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I'm a dick I know - Alycia

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Un looser tu es Grimm  @Alycia McWood


Léonard était un crétin, un Grimm peut être de ce qu'il avait compris. Son frère n'avait pas l'air d'être bien mieux mais il tentait de l'éviter. Depuis qu'il avait eu le hibou d'Aly, il avait perdu les pédales, il avait frappé son meilleur ami. Il s'était fait mal qui plus est. Il était passé pour un crétin et malgré le fait qu'il pense que Lyvan avait couché avec Alycia, son cerveau lui hurlait son prénom à tout bout de champs. Dès qu'il la voyait, il fuyait alors que son corps ne voulait qu'elle. Mais pourquoi ? Tout simplement l'amour mon vieux, soit pas débile. Sa petite voix lui hurlait dans sa caboche mais que neni ! Il fallu attendre bien des jours avant que ce qui se passe n'arrive.

Entre temps, il s'était retrouvé sans colocataire, Lyvan avait demandé à changer de chambre, c'était à prévoir. Même s'il en était désolé, il ne savait pas quoi lui dire, il passait ses soirées à ruminer, à aller courir pour oublier, à se faire mal physiquement pour ne plus avoir à penser et que la fatigue l'aide à dormir. Les cernes faisaient leurs apparitions chaque jour un peu plus.

Ce soir, il n'en pouvait plus de la croiser, de la voir avec des garçons proches d'elle, comme s'ils le faisaient exprès devant lui. Mais non stop, ses lèvres l'appelait, son coeur n'en pouvait plus de la sentir loin de lui.
Il posa ses doigts, entourant son poignée, l'attirant dans une salle libre, où ils pourraient parler, s'il en avait enfin le courage, lui qui l'évitait depuis les échanges d'hiboux, ne lui ayant pas répondu au dernier reçu.

Il ferma la porte derrière eux d'un coup de baguette et jeta son sac au sol, sa baguette par dessus son sac. Il passa ses mains sur son visage assez terne. «Je... Je suis désolé...»C'était un bon début, désolé de quoi ? Pourquoi ? Comment ? Aller Léo parle... Il prit une profonde inspiration avant de s'approcher d'elle, la plaquant contre le mur de la salle de classe. Elle était si belle et lui si con. «Je t'en supplie laisse moi finir, permet moi de ne pas me couper pour que j'arrive à tout te dire... » Demanda t'il calmement, passant sa main le long de son bras comme pour se rassurer qu'il ne rêvait pas. «Je sais même pas par où commencer, mais disons que j'avais peur, peur de l'engagement, de te perdre, de me perdre et ... Je sais pas pourquoi je t'ai envoyé ces photos mais te savoir avec Lyvan m'a fait vriller, mon meilleur ami, j'ai pété les plombs, enfin tu dois le savoir je présume.» Il ne savait pas comment elle allait réagir mais il fallait qu'il tente d'être honnête, il n'avait pas finit, il l'aimait... Il voulait être honnête jusqu'au bout même si elle ne voulait plus de lui car il avait été bien con. «Aly je... Je t'aime...» Déclara t'il avant de déposer doucement ses lèvres contre celles de la brune dont il était fou. Il pourrait très bien se prendre la gifle du siècle et c'était probable, mais il en mourrait d'envie et ça aurait dû être leur premier baiser.

Si tu te prends une baffe tu l'auras mérité !

KoalaVolant
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i'm a dick too. ft. @léonard grimm

la douleur qui te lacère le ventre chaque fois que tu le vois, tu la ravales. la douleur qui vient creuser ta poitrine chaque fois que tu penses à lui, tu l'oublies.
les larmes qui viennent couler quand tu repenses à tes méfaits, tu les ravales. les larmes qui coulent quand tu penses aux mots que tu lui as dit, tu les oublies.
battante jusqu'aux bouts des ongles, n'est-ce pas ? menteuse.
abandonner toutes les résolutions, abandonner tout ce que tu avais promis. lâche.
pis encore, tu avais pris peur quand @lyvan gremlins avait pris un coup pour toi, à cause de toi. tu étais un élément perturbateur, déclencheur de malheur. maudite.
mais ce qui te perturbe plus que le reste aujourd'hui, c'est la faute que tu as commise avec @michel-ange grimm. cela te hante, te rend malade chaque fois que tu croises le regard de léonard.
pourquoi ?
pourquoi vouloir détruire le mince espoir qui vous relie ? pourquoi avoir été suffisamment naïve pour croire que cela ne se saurait jamais ? pourquoi, alycia ? faible.
alors oui, tu as décidé de tout laisser tomber. cet amour, cet espoir... tout. oublier, le laisser te détester pour mieux digérer cette trahison. traître.

