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Nice to meet you
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FICHE DE PERSO
@Charline Lewis
Jesse faisait régulièrement des allers et retours chez Gringotts. L’expression “connu comme le loup blanc” prenait tout son sens. Et si de l’époque de son adolescence il y était un client que l'on pouvait qualifier de “négligeable”, il était aujourd’hui traité avec un peu plus d'égard par les gobelins et leur intelligence fine. C’est à dire qu’en revenant en Angleterre il y a cinq ans de ça, il avait fallu faire migrer ses fonds et quand trois ans après son père était décédé de manière tragique, le leg avait été conséquent même si la majeure partie se comptait en transactions immobilières. Et que dire des mouvements de fonds suite à son récent achat, une lubie de gamin qui ressurgissait après ses 40 ans ? Peut-être une crise de la quarantaine subtilement à la bourre… Mais si parfois nos coups de folies nous apportent d’instantanés regrets, il n’en était rien dans son cas…
C’était d’ailleurs pour signer quelques documents bancaires qu’il se trouvait ici. Et pour parler fond de placement éventuellement. Les gobelins étaient d’incroyables créatures pour ça et à bien des égards ils savaient parfois se montrer plus retors que la plupart de ses conquérants du monde de la finance. Jesse n’aimait pas beaucoup dealer avec eux mais pour ce qui était de leur confier son argent, il ne faisait pas la fine bouche. Gringotts avait su faire ses lettres de noblesse et malgré quelques points obscures de leur histoire, ils avaient aujourd’hui pignon sur rue et étaient incontournables…
Pour autant, Jesse était très en avance. Peut-être que s’il s’était agit de quelques minutes seulement le gobelin qu’il devait voir aurait pu avancer leur rendez-vous mais là, clairement, c’était trop. La faute à un rendez-vous potentiel qu’il avait eu dans les parages et qui s’était terminé de manière précoce, se soldant d’ailleurs par un non lieu. L’autre en demandait trop, Jesse n’avait pas été convaincu et n’était pas parvenu à lui faire entendre raison. Dans ce genre de cas, il laissait tomber l’affaire s’il n’y tenait pas de manière féroce. Ce n’était pas le cas.
Avisant quelques sièges entre l’entrée et les comptoirs, Jesse va pour s’y asseoir, disposé à patienter un peu. Et malgré les quelques sièges libres, il semble jeter son dévolu sur le même que celui d’une autre jeune femme ! Entrant en collision, Jesse la retient d’une main contre sa hanche pour lui éviter de basculer. C’était une jolie jeune femme, aux cheveux blonds comme les blés qui ondoyaient élégament autours de son joli visage oval pour retomber sur ses épaules étroites. Elle avait un joli regard bleu bordés de longs cils et par dessus des pommettes d’un rose pivoine délicat qui surplombaient elles-mêmes des lèvres en coeur réhaussée d’une touche de couleur que Jesse n’aurait pas su déterminer naturelle ou pas.
“Veuillez m’excuser.”
Il lui adresse un sourire charmeur en la relâchant, gentleman. Mais ce n’était jamais désagréable pour un homme -en tout cas pas pour lui- d’avoir l’occasion d’entrer en contact avec ce genre de jolie silhouette en sablier.
“Allez-y.”
Jesse indique le siège à la jeune femme, prenant lui-même place à ses côtés. Et puisque de toute évidence ils avaient tous les deux prévus d’attendre un peu :
“Je m’appelle Jesse.”
Invitation muette à se présenter à son tour si elle désirait poursuivre la conversation, sans quoi il comprendrait qu’il la dérangeait essentiellement !
Notant à ce moment que le monde au guichet ne faisait que grossir, il remarque :
“On dirait qu’il y a du monde et que le personnel peine à endiguer l’affluence.”
C’était peut-être pour ça qu’elle venait s'asseoir là, pour éviter le mouvement de foule simplement pour accéder au guichet ? Difficile à dire.
“C’est rare, les gobelins ont habituellement une mécanique parfaitement huilée.”
Et histoire de poursuivre la conversation :
“J’ai un entretien prévu avec quelqu’un. Mais je suis en avance.”
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FICHE DE PERSO
De deux choses l’une soit Charline était mal organisé – quelque chose qu’elle voulait bien envisager ! – soit elle les journées était trop courte. Ces derniers jours elle avait l’impression de courir partout. Il est vrai que le mot détente ne faisait pas vraiment partit de son vocabulaire. L’ancienne Pouffsouffle avait toujours quelque chose à faire, quelqu’un à aider. Le fait de travailler au Ministère et également faire quelque heure à Poudlard entrainait évidemment un emploi du temps bien chargé, mais le temps semblait filer plus vite qu’à l’ordinaire quand il s’agissait d’elle. La liste de chose à faire s’étendait un plus de jour en jour et arrivait le weekend elle se trouvait déborder.
