La cité de la peur {Iris }

INFOS FICHE DE PERSO

Un petit sourire fier trôner sur le visage de la sorcière. Il faut dire que le Tonitruum qui s’agitait dans la cage qu’elle tenait fermement lui avait donné du fil à retordre. C’était après plusieurs heure de vol, dans le centre d’un orage que la jeune Phoenix était enfin arrivé à le capturé. Elle avait hâte de retrouver son petit appartement au dessus du chaudron Baveur, mais avant cela elle devait mettre l’animal en sécurité. Comme d’ordinaire, elle se rendit au secrétariat de l’IDEM, qui lui semblait étrangement plus désert que d’habitude. Est-ce qu’elle avait loupé des hiboux important ? Lara n’était pas vraiment du genre à les surveiller, préférant l’action au reste, et elle pouvait parfois passer à coté de fait important. « Bonjour » dit-elle joyeusement. « Je vais avoir besoin d’aide pour… ça » dit-elle en brandissant la cage contenant l’animal qui commençait à s’agité.

Promenons-nous dans l'IDEM...

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22 juin 2022

Comme on aurait pu s'y attendre, le Symposium sur la Conservation des Artefacts Anciens avait laissé les couloirs de l'IDEM relativement déserts. Entre ça et les beaux jours revenus depuis quelques semaines, laissant la part belles aux expéditions, Iris se retrouvait avec plus de temps qu'il ne lui en fallait venir à bout de ses tâches quotidiennes. La période de stage étant passée elle aussi, quasiment aucune distraction ne se présentait si ce n'était ce matin-là, un démarcheur en bidules douteux qui venait pour la quatrième fois quémander un rendez-vous avec Mrs MacGregor, ce qui - entendons nous bien - ne voulait absolument rien dire quand on s'adressait à l'accueil d'un nid de MacGregor. Iris s'amusait à faire tourner en bourrique cet empêcheur de tourner en rond. Mrs MacGregor ? Vous voulez dire Grace MacGregor c'est bien cela ? Ah non pardon, Sorcha MacGregor ? Marleen ? Aurore ? Oh Imelda ? Non pas aujourd'hui, je suis navrée. Laissez moi regarder son agenda... apparemment elle aurait un petit créneau le 3 à 3h dans trois ans mais ce n'est vraiment pas sûr. S'il y avait bien une chose qui faisait horreur à Mrs Faux-Orpin s'était qu'on la prenne de haut sous prétexte qu'elle n'était qu'une secrétaire. Généralement, elle savait le faire regretter amèrement, surtout quand elle savait que la patronne lui laissait carte blanche pour se débarrasser de ce genre de parasites comme elle se plaisait à les appeler.

Bientôt les briseurs de sorts seraient de retour, pleins de ces récits d'aventure dont elle était friande et, comme elle était une oreille passionnément attentive, elle ne doutait pas qu'ils ne lui feraient grâce d'aucun détail. Cela faisait partie des choses qu'elle aimait à son travail. Ca n'était pas inhérent à son poste mais plutôt à ce qu'elle en avait fait.

Elle s'apprêtait à se plonger dans la paperasse en retard, juste après son habituelle pause café avec @Nero MacGregor, quand un nouveau visiteur pointa le bout de son nez. Ou plutôt une visiteuse. Iris releva le nez de sa paperasse, surprise. Elle était pourtant sûre et certaine que tous les retours avaient été programmés en fonction du Symposium. Que faisait donc Lara Phoenix dans le hall de l'Institut ?

A bien la regarder... les cheveux ébouriffés, la mine couverte de... traces de suie ? Non ça ne pouvait pas être de la suie tout de même.

« Lara ? Mais que vous est-il arrivé ? Tout va bien ? »

A en juger par la mine réjouit de l'exploratrice, tout allait même pour le mieux. Spontanément, Iris lui offrit une des lingettes rafraîchissantes que le vendeur de bidules avait tenu à laisser à l'accueil au cas où et une tasse de café qu'elle sortit de nulle part.

