n’attends pas pour lancer ton sortilège suivant, celui de purification sanguine, qui entre presque dans ton protocole de base. Tu n’auras pas besoin d’entailler légèrement la peau puisque Charles possède déjà une plaie plus que conséquente pouvant servir pour éliminer les toxines. Magnifique point positif.
La perfidie des chasseurs n’étant plus à démontrer, tu préfères anticiper au maximum pour avoir le moins de mauvaises surprises possibles. Ils sont plus que capables d'empoisonner leurs armes. Sachant pertinemment qu’un lycanthrope possède une énorme résistance aux sortilèges. Tu le sais pertinemment aussi, néanmoins, tu te dois d’essayer toi aussi, maintenant qu’il est sous forme humaine, pour voir si tu peux faciliter le travail de la nature. « Vulnera Sanentur. » La lumière bleutée pulse au bout de ta baguette sous l’afflux de magie. Le loup semble l’accepter puisque tu aperçois les tissus prendre lentement le chemin de la cicatrisation. Bien. Il ne leur fallait peut-être qu’un petit coup de pouce pour actionner le mécanisme de guérison.
Alors que tu t’apprêtes à transplaner chez toi, pour un brin de toilette avant de te rendre auprès de ton frère, tu reçois une alerte sur la pierre jumelle à celle que tu as fourni pour la meute. Tu ne peux retenir le soupir qui t’échappe. Ce n’est pas encore maintenant que tu pourras prendre du repos.
Tu arrives rapidement, transplanage maîtrisé comme une cheffe, dans une des planques qui t’es accessible. L’un des types présent t’indique la pièce du fond vers laquelle tu te diriges prestement. Tu ouvres la porte pour reconnaître Charles Graham, assis sur un lit de fortune, avec son pantalon à moitié déchiré, à moitié pendant dans le vide. Bien, il a pris de l’avance. Tu t'accroupis pour regarder l’entaille qui suinte d’hémoglobine, te passant de salutation. Il est plutôt évident de repérer la blessure cette fois.
Tu l’écoutes raconter ce qu’il lui est arrivé posant ta main sur son genou pour lui faire tendre la jambe. Ta main se crispe lorsqu’il évoque le lieu de l’attaque. Ils se rapprochent bien trop de ton logement ces maudits chasseurs. Tu vas devoir ruser dans les prochains jours pour ne leur laisser que des os à ronger. Tu ne dois pas oublier de prévenir Zola de ne pas montrer le bout de son museau dans le coin pendant quelque temps.
We live in shadows
We live where darkness hides
We'll go where no one goes
We won't give up this fight
We live where darkness hides
We'll go where no one goes
We won't give up this fight
Ton professionnalisme reprend le dessus. Peu importe la teneur de son récit, tu ne t’attardes pas sur ce qui ne concerne pas la blessure à proprement parler. Les mœurs de chacun sont différentes et tu as accepté que les loups possèdent une certaine bestialité. Malheureusement, tu n’es pas en mesure de lutter contre cette dernière, préférant largement te charger d’être la douceur et la compréhension qu’ils n’obtiennent que rarement. Ce que tu ignores ne peut pas te faire de tort. Puis tu n’es pas celle à qui il doit rendre des comptes. Tu n’as donc pas à te soucier des détails.
Tu soupires en entendant le nom du sort. « Vous ne me facilitez vraiment pas la tâche, tous autant que vous êtes… » Forcément que les chasseurs utilisent des techniques de bâtards pour s’en prendre aux lycanthropes. Après tout, ce ne sont que des bêtes. À quoi bon montrer de la miséricorde ou même pire de la compassion. Un jour, tu leur rentreras dans le lard à ces abrutis. En quoi sont-ils plus méritant de vivre et de baigner dans la magie ? Surtout, en quoi sont-ils aptes à juger de qui doit vivre ou non sur cette planète ? Ça te met en rage rien que d’y penser.
Tu te relèves, indiquant le lit d’un mouvement de tête. « Allonge-toi. » Tu préfères travailler debout, même si la hauteur du lit n’est pas la bonne. Tu ne vas pas pinailler sur les conditions lorsque tu te trouves ici. Sur un champ de bataille.
Tu respires un bon coup avant de sortir ta baguette pour lancer un sortilège de diagnostic, suivi d’un autre pour nettoyer la plaie et ainsi mieux la voir. « Comme tu peux le voir, le boulot ça va. Je ne suis pas débordée, n’ai pas de patients exigeants et encore moins avec des traitements particuliers. » Tu répliques avec la même ironie dans la voix. « Et toi ? » Puisque tu constates par toi-même que pour lui, ça ne va pas si bien vu l’état dans lequel il se trouve.
Tu n’attends pas pour lancer ton sortilège suivant, celui de purification sanguine, qui entre presque dans ton protocole de base. Tu n’auras pas besoin d’entailler légèrement la peau puisque Charles possède déjà une plaie plus que conséquente pouvant servir pour éliminer les toxines. Magnifique point positif.
La perfidie des chasseurs n’étant plus à démontrer, tu préfères anticiper au maximum pour avoir le moins de mauvaises surprises possibles. Ils sont plus que capables d'empoisonner leurs armes. Sachant pertinemment qu’un lycanthrope possède une énorme résistance aux sortilèges. Tu le sais pertinemment aussi, néanmoins, tu te dois d’essayer toi aussi, maintenant qu’il est sous forme humaine, pour voir si tu peux faciliter le travail de la nature. « Vulnera Sanentur. » La lumière bleutée pulse au bout de ta baguette sous l’afflux de magie. Le loup semble l’accepter puisque tu aperçois les tissus prendre lentement le chemin de la cicatrisation. Bien. Il ne leur fallait peut-être qu’un petit coup de pouce pour actionner le mécanisme de guérison.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je soupirai en voyant sa baguette passait sur moi. Je n’étais pas véritablement un adepte des sorts de guérisons, car j’aimais bien guérir naturellement. Quand on subissait un sort de guérison, ça n’avait rien de « magique ». Nos muscles revenaient selon notre code génétique, et on devait s’entraîner pour qu’ils prennent en force. Sous-entendu, je savais que j’allais boiter quelques jours.
« Le boulot ? Un enfer depuis que Dunn est Ministre. Et le pire c’est que la tendance a tendance à monter aussi à l’Internationale. Et comme tu vois… La haine appelle la haine... »
J’avais tuer deux chasseurs de sangs froid et j’avais perdu deux frères de Meute. Avec un soupire, véritablement lassé de la situation, je regardais le plafond alors qu’elle était en train de résorber la plaie de ma jambe. J’aimais beaucoup Zahra et son calme apparent. J’étais presque déçu que son gènes fut récessif… Elle aurait faites une excellente Louve. Mais après tous… les partisans de la Meute méritait autant de respect que ses membres.
« En tout cas, les attaques vont se multiplier les lendemains de pleine Lune. Aussi bien les représailles de la part des Loups que les traques de la part des Chasseurs. Attends toi les prochaines pleines lunes à ne pas avoir autant… de répit. »
Passant ma baguette sur mes vêtements en lambeaux, ces derniers redevinrent totalement neuf. Me plaçant en position assise, je l’observais d’un air las, et épuisé. La Lune avait toujours cet effet là. Les chasseurs n’avaient donc pas encore compris que nous étions plus faible les lendemains de pleine Lune plutôt que les jours même. J’observais Zahra, et je me relevais. Je préférais rester debout et digne qu’assis ou allongé sur ce lit. En plus, d’autres allaient avoir besoin de la place j’en étais convaincu. Nous étions nombreux à être tombé dans un traquenard.
« Viens, je t’offre un verre au Veritaserum. Gipsy ! »
Un jeune homme frêle et maladroit apparu. C’était mon assistant, et il faisait parti des rares personnes a avoir vu mon visage ici. Je savais qu’il était digne de confiance.
« Viens nous chercher si d’autres arrivent. »
Il hocha la tête à mes ordres et s’en alla rapidement. Sans un mot de plus, je décollais vers le Veritaserum. Mon visage masqué par une immense capuche, comme toujours lorsque je fréquentais l’endroit. Ca la foutait mal que l’Ambassadeur Britannique en personne soit ici. A côté d’elle, je marmonnais.
