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C'était moins une. * Zahra *
INFOS
FICHE DE PERSO
Je n’étais pas Legilimens de naissance. Et pourtant tout chez Zahra montrait qu’elle cherchait à combler un vide. L’alcool qu’elle aimait à boire comme de l’eau, son amour malsain pour son travail. Avec un léger sourire, lorsqu’elle l’avoua d’elle même, je portais mon verre à mes lèvres et je lui adressais un de mes sourires si charmant et caractéristiques.
« Tu devrais sortir un peu… Et prendre du temps pour toi. »
Je baissais mon regard sur ma jambe. C’était quand même ironique d’annoncer ça alors que justement, elle venait de me sauver la vie sur son temps libre. Que ferais-je sans elle pour couvrir mes arrières, sans poser de questions ? En revanche, ma vie privée sembla lui donner beaucoup plus de curiosité que mes agissements pour la Meute. C’était étrange ça !
« Je ne sais pas si tu l’as connais. Mais tu me connais assez pour savoir que je ne te dirai rien… »
Un léger sourire en coin passa sur mes lèvres. J’étais quand même quelqu’un de prudent. Il était hors de question que je dévoile des informations qui puisse mettre en danger la vie de Lara. Après tout, du jour au lendemain, tout pouvait basculer. Mes assassinats pouvaient être dévoilés et je pouvais aussi être découvert comme étant un Loup Garou, voir un membre de la Meute. Ces trois scénario, dont le pire était que quelqu’un découvre l’entière vérité, répondait à un plan bien construit.
« Tout ce que je peux te dire… C’est que c’est mon exact opposé… Elle est dynamique, enfantine, légèrement naïve, un brin innocente et surtout extrêmement joueuse… »
Je regardais les meubles d’un air rêveur, l’image de Lara passa plusieurs fois devant mes yeux. Etais-je amoureux ? Non. Je ne pouvais pas aimer. Je devais atteindre mes objectifs… Et avoir une femelle avec qui s’accoupler, qui n’était pas une Louve, n’était absolument pas prévu dans mes plans. Qu’est ce qui m’arrivait donc pour lâcher ainsi ma garde…
« C’est une sorcière brillante et on passe de bons moments. Voilà ! Tu n’en sauras pas plus. »
Je portais encore mon verre à mes lèvres, les yeux légèrement rieurs. Ca faisait combien de temps que je n’avais pas lâché la pression au point de parler d’autre chose que de la Meute et de la Cause ? Une éternité… Et Zahra avait un vrai don pour ce genre de chose.
« Tu devrais quand même chercher quelqu’un avec qui partager ta vie. La solitude ne te va pas tellement. Commence petit. Trouve toi un coloc. Puis couche avec. Et tu auras un petit ami. »
Je ricanais à la blague. Mais… Au final, qu’est ce que c’était un petit ami si ce n’est quelqu’un avec qui on couchait, qu’on aimait et qui partageait notre toit comme un coloc ? Je vivais seul, mais je ne dormais pas souvent chez moi. Mon instinct de vivre en Meute et de vivre prêt des miens faisait que j’étais souvent au Marché aux Trolls.
« Je plaisante. Dit moi... »
Mon regard se perdit dans le vide un instant. Une question me brûlait les lèvres. Une question que je ne pouvais partager qu’avec quelqu’un de confiance… Enfin… Ce n’était pas grand-chose, mais… Je ne m’étais jamais risqué à ce genre de chose avec qui que ce soit. Que m’arrivait-il ?
« Tu n’as jamais pensé à tout redémarrer à zéro ? Je veux dire, changer totalement de vie du jour au lendemain. »
Mon instinct de Loup, lui, en avait envie en permanence… Mais était-ce bien le Loup qui avait envie d’autant d’aventure ?
« Tu devrais sortir un peu… Et prendre du temps pour toi. »
Je baissais mon regard sur ma jambe. C’était quand même ironique d’annoncer ça alors que justement, elle venait de me sauver la vie sur son temps libre. Que ferais-je sans elle pour couvrir mes arrières, sans poser de questions ? En revanche, ma vie privée sembla lui donner beaucoup plus de curiosité que mes agissements pour la Meute. C’était étrange ça !