« Je ne m'attendais pas à vous revoir avant demain. Avec le Symposium sur les Artefacts Anciens, le gros des effectifs du Conservatoire est hors les murs aujourd'hui. Je crains que vous ne trouviez pas grand monde pour s'occuper de... mais quest-ce que c'est au juste cette fois ? », demanda-t-elle en avisant l'espèce de gros rongeur enragé qui se démenait dans cage comme un beau diable.

Elle avait un vague souvenir du murmure des tempêtes que Miss Phoenix avait ramené quelques mois auparavant. Il lui avait fallu plus de trois semaines pour retrouver tous les post-it, notes, feuilles de contrat éparpillés dans tout le bâtiment, les reclasser et les adresser à qui de droit. Avec Miss Phoenix, les choses pouvaient rapidement prendre des proportions...

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Lara fronça le visage, essayant de deviner pourquoi la secrétaire semblait si inquiète la concernant. « Hum oui… pourquoi ? » demanda-t-elle en ne voyant pas vraiment ce qui clocher. Elle n’avait pas les tripes à l’air, ni une grosse bosse au milieu du front alors elle allait bien. Pour elle c’était évident. Devant l’air de son interlocutrice elle finit par baisser les yeux sur ses vêtements.

« Oh ça ?! C’est ce n’est rien. » Il n’y avait pas de quoi fouetté un hippogriffe. Bon certes ses vêtements n’était pas tiré à quatre épingles, mais quel est l’intérêt des vêtements si on ne rien faire dedans ? Lara accueillit le café d’Iris avec un sourire, humant son délicat parfum sans le portait à ses lèvres. La demoiselle détestait le café. Tous les cafés. Mais celui là il avait le dont de régaler ses papilles rien qu’en le respirant. Celui là elle n’avait pas besoin de le boire pour l’apprécier.

« Le Sympno quoi ? » reprit la brune en levant les yeux vers Mademoiselle Faux-Orpin, sortant de l’hypnose de l’odorant nectar. Lara avait sans doute une fois encore loupé un hibou important. Il faut dire qu’elle était une femme d’action. Elle préférait être sur le terrain que rester ici à lire la paperasse.

« Je l’appelle le Tonitruum » dit-elle en se penchant vers la bestiole, une certaine fierté dans le regard. Elle avait hâte de pouvoir commençait à étudiait l’animal.

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Iris étudiait l'allure de Miss Phoenix et ce n'est rien n'aurait pas été le qualificatif qu'elle aurait employé pour décrire ce qu'elle avait sous les yeux. On aurait cru que la jeune femme était passé à l'ancienne par le conduit d'une cheminée en mal de ramonage depuis plusieurs années. Mais puisque ce n'était rien, elle n'insista pas, préférant se recentrer sur le besoin immédiat de la jeune femme. Il allait bien falloir s'occuper de sa bestiole à un moment où un autre.

« Symposium sur la Conser- enfin bref à mon avis, votre petit ami à fourrure va devoir se contenter de ça pour aujourd'hui. », fit-elle en désignant la cage que le rongeur était en train de martyriser dans tous les sens. Ou bien était ce le contraire. Spontanément, comme elle ne pouvait pas s'empêcher de tendre la main, Iris ajouta, « Je vais venir avec vous, ça vous fera au moins un brin de compagnie et de toute manière, je ne croule pas sous les visites aujourd'hui. »

Ce disant, elle plaça son petit chevalet absente pour le moment et quitta son poste pour accompagner Miss Phoenix à l'ascenseur runique qui se trouvait au bout du couloir. C'était un grand cercle tracé magiquement au sol et dont chaque combinaison pouvait mener qui les connaissait dans les zones interdites aux visiteurs. Iris déplaça les runes dans l'ordre qui convenait tout en faisant la conversation à la jeune chasseuse d'orages.