discutant avec @tristan pendragon, le sourire aux lèvres et le rire léger mais cristallin qui laisse croire à un flirt discret, tu poses ton épaule contre le mur tout en débattant des derniers cours que tu venais d'avoir et connaître son avis, lui qui était l'aîné.
un serpent qui siffle près d'un lion, ce n'était pas commun... mais un serpent qui s'accouple à un blaireau l'était encore moins.
tu casses tous les codes.
prenant le chemin pour retourner à ta salle commune, tu salues tristan avant de tomber sur léonard dans un couloir. ton regard le fuit, fixe le sol comme si tout à coup les irrégularités de la pierre devenaient un sujet de thèse intéressant. sa main qui se referme sur ton poignet te fait relever le menton, ton regard apeuré tombe dans le sien anxieux. aucun mot ne vient franchir le seuil de tes lèvres, reste coincé dans la gorge alors qu'il referme la porte derrière vous.
tu observes la salle de classe vide et serres ton livre contre toi. est-ce qu'il est déjà au courant ? est-ce qu'il serait capable de te frapper comme il a frappé lyvan ?
mais les mots qui résonnent étrangement dans cette pièce te font perdre pied. désolé. il est désolé... désolé de quoi ? pourquoi ?
mais tu n'as pas le temps de demander quoi que ce soit que tu sens ton dos rentrer en contact avec le mur et tu sens son souffle proche de toi. son regard qui tombe dans le tien sans qu'il n'ose vraiment le pénétrer. ton cœur accélère sans que tu puisses avoir un quelconque contrôle dessus... ce parfum t'a tellement manqué.
et pourtant ta colère n'est pas totalement partie, malgré tes frasques, tu ne lui pardonnes pas les douleurs qui t'ont ouvert des plaies béantes au cœur. lorsqu'il demande une promesse pour ne pas être interrompu, tu hoches la tête en signe de résilience. tu ne sais même pas comment réagir... écouter, fuir, crier, accepter, en rester là... continuer à l'aimer avec ce terrible secret au creux du ventre ?
mais tu es si proche de le récupérer, si proche de vivre cet amour avec la passion dont tu rêves toutes les nuits et qui se transforment chaque fois en cauchemar.
quand il nomme lyvan, tu fronces les sourcils, hoches à nouveau la tête en affirmation. bien sûr que tu es au courant, et tu as été si en colère que cela avait valu une lettre punitive à léonard... à laquelle tu n'avais jamais eu de réponse.
sagement tu attends la fin, mais tu penses qu'elle est là quand il met un point à son argument. mais la suite te coupe les jambes.
je t'aime.
il vient de te rendre les mots que tu lui avais offert il y a des mois de cela, maintenant. tes yeux s'écarquillent, ton cœur manque plusieurs battements, tu ne sens plus tes jambes... une chance que tu sois adossée contre le mur. et il finit de t'achever quand ses lèvres viennent sceller les tiennes.
restant un instant interdite, tu finis par le lui rendre en entourant son cou de tes bras. ta main vient se nicher dans ses cheveux alors que tu le serres de toutes tes forces contre toi, te mettant sur la pointe des pieds pour retrouver sa hauteur. tu l'explores, le redécouvres à nouveau, jouant avec lui et son souffle.
comme si c'était la seule et unique chance de vivre une relation pérenne. ce bref instant de répit pour vous, tu veux le prendre.
pardonner ? parce que tes fautes sont bien plus grandes ?
pardonner ? pour mieux amadouer, expier tes propres démons. « j'ai cru te perdre. » que tu finis par dire, la voix un peu enrouée par l'émotion. « lyvan est mon meilleur ami aussi. » ta main vient dessiner les traits de son visage. il t'a tellement manqué que c'en est presque trop douloureux. sa peau te brûle mais t'appelle à souffrir. « il n'a rien fait qui soit irrespectueux vis à vis de toi ou de moi. on a juste rigoler, partager une glace et voilà tout. » ta voix se veut douce et rassurante. mais tu soulignes qu'il n'a rien fait, car toi, tu ne peux pas en dire autant. « je ne veux pas savoir qui était cette fille... » ton nez se retrousse et tu souffles ton exaspération, reprenant le contrôle de ta jalousie. « ce que je veux savoir maintenant, c'est... » et tu t'en veux de le lui demander. « si on efface tout depuis hier, et on reprend une page blanche pour écrire dessus tous les deux... ensemble ? » omettant ainsi tes fautes, expiant secrètement les horreurs que tu as commise.
sachant pertinemment qu'il ne te pardonnera jamais s'il l'apprend, et tu feras tout pour nier... tout pour garder léonard avec toi.
tu l'aimes tellement, et avec beaucoup trop d'intensité pour annihiler une nouvelle fois, la chance de l'avoir, de t'avoir... « je t'aime. » que tu finis par dire dans un souffle, les larmes aux yeux.
coupable.
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Un looser tu es Grimm  @Alycia McWood