« Je ne sais pas si tu l’as connais. Mais tu me connais assez pour savoir que je ne te dirai rien… »
Un léger sourire en coin passa sur mes lèvres. J’étais quand même quelqu’un de prudent. Il était hors de question que je dévoile des informations qui puisse mettre en danger la vie de Lara. Après tout, du jour au lendemain, tout pouvait basculer. Mes assassinats pouvaient être dévoilés et je pouvais aussi être découvert comme étant un Loup Garou, voir un membre de la Meute. Ces trois scénario, dont le pire était que quelqu’un découvre l’entière vérité, répondait à un plan bien construit.
« Tout ce que je peux te dire… C’est que c’est mon exact opposé… Elle est dynamique, enfantine, légèrement naïve, un brin innocente et surtout extrêmement joueuse… »
Je regardais les meubles d’un air rêveur, l’image de Lara passa plusieurs fois devant mes yeux. Etais-je amoureux ? Non. Je ne pouvais pas aimer. Je devais atteindre mes objectifs… Et avoir une femelle avec qui s’accoupler, qui n’était pas une Louve, n’était absolument pas prévu dans mes plans. Qu’est ce qui m’arrivait donc pour lâcher ainsi ma garde…
« C’est une sorcière brillante et on passe de bons moments. Voilà ! Tu n’en sauras pas plus. »
Je portais encore mon verre à mes lèvres, les yeux légèrement rieurs. Ca faisait combien de temps que je n’avais pas lâché la pression au point de parler d’autre chose que de la Meute et de la Cause ? Une éternité… Et Zahra avait un vrai don pour ce genre de chose.
« Tu devrais quand même chercher quelqu’un avec qui partager ta vie. La solitude ne te va pas tellement. Commence petit. Trouve toi un coloc. Puis couche avec. Et tu auras un petit ami. »
Je ricanais à la blague. Mais… Au final, qu’est ce que c’était un petit ami si ce n’est quelqu’un avec qui on couchait, qu’on aimait et qui partageait notre toit comme un coloc ? Je vivais seul, mais je ne dormais pas souvent chez moi. Mon instinct de vivre en Meute et de vivre prêt des miens faisait que j’étais souvent au Marché aux Trolls.
« Je plaisante. Dit moi... »
Mon regard se perdit dans le vide un instant. Une question me brûlait les lèvres. Une question que je ne pouvais partager qu’avec quelqu’un de confiance… Enfin… Ce n’était pas grand-chose, mais… Je ne m’étais jamais risqué à ce genre de chose avec qui que ce soit. Que m’arrivait-il ?
« Tu n’as jamais pensé à tout redémarrer à zéro ? Je veux dire, changer totalement de vie du jour au lendemain. »
Mon instinct de Loup, lui, en avait envie en permanence… Mais était-ce bien le Loup qui avait envie d’autant d’aventure ?
INFOS
FICHE DE PERSO
C'était moins une.
@Charles Graham (11.09.22)
Tu ne sais pas si c’est le sourire derrière le verre qui se veut un poil supérieur ou la suggestion qui te fait le plus réagir. « Mais je sors ! » Tu es où là justement ? En train de boire un verre en sa compagnie. Et non pas en plein tricot. Tu n’as aucune capacité dans le domaine susnommé de toute façon. Si ce n’est pas là une preuve que tu ne restes pas enfermée dans ton travail. Tu ne sais pas quoi faire de plus. La beauté du déni.