« Désolé, mesure de précaution… »
Nous rentrâmes dans le bar sombre et je me dirigeais vers un des tables. Commandant quelque chose de fort, je m’asseyais d’un seul coup, posant tout mon poids sur la chaise en guise de fatigue. Attrapant mon verre et regardant le monde dans le bar, je marmonnais à Zahra.
« Nous sommes affaibli, depuis le vote envers ce crétin de Dunn… mais je compte bien riposter… Regarde, tous ces jeunes nouveaux loups, contraints de se terrer ici, c’est pire que ce que je croyais. Il faut vraiment que je fasse quelque chose pour eux. La société n’a pas à nous repousser ! C’est de la jalousie, car nous leur sommes en tout point supérieur. »
J’avais parlé avec une colère froide dans la voix. Je voyais un nouveau loup ; en train de se faire malmener par un groupe d’hybride hétéroclite. D’un air maussade, je surveillais cela de loin sans un mot de plus. J’avais besoin d’extérioriser.
« Le boulot ? Un enfer depuis que Dunn est Ministre. Et le pire c’est que la tendance a tendance à monter aussi à l’Internationale. Et comme tu vois… La haine appelle la haine... »
J’avais tuer deux chasseurs de sangs froid et j’avais perdu deux frères de Meute. Avec un soupire, véritablement lassé de la situation, je regardais le plafond alors qu’elle était en train de résorber la plaie de ma jambe. J’aimais beaucoup Zahra et son calme apparent. J’étais presque déçu que son gènes fut récessif… Elle aurait faites une excellente Louve. Mais après tous… les partisans de la Meute méritait autant de respect que ses membres.
« En tout cas, les attaques vont se multiplier les lendemains de pleine Lune. Aussi bien les représailles de la part des Loups que les traques de la part des Chasseurs. Attends toi les prochaines pleines lunes à ne pas avoir autant… de répit. »
Passant ma baguette sur mes vêtements en lambeaux, ces derniers redevinrent totalement neuf. Me plaçant en position assise, je l’observais d’un air las, et épuisé. La Lune avait toujours cet effet là. Les chasseurs n’avaient donc pas encore compris que nous étions plus faible les lendemains de pleine Lune plutôt que les jours même. J’observais Zahra, et je me relevais. Je préférais rester debout et digne qu’assis ou allongé sur ce lit. En plus, d’autres allaient avoir besoin de la place j’en étais convaincu. Nous étions nombreux à être tombé dans un traquenard.
« Viens, je t’offre un verre au Veritaserum. Gipsy ! »
Un jeune homme frêle et maladroit apparu. C’était mon assistant, et il faisait parti des rares personnes a avoir vu mon visage ici. Je savais qu’il était digne de confiance.
« Viens nous chercher si d’autres arrivent. »
Il hocha la tête à mes ordres et s’en alla rapidement. Sans un mot de plus, je décollais vers le Veritaserum. Mon visage masqué par une immense capuche, comme toujours lorsque je fréquentais l’endroit. Ca la foutait mal que l’Ambassadeur Britannique en personne soit ici. A côté d’elle, je marmonnais.
« Désolé, mesure de précaution… »
Nous rentrâmes dans le bar sombre et je me dirigeais vers un des tables. Commandant quelque chose de fort, je m’asseyais d’un seul coup, posant tout mon poids sur la chaise en guise de fatigue. Attrapant mon verre et regardant le monde dans le bar, je marmonnais à Zahra.
« Nous sommes affaibli, depuis le vote envers ce crétin de Dunn… mais je compte bien riposter… Regarde, tous ces jeunes nouveaux loups, contraints de se terrer ici, c’est pire que ce que je croyais. Il faut vraiment que je fasse quelque chose pour eux. La société n’a pas à nous repousser ! C’est de la jalousie, car nous leur sommes en tout point supérieur. »
J’avais parlé avec une colère froide dans la voix. Je voyais un nouveau loup ; en train de se faire malmener par un groupe d’hybride hétéroclite. D’un air maussade, je surveillais cela de loin sans un mot de plus. J’avais besoin d’extérioriser.
INFOS
FICHE DE PERSO
C'était moins une.
@Charles Graham (11.09.22)
Tu secoues la tête. « M’en parle pas. » Il était déjà difficile d’envisager d’avoir des créatures hybrides sur ton lieu de travail, avec Dunn au pouvoir, ça va tout bonnement devenir impossible. Ce qui veut dire que tu vas avoir encore plus de travail sur le marché aux trolls qu’avant. Ce qui veut aussi dire que tu vas devoir faire preuve de bien plus de prudence qu’auparavant. « Mister Dunn semble tout à fait apte à provoquer un nouveau cycle de haine… »
Tu soupires, néanmoins, tu t’y attendais. « Je vais prendre une carte de fidélité pour avoir un lit ici. » Tu fixes la plaie qui guérit lentement. « Et d’un stock conséquent de bandage… » Tu fais un geste de la baguette pour signifier que ce ne serait pas du luxe. « Laisse-là à l’air libre autant que possible, elle guérira mieux. » Il le sait, tu le dis à chaque fois. Mais comme tout le temps, tu vas juste te répéter en espérant ne plus avoir à tous les réparer ainsi. Un vœu pieux que tu sais irréalisable dans les conditions actuelles.
Ton sourcil se lève à la proposition. Pour la potionniste que tu es, c’est toujours un effort cérébral de se souvenir qu’un bar se nomme ainsi. Surtout à une heure pareille. Qui donc a eu une telle idée franchement ? Tant que vous n’êtes pas arrivé, tu gardes ta baguette bien en main. La confiance ne sert à rien ici, seule la prudence compte. Mieux vaut être bien trop prudent que pas assez. Tu acceptes donc que Charles ressemble temporairement à un détraqueur, le râle en moins.
Tu t’amuses à faire tourner le liquide dans ton verre en l’écoutant. « Je ne pense pas. Ils seraient simplement jaloux, ils chercheraient à tous le devenir. » Tu fixes ton verre. « Et tu sais comme moi qu’ils ne le veulent pas. » Tu y as déjà maintes fois réfléchi. « Je pense juste que le peuple sorcier n’est pas mieux que les moldus bien qu’ils se targuent tous d’être plus tolérant. » Ton poing se serre. « Ce n’est ni plus ni moins qu’une stupide peur doublée d’un vulgaire mépris envers ce qui ne leur ressemble pas. » Du racisme. Ni plus ni moins. Tu en as malheureusement vécu aussi pour la couleur de ta peau. Si les moldus qui t’ont jugé ainsi savaient seulement qu’en plus d’être métisse, tu es une brillante sorcière doublée d’une lycanthrope récessive.
Tu soupires, préférant laisser ça de côté. Tu ne sais pas quoi faire de plus. Tu en fais déjà tant. « Que veux-tu faire M. l’ambassadeur ? » Peu importe quel organisme il déciderait de créer, ce dernier se retrouverait sous le feu des projecteurs de la mauvaise façon. Mettant les personnes qu’il cherche à aider en porte-à-faux avec le gouvernement. De manière officielle cette fois. Tu es plutôt pessimiste ce soir. « Les accueillir dans un lieu sécurisé pour eux pendant les nuits de pleine lune ne passera jamais. Leur mettant juste une cible dans le dos. » Et tu n’oses imaginer la régression s’ils se retrouvent tous à devoir consommer de la tue-loup à n’en plus savoir que faire…
« Le pire, c’est que même en éliminant Dunn, ça n'arrangera pas les choses. Bien au contraire. Ça ne leur donnera que plus de poids pour asseoir son successeur. » Donnant bien trop d’eau à son moulin. « Qu’ils se concentrent donc sur les mages noirs et criminels qui pullulent dans nos rues… » Mais ces mêmes chasseurs en font pour la plupart partie.
