Stop all the clocks [ft. Hope]

Les réactions de la tenancière et de Michel-Ange furent à la hauteur de la sienne et ils l’observèrent tous deux avec des visages ahuris. Derrière le trouble de l’alcool, Sean se sentait affreusement gêné. Son cœur battait encore à tout rompre dans sa poitrine alors qu’il réalisait à quel point il était peu fiable et n’avait plus de contrôle sur lui. Il était imprévisible et … dangereux pour son entourage. Est-ce qu’un jour, les illusions de Ryan s’empareraient de nouveau de lui et il lèverait sa baguette sur un ami ? Mais paraissant plus inquiète qu’effrayée, Hope posa sa main sur son bras tremblant, cherchant à le rassurer. Sean l’observa réparer ses propres dégâts sans répondre, la mine plus transparente encore que le verre qui s’était brisé à ses pieds.

La propriétaire du bar n’en avait pas fini avec lui, et sentant sans doute la détresse du jeune homme, elle contourna son bar pour l’attraper dans ses bras et le serrer contre elle. Alors, les joues de Sean s’empourprèrent durablement, renvoyant un peu de sang vers son visage bien trop pâle. Hope lui redisait qu’il n’était pas seul, et le Gryffondor souhaitait s’accrocher à ses paroles pleines d’espérance - à l'image de son nom - pour éviter de perdre pied de nouveau.

Michel-Ange à côté d’eux se mit à tendre les bras, quémandant sa part d’accolade, ce qui provoqua le rire de la sorcière qui se contenta de lui ébouriffer la tignasse. Sean à son tour ne put s’empêcher de sourire tristement devant le spectacle qu’il lui offrait. Le Poufsouffle avait le don incroyable de détendre n’importe quelle situation tendue avec une intelligente légèreté savamment dosée. Derrière son sourire, Hope ne lâchait cependant toujours pas Sean du regard, s’inquiétant de la manière dont ils allaient bien pouvoir rentrer. Elle lui avait indiqué ne pas vouloir en savoir plus sur son histoire - se doutant qu’il ne désirait pas en parler - et pourtant, elle le questionnait de nouveau. Mais loin d’une curiosité morbide, Sean ne lisait dans son regard clair d’une profonde empathie contre laquelle il était difficile de lutter.

- Je vais bien, c’est juste que… Je pense que ne me suis pas vraiment remis de… ce qui m’est arrivé cet été… Mais je ne vais pas vous ennuyer avec ça…

Derrière toutes ses espérances de parvenir à remonter la pente, Sean savait au fond de lui que la flamme de l’espoir s’était définitivement éteinte plusieurs heures auparavant, au moment même où toute trace de joie avait quitté le regard de @Yeleen Sô. Hope rangeait sa bouteille, au moment même où le désir de boire le reprenait, plus violemment encore. S’affalant à moitié sur le comptoir, le poème de Wystan Hugh Auden « Stop all the clocks », lui revenait en tête, et il laissa le dernier couplet l’envahir jusqu’à traverser ses lèvres meurtries.

- Je croyais que l'amour jamais ne finirait, j'avais tort.
Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye,
Démonter la lune et le soleil,
Vider l'océan, arracher la forêt,
Car rien de bon ne peut advenir désormais…

Soudain, les paroles de son ami à présent à moitié endormi résonnèrent enfin dans son cerveau lui-même ralenti par l’alcool.

- Madame Standford ?… Et votre frère Gabriel, c’est Gabriel Standford ? Reprit-il alors avec stupéfaction, se levant à moitié pour se tourner vers elle. Mais… C’est… C’est mon cousin !

L’étudiant observa la sorcière en entrouvrant la bouche, la fixant d’un regard interloqué. Comment avait-il pu passer à côté de cette information ?

- Enfin, cousin éloigné, se corrigea-il en bafouillant, posant ses deux mains sur le comptoir pour se rééquilibrer. Nos mères sont cousines mais étaient très proches… Est-ce que ça veut dire que nous sommes… cousins ?

Je me penchais un peu en arrière revenue de l’autre côté du comptoir. Ecoutant sans rien dire le poème que Sean disait. Je n’y connaissais pas grand-chose en poésie. Mis à part ceux présent dans mon livre préféré : Le Seigneur des Anneaux. Les rimes et le rythme était le même qu’un poème elfique que j’affectionnais. Lequel, je ne m’en rappelais absolument pas. Ce que j’aimais ; dans la poésie, ce n’était pas le sens, mais le rythme.