Tu balaies son argument d’un geste de la main. Tu peux bien te montrer curieuse de temps à autre. Tant que ça n’atteint pas le stade du harcèlement et que tu restes respectueuse. L’alcool ne circule pas en si grande quantité dans tes veines pour que tu ne deviennes gênante pour ton entourage. Puis ce n’est pas malsain si c’est juste un moyen de s’assurer que tout va bien. « Elle sait pour toi ? » Ta voix laisserait-elle passer un soupçon d’inquiétude à ce sujet ? Il semblerait. Tu ne vas néanmoins, pas pousser plus. C’est déjà exceptionnel qu’il s’ouvre autant. « En tout cas, elle semble être une bonne personne. » Cependant, tu t’abstiendras de juger quelqu’un uniquement sur les paroles d’un autre.
Une chose se révèle certaine, tu ne t’attendais pas à ce qui allait t’éclater à la figure par la suite. Tellement que tu t’étouffes avec ton verre. Et c’est que ça le fait rire en plus ! L’idiot. Tu ne vas même pas relever la définition douteuse qu’il donne à une relation et sa méthode pour y parvenir. Il y aurait tellement à en dire d’un point de vue médical. Mais tu n’es pas psychomage. Tu en plaindrais presque la demoiselle dont il vient de te parler.
Tu décides néanmoins, de ne pas te laisser faire. S’il se paye ta tronche, tu ne vas certainement pas te gêner pour lui retourner la faveur. « Quoi, tu es volontaire ? » Tu lui envoies un de ces regards pour appuyer ta question. Joueur ? Séducteur ? Tu ne sais pas vraiment. Légèrement brillant avec l’alcool ingurgité, ça ne fait aucun doute. « Je ne suis pas sûre que ta demoiselle apprécie l’idée. » Tu laisses rapidement la plaisanterie retomber. Jouer la carte de la séduction avec un homme tel que Charles ne sera jamais une bonne idée. Tu ne veux pas de ce genre de relation avec lui.
Tu le laisses bien volontiers changer de sujet. Évitez donc d’en arriver à quelque chose de gênant. Redémarrer de zéro ? Pour le faire, il faudrait tout laisser derrière soi. Et ça, tu n’en es pas capable. En as-tu seulement envie ? Les tiens te tiennent trop à cœur pour tout larguer telle une bombe. Partir au Botswana et tout recommencer là-bas ? Ce serait trahir cette volonté que tu as de vivre entre tes deux mondes. « Jamais sérieusement. » Il y a bien trop de choses à faire ici pour tout abandonner. Peut-être lorsque tu auras fait tout ce que tu as pu et que tu voudras couler des jours heureux pour ta retraite, tu retourneras définitivement là-bas. « Parce que toi oui ? » La question ne peut pas juste être posée sans arrière-pensée. Tu cherches à deviner sans succès. « Que ferais-tu ? » Partirait-il pour obtenir un certain anonymat ? Vivre au Pérou magique en élevant des alpagas et des chèvres. Tu souris de l’image mentale que tu viens d’avoir. Voilà qui ne correspond pas vraiment à ce que l’homme face à toi dégage. Mais après tout, pourquoi pas ? Repartir de zéro, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Faire table rase du passé et prendre une voie qui jusque-là se révélait inaccessible. Un carrefour qu’on décide de s’ouvrir là où seules les virevoltants régnaient jusqu’à présent.
Tu balaies son argument d’un geste de la main. Tu peux bien te montrer curieuse de temps à autre. Tant que ça n’atteint pas le stade du harcèlement et que tu restes respectueuse. L’alcool ne circule pas en si grande quantité dans tes veines pour que tu ne deviennes gênante pour ton entourage. Puis ce n’est pas malsain si c’est juste un moyen de s’assurer que tout va bien. « Elle sait pour toi ? » Ta voix laisserait-elle passer un soupçon d’inquiétude à ce sujet ? Il semblerait. Tu ne vas néanmoins, pas pousser plus. C’est déjà exceptionnel qu’il s’ouvre autant. « En tout cas, elle semble être une bonne personne. » Cependant, tu t’abstiendras de juger quelqu’un uniquement sur les paroles d’un autre.