Il avait passé l'été à être déboussolé, il ne savait pas comment réagir face à ce qu'il éprouvait pour Alycia, Lyvan n'était pas de bon conseil lui qui n'en avait que faire de l'amour, Mich' n'avait pas été là alors qu'il aurait été le mieux placé, après tout, c'était lui qui était resté avec Apo, tout s'était bousculé dans sa tête. Il avait clairement passé un été de merde. Les photos qu'il avait envoyé à Alycia était pour la rendre folle mais en vérité c'était inutile, c'était lui qui n'était pas sûr de lui, il voulait qu'elle s'éloigne de lui mais en même temps, il la voulait que pour lui.
Rien de plus simple que d'avoir des photos d'une fille avec lui en vérité mais il avait préféré demander à sa cousine, au moins pas de doute sur ce qu'il pouvait se passer avec elle.

Les photos avec Lyvan l'avait brisé alors que bon, son meilleur ami lui conseillait de se faire Alycia, ce qui veut dire qu'il n'allait pas y aller ensuite enfin bref, il avait été con, il faudrait qu'il parle à Lyvan, il l'avait abandonné dans son dortoir. Et il l'avait bien mérité. Frapper son meilleur ami non mais vraiment ? Ca prouvait bien plusieurs choses d'une part qu'il avait des sentiments pour vriller autant, la jalousie qu'il éprouvait n'avait jamais été si grande pour quelqu'un. Ensuite que c'était un con mais ça, c'est de famille, c'est le nom qui veut ça. De plus, qu'il n'avait pas si confiance en lui que ça, pour n'importe quelle fille, il s'en moquait, elles n'étaient que des jouets, fille ou garçon mais Alycia, c'était différent, ile ne voulait pas que quiconque d'autres la touche comme lui aimerait le faire.

Il s'était imaginé tellement de scénario possible sur comment l'aborder, comment lui dire, comment faire mais rien ne se passa comme prévu, il laissa parler son corps, son coeur, il en avait peut être un après tout. Elle l'avait laissé parlé, elle l'avait écouté et après lui avoir dit ces trois petits mots, ses lèvres et ses mains vinrent alors se poser sur la peau de la belle. C'était différent de la première fois, encore plus intense malgré tout ce qu'ils avaient vécu.
Des frissons parcoururent son corps lorsque les doigts de la belle vinrent parcourir ses cheveux. La plaquant un peu plus contre le mur, les doigts de Léo descendirent sur ses hanches, alors qu'elle l'attirait contre lui. Ce que ça pouvait lui faire du bien, un poids qu'il avait depuis maintenant des semaines venait enfin de quitter son estomac.

Elle avait cru le perdre, et lui aussi. «Tu sais Lyv' c'est comme mon frère et penser ou imaginer qu'il aurait pu te toucher comme moi je voudrais le faire, ça m'a fait vriller, je peux pas accepter ça, je... Enfin tu vois ? J'ai péter les plombs, il me pardonnera jamais...» Dit il en baissant les yeux. Créant de nouveau un poids en lui, il faudrait qu'il lui parle, qu'il lui explique, même s'il n'acceptait pas ses excuses, il ne pouvait pas laisser ça comme ça.

Lorsqu'Alycia évoqua ne pas vouloir savoir qui était cette fille, il sourit, si il fallait qu'elle sache qu'elle pouvait avoir confiance. «Je n'ai pas pensé à quiconque que toi pendant les vacances, tu m'as hanté, c'était l'enfer. C'est ma cousine, je voulais simplement voir ta réaction, et finalement j'ai pété les plombs. Je n'ai touché aucune autre fille depuis toi, enfin... Tu vois quoi...» Dit il en déposant des baisers dans son cou, respirant son parfum qui lui avait tant manqué. « On commence quelque chose, tu ne me fais plus croire des choses, moi non plus, on ne se ment plus, mais j'ai jamais aimé quelqu'un, je ne sais pas faire enfin je veux dire...» Léonard réfléchi à comment dire, comment expliquer, il ne savait pas trop faire en réalité, il n'avait jamais été en couple. «Je n'ai jamais été en couple, je n'ai jamais ressenti quoi que se soit pour quelqu'un alors j'aurai peut être besoin que tu me guides tu comprends ?» Dit il en baissant les yeux tel un petit garçon.

En effet Léonard avait tout à apprendre à ce sujet, tant sur la drague, sur le sexe, sur tout ce qui découlaient d'un coup d'un soir, il n'avait aucun souci mais être en couple avec quelqu'un, ça c'était autre chose. Se confier sur ses sentiments, rendre compte, ne pas faillir - bien qu'il n'en ai pas envie - il ne savait pas faire. Et il aurait besoin d'elle pour avancer dans cette nouvelle expérience.


Si tu te prends une baffe tu l'auras mérité !

KoalaVolant
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