« C’est très beau. » dis-je simplement.

Je voyais bien qu’il souffrait. Mon regard se fit pétillant et un léger sourire désolé passa devant mes lèvres. Puis, Michel-Ange nous regarda alternativement quand il m’apprit que nous étions cousins.

« Attends ! Mais moi j’ai la plus vieille famille de Sang Pur du Chemin de Traverse ! Et je suis le cousin de personne à part Solvi ! C’est dégueulasse ! »

Il leva les bras au ciel d’un air exagéré. Ce qui me fit encore plus rire. Je ne savais pas qui était cette Solvi, mais il semblait quand même beaucoup l’apprécier pour en parler ainsi.
Même alcoolisé, j’arrivais à trouver le bon chemin de pensée pour comprendre que nous n’étions pas… cousin.
Observant à gauche et à droite, pour être sur de ne pas être entendu, je déclarai :

« C’est mon demi-frère. Nous avons un… géniteur en commun. Il m’a hébergé quand je suis arrivé là, mais je le connais bien moins que toi. »

Je fis un léger sourire, et mon regard se perdit dans le vide. Je pensais à la petite Aurore et à @Gabriel Standford et à tous les bons moments même courts que nous avions vécus. Soudain, j’attrapais Sean par le poignet. Avec un peu de force, mais sans être violente non plus. Juste pour marquer mes propres. Car ils allaient être important.

« Et si il y a bien quelqu’un à qui tu dois en parler, c’est lui. » dis-je assez fermement.

Michel-Ange s’était mis la tête dans les bras et commençait à ronfler. Lui donnant un petit coup de coude, il ne bougea pas. Sceptique, je regardais autour de nous et je déclarai d’un ton calme.

« Vous allez dormir ici ce soir, toi et ton ami. Je vous offre la chambre. Vous n’êtes pas du tout en état de rentrer, et je m’en voudrais de mettre… de la famille dehors. »

Je fis un léger clin d’oeil à Sean. J’avais un nouveau membre dans ma petite et courte famille. Un cousin qui n’en n’était absolument pas mais qui voudrait très certainement le devenir. Mes joues s’empourprèrent et j’eus plus chaud. D’une vraie chaleur ; celle de l’amitié naissante que je ne connaissais que guère. J’arrivais à tenir mon objectif. J’étais une battante !
D’un coup de baguette, et d’un Levicorpus et Mobilicorpus, j’envoyais Michel-Ange a l’étage qui ne sembla pas le moins du monde se rendre compte de quoi que ce soit.

« Tu veux un café ? Ou un thé ? J’ai appris à faire du thé ! Mayline, mon employée m’a appris ! Aux USA, on ne prend que des trucs à emporter et on fait rarement les choses soit même. J’ai vu des feuilles de thé pour la première fois la semaine dernière d’ailleurs… Sucre ou pas sucre ? »

Ma baguette savait parfaitement faire voler les choses. Une bouilloire qui était sur le poêle, toujours chaude vola vers nous ainsi que des tasses et des feuilles de thé. Tout s’organisa comme dans un spectacle millimétré sous mon œil avisé. Même ivre, j’arrivais toujours à faire voler les objets comme il fallait.

« Très sérieusement, Sean. Garder quelque chose pour soit, ce n’est jamais très bon. Ca pourri et au bout d’un moment le fruit devient gâté. Si tu n’es pas sous Serment Inviolable ou autre Enchantement, je ne vois pas ce qui t’empêche d’en parler à un des sorciers les plus doués du pays de sa génération. Il ne va rien lui arriver crois moi. Et si c’est le cas... »

Mon regard se fit perçant derrière ma tasse. Et des petits éclairs méchants semblèrement sortir de mes yeux comme pour foudroyer un ami imaginaire.