Une chose se révèle certaine, tu ne t’attendais pas à ce qui allait t’éclater à la figure par la suite. Tellement que tu t’étouffes avec ton verre. Et c’est que ça le fait rire en plus ! L’idiot. Tu ne vas même pas relever la définition douteuse qu’il donne à une relation et sa méthode pour y parvenir. Il y aurait tellement à en dire d’un point de vue médical. Mais tu n’es pas psychomage. Tu en plaindrais presque la demoiselle dont il vient de te parler.
Tu décides néanmoins, de ne pas te laisser faire. S’il se paye ta tronche, tu ne vas certainement pas te gêner pour lui retourner la faveur. « Quoi, tu es volontaire ? » Tu lui envoies un de ces regards pour appuyer ta question. Joueur ? Séducteur ? Tu ne sais pas vraiment. Légèrement brillant avec l’alcool ingurgité, ça ne fait aucun doute. « Je ne suis pas sûre que ta demoiselle apprécie l’idée. » Tu laisses rapidement la plaisanterie retomber. Jouer la carte de la séduction avec un homme tel que Charles ne sera jamais une bonne idée. Tu ne veux pas de ce genre de relation avec lui.
Tu le laisses bien volontiers changer de sujet. Évitez donc d’en arriver à quelque chose de gênant. Redémarrer de zéro ? Pour le faire, il faudrait tout laisser derrière soi. Et ça, tu n’en es pas capable. En as-tu seulement envie ? Les tiens te tiennent trop à cœur pour tout larguer telle une bombe. Partir au Botswana et tout recommencer là-bas ? Ce serait trahir cette volonté que tu as de vivre entre tes deux mondes. « Jamais sérieusement. » Il y a bien trop de choses à faire ici pour tout abandonner. Peut-être lorsque tu auras fait tout ce que tu as pu et que tu voudras couler des jours heureux pour ta retraite, tu retourneras définitivement là-bas. « Parce que toi oui ? » La question ne peut pas juste être posée sans arrière-pensée. Tu cherches à deviner sans succès. « Que ferais-tu ? » Partirait-il pour obtenir un certain anonymat ? Vivre au Pérou magique en élevant des alpagas et des chèvres. Tu souris de l’image mentale que tu viens d’avoir. Voilà qui ne correspond pas vraiment à ce que l’homme face à toi dégage. Mais après tout, pourquoi pas ? Repartir de zéro, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Faire table rase du passé et prendre une voie qui jusque-là se révélait inaccessible. Un carrefour qu’on décide de s’ouvrir là où seules les virevoltants régnaient jusqu’à présent.
INFOS
FICHE DE PERSO
« Oui, elle sait tout. »
Je n’avais rien d’autre à rajouter. Elle en savait assez, comme Zahra pour me mettre à Azkaban jusqu’à la fin de mes jours. Mais c’était différent, puisque je connaissais Zahra depuis très longtemps. Cela voulait donc dire que Lara avait brûlé plusieurs étapes. Cela signifiait donc que j’étais amoureux ?
« Je ferai… explorateur ! C’était ce que je voulais faire au départ figure toi. »
J’avais éludé son petit appel du pied volontairement et… mis de côté. Avec un sourire qui voulait dire que je prenais confiance. Il s’effaça cependant, à l’évocation des souvenirs d’enfance. Mes parents me manquaient toujours comme au premier jour. Et avec eux, c’était envolé enfance, et rêve d’enfance.
Morose, je finissais mon verre et je me relevais, posant plusieurs gallions sur la table.
« C’est moi qui offre, je vais te laisser. J’ai du travail, et je dois retrouver ceux qui nous ont fait ça. »
Je regardais autour de nous. J’avais parlé à voix basse pour faire comprendre que je ne voulais pas être entendu. Avec un sourire légèrement charmeur, je m’étais penché vers elle et je lui avais fait un léger clin d’oeil.