« J'allais presque oublié. Votre mère est passée. Quatre fois. Je me suis permise de lui dire que vous étiez d'expédition dans l'oeil du cyclone Tūkauati pour quelques mois. J'espère que vous ne m'en voudrez pas... »

Il fallait dire que Mrs Phoenix était particulièrement insistante et assez désagréable quand elle n'obtenait pas satisfaction immédiate. En même temps, c'était une maman et, rien que pour cela, elle méritait l'indulgence de la secrétaire.

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Iris & Lara

Promenons nous

Lara grimaça alors que le mot « mère » parvenait à ses oreilles, comme si Mademoiselle Faux-Orpin venait de juré. Oh non pas elle. Nul doute que la Phoenix n’était pas ravie par ce qu’elle venait d’entendre. Encore et toujours, sa mère lui demandait des comptes ! La directrice de la justice magique allé encore trouver quelque chose à lui reprocher à tous les coups ! « La prochaine fois dites lui que je ne reviens pas » dit-elle tout à fait sérieusement, parce que quatre mois de repis lui semblait être trop cour comme durée. C’étaient simple elles n’arrivaient pas à se comprendre. Une chose était sûre : Lara avait raison et sa mère avait tord ! Qu’importe le sujet. « Non je sais ! » rectifia-t-elle comme si elle avait mis le doigt sur une idée grandiose. « Dites lui que j’suis morte ! » Au moins ainsi, elle était certaine d’avoir la paix. Comme pour penser à autre chose qu’à la seule figure parentale qui lui restait, Lara baissa les yeux sur la cage. « Je devrais peut-être jeter un sort pour renforcer la serrure. Ce serait vraiment nul s’il s’échappe. »

AVENGEDINCHAINS -@Iris Faux-Orpin

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La secrétaire lui adressa un regard désapprobateur. Elle avait bien cru comprendre que les relations entre Miss Phoenix et sa mère - une personne suffisamment influente pour qu'Imelda ait pris le temps de lui faire un véritable monologue sur l'importance de bien la recevoir - n'étaient pas au beau fixe. Mais mis à part leurs querelles qui ne la regardaient somme doute pas, Iris avait une autre raison d'être outrée. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait la réflexion. La vieille Europe avait une notion du respect des anciens bien à elle. Une notion qui se trouvait à des années lumières de l'éducation qu'elle, Nyéléni, avait reçue. Et d'autre part, son attachement à @Yeleen Sô et à son petit enfant démon faisait qu'elle n'aurait pas supporté qu'on lui annonce la mort de l'un ou l'impossibilité irrémédiable de l'autre, même sur le ton de la plaisanterie.

« Pour ça ne comptez pas sur moi Miss Phoenix. Je n'aurais pas le coeur. », fit-elle pour se débarrasser de la corvée, en toute transparence.

Elles prirent l'ascenseur runique pour arriver dans le département des conservateurs. La première personnes qu'elles croisèrent fut Franck qui les découragea d'espérer quoi que ce soit.

« La ménagerie ? M'étonnerait : il n'y a que des stagiaires et des assistants livrés à eux mêmes aujourd'hui. »

Iris le remercia quand même, lui souhaitant bonne journée avant d'adresser un regard entendu à Lara Phoenix. Elles iraient tout de même voir par elles-mêmes. On ne savait jamais et puis, il aurait vraiment été inconscient de ne vraiment laisser absolument personne de compétent pour veiller au grain Symposium ou pas. Parfois il fallait faire des choix. Malheureusement, elles ne tardèrent pas à accorder plus de crédit aux prévisions de l'homme de ménage. Il n'y avait que des visages juvéniles pour les regarder passer dans les couloirs. C'est à ce moment-là que Lara émit une suggestion.

« Oui en effet, ce serait vraiment dommage... »

Encore une fois, le coeur de tempête lui revenait à l'esprit comme un mauvais souvenir. Parfois elle se demandait si ce n'était pas un peu de @Nero MacGregor qui déteignait sur elle. Enfin, elle était loin de maîtriser la posture du Grizzly, pour paraphrase Franck, le formateur en développement personnel qu'Imelda avait cru bon de solliciter pour se faire bien voir de ces messieurs de la réglementation du travail.