Tu soupires, néanmoins, tu t’y attendais. « Je vais prendre une carte de fidélité pour avoir un lit ici. » Tu fixes la plaie qui guérit lentement. « Et d’un stock conséquent de bandage… » Tu fais un geste de la baguette pour signifier que ce ne serait pas du luxe. « Laisse-là à l’air libre autant que possible, elle guérira mieux. » Il le sait, tu le dis à chaque fois. Mais comme tout le temps, tu vas juste te répéter en espérant ne plus avoir à tous les réparer ainsi. Un vœu pieux que tu sais irréalisable dans les conditions actuelles.
Ton sourcil se lève à la proposition. Pour la potionniste que tu es, c’est toujours un effort cérébral de se souvenir qu’un bar se nomme ainsi. Surtout à une heure pareille. Qui donc a eu une telle idée franchement ? Tant que vous n’êtes pas arrivé, tu gardes ta baguette bien en main. La confiance ne sert à rien ici, seule la prudence compte. Mieux vaut être bien trop prudent que pas assez. Tu acceptes donc que Charles ressemble temporairement à un détraqueur, le râle en moins.
Tu t’amuses à faire tourner le liquide dans ton verre en l’écoutant. « Je ne pense pas. Ils seraient simplement jaloux, ils chercheraient à tous le devenir. » Tu fixes ton verre. « Et tu sais comme moi qu’ils ne le veulent pas. » Tu y as déjà maintes fois réfléchi. « Je pense juste que le peuple sorcier n’est pas mieux que les moldus bien qu’ils se targuent tous d’être plus tolérant. » Ton poing se serre. « Ce n’est ni plus ni moins qu’une stupide peur doublée d’un vulgaire mépris envers ce qui ne leur ressemble pas. » Du racisme. Ni plus ni moins. Tu en as malheureusement vécu aussi pour la couleur de ta peau. Si les moldus qui t’ont jugé ainsi savaient seulement qu’en plus d’être métisse, tu es une brillante sorcière doublée d’une lycanthrope récessive.
Tu soupires, préférant laisser ça de côté. Tu ne sais pas quoi faire de plus. Tu en fais déjà tant. « Que veux-tu faire M. l’ambassadeur ? » Peu importe quel organisme il déciderait de créer, ce dernier se retrouverait sous le feu des projecteurs de la mauvaise façon. Mettant les personnes qu’il cherche à aider en porte-à-faux avec le gouvernement. De manière officielle cette fois. Tu es plutôt pessimiste ce soir. « Les accueillir dans un lieu sécurisé pour eux pendant les nuits de pleine lune ne passera jamais. Leur mettant juste une cible dans le dos. » Et tu n’oses imaginer la régression s’ils se retrouvent tous à devoir consommer de la tue-loup à n’en plus savoir que faire…
« Le pire, c’est que même en éliminant Dunn, ça n'arrangera pas les choses. Bien au contraire. Ça ne leur donnera que plus de poids pour asseoir son successeur. » Donnant bien trop d’eau à son moulin. « Qu’ils se concentrent donc sur les mages noirs et criminels qui pullulent dans nos rues… » Mais ces mêmes chasseurs en font pour la plupart partie.
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FICHE DE PERSO
Morose, j’écoutais avec attention tout ce qu’elle avait à dire. Observant de temps en temps ma plaie qui semblait aller beaucoup mieux depuis son intervention. Elle faisait vraiment des merveilles… Buvant ma vodka sans trop grimacer, j’observais Zahra d’un œil assez critique. Je préférai rester silencieux face à ce qu’elle exprimait. D’abord parce qu’elle avait raison et ensuite parce que j’avais un avis très tranché sur la question. Je ne supportais ni l’un, ni l’autre. Ma vie était dévouée à la Meute…
« Ce qui me rend perplexe et morose, c’est que l’histoire semble cyclique. Les gens meurent, mais les idées, les préjugés et les mœurs eux, ne change pas. C’est plus grave que ce que je pensais. Car plus le temps passe et moins j’ai d’espoir d’une issus pacifique. »
Car ca commencerait par de simples décrets inégaux. Les Loups et les hybrides perdraient quelques libertés basiques. Puis des libertés fondamentales. Et dans un troisième temps… Nous serons traités en paria. La vision et les projets de Dunn étaient clair comme de l’eau de roche.
« Je vais démissionner. Et créer une fondation. J’ai déjà les fonds et les donateurs. Tu n’imagines pas le nombre de personne qui a un hybride dans sa famille et qui veuille aider sans que cela se sache. Elle aura pour but de protéger les jeunes mordus repoussés par leur famille. Ca les évitera d’errer n’importe où et surtout de faire n’importe quoi. »
Je désignais d’un bout du verre et du bout de la tête une bande de jeune louveteaux qui étaient en train de tourmenter un vieux sorciers. D’un simple coup d’oeil, je les fis arrêter. Lorsqu’ils me reconnurent, ils s’éloignèrent de la personne âgée qui continua quand même à râler. Je reportais mon regard sur Zahra.
« Je ne veux pas tuer Dunn. Même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Non, ce n’est que le porte parole d’une vieille idée pourrie de l’intérieure. Tu as raison, si on lui coupe la tête une autre poussera à la place. Le racisme pro-sang pur est une vieille Hydre. »
Je ricanais, d’un rire un peu jaune et je continuais à boire mon verre. C’était bon, de pouvoir parler librement avec quelqu’un. La plupart du temps, j’étais obligé de faire semblant et d’inventer la moitié de mes propos et de porter mon masque d’aristocrate. Là, je tenais mon verre comme une « personne d’en bas ». J’étais un Loup parmi les Loups. Et la Louve en face de moi, bien qu’en sommeil avait des propos qui me plaisaient beaucoup.
« Il va falloir que tu sois prudente, à Ste Mangouste. Dunn va augmenter les contrôle, et surtout vérifier à ce que cela se passe mieux, sans erreur. On ne pourra plus tricher sur les analyses. »
Car le Ministère demandait toujours confirmation de la contamination de la personne mordu par Sainte Mangouste. Et on arrivait toujours à en masquer quelques unes. Là, ça allait être plus complexe. Je bus quelques gorgées.
« Les temps vont s’assombrir pour nous. Et il faudra se préparer à une guerre sous peu. Dunn va appliquer son programme. Le mieux pour une fois serait d’écouter Ryan et de frapper en premier. »
L’Alpha de la Meute était réputé pour être une personne d’action, violente et qui préférait attaquer en premier plutôt que d’attendre le moment opportun. En même temps… c’était peut être ça la solution. Se dévoiler au grand jour comme l’Alpha et répondre à la violence par la violence.
« Ce qui me rend perplexe et morose, c’est que l’histoire semble cyclique. Les gens meurent, mais les idées, les préjugés et les mœurs eux, ne change pas. C’est plus grave que ce que je pensais. Car plus le temps passe et moins j’ai d’espoir d’une issus pacifique. »
Car ca commencerait par de simples décrets inégaux. Les Loups et les hybrides perdraient quelques libertés basiques. Puis des libertés fondamentales. Et dans un troisième temps… Nous serons traités en paria. La vision et les projets de Dunn étaient clair comme de l’eau de roche.
« Je vais démissionner. Et créer une fondation. J’ai déjà les fonds et les donateurs. Tu n’imagines pas le nombre de personne qui a un hybride dans sa famille et qui veuille aider sans que cela se sache. Elle aura pour but de protéger les jeunes mordus repoussés par leur famille. Ca les évitera d’errer n’importe où et surtout de faire n’importe quoi. »
Je désignais d’un bout du verre et du bout de la tête une bande de jeune louveteaux qui étaient en train de tourmenter un vieux sorciers. D’un simple coup d’oeil, je les fis arrêter. Lorsqu’ils me reconnurent, ils s’éloignèrent de la personne âgée qui continua quand même à râler. Je reportais mon regard sur Zahra.