« Tu sais très bien qu’avec toi, si tu avais vraiment voulu, je serai aller n’importe où et j’aurai fait n’importe quoi. »
Ca voulait dire… Beaucoup. Mais en même temps c’était la vérité. C’était un bon parti pour moi, mais nos vies n’avaient fait que se croiser, se recouper, s’éloigner puis se rejoindre pour des moments comme ceux là. Toujours proche d’elle, je continuais de la regarder avec mélancolie et tendresse. N’étions nous pas plus que cela ? Elle faisait partie de la Meute à mes yeux. C’était une louve, récessive ou non. Avec un regard léger, je me relevais, l’alcool faisant également effet sur moi. J’aurai pu très bien proposer quelque chose que j’aurai certainement regretté derrière. Mais pour Lara, et surtout pour notre amitié avec Zahra, j’avais mis de côté mes pulsions purement animales pour continuer :
« J’espère que la prochaine fois qu’on se reverra, ça ne sera pas pour me recoudre. Prends soin de toi, Zahra. »
Je l’embrassais sur le front, et dans un dernier clin d’oeil, je m’apprêtais à sortir. Ce que je ne savais pas encore à ce moment là : C’était que je ne la reverrai jamais dans cette vie.
Je n’avais rien d’autre à rajouter. Elle en savait assez, comme Zahra pour me mettre à Azkaban jusqu’à la fin de mes jours. Mais c’était différent, puisque je connaissais Zahra depuis très longtemps. Cela voulait donc dire que Lara avait brûlé plusieurs étapes. Cela signifiait donc que j’étais amoureux ?
« Je ferai… explorateur ! C’était ce que je voulais faire au départ figure toi. »
J’avais éludé son petit appel du pied volontairement et… mis de côté. Avec un sourire qui voulait dire que je prenais confiance. Il s’effaça cependant, à l’évocation des souvenirs d’enfance. Mes parents me manquaient toujours comme au premier jour. Et avec eux, c’était envolé enfance, et rêve d’enfance.
Morose, je finissais mon verre et je me relevais, posant plusieurs gallions sur la table.
« C’est moi qui offre, je vais te laisser. J’ai du travail, et je dois retrouver ceux qui nous ont fait ça. »
Je regardais autour de nous. J’avais parlé à voix basse pour faire comprendre que je ne voulais pas être entendu. Avec un sourire légèrement charmeur, je m’étais penché vers elle et je lui avais fait un léger clin d’oeil.
« Tu sais très bien qu’avec toi, si tu avais vraiment voulu, je serai aller n’importe où et j’aurai fait n’importe quoi. »
Ca voulait dire… Beaucoup. Mais en même temps c’était la vérité. C’était un bon parti pour moi, mais nos vies n’avaient fait que se croiser, se recouper, s’éloigner puis se rejoindre pour des moments comme ceux là. Toujours proche d’elle, je continuais de la regarder avec mélancolie et tendresse. N’étions nous pas plus que cela ? Elle faisait partie de la Meute à mes yeux. C’était une louve, récessive ou non. Avec un regard léger, je me relevais, l’alcool faisant également effet sur moi. J’aurai pu très bien proposer quelque chose que j’aurai certainement regretté derrière. Mais pour Lara, et surtout pour notre amitié avec Zahra, j’avais mis de côté mes pulsions purement animales pour continuer :
« J’espère que la prochaine fois qu’on se reverra, ça ne sera pas pour me recoudre. Prends soin de toi, Zahra. »
Je l’embrassais sur le front, et dans un dernier clin d’oeil, je m’apprêtais à sortir. Ce que je ne savais pas encore à ce moment là : C’était que je ne la reverrai jamais dans cette vie.
INFOS
FICHE DE PERSO
C'était moins une.
@"Charles Graham" (11.09.22)
Tu tentes d’imaginer le diplomate face à toi, si sûr de lui, si doué dans le choix et dans le maniement de ses paroles, devenir un explorateur. Tu l’avoues sans honte, tu n’y arrives pas. L’imaginer une machette à la main, perdu dans la jungle amazonienne, définitivement, ça ne fait pas partie des capacités que tu lui prêtes. Ne serait-ce pas d’ailleurs gâcher un réel potentiel que de tout plaquer ainsi ? Plus que probablement. Pourtant, s’il y a bien une chose contre laquelle personne ne peut lutter, pas même toi, c’est bien ce que ton cœur te guide de faire. Puis, tu ne peux qu’admettre qu’ainsi, il passera forcément incognito. « N’oublie pas de m’envoyer une carte postale alors. » Preuve de confiance que tu lui offres. Tu ne devrais définitivement pas.