Celui faisait une quinzaine de jours qu’elle devait se rendre à la banque, sans trouvait une minute pour le faire. Elle réfléchissait de plus en plus à la possibilité d’acheter une maison, mais pour ne pas se perdre en rêverie et être sûr qu’elle pourrait mener à bien son projet, il lui fallait avant tout savoir si la banque lui accorderait un budget. Elle s’imaginait très bien acheter une maison proche de la mer, un havre de paix où elle pourrait se détendre entre deux jours stressante. Oh elle ne se plaignait pas, elle aimait pleinement son travail mais parfois elle avait besoin de soufflet. L’eau avait toujours se pouvoir magique sur elle de la détendre. Entendre les bruits des vagues avait un effet apaisant.
Ce matin elle avait enchainé diverses corvée, notamment ménage et autre joyeuseté d’adulte. L’avantage d’être une sorcière c’est que tout aller plus vite. La née Moldus qu’elle était avait parfois tendance à l’oublier et ce n’est qu’à la moitié qu’elle se mettait à sortir sa baguette. Charline adorait la magie et se sentait pleinement sorcière, toutefois contrairement à d’autre, elle n’en abuser pas pour se rendre la vie plus simple. Sans doute parce qu’avant Poudlard elle avait très bien fait sans, alors aujourd’hui encore elle s’en servait mais par à outrance.
C’était déjà la fin de la matinée quand enfin la jolie Blonde arriva à Gringotts, portant un simple jean et les cheveux attaché en vrac. Il y avait du monde ! Elle chercha des yeux un siège pour s’assoir et un homme fit la même chose en même temps. Elle manqua alors de tomber mais fort heureusement l’homme en question la rattrapa. Une mèche des cheveux de Charline se teintèrent de rouge une seconde alors qu’il posait une main sur ses hanches. « Non c’est moi » dit-elle alors qu’il s’excusait également. « Merci » répondit-elle en souriant. « Charline. Charline Lewis » enchaina-t-elle alors qu’il se présentait. « Oui j’ai l’impression qu’on va attendre encore longtemps. » Charline était patiente alors ça ne la gênait pas. Malgré son dynamisme, elle pouvait faire preuve de douceur. « J’espère pour vous qu’il sera à l’heure. Je suis venue pour prendre rendez vous. »
@Jesse Treadway
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FICHE DE PERSO
@Charline Lewis
Parfois la politesse se perdait. On s’adressait à quelqu’un, même avec bienveillance, et on se prenait un regard en biais chargé au choix de mépris ou de méfiance. Venant de la part des femmes et avec un taux de “harcèlement de rue” qui n’avait sûrement rien à envier aux moldus chez les sorciers, Jesse pouvait presque comprendre. Alors si la blonde s’était mis à lui reprocher leur accrochage au lieu de lui renvoyer sa formule de politesse, Jesse n’aurait même pas été plus surpris que ça. Du coup, au moins, il était rarement déçu et là il était même plutôt agréablement surpris que ça se passe si bien ! C’est quand plus, la foule et l’attente avait généralement raison de la patience des gens et sur ce terrain en particulier Jesse était très mal placé pour jeter la pierre à qui que ce soit. Impatient de nature, il l’était sans doute autant parce qu’il avait eu une enfance relativement privilégiée que parce que dans ses affaires il aimait que les choses “roulent”. Bref.
“Enchanté…”
Sa phrase reste en suspens tandis que son regard descend sur une main fine aux ongles soigneusement coupés à la recherche d’une alliance ou d’une bague de fiançailles. A défaut d’en trouver une, Jesse suggère :
“Mademoiselle ?”
Il en revient à la petite foule qui se pressait près des guichets et Jesse acquiesce devant les souhaits qu’elle émet pour lui.
“J’ai l’air plus patient que je ne suis vraiment je crois. Je le leur souhaite donc à eux aussi !”
Jesse a un petit clin d’oeil complice pour la jeune femme. Elle semblait disposée à bavarder un peu, à moins qu’il ne se méprenne. En tout cas, bien qu’elle n’ait pas relancé leur conversation, elle était restée assise à côté de lui sans se montrer physiquement fermée à toute discussion.
“Renvoyez-moi derrière ma ligne de but si c’est indiscret, mais vous avez rendez-vous pour un beau projet ?”
Si c’était le cas, c’était une invitation à lui en parler un petit peu. Il aimait les nouveaux projets. L’homme d'affaires en lui était toujours, dans ces cas-là, comme un jeune chiot à la découverte du moindre jouet qui fait “couic couic”. Mais Charline pouvait également être là pour des raisons moins “positives” et il n’était pas question d’être intrusif dans ce cas là. Lui n’aurait pas aimé qu’on fourre son nez dans ses affaires lorsqu’elle péréclitaient. Dieu merci ça ne lui était pas arrivé souvent et de manière générale il avait toujours pu redresser la barre. Il y avait une bonne étoile quelque part qui veillait sur lui. Enfin… Façon de parler si on considérait son divorce, sa relation compliquée avec son fils Melchior et le désert sentimental de sa vie privée… Disons que si bonne étoile il y avait, elle ne priait que par intérim.
“Je viens de faire un gros achat moi-même. Un rêve de gamin.”
Et de rectifier :
“Enfin… La vente a eu lieu en début d’année mais il reste des détails à arranger. Vous savez comment c’est dans l’administration bancaire.”
Pour ça non plus les moldus n’avaient rien à envier à la société sorcière. Et histoire de poursuivre sur le sujet sans en avoir l’air :
“Vous aimez le quidditch ?”