Finalement elles arrivèrent devant les portes de la ménagerie. Là encore, des sceaux de protection barraient l'entrée mais cela n'arrêta pas Iris. Elles passèrent à travers la surface miroitante de l'entrée et aussitôt l'atmosphère si particulière de la Ménagerie les enveloppa. Il y avait toujours le brouhaha des créatures qui vivaient là en bruit de fond. Un lointain bruit d'eau. Et le bourdonnement des multiples sortilèges qui reproduisaient les conditions de vie de chaque espèce présente. C'est alors qu'une voix les interpella.

« Oh Manfred ! Nous ne vous avions pas vu. »

Un vieillard cassé en deux par les rhumatismes, une longue et vénérable barbe qui semblait lui faire courber la tête balayait le sol devant ses pieds et ses doigts noueux s'agrippaient à une canne tortueuse pour tromper la tremblotte. Voilà donc le seul sachant capable que le Conservatoire avait daigné leur laisser à la Ménagerie. Ça promettait...

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Iris & Lara

Promenons nous

« Bonjour Franck » formula joyeusement Lara alors qu’en compagnie de la secrétaire, elles rejoignaient le département des conservateurs. Ce dernier semblait sûr et certain qu’elles n’y trouveraient personne. Espérons qu’il se trompe ! « Aurevoir Franck » enchaina-t-elle alors que l’homme était désormais hors de porter, continuant de se diriger vers la ménagerie magique. Lara observa le savoir faire d’Iris en silence, avec une certaine admiration dans un sens. Il semblait avoir évident qu’un Dragon au milieu d’un terrain de Quidditch de la secrétaire était à l’IDEM depuis bien plus longtemps qu’elle et savait des secrets dont elle ignorait tout. Ce genre de savoir pour la jeune Phoenix lui imposer d’office le respect. Un sourire passa sur son visage quand elles arrivèrent dans l’animalerie, cette endroit familier qui signifier pour elle « retour à la maison ». Il faut dire que la plupart de ses retours de mission ce clôturé par cette case sans toucher dix mille gallions. Un homme les interpella alors et Lara se demanda comment le vieil homme faisait pour tenir encore debout. Elle se rapprocha d’Iris pour lui chuchoter « Est-ce qu’il est toujours en vie ? » Le vieil homme face à elle semblait plus vieux que Merlin ou Nicholas Flammel. « C’est qui ? » Elle ne l’avait encore jamais vu. »

AVENGEDINCHAINS -@Iris Faux-Orpin

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Iris s'était toujours demandé s'il était bien légal de garder en poste un magizoologiste aussi vieux. Il était vrai qu'elle n'avait jamais vu Manfred en action, du moins pour autre chose que pour gérer les entrées et sorties.

« Ça n'a jamais été démontré. », souffla Iris avec humour alors que Lara lui demandait si le sorcier était bien vivant. Mais il l'était bel et bien, Lara s'en rendrait compte quand elles auraient passé cinq minutes à attendre que la clé et la serrure se rencontre au hasard des tremblements de la main de vieil homme qui, malgré sa réactivité intellectuelle, peinait à ne pas vous faire regretter d'être venu. « C'est Manfred, le plus vieil employé de l'IDEM. Je ne sais pas quel âge il a mais... je pense que les momies du conservatoire ont dû aller à Poudlard en même temps que lui. »

Bien sûr, tout ceci était échangé à voix basses. Même Iris, qui d'ordinaire était très à cheval sur le respect des anciens, n'avait pas pu s'en empêcher.

« Mais hum... vous ne voulez pas savoir pourquoi nous venons au moins ? »

Question protocole ça laissait à désirer. Intérieurement, elle se promit de mener sa petite enquête. Si ça se trouvait, Imelda ne savait même pas que Manfred était toujours là. Elle ne serait pas étonnée de découvrir qu'elle avait fait envoyer des fleurs pour son enterrement, peut-être une quinzaine d'années plus tôt... D'ailleurs en y repensant, elle ne le voyait jamais passer devant son bureau de l'accueil. Il ne pouvait tout de même pas vivre ici ! Là pour le coup ç'aurait été vraiment illégal.

