c'est banal d'être sentimental {Apolline }

C'est banal d'être sentimental

Lyvan Gremlins" & @Apolline Dunn

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« Et d’où tu sors ces connaissances toi ? » Lyvan agita son petit doigt avec un air carnassier, s’amusant à faire bougeait ses sourcils pour essayer d’agacer Apolline. En bref, elle n’aurait pas  une vraie réponse à sa question. Réponse qui était simple en soit : il avait lu ! Après sa mésaventure avec Ulysse à cause du professeur d’Etudes des Moldus, il avait lu quelque ouvrage. Le Serpentard était quelqu’un de travailleurs et d’assidue, preuve étant ses résultats scolaires. Donc oui, il avait appris ce qu’il savait dans les livres. Bien sûr il en savait moins qu’un vrai Moldus, mais apparemment  plus qu’Apolline. Lyvan rejoignit alors son index et son pouce et mina une fermeture éclair alors qu’elle l’interrogeait sur son frère. A la fin, il fit semblant de jeter une clé qui n’existait pas. Sourire espiègle, il observait le visage d’Apolline, se demandant s’il aurait la chance de la voir lever les yeux au ciel. Il adorait quand elle faisait ça, se donnant ainsi un air un peu snob et condescendant. Les moues et expression de la brune était sans doute ce qui faisait son charme, aussi il n’était pas étonnant que Lyvan se montre charmeur à sa présence. Ça coulait de source tout simplement.

«  Je sais. Je manque d’exercice. Faut que je m’entraine sinon je vais finir par rouiller. » Répondit-il du tact au tact avec ironie,  prenant un faux air désolé. «  Merci » dit-il en se courbant devant elle pour faire une révérence, comme un artiste après un show. Se redressant, il afficha un air amusé. Si Apolline avait reculé quelque minute auparavant, cette fois elle continuait de lui faire face. Audacieuse. Insolente. Toutes les qualités qu’il appréciât en somme chez une femme. Son regard tomba sur ses doigts qu’elle s’amusait à promener sur son torse. Sourire aux lèvres, sa proximité lui plaisait. Il posa alors sa main derrière la taille d’Apolline et d’un geste brusque, la ramena à lui, collant son corps au sien, ne la lâchant pas du regard.

«  De ce genre là ? » demanda-t-il alors qu’il pouvait sentir son souffle tant elle était proche. Prisonnière de ses bras, son cœur commençait à s’emballer sous l’effet de l’adrénaline. Il n’avait aucune envie de la laisser filer. Soutenant son regard, un combat informulé semblait avoir commencé. Qui irait en premier capturer les lèvres de l’autre ? Ne redoutant pas la baffe, Lyvan décidé d’être le premier à céder  et se pencha sur elle pour l’embrasser avec fougue et passion…

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@Lyvan Gremlins & Apolline Dunn

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Les yeux d’Apolline se plissèrent lorsque Lyvan mima une fermeture éclair à la place de sa bouche. Il ne dirait donc rien. Pourtant elle avait le droit de savoir, il s’agissait de son frère. Et s’il s’était mis dans les problèmes, il en était de son devoir de grande sœur de lui remonter les bretelles. Exaspérée par le silence et l’espièglerie de Lyvan, Apolline leva les yeux au plafond.

« T’es pénible. »

Et elle restait polie. La brune leva une seconde fois les yeux au ciel, mais cette fois-ci en secouant légèrement sa tête face au faux air désolée que prenait Lyvan.

« Oh, je suis sûre que tu trouveras matière à t’entraîner. » lança-t-elle avec un air taquin.

Après tout, Lyvan était connu pour être un très grand charmeur, n’ayant jamais la même fille au bras. Et de jolies filles, Poudlard en regorgeait ! Mais pour l’heure, Apolline semblait être tombée dans une espèce de jeu avec Lyvan. Un jeu plutôt dangereux mais auquel la préfète jouait volontiers, lui permettant de faire une pause dans sa vie à 100% d’une manière très distrayante.

Et l’instant suivant, Apolline se retrouva collée contre Lyvan. Elle observa quelques secondes le bras du Serpentard qui l’encerclait puis elle releva les yeux vers le visage du sorcier. Ce dernier se trouvait à quelques centimètres d’elle. Lyvan venait clairement de passer la seconde. Allait-il continuer son ascension ? Apolline n’eut pas longtemps à attendre pour avoir sa réponse puisqu’après avoir senti le souffle chaud de Lyvan, ce fut ses lèvres qu’elle sentit contre les siennes. Il l’embrassait avec fougue et passion. Surprise, Apolline manqua légèrement de souffle et dû mettre un terme au baiser. Néanmoins, elle ne se décala pas pour autant.