« Il lui en cuira. »

Hope confirma le lien familial en le précisant: @Gabriel Standford n’était que son demi-frère. Sean baissa le regard, sourcils froncés. Il savait que la mère de Gabriel - cousine de Betty - n’avait eu d’autres enfants que lui. Il s’agissait donc du père de Gabriel que Sean n’avait pas connu. Le jeune Clearwater fut étonné de ne pas avoir entendu parler de cette demi-sœur plus tôt mais il comprit que le chef des Aurors et l’ancienne joueuse professionnelle n’étaient jusque-là pas très proches.

Soudain, Hope lui attrapa le poignet, faisant sursauter Sean qui releva le visage vers elle. La propriétaire du troquet lui ordonna de se confier à son cousin. Trop hébété pour lui répondre, le jeune Gryffondor se contenta de hocher vivement la tête. Derrière les manières brusques de la sorcière, il sentit une réelle préoccupation de sa part. L’étudiant l’observa avec un semblant de sourire tenter de réveiller Michel-Ange sans succès, la menant à envisager de les faire dormir aux Trois Balais. Hope semblait vraiment heureuse de la découverte de leur lien et après un clin d’œil dans sa direction, elle fit s’élever le Poufsouffle dans les airs pour l’envoyer se coucher à l’étage.

Sean suivit du regard son ami en espérant qu’il ne se prendrait pas un montant de porte en pleine tête avant de reporter son attention sur Hope. Cette dernière donnait l’impression d’être aussi fatiguée qu’un Fléreur devant une armée de souris. Elle lui proposa une boisson chaude, se conformant tant bien que mal aux coutumes anglaises. Les ustensils volèrent tout autour d’eux alors que Hope continuait sur sa lancée, poussant Sean à aller confesser ses angoisses à son cousin.

- Je vais aller le voir, je te le promets Hope… balbutia le jeune homme en attrapant au vol la tasse fumante de thé qui arrivait droit sur lui, renversant un peu d’eau au passage. Il s’était mis à la tutoyer sans même s’en rendre compte, presqu’à l’aise devant la sympathie et la prévenance de la sorcière.

- Le souci c’est… que je ne sais pas vraiment si… si je peux parler… sans que… Les mots lui venaient difficilement, au fur et à mesure que l’appréhension le reprenait. Sean se passa la main dans les cheveux pour se recomposer, tentant d’éloigner la brume de l’alcool qui lui troublait les idées. Mais tu as raison, j’irai voir Gabriel. Quand j’aurai mis un peu d’ordre dans tout ça… Je sais que je peux lui faire confiance…

Le thé était brûlant et âcre, mais dès la première gorgée, Sean se rendit compte à quel point il avait soif, et il le but intégralement, incendiant sa gorge au passage. Puis, le jeune homme se leva, tanguant un peu sur ses pieds.

- Désolé je ne peux pas rester… @Adil Mesli - mon colocataire - doit sans doute m’attendre pour… La mine de l’écoassais s’assombrit à l’idée de ce que son cousin aurait à lui dire. Au moins à cette heure de la nuit, il serait sans doute endormi, repoussant cette nécessaire conversation au lendemain matin. Adil prendrait certainement le parti de défendre @Yeleen Sô - il aurait raison de le faire. Sean espérait simplement qu’il respecterait sa réserve même s’il ne la comprenait pas.

- Je ne peux pas me permettre de découcher sans prévenir personne, continua-t-il en secouant la tête. Après ce qui lui était arrivé, il ne souhaitait inquiéter ni son cousin, ni son oncle, encore moins son père. Mais le thé m’a fait du bien. Merci Hope. Son regard se ficha dans le sien, exprimant sa gratitude avec une franchise non dissimulée. Merci pour tout…

« Tu ne vas nul part. » dis-je d’un ton calme, mais autoritaire.

Je l’observais mâchoire un peu contractée par dessus ma tasse de Thé. Je ressemblais beaucoup à mon demi-frère sans vraiment le savoir lorsque j’agissais ainsi. Ferme, sereine, calme mais directe, je continuais de le regarder avec intensité.

« Je vais envoyer un message à Poudlard. Spero Patronum. »

La simple pensée d’avoir un nouveau membre de la famille, qui était ma pensée agréable bien évidemment fit sortir un chat angora de ma baguette. Il se mit à faire le beau et à ronronner aux oreilles de Sean comme un moteur.