« Oh j'imagine que vous vous le savez. Et puis... vous savez à mon âge, on a déjà tout vu... »
« Oui... sans doute... mais... juste... non rien c'est bon. »

Iris s'éclaircit la voix, adressant un regard oblique à Lara. On espérait qu'elle sache mais très sincèrement, son expérience de secrétaire lui disait que 1/ c'était loin d'être garanti, 2/ une chance sur deux que ça ne suffise pas.

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Iris & Lara

Promenons nous

Ça n’a jamais été démontré ? Lara hésité à demandé d’avantage de détail, grimaçant comme si elle se trouvait face à l’ancêtre de Merlin ou un mort vivant qui tenait debout d’une façon tout à fait inexplicable de lui servir de boulier en cas d’attaque de zombie. Lara n’était pas une peureuse, elle aimait le danger et l’adrénaline, mais une sorcière avertie en vaux deux et mademoiselle faux Orpin semblait bien mieux renseigner qu’elle concernant qu’elle concernant le vieillard qui se trouvaient face à elles. Donc… S’il se mettait à attaquer, Lara préféré la laisser passer devant. « Est-ce que… qu’il est dangereux ? Il a encore des dents ?! » C’était un détail important pour jugeait de la dangerosité de la personne face à elle. Selon Lara. Elle les observa discuter en silence, tenant toujours le Tonitruum dans la cage qui commençait à s’agiter. Enfin encore plus. Lara jeta un œil à l’animal, le couvant du regard comme une maman louve. « Il y a quelque chose qui cloche » Elle le sentait au plus profond d’elle-même. L’animal semblait dérangeait comme… « Je crois qu’il est malade ! » dit-elle alerte alors que le vieillard semblait avoir désormais remarqué la cage et s’en approchait avec une certaine lenteur. Plus il s’approchait, plus l’animal semblait mal à l’aise. Plus il s’approchait et plus Lara soulignait l’odeur particulière de la vieillesse qu’il dégageait…

AVENGEDINCHAINS -@Iris Faux-Orpin

Aux questions de Lara, cette fois si Iris se contenta d'un regard teinté d'incompréhension. Mais d'où lui venaient des idées pareilles ? Enfin, elle supposait qu'une telle imagination ne pouvait que lui être utile en mission. Mieux valait être créatif quand on avait un métier dangereux.

« Ce n'est pas une ghoule tout de même, mais quest-ce que - »

L'africaine plissa le nez avec une grimace ouvertement indisposée. Mais qu'est-ce que c'était cette odeur de ... de... Lara ne lui laissa pas le temps de développer son analyse olfactive. La coursevent suspectait que son petit animal était malade.

« Il faut admettre que votre bestiole commence à sentir le rat crevé. Je ne suis pas sûr que ce soit bon signe, qu'en dites vous Manfred ? »

Le gardien grabataire s'approcha tant et tant que le pauvre animal ne pouvait plus du tout se soustraire à sa présence moribonde. Aussi les gratifia-t-il de la seule échappatoire physique qui restait à sa disposition : une diarrhée plus longue que l'enfilade de noms dans le générique de fin d'amour gloire et sorciers ,un feuilleton qui rencontrait un certain succès en salle de pause à l'IDEM, certains avaient même eu l'idée de maximiser la Gazette du Sorcier pour se faire une petite séance de groupe à la pause déjeuner. Iris ne comprenait pas du tout l'engouement pour ce navet... mais ça n'était pas le sujet.

« Mais quel horreur !! », s'écria la secrétaire en essayant de sauver ses escarpins de la coulée dégoûtante et visiblement électrique, « Et ça ne s'arrête jamais en plus ?!!! »

Quelle angoisse !!!

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