« C’est plutôt pas mal. Disons que ça rattrape ton histoire d’urticaire. »

Les hormones en ébullition brouillaient l’esprit de la jeune femme. Apolline ne pensait plus qu’à une chose : reprendre là où ils en étaient. Un sourire malicieux illumina son visage tandis qu’elle approcha très doucement son visage de celui de Lyvan. Mais au lieu de venir capturer ses lèvres comme il l’avait fait, elle dévia sa trajectoire pour venir lui susurrer quelques paroles à l’oreille.

« Mais hors de question de continuer quoi que ce soit ici. » exigea-t-elle avant de finalement lui déposer un baiser juste derrière l’oreille.

La jeune femme revint dans une position plus droite, sans se décoller de Lyvan. Elle l’observa dans les yeux, l’invitant à prendre les devants. Il avait si bien commencé.

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« Merci » dit-il avec un sourire insolent, ne pouvant pas s’empêchait de la trouver charmante quand elle était agacée. C’est simple son « t’es pénible » résonner à ses oreilles comme un compliment. Cette façon de rouler les yeux aux ciels faisait autant partit d’elle que les sourires espiègle de Lyvan. Elle devrait pourtant être habituée à ce qu’il évite certaine question. C’était drôle de la voir ainsi et ça ne faisait qu’augmentait son charme. Lyvan aimait les filles expressives qui laisser transparaitre ses émotion, c’était bien plus motivant qu’une glace sans teint dont on ne devine rien.

« Je pense aussi » Son regard s’attarda sur elle alors qu’elle soulignait le fait qu’il pouvait trouver matière à « s’entrainer, parce que là tout de suite, c’était son corps qui appeler le sien. A force d’appeler le loup, on finit par la queue. C’est dans cette optique là que Lyvan ne tarda pas à l’embrasser.  Malheureusement Apolline semblât vouloir se défiler.

« Chuuuut » dit-il alors qu’elle commentait sa démonstration, prêt à revenir à l’assaut de ses lèvres préférant dans ses moments là les actes aux mots. Si elle s’était retirée, elle semblait ne pas être dans le refus total. Il comprit la manœuvre quand elle chuchota à son oreille.

« Je sais où on va aller » lui dit-il en lui attrapant la main, maudissant l’interdiction de transplanage dans le château. Il aurait aimé réduire la distance qui les mener jusqu’à la salle sur demande. Foutu château bien trop grand !   Le désir pour Apolline commençait doucement à parcourir ses veines. Il avait à peine eut le temps de sentir ses lèvres sur les siennes et avide il réclamait déjà plus. Difficile de manger un carré de chocolat sans désiré la tablette ! Il était sûr que celle là fonder sous la langue. Sans mauvais jeu de mots ou perverse pensée.

Tenant fermement la main de la brune, il courait presque, un rire s’échappant de ses lèvres, certain que cette course ne ferait que les échauffer un peu plus elle et lui. C’est déjà le souffle court qu’ils arrivèrent au septième étage. « Si on a la même idée en tête… ça devrait le faire. » dit-il alors qu’une porte apparaissait une porte de nulle part. Lyvan ouvrit la porte et derrière celle-ci des pétales de roses faisait un chemin jusqu’à un grand lit où se trouvait tout un tas de coussin. La pièce était éclairée à la bougie lui donnant une ambiance tamisée. Le Serpentard ne s’était pas attendu à ça. Un seul matelas à même le sol aurait suffit.  

«  Il y a erreur sur la commande ! J’avais demandé des chaines et des emprisonne poignet. Peut-être même un ou deux fouets. » Rajouta-t-il avec un sourire au coin des lèvres, bien décidé à se donner une autre étiquette que celle du romantique perçait à jour, préférant qu’on lui colle celle du sado-maso perturbé à choisir.  Est-ce que c’est vraiment ce qu’inconsciemment il avait souhaitait ou est-ce que la salle se jouer de lui ? Mystère. «  Quel arnaque, je demande à être rembourser. » continua-t-il en exagérant son air outré pour amusé la brune.

«  Du coup… je suis pas certain de rester. Tu aurais quelque… argument pour me… convaincre ? » Sourire mutin, il loucha sans vergogne sur sa poitrine alors que lui-même était en train de déboutonner sa chemise, desserrant sa cravate de Serpentard. Il faisait marcher sa mémoire pour essayer de se rappeler leur forme. Leur dernier rapprochement daté déjà de juin et il avait hâte de savoir si la vérité coller à ses souvenirs ou si elle était tout autre. Il se demandait combien de temps Apolline mettrait avant de revenir à l’assaut de ses lèvres. Il n’était peut-être pas un réel adapte du fouet et tout ce genre de truc surfait, mais le Gremlins prenait plaisir à user d’un grain de sadisme pour ne pas lui donner tout de suite ce qu’elle désiré. Si c’est trop facile ce n’est pas drôle non ? Alors il était plus bavard que de raison. Si leur échange verbal il y a quelque minute pouvait faire office de préliminaire, Lyvan n’était dans le vif du sujet. Au sens comme au figuré. Apolline dans le rôle du sujet.