« Je ne veux pas tuer Dunn. Même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Non, ce n’est que le porte parole d’une vieille idée pourrie de l’intérieure. Tu as raison, si on lui coupe la tête une autre poussera à la place. Le racisme pro-sang pur est une vieille Hydre. »
Je ricanais, d’un rire un peu jaune et je continuais à boire mon verre. C’était bon, de pouvoir parler librement avec quelqu’un. La plupart du temps, j’étais obligé de faire semblant et d’inventer la moitié de mes propos et de porter mon masque d’aristocrate. Là, je tenais mon verre comme une « personne d’en bas ». J’étais un Loup parmi les Loups. Et la Louve en face de moi, bien qu’en sommeil avait des propos qui me plaisaient beaucoup.
« Il va falloir que tu sois prudente, à Ste Mangouste. Dunn va augmenter les contrôle, et surtout vérifier à ce que cela se passe mieux, sans erreur. On ne pourra plus tricher sur les analyses. »
Car le Ministère demandait toujours confirmation de la contamination de la personne mordu par Sainte Mangouste. Et on arrivait toujours à en masquer quelques unes. Là, ça allait être plus complexe. Je bus quelques gorgées.
« Les temps vont s’assombrir pour nous. Et il faudra se préparer à une guerre sous peu. Dunn va appliquer son programme. Le mieux pour une fois serait d’écouter Ryan et de frapper en premier. »
L’Alpha de la Meute était réputé pour être une personne d’action, violente et qui préférait attaquer en premier plutôt que d’attendre le moment opportun. En même temps… c’était peut être ça la solution. Se dévoiler au grand jour comme l’Alpha et répondre à la violence par la violence.
INFOS
FICHE DE PERSO
C'était moins une.
@Charles Graham (11.09.22)
Tu soupires légèrement. Continuer de chercher une issue pacifique permet de croire encore en la bonté humaine. S’en passer ne va qu’attirer encore plus de haine et de morts. Tu ne veux vraiment pas de ça dans ton quotidien. Tu n’es pas naïve. Mais avoir un peu foi en l’être humain est-ce trop demander ?
Tu rives ton regard dans le sien en l’entendant. « Démissionner ? » Voilà un extrême que tu n’aurais pas imaginé pour Charles. Bien qu’il soit plutôt prompt à en arriver à des extrémités pour ses convictions justement. « N’as-tu pas peur de perdre une certaine influence pour ce projet en n’étant plus ambassadeur ? » Cependant, tu ne peux qu’approuver de recueillir et guider les jeunes loups pour ne pas les laisser livrés à eux-mêmes. Posséder un mentor, ou même juste une personne qui accepte de répondre à ces questions qu’aucun autre sorcier ne peut comprendre, en aidera forcément plus d’un.
« Tes discours de beau-parleur ne vont-ils pas te manquer ? » Serais-tu en train de te moquer de lui ? Probablement. À n’en pas douter que Charles fasse partie de ces gens qui aiment s’écouter autant qu’il aime voir les autres le faire. Qui a dit qu’il n’était pas bourré de défauts ?
Tu balaies d’un geste de la main ses propos. Tu sais bien tout ça. Tu as conscience de l’épée de Damoclès qui flotte au-dessus de vos têtes depuis l’élection ministérielle. Ce n’est pas avec Fairbairn que vous auriez eu autant de problèmes. « Je ne vais pas arrêter d’aider parce qu’un arriviste bien-pensant se croit digne de proférer la bonne parole et de catégoriser les gens. » Il ne s’agit pas du premier et il ne sera probablement pas le dernier bien malheureusement. Mais tu ne vas pas cesser de lutter pour autant. Il n’est pas né l’homme qui te fera plier et bafouer tes convictions.
Tes doigts se crispent autour de ton verre en entendant la fin de la phrase de ton partenaire de beuverie. Tu n’es pas d’accord avec ce point. C’est aussi en partie parce que Ryan attaque en premier que Dunn a remporté son duel face à Fairbairn. En tant que loup reconnu, tous ses actes portent préjudice à la meute. De ton avis, il ne pense pas assez à ça lorsqu’il s’implique à droite et à gauche. Parce que tu n’es pas naïve. Ce déferlement de haine contre les Clearwater cet été que tu as eu à gérer à l’hôpital et les bruits de couloir impliquant un loup-garou, t’oblige à penser qu’il s’agit de Ryan. Sauf qu’il n’a pas une seule fois songé aux dommages collatéraux qu’ont été tous ceux que tu as dû soigner. Parce que le nœud du problème se trouve ici. Tu es une guérisseuse. Tu as prêté serment de soigner. Pas de porter des coups et de blesser autrui. Et même si tu te sais capable de le faire pour protéger ceux qui te sont le plus chers, tu sais aussi que tu tenteras toujours de sauver le plus de vies possibles.
« La paix et l’unité ne peuvent-elles donc pas durer un peu plus d’une décennie… » Tes épaules s’affaissent un peu plus. Une chape de plomb vient d’y élire domicile. Une vie simple ne représenterait pas un défi de taille qui vaille la peine de le relever. Néanmoins, un peu de répit, de repos, ne nuirait pas non plus. Est-ce que tu seras, un jour, capable d’obtenir un entre-deux, un équilibre ?
Comme la gamine que tu n’es plus, tu poses tes bras sur la table, ne faisant pas grand cas de sa propreté somme toute discutable, pour y enfouir ta tête et gémir de dépit. « On irait se perdre en plein désert, que la vie serait plus simple. » Ce n’est même pas un mensonge.
Tu rives ton regard dans le sien en l’entendant. « Démissionner ? » Voilà un extrême que tu n’aurais pas imaginé pour Charles. Bien qu’il soit plutôt prompt à en arriver à des extrémités pour ses convictions justement. « N’as-tu pas peur de perdre une certaine influence pour ce projet en n’étant plus ambassadeur ? » Cependant, tu ne peux qu’approuver de recueillir et guider les jeunes loups pour ne pas les laisser livrés à eux-mêmes. Posséder un mentor, ou même juste une personne qui accepte de répondre à ces questions qu’aucun autre sorcier ne peut comprendre, en aidera forcément plus d’un.
« Tes discours de beau-parleur ne vont-ils pas te manquer ? » Serais-tu en train de te moquer de lui ? Probablement. À n’en pas douter que Charles fasse partie de ces gens qui aiment s’écouter autant qu’il aime voir les autres le faire. Qui a dit qu’il n’était pas bourré de défauts ?
Tu balaies d’un geste de la main ses propos. Tu sais bien tout ça. Tu as conscience de l’épée de Damoclès qui flotte au-dessus de vos têtes depuis l’élection ministérielle. Ce n’est pas avec Fairbairn que vous auriez eu autant de problèmes. « Je ne vais pas arrêter d’aider parce qu’un arriviste bien-pensant se croit digne de proférer la bonne parole et de catégoriser les gens. » Il ne s’agit pas du premier et il ne sera probablement pas le dernier bien malheureusement. Mais tu ne vas pas cesser de lutter pour autant. Il n’est pas né l’homme qui te fera plier et bafouer tes convictions.
Tes doigts se crispent autour de ton verre en entendant la fin de la phrase de ton partenaire de beuverie. Tu n’es pas d’accord avec ce point. C’est aussi en partie parce que Ryan attaque en premier que Dunn a remporté son duel face à Fairbairn. En tant que loup reconnu, tous ses actes portent préjudice à la meute. De ton avis, il ne pense pas assez à ça lorsqu’il s’implique à droite et à gauche. Parce que tu n’es pas naïve. Ce déferlement de haine contre les Clearwater cet été que tu as eu à gérer à l’hôpital et les bruits de couloir impliquant un loup-garou, t’oblige à penser qu’il s’agit de Ryan. Sauf qu’il n’a pas une seule fois songé aux dommages collatéraux qu’ont été tous ceux que tu as dû soigner. Parce que le nœud du problème se trouve ici. Tu es une guérisseuse. Tu as prêté serment de soigner. Pas de porter des coups et de blesser autrui. Et même si tu te sais capable de le faire pour protéger ceux qui te sont le plus chers, tu sais aussi que tu tenteras toujours de sauver le plus de vies possibles.