Tu hoches la tête aux propos redevenus sérieux. « Sois prudent. » Tu vas terminer tranquillement de boire ton verre et attendre encore plusieurs minutes avant de partir également. La prudence tout ça tout ça.
Tu hausses un sourcil pour toute réponse à son clin d'œil. La vie n’en a pas décidé ainsi. C’est peut-être pour le mieux. Personne ne le saura jamais. Tu ne peux cependant pas lui laisser le dernier mot. N’est-ce pas d’ailleurs ce point qui t’a directement plu chez lui ? Vouloir comme toi, toujours avoir le dernier mot. Caractère de merde. Petite fierté personnelle. « Contente-toi de me dire que je suis belle et va-t-en ! » Tu rigoles ensuite. Ne prenant pas tout ça trop au sérieux. Il est tard de toute façon.
Tu souris lorsqu’il t’embrasse le front, comme le fait ton grand frère. « Si tu préfères le tricot, ça me va aussi tu sais. » Tu lui fais un vague signe de la main en guise d’adieu.
Un adieu qui déclenchera bien des catastrophes que tu te reprocheras par la suite. Après tout, n’aurais-tu pas pu agir ce soir-là ? Le retenir, discuter un peu plus longtemps ? Céder à cette électricité entre vous aurait-il pu l’empêcher de partir ? Tu n’aurais peut-être plus été capable de te regarder dans un miroir en trahissant ainsi une jeune femme amoureuse. Mais la survie d’un homme de plusieurs n’en valait-elle pas le coup ?
Malheureusement, tu ne possèdes pas de retourneur de temps. Puis noircir ton âme de cette manière ne t’apportera aucune rédemption. Aucun salut.
Finalement, tu commandes un autre verre. Tes pensées devenues noires et moroses nécessitent de se noyer dans un alcool fort.
Tu hoches la tête aux propos redevenus sérieux. « Sois prudent. » Tu vas terminer tranquillement de boire ton verre et attendre encore plusieurs minutes avant de partir également. La prudence tout ça tout ça.
Tu hausses un sourcil pour toute réponse à son clin d'œil. La vie n’en a pas décidé ainsi. C’est peut-être pour le mieux. Personne ne le saura jamais. Tu ne peux cependant pas lui laisser le dernier mot. N’est-ce pas d’ailleurs ce point qui t’a directement plu chez lui ? Vouloir comme toi, toujours avoir le dernier mot. Caractère de merde. Petite fierté personnelle. « Contente-toi de me dire que je suis belle et va-t-en ! » Tu rigoles ensuite. Ne prenant pas tout ça trop au sérieux. Il est tard de toute façon.
Tu souris lorsqu’il t’embrasse le front, comme le fait ton grand frère. « Si tu préfères le tricot, ça me va aussi tu sais. » Tu lui fais un vague signe de la main en guise d’adieu.
Un adieu qui déclenchera bien des catastrophes que tu te reprocheras par la suite. Après tout, n’aurais-tu pas pu agir ce soir-là ? Le retenir, discuter un peu plus longtemps ? Céder à cette électricité entre vous aurait-il pu l’empêcher de partir ? Tu n’aurais peut-être plus été capable de te regarder dans un miroir en trahissant ainsi une jeune femme amoureuse. Mais la survie d’un homme de plusieurs n’en valait-elle pas le coup ?
Malheureusement, tu ne possèdes pas de retourneur de temps. Puis noircir ton âme de cette manière ne t’apportera aucune rédemption. Aucun salut.
Finalement, tu commandes un autre verre. Tes pensées devenues noires et moroses nécessitent de se noyer dans un alcool fort.
Fin
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