Ici, elle pourrait se jeter sur lui si elle en avait marre de supporté ses sarcasmes et son sourire insolent. Et il comptait bien là-dessus ! Cette fois ça serait lequel sur l’autre ? Lequel qui succomberait en premier à l’orgasme, se laissant pleinement envahir par le plaisir alors que leurs corps s’unissait ? Il était curieux de le savoir. Les quatre premiers boutons de sa chemise défait, laissant à la Dunn tout le loisir de pouvoir mater son torse, Lyvan planta son regard dans le sien, l’invitant à faire de même pour le «  convaincre ».

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Le cœur d’Apolline rata un battement lorsque Lyvan lui prit la main pour l’entraîner avec lui. Elle ne s’était pas du tout attendu à cela. Apolline pensait qu’il prendrait la première salle ouverte et vide pour faire leurs affaires. Mais apparemment, Lyvan avait d’autres idées. Et il était pressé. Est-ce qu’Apolline l’avait excité à ce point ? Lyvan courrait, obligeant Apolline à faire de même. Sauf qu’elle n’avait clairement pas le même rythme que le serpentard.

Ils en avaient parcouru de la distance. Ils étaient partis des sous-sols de Poudlard pour arriver au 7ème étage. Pourquoi étaient-ils là ? Apolline s’arrêta devant le mur, sans réellement comprendre pourquoi.

« On peut pas aller dans mon dortoir. Asel y est peut-être ! » averti la brune avant d’arquer un sourcil d’interrogation face à la remarque de Lyvan. « La même idée en tête ? De qu… »

Mais avant même qu’Apolline n’eut fini sa phrase une porte fit littéralement son apparition sur le mur du couloir du 7ème étage. La jeune femme écarquilla les yeux de surprise.

« Qu’est-ce que… »

La jeune femme n’avait jamais visité cette salle depuis son arrivée à Poudlard. Elle suivit Lyvan qui ouvrit la porte. Et là, Apolline écarquilla une nouvelle fois les yeux. Il y avait un grand lit où étaient posé plusieurs coussins. Mais surtout, il y avait un chemin de pétale de rose amenant directement au lit et tout autour, il y avait des bougies qui éclairaient la pièce et donnait à l’endroit encore plus de romantisme. Apolline ne put s’empêcher d’afficher un sourire amusé face à la situation. Cela ne ressemblait tellement pas à Lyvan et leur dernier corps à corps plutôt bestial.

« Je ne te savais pas si romantique, Lyvan. » s’amusa Apolline avant de tilter sur ce qu’il venait de dire. « Attends quoi ?! »

Non, elle se contrefichait de son sarcasme et de son ironie. Les chaines, les fouets et tout autre objet, très peu pour elle. C’était tout autre chose qui avait éveillé sa curiosité, faisant même légèrement redescendre son envie de Lyvan.

« C’est toi qui a commandé ça ? Enfin…c’est parce que tu as demandé que la salle t’a donné quelque chose ? » tenta de comprendre Apolline.

La brune observa et détailla toute la pièce. Elle se baissa même pour ramasser un pétale de rose afin de vérifier s’il était bel et bien vrai. Oui. Elle le tenait bien en main. Apolline se releva lorsqu’elle entendit Lyvan demander à le convaincre de rester ici.

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Evidemment, Apolline ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel face aux remarques de Lyvan. Il lui en fallait toujours plus.

« Eh bien, la prochaine fois, viens choisir mes sous-vêtements. » proposa-t-elle.

Cette invitation n’en était pas réellement une. C’était plutôt ironique. Lyvan n’avait pas à choisir ses sous-vêtements pour elle. Il devait se contenter de ce qu’il avait sous les yeux. Et il ne pouvait pas faire le difficile. Apolline savait parfaitement qu’elle faisait tourner les têtes, elle connaissait son charme et savait en jouer dans ce genre de situation. Apolline observa Lyvan s’approcher d’elle. Elle l’observa du coin de l’œil tandis qu’il était niché à son oreille, lui chuchotant une question qui lui plaisait. La lionne hocha deux fois la tête, avec un sourire qui en disait long.

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