« La paix et l’unité ne peuvent-elles donc pas durer un peu plus d’une décennie… » Tes épaules s’affaissent un peu plus. Une chape de plomb vient d’y élire domicile. Une vie simple ne représenterait pas un défi de taille qui vaille la peine de le relever. Néanmoins, un peu de répit, de repos, ne nuirait pas non plus. Est-ce que tu seras, un jour, capable d’obtenir un entre-deux, un équilibre ?
Comme la gamine que tu n’es plus, tu poses tes bras sur la table, ne faisant pas grand cas de sa propreté somme toute discutable, pour y enfouir ta tête et gémir de dépit. « On irait se perdre en plein désert, que la vie serait plus simple. » Ce n’est même pas un mensonge.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je me mis à ricaner à sa dernière phrase. C’était exactement comment je voyais les choses. Mes yeux brillèrent parce qu’elle avait toucher un point sensible de ma philosophie et elle avait pointé une vérité.
« Tu as tout à fait raison. » dis-je avec amusement.
Je l’observais s’étaler sur la table. Ma jambe ne me faisait presque plus mal. Je savais que ce métier était méconnu, épuisant et mal rémunéré. J’avais toujours eu un immense respect pour les agents de Ste Mangouste, hormis ceux travaillant dans le secteur des Loup-Garous bien évidemment.
« Les Loups sont proches de la nature. Ils n’ont jamais voulu la guerre. Ce sont les sorciers, ceux qui se réclame de Sang-Pur, qui sont toujours à l’origine du chaos et du conflit. Regarde la dernière guerre. Et celle d’avant. »
C’était toujours une histoire de supériorité de sang et droit différents. Pourquoi toujours allait ennuyer l’autre sans se contenter de la vie qu’on menait ? Les Loups, contrairement à eux, n’aspiraient à l’origine qu’à vivre en paix. C’était eux, et leurs lois maudites qui avaient déclenché les hostilités.
« Sauf que nous ne sommes pas les Moldus. Nous ne nous laisserons pas faire et s’il faut avoir la tête de Dunn pour que les miens soit en paix, je l’aurai. »
J’avais sortie une de mes dagues qui était apparu dans ma main. Forgée dans l’Université Russe de Koldovstoretz durant ma formation, je la pointais sous le nez de Zahra… Puis je la rangeais dans un soupire.
« Ce n’est pas un cercle vertueux, et Ryan ne fait qu’accentuer les choses en frappant fort, avec des alliers trop puissant pour nous, et des familles de sorcières innocentes dans ce conflit, surtout. »
J’avais plissé des yeux, mes lèvres s’étaient étendues dans un rictus haineux. Je me répétais, mais je ne supportais pas que Ryan s’en soit pris au clan Clearwater. Non seulement ils n’avaient absolument rien fait à la Meute. Mais si le coeur lui en disait, le Patriarche Jameson Clearwater pouvait nous déclarer une guerre ouverte. Et ça… c’était pas tellement bon.
« Rassure toi, je veillerai à ce que Zola ne suive pas l’Alpha si le danger est trop important. »
Je tournai calmement mon regard vers elle. J’avais toujours un œil sur son frère. Il avait rejoins la Meute comme bon nombre d’entre eux pour éviter d’être chassé. Il avait grossi les rangs, pour avoir une nouvelle famille, une nouvelle protection. Et il avait bien fait. C’était cela, le coeur de la Meute et son objectif réelle. Grossir, afin de devenir une véritable force de dissuasion pour faire valoir nos droits. Pas une bande de mercenaire à la botte d’autres organisations…
« Il m’écoutera. »
Je déposais un regard serein sur elle. Buvant encore quelques gorgées, je sentis que la douleur qui restait du soin qu’elle m’avait prodigué était en train de s’estomper. Posant une de mes grandes mains sur son avant bras, je lui fis un léger sourire en coin.
« Plus que toi d’ailleurs. Bien, dit moi, est ce que de nouveaux Loups sont venus se faire recenser à Ste Mangouste ? Je t’ai dit qu’il fallait être prudente avec les analyses mais… ce dont j’ai justement peur, c’est qu’avec les décrets qu’il va proposer… Nos nouveaux congénères se retrouvent isolés sans maîtrisés leur Loup. Il faut absolument voir si le taux est en régression... »
Je l’observais par dessus ma boisson, puis, je me repris. Evidemment j’avais oublié quelque chose d’assez essentiel.
« Excuse moi. On boit un verre. On est là pour se détendre, pas pour parler travail. Je ne veux donc pas que tu es de repos… Je serai chagriné de te voir complètement surmenée. D’ailleurs, tu devrais peut être prendre tes distances avec la Meute le temps que tout ça se stabilise. Dunn va vouloir certainement mettre aussi le paquet sur les renseignements pour identifier nos Alliés. »
Ca s’approchait de la paranoïa mais… j’étais certains que cet individu allait véritablement être agressif.
« Tu as tout à fait raison. » dis-je avec amusement.
Je l’observais s’étaler sur la table. Ma jambe ne me faisait presque plus mal. Je savais que ce métier était méconnu, épuisant et mal rémunéré. J’avais toujours eu un immense respect pour les agents de Ste Mangouste, hormis ceux travaillant dans le secteur des Loup-Garous bien évidemment.
« Les Loups sont proches de la nature. Ils n’ont jamais voulu la guerre. Ce sont les sorciers, ceux qui se réclame de Sang-Pur, qui sont toujours à l’origine du chaos et du conflit. Regarde la dernière guerre. Et celle d’avant. »
C’était toujours une histoire de supériorité de sang et droit différents. Pourquoi toujours allait ennuyer l’autre sans se contenter de la vie qu’on menait ? Les Loups, contrairement à eux, n’aspiraient à l’origine qu’à vivre en paix. C’était eux, et leurs lois maudites qui avaient déclenché les hostilités.
« Sauf que nous ne sommes pas les Moldus. Nous ne nous laisserons pas faire et s’il faut avoir la tête de Dunn pour que les miens soit en paix, je l’aurai. »
J’avais sortie une de mes dagues qui était apparu dans ma main. Forgée dans l’Université Russe de Koldovstoretz durant ma formation, je la pointais sous le nez de Zahra… Puis je la rangeais dans un soupire.
« Ce n’est pas un cercle vertueux, et Ryan ne fait qu’accentuer les choses en frappant fort, avec des alliers trop puissant pour nous, et des familles de sorcières innocentes dans ce conflit, surtout. »
J’avais plissé des yeux, mes lèvres s’étaient étendues dans un rictus haineux. Je me répétais, mais je ne supportais pas que Ryan s’en soit pris au clan Clearwater. Non seulement ils n’avaient absolument rien fait à la Meute. Mais si le coeur lui en disait, le Patriarche Jameson Clearwater pouvait nous déclarer une guerre ouverte. Et ça… c’était pas tellement bon.
« Rassure toi, je veillerai à ce que Zola ne suive pas l’Alpha si le danger est trop important. »
Je tournai calmement mon regard vers elle. J’avais toujours un œil sur son frère. Il avait rejoins la Meute comme bon nombre d’entre eux pour éviter d’être chassé. Il avait grossi les rangs, pour avoir une nouvelle famille, une nouvelle protection. Et il avait bien fait. C’était cela, le coeur de la Meute et son objectif réelle. Grossir, afin de devenir une véritable force de dissuasion pour faire valoir nos droits. Pas une bande de mercenaire à la botte d’autres organisations…
« Il m’écoutera. »
Je déposais un regard serein sur elle. Buvant encore quelques gorgées, je sentis que la douleur qui restait du soin qu’elle m’avait prodigué était en train de s’estomper. Posant une de mes grandes mains sur son avant bras, je lui fis un léger sourire en coin.
« Plus que toi d’ailleurs. Bien, dit moi, est ce que de nouveaux Loups sont venus se faire recenser à Ste Mangouste ? Je t’ai dit qu’il fallait être prudente avec les analyses mais… ce dont j’ai justement peur, c’est qu’avec les décrets qu’il va proposer… Nos nouveaux congénères se retrouvent isolés sans maîtrisés leur Loup. Il faut absolument voir si le taux est en régression... »
Je l’observais par dessus ma boisson, puis, je me repris. Evidemment j’avais oublié quelque chose d’assez essentiel.
« Excuse moi. On boit un verre. On est là pour se détendre, pas pour parler travail. Je ne veux donc pas que tu es de repos… Je serai chagriné de te voir complètement surmenée. D’ailleurs, tu devrais peut être prendre tes distances avec la Meute le temps que tout ça se stabilise. Dunn va vouloir certainement mettre aussi le paquet sur les renseignements pour identifier nos Alliés. »
Ca s’approchait de la paranoïa mais… j’étais certains que cet individu allait véritablement être agressif.
INFOS
FICHE DE PERSO
C'était moins une.
@Charles Graham (11.09.22)
« N’en dis pas plus. » Tu lèves ta tête pour le fixer dans les yeux. Mortellement sérieuse. « Je ne veux pas savoir ce que tu comptes réellement faire. » Il n’y a qu’à voir les événements de la nuit pour savoir que Charles est le type de personne capable de tout. Même du pire. Après tout, l’enfer n’est-il pas pavé des meilleures intentions ?
Tu te relèves complètement lorsqu’il parle de ton frère. Ta faiblesse. Ta force. Tu aimerais être rassurée par ses mots. Mais tu connais aussi le caractère de ton frère. Tu sais que s’il croit agir pour le bien de ses convictions, rien ne pourra l’arrêter. Tu espères tout de même que cette hiérarchie de meute soit à son avantage. Ou du moins, ce que tu considères comme un avantage. Qu’il ne termine pas en chair à canon pour un fou sanguinaire.
La plaisanterie te déride légèrement. « Le jour où je t’écouterai docilement, des gallions tomberont du ciel. » Tu pouffes à la suite de ta comparaison. Tu visualises facilement l’image d’un Charles faire tomber des pièces dorées dans l’unique but de t’obliger à l’écouter et d’agir dans son sens. Les moldus en feraient une crise cardiaque de voir un loup volant jeter des quantités de pièces depuis le ciel. Les sorciers aussi.
Tu regardes ton verre vide pour constater que tu as peut-être bu trop vite ta paralysie citrouillesque pour que ton cerveau patauge ainsi dans l’hilarité.
Tu retrouves bien vite ton sérieux face au discours du brun. Tu balaies ses paroles d’un mouvement de ta main. « Je ne vais certainement pas changer d’attitude. Je te l’ai dit. Il m’en faut plus que la venue d’un opportuniste pour que je cesse d’agir comme bon me semble. » Que l'opportuniste se nomme Dunn ne change rien. Puis tu tournes la tête pour fixer les jeunes qui chahutent encore dans un coin. « Ne t’en fais pas, je veille. » Le professionnalisme que tu as acquis dans la falsification d’analyses t’effraie lorsque tu y repenses. Si tu arrives à le faire, qui te garantit que celles que tu demandes pour tout autre sujet sont fiables ? Si un jour, pour une raison ou une autre, tu dois cesser ton activité, tu es sûre de pouvoir te reconvertir dans la fabrication de faux papiers.
Tu soupires. Vous êtes là pour vous détendre, mais tu sens son inquiétude dans ses mots. Tu n’as pas le flair d’un loup, néanmoins, tu paries volontiers que le brun pue le stress. « Cesse de te tracasser ainsi. » Tu ne vas pas dire que tout va bien se passer parce que ce serait mentir. Mais jusqu’à ce que vous sortiez d’ici, tout va bien se passer.
« Sois donc galant et offre-moi un autre verre pour compenser la surcharge de travail que tu me donnes. J’envisagerai peut-être l’idée de prendre plus de précautions ainsi. » Comme si tu jouais ta sécurité sur un verre d’alcool. Tu sais parfaitement que tu vas être prudente. Cependant, tu ne dois pas trop l’être non plus. Si tu laisses voir une attitude d’animal traqué, tu peux être sûre de te faire prendre. Ta confiance n’est pas feinte, mais elle sert surtout à dissimuler tes craintes derrière. « C’est plutôt pour toi que je suis inquiète. » Ce n’est qu’un murmure, mais tu sais parfaitement que Charles ne s’enquiert d’aucune limite lorsqu’il se croit dans son bon droit. Que ce soit le cas ou non. Il n'y a qu'à voir les résultats de la soirée.
Tu te relèves complètement lorsqu’il parle de ton frère. Ta faiblesse. Ta force. Tu aimerais être rassurée par ses mots. Mais tu connais aussi le caractère de ton frère. Tu sais que s’il croit agir pour le bien de ses convictions, rien ne pourra l’arrêter. Tu espères tout de même que cette hiérarchie de meute soit à son avantage. Ou du moins, ce que tu considères comme un avantage. Qu’il ne termine pas en chair à canon pour un fou sanguinaire.
La plaisanterie te déride légèrement. « Le jour où je t’écouterai docilement, des gallions tomberont du ciel. » Tu pouffes à la suite de ta comparaison. Tu visualises facilement l’image d’un Charles faire tomber des pièces dorées dans l’unique but de t’obliger à l’écouter et d’agir dans son sens. Les moldus en feraient une crise cardiaque de voir un loup volant jeter des quantités de pièces depuis le ciel. Les sorciers aussi.
Tu regardes ton verre vide pour constater que tu as peut-être bu trop vite ta paralysie citrouillesque pour que ton cerveau patauge ainsi dans l’hilarité.
Tu retrouves bien vite ton sérieux face au discours du brun. Tu balaies ses paroles d’un mouvement de ta main. « Je ne vais certainement pas changer d’attitude. Je te l’ai dit. Il m’en faut plus que la venue d’un opportuniste pour que je cesse d’agir comme bon me semble. » Que l'opportuniste se nomme Dunn ne change rien. Puis tu tournes la tête pour fixer les jeunes qui chahutent encore dans un coin. « Ne t’en fais pas, je veille. » Le professionnalisme que tu as acquis dans la falsification d’analyses t’effraie lorsque tu y repenses. Si tu arrives à le faire, qui te garantit que celles que tu demandes pour tout autre sujet sont fiables ? Si un jour, pour une raison ou une autre, tu dois cesser ton activité, tu es sûre de pouvoir te reconvertir dans la fabrication de faux papiers.
Tu soupires. Vous êtes là pour vous détendre, mais tu sens son inquiétude dans ses mots. Tu n’as pas le flair d’un loup, néanmoins, tu paries volontiers que le brun pue le stress. « Cesse de te tracasser ainsi. » Tu ne vas pas dire que tout va bien se passer parce que ce serait mentir. Mais jusqu’à ce que vous sortiez d’ici, tout va bien se passer.
« Sois donc galant et offre-moi un autre verre pour compenser la surcharge de travail que tu me donnes. J’envisagerai peut-être l’idée de prendre plus de précautions ainsi. » Comme si tu jouais ta sécurité sur un verre d’alcool. Tu sais parfaitement que tu vas être prudente. Cependant, tu ne dois pas trop l’être non plus. Si tu laisses voir une attitude d’animal traqué, tu peux être sûre de te faire prendre. Ta confiance n’est pas feinte, mais elle sert surtout à dissimuler tes craintes derrière. « C’est plutôt pour toi que je suis inquiète. » Ce n’est qu’un murmure, mais tu sais parfaitement que Charles ne s’enquiert d’aucune limite lorsqu’il se croit dans son bon droit. Que ce soit le cas ou non. Il n'y a qu'à voir les résultats de la soirée.
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FICHE DE PERSO
J’avais légèrement plissé des yeux au mot « Opportuniste » quand elle avait parlé de Dunn. Effectivement, il l’était. Mais il était aussi manipulateur et extrêmement bon dans ce qu’il faisait ce qui voulait dire qu’il n’était pas une proie mais un ennemi redoutable. Cherchant un peu mes mots, je m’appuyais contre le mur du Veritaserum pour regarder la salle dans son ensemble. Levant la main, je recommandais la même chose avec un léger sourire.
« Méfie toi, j’ai travaillé avec Dunn. Je me chargeais des taxes sur le commerce de bois magique internationale. Si je me méfie bien de quelqu’un c’est lui. Il est très influent et très rusé. Il tournera l’opinion public en notre défaveur. »
Je regardais le whisky arriver en télékinésie avec bienveillance. Ma jambe me lançait dans une espèce de douleur fantôme comme à chaque fois que je subissais un sortilège de guérison. Avec une légère grimace, je portais mon verre à mes lèvres et m’expliquait :
« Tiens, s’il te faut la bouteille pour que tu sois prudente, alors elle est à toi. »
Je lui fis un sourire sincère. Avec les loups, même ceux dont le gêne était récessive j’étais très aimant, bienveillant et rassurant. Je n’avais absolument pas la même attitude qu’avec les autres sorciers et encore moins les chasseurs ou les sang pur anti-loup que j’étais obligé de me fader au travail. Là, je pouvais être moi même. Ma main se posa sur l’épaule de Zahra comme on le fait sur l’épaule d’une très bonne amie.
« Tu t’inquiètes pour moi ? C’est très touchant. Les Loups sont toujours inquiets les uns des autres tu me diras. Pourquoi tu t’inquiètes ? J’ai déjà plusieurs idées. »
J’avais quelques idées de contre-attaque si jamais ça ne tournait pas en ma faveur. Non. J’étais plutôt… angoissé. Je connaissais mes capacités de réaction lorsque l’on touchait à la Meute. C’était immédiat et sans appel. Si l’on menait une action violente et d’attaque envers mes congénères, je répliquais en double aux agresseurs. C’était comme ça. Et ce qui m’inquiétait, effectivement ce n’était pas Dunn en lui même, mais ma réaction pour protéger la Meute.
Jusqu’où est ce que j’irai pour les miens ? Même moi je n’en savais rien. Pensif, je bus quelques gorgées et je continuais.
« Je dois t’avouer que j’ai peur des prochains mois, voir des prochaines années. Mais je garde quand même espoir. Notre peuple et notre espèce à toujours été menacé, de tout temps. Et à chaque fois il en est sorti bien plus fort. L’Alpha nous donnera un cape, et nous le suivrons. »
Je l’observais par dessus mon verre que j’avais levé en guise de « Santé » à Ryan. Puis je gardais un long silence sans plus d’explication. Elle n’était pas assez proche du premier cercle de la Meute pour savoir que j’étais en désaccord total avec lui. Il plaidait une alliance avec Thanatos. Moi, je m’y refusais totalement.
« Il y a tant de travail que cela à Ste Mangouste ? Avec de la chance, il va investir dans l’Hôpital et tu auras moins de travail… »
Sous entendu plus de temps pour la Meute, mais ça je préférai ne rien dire. Après tout son aide était très précieuse, mais si on y réfléchissait, l’objectif était qu’il devienne inutile. Nous voulions la paix, et si nous l’obtenions, elle n’aurait plus à panser les plaies de mes frères et sœurs. Mais je savais bien que nous n’irons pas là.
Et elle savait aussi, que pour la Meute et les miens, j’étais prêt à tout et c’était ça qui me rendait redoutable.
« Tu arrives à avoir une vie privée ? Figure toi que j’ai rencontré quelqu’un. Et qu’il ne s’agit pas d’une Louve. » avouais-je.
Bien sur je ne lui en dirai pas plus pour le moment. Je ne voulais absolument pas que la sécurité de Lara soit mise en danger à cause de ma liaison. Au sein de la Meute certains étaient tellement extrême que sortir avec des Non-Loup étaient très mal vus, et je pouvais perdre en influence.
« Méfie toi, j’ai travaillé avec Dunn. Je me chargeais des taxes sur le commerce de bois magique internationale. Si je me méfie bien de quelqu’un c’est lui. Il est très influent et très rusé. Il tournera l’opinion public en notre défaveur. »
Je regardais le whisky arriver en télékinésie avec bienveillance. Ma jambe me lançait dans une espèce de douleur fantôme comme à chaque fois que je subissais un sortilège de guérison. Avec une légère grimace, je portais mon verre à mes lèvres et m’expliquait :
« Tiens, s’il te faut la bouteille pour que tu sois prudente, alors elle est à toi. »
Je lui fis un sourire sincère. Avec les loups, même ceux dont le gêne était récessive j’étais très aimant, bienveillant et rassurant. Je n’avais absolument pas la même attitude qu’avec les autres sorciers et encore moins les chasseurs ou les sang pur anti-loup que j’étais obligé de me fader au travail. Là, je pouvais être moi même. Ma main se posa sur l’épaule de Zahra comme on le fait sur l’épaule d’une très bonne amie.
« Tu t’inquiètes pour moi ? C’est très touchant. Les Loups sont toujours inquiets les uns des autres tu me diras. Pourquoi tu t’inquiètes ? J’ai déjà plusieurs idées. »
J’avais quelques idées de contre-attaque si jamais ça ne tournait pas en ma faveur. Non. J’étais plutôt… angoissé. Je connaissais mes capacités de réaction lorsque l’on touchait à la Meute. C’était immédiat et sans appel. Si l’on menait une action violente et d’attaque envers mes congénères, je répliquais en double aux agresseurs. C’était comme ça. Et ce qui m’inquiétait, effectivement ce n’était pas Dunn en lui même, mais ma réaction pour protéger la Meute.
Jusqu’où est ce que j’irai pour les miens ? Même moi je n’en savais rien. Pensif, je bus quelques gorgées et je continuais.
« Je dois t’avouer que j’ai peur des prochains mois, voir des prochaines années. Mais je garde quand même espoir. Notre peuple et notre espèce à toujours été menacé, de tout temps. Et à chaque fois il en est sorti bien plus fort. L’Alpha nous donnera un cape, et nous le suivrons. »
Je l’observais par dessus mon verre que j’avais levé en guise de « Santé » à Ryan. Puis je gardais un long silence sans plus d’explication. Elle n’était pas assez proche du premier cercle de la Meute pour savoir que j’étais en désaccord total avec lui. Il plaidait une alliance avec Thanatos. Moi, je m’y refusais totalement.
« Il y a tant de travail que cela à Ste Mangouste ? Avec de la chance, il va investir dans l’Hôpital et tu auras moins de travail… »
Sous entendu plus de temps pour la Meute, mais ça je préférai ne rien dire. Après tout son aide était très précieuse, mais si on y réfléchissait, l’objectif était qu’il devienne inutile. Nous voulions la paix, et si nous l’obtenions, elle n’aurait plus à panser les plaies de mes frères et sœurs. Mais je savais bien que nous n’irons pas là.
Et elle savait aussi, que pour la Meute et les miens, j’étais prêt à tout et c’était ça qui me rendait redoutable.
« Tu arrives à avoir une vie privée ? Figure toi que j’ai rencontré quelqu’un. Et qu’il ne s’agit pas d’une Louve. » avouais-je.
Bien sur je ne lui en dirai pas plus pour le moment. Je ne voulais absolument pas que la sécurité de Lara soit mise en danger à cause de ma liaison. Au sein de la Meute certains étaient tellement extrême que sortir avec des Non-Loup étaient très mal vus, et je pouvais perdre en influence.
INFOS
FICHE DE PERSO
C'était moins une.
@Charles Graham (11.09.22)
Tu entends ce que le châtain te dit. Mais tu ne vas pas commencer à devenir paranoïaque parce qu’un homme tel que Dunn est qui il est. Sinon tu vas sérieusement envisager de te renseigner sur les produits qui se vendent sur le marché noir. Tu pourras peut-être y acheter un chien tricéphale d’attaque. Ou avec un peu de chance, tu trouveras un povrebine que tu pourras placer dans l’ombre du ministre de la magie. Serais-tu prête à préméditer l’assassinat d’un tel personnage politique ? Certainement pas avec le peu d’alcool qui circule dans ton sang.
Tu pouffes alors que Charles surenchérit en te proposant la bouteille complète. Voilà, qui réglera ton problème d’alcoolémie. Dans le mauvais sens, mais ce n’est qu’un détail. Tu chantonnes comme une prémonition. « Prudence est mère de sûreté. » Te servant un nouveau verre, comme pour conclure un accord. Qui se signe à l’encre alcoolisée.
Tu ne peux qu’être en accord avec ses propos. Les loups vivent en meute et prennent soin les uns des autres. Et même si tout se révèle très hiérarchisé, chacun a sa place. De même que ceux qui s’inquiètent pour les fonceurs, les frondeurs.
Ne comprend-il pas que ce sont justement ses idées qui t’inquiètent. Même si, tu ne peux nier que l'immobilisme serait la pire des attitudes à adopter. Attendre, pour se faire baiser la gueule par-derrière, personne n’est volontaire. Néanmoins, il y a une différence entre ne rien faire, se préparer au pire et frapper en premier. Tu fixes ton verre sans le boire. « L’avenir ne se pare pas de jolies couleurs. » Tu te refuses cependant d’être défaitiste. « Mais il ne l’a jamais été pour les jolies fourrures. » Un sourire amusé migre sur tes lèvres. Après tout, personne n’a jamais vu de loup avec des poils soyeux bleus. C’est donc un fait qui ne change pas depuis la création du monde. Les loups-garous sont des créatures des ténèbres, il faut donc les éliminer. Avec une fourrure rose et des paillettes, personne ne chercherait à les exterminer. Peut-être devrais-tu faire des recherches pour tendre à cette évolution. Les rendre visuellement inoffensifs pourrait fonctionner. Un matraquage médiatique dans l’autre sens. Une manipulation pour votre compte.
Tu ris jaune lorsque ton homologue évoque le travail à Ste Mangouste. « Quand bien même il allouerait suffisamment de fonds pour l’hôpital, combien tu paries que ce ne sera que pour les biens pensants qui sont comme lui ?! » Tu n’es pas naïve au point de penser qu’un budget plus élevé suffira à compenser le manque de personnel et à résoudre les problématiques liées à l’obsolescence du matériel. La recherche nécessite énormément de ressources. L’hôpital manque de petites mains, mais aussi de personnel qualifié. Et quand bien même, tous ces points seraient résolus, il manquerait de place cette fois pour accueillir toutes les personnes qui nécessitent des soins et qui ne peuvent pas se le permettre. Toutes ces personnes que tu aides ici, au marché des Trolls, parce qu’elles se font refuser l’entrée de l’hôpital.
La montagne de travail qui s’accumule et qui parfois n’est même jamais faite te rend malade. Tu ne peux néanmoins pas te dédoubler et tu passes déjà énormément de temps à tenter de faire plus et au mieux. Charles met justement le doigt dessus. Tu l'avoues avec un sourire mélancolique. « Je suis mariée à mon travail. » Tu aurais pu avoir un foyer sympa où construire une famille. Avec @Ima Soninké ? Mais il y aurait toujours eu un vide au fond de toi. Comme si tu n’en aurais pas fait suffisamment. Et c’est principalement ce vide que tu cherches à combler en travaillant autant. Puis au final, ce n’est pas tant du travail si à la clé, il y a un patient qui repart chez-lui en bonne santé ou en voie de guérison.
Tu ne t’attendais cependant pas à la suite. « Nooon ! » Tu ouvres grands tes yeux, tout à coup très attentive. « Raconte-moi tout ! » Tu es extrêmement respectueuse de la vie privée des gens avec ton métier. Mais alors là, que Charles se soit trouvé quelqu’un, il a piqué ta curiosité. « C’est bien. » Peu importe que ce soit une louve ou non. Au contraire, c’est même bien mieux que ce n’en soit pas une. Ouvrir la Meute aux autres impliquera plus de personnes sentimentalement parlant. Peut-être est-ce ainsi que les loups arriveront à survivre. Stratégiquement parlant, c’est un bon plan, mais attention de ne pas manipuler ses proches… « Qui est-elle ? Je la connais ? » Tu vas tout faire pour lui tirer les vers du nez. « Tu l’as rencontré comment ? » Le pauvre, noyé sous le flot de questions.
Tu pouffes alors que Charles surenchérit en te proposant la bouteille complète. Voilà, qui réglera ton problème d’alcoolémie. Dans le mauvais sens, mais ce n’est qu’un détail. Tu chantonnes comme une prémonition. « Prudence est mère de sûreté. » Te servant un nouveau verre, comme pour conclure un accord. Qui se signe à l’encre alcoolisée.
Tu ne peux qu’être en accord avec ses propos. Les loups vivent en meute et prennent soin les uns des autres. Et même si tout se révèle très hiérarchisé, chacun a sa place. De même que ceux qui s’inquiètent pour les fonceurs, les frondeurs.
Ne comprend-il pas que ce sont justement ses idées qui t’inquiètent. Même si, tu ne peux nier que l'immobilisme serait la pire des attitudes à adopter. Attendre, pour se faire baiser la gueule par-derrière, personne n’est volontaire. Néanmoins, il y a une différence entre ne rien faire, se préparer au pire et frapper en premier. Tu fixes ton verre sans le boire. « L’avenir ne se pare pas de jolies couleurs. » Tu te refuses cependant d’être défaitiste. « Mais il ne l’a jamais été pour les jolies fourrures. » Un sourire amusé migre sur tes lèvres. Après tout, personne n’a jamais vu de loup avec des poils soyeux bleus. C’est donc un fait qui ne change pas depuis la création du monde. Les loups-garous sont des créatures des ténèbres, il faut donc les éliminer. Avec une fourrure rose et des paillettes, personne ne chercherait à les exterminer. Peut-être devrais-tu faire des recherches pour tendre à cette évolution. Les rendre visuellement inoffensifs pourrait fonctionner. Un matraquage médiatique dans l’autre sens. Une manipulation pour votre compte.
Tu ris jaune lorsque ton homologue évoque le travail à Ste Mangouste. « Quand bien même il allouerait suffisamment de fonds pour l’hôpital, combien tu paries que ce ne sera que pour les biens pensants qui sont comme lui ?! » Tu n’es pas naïve au point de penser qu’un budget plus élevé suffira à compenser le manque de personnel et à résoudre les problématiques liées à l’obsolescence du matériel. La recherche nécessite énormément de ressources. L’hôpital manque de petites mains, mais aussi de personnel qualifié. Et quand bien même, tous ces points seraient résolus, il manquerait de place cette fois pour accueillir toutes les personnes qui nécessitent des soins et qui ne peuvent pas se le permettre. Toutes ces personnes que tu aides ici, au marché des Trolls, parce qu’elles se font refuser l’entrée de l’hôpital.
La montagne de travail qui s’accumule et qui parfois n’est même jamais faite te rend malade. Tu ne peux néanmoins pas te dédoubler et tu passes déjà énormément de temps à tenter de faire plus et au mieux. Charles met justement le doigt dessus. Tu l'avoues avec un sourire mélancolique. « Je suis mariée à mon travail. » Tu aurais pu avoir un foyer sympa où construire une famille. Avec @Ima Soninké ? Mais il y aurait toujours eu un vide au fond de toi. Comme si tu n’en aurais pas fait suffisamment. Et c’est principalement ce vide que tu cherches à combler en travaillant autant. Puis au final, ce n’est pas tant du travail si à la clé, il y a un patient qui repart chez-lui en bonne santé ou en voie de guérison.
Tu ne t’attendais cependant pas à la suite. « Nooon ! » Tu ouvres grands tes yeux, tout à coup très attentive. « Raconte-moi tout ! » Tu es extrêmement respectueuse de la vie privée des gens avec ton métier. Mais alors là, que Charles se soit trouvé quelqu’un, il a piqué ta curiosité. « C’est bien. » Peu importe que ce soit une louve ou non. Au contraire, c’est même bien mieux que ce n’en soit pas une. Ouvrir la Meute aux autres impliquera plus de personnes sentimentalement parlant. Peut-être est-ce ainsi que les loups arriveront à survivre. Stratégiquement parlant, c’est un bon plan, mais attention de ne pas manipuler ses proches… « Qui est-elle ? Je la connais ? » Tu vas tout faire pour lui tirer les vers du nez. « Tu l’as rencontré comment ? » Le pauvre, noyé sous le flot de questions.
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