« Va prévenir… Adil. Dit lui que Sean est resté aux Trois Balais avec Michel-Ange, et que je suis avec eux. »

Sans donner plus d’informations à mon patronus, je déposais ma tasse devant moi et je me resservis. Je resservis également Sean dans un calme olympien. J’étais dans un état que j’appréciais. Ni trop ivre ni à jeun. Une espèce de plénitude flottante où mes sens étaient moins affûté mais mes douleurs et mes maux apaisés.

« Tu ne peux pas en parler sans que quoi ? »

L’heure était venu de passer aux questions directes. J’étais véritablement alarmée. Mais je n’en montrais absolument rien. Je ne savais pas ce qui s’était passé avec ce jeune homme. Ni qui lui avait fait cela, ni ce qui lui était arrivé. Mais je pouvais sentir la peur transpirer de son corps à chaque fois que nous parlions. Une peur paralysante, et surtout malsaine. Que lui avait donc dit cette personne pour le mettre dans cet état ?

« Il faut que tu ailles le voir rapidement, Sean. Tu ne peux pas rester dans cet état plus longtemps. »

Ma main se déposa sur la sienne et je la serrai. Très fort. C’était un membre de ma famille désormais à mes yeux. Elle n’avait jamais compté beaucoup de membres, en revanche, je leur exprimais une fidélité et une loyauté sans limite. Désormais, les problèmes de Sean étaient mes problèmes.

« Les Gryffondors sont comme les Oiseau-Tonnerre. C’est assez rare qu’ils éprouvent de la peur. Mais… Tout le monde en ressent. C’est un phénomène naturel totalement normal. Chaque créature sur cette planète la côtoie un jour… En revanche, elle procure des réactions négatives. Agressivité, colère, refus des autres, isolement. »

Mes yeux se plissèrent comme un parfait légilimens. J’en avais vu et entendu assez pour comprendre 80 % du problème de mon nouveau cousin par alliance. Avec soin, j’avais lâché la main de Sean et j’avais déposé ma tasse vide dans un calme exemplaire. Ca jurait complètement avec mon comportement sur un terrain de Quidditch.

« C’est pour cela que les individus vivent en groupe. Pour l’affronter à plusieurs. Allez, va te coucher Sean. »

Je me levais, fit le tour du bar et j’avançais avec une démarche légèrement chaloupée qui était plus du à la fatigue qu’à l’alcool. M’approchant vers lui, je lui tenais les épaules et je lui déposais un baiser sur la joue. Comme n’importe quelle sœur aurait embrassé son frère, ou cousin.

« Et je te déconseille de partir avant le levé du jour. » dis-je d’un air mystérieux.

Et, sans plus attendre, je fis voleter un balai à moi et je commençais à la passer manuellement et sans magie. J’avais besoin de réfléchir un peu.

Alors qu’il allait prendre congé, Hope le retint avec une seule phrase qui portait tant d’autorité que Sean fut incapable de se mouvoir. Étonné, il la fixa avec des yeux écarquillés, alors que sa ressemblance avec @Gabriel Standford lui semblait plus frappante que jamais. Elle était bien sa demi-sœur, il n’y avait là aucun doute possible. D’un mouvement de baguette, la sorcière fit apparaître son Patronus avec une facilité qui rendit presque le jeune homme jaloux. Depuis qu’il avait appris que son propre patronus n’était qu’une pâle copie de celui de son parrain qui était mort sous ses yeux, le Gryffondor n’avait plus réussi à faire reparaître la petite martre des pins. L’animal totem de la tenancière était un magnifique félin qui vint ronronner devant le jeune sorcier avant d’emporter avec lui son message.

Sean l’observa s’éloigner sans un mot, mais il craignait que ce genre de communiqué n’agace @Adil Mesli plus qu’autre chose. Comment réagir autrement en apprenant que celui qui avait brisé le cœur de @Yeleen Sô se la coulait douce au bar avec des amis ? La suite de la nuit le lui confirmerait… Car Sean avait bien l’intention de rentrer au château, peu importait qu’il ait ou non la bénédiction de la Standford qui prenait très à cœur son nouveau rôle de grande cousine.

Lui resservant une tasse de thé, la propriétaire des Trois Balais vint de nouveau questionner ce qu’il lui avait révélé à demi-mots. De nouveau, l’angoisse vint enserrer la gorge du jeune homme qui se figea - aussi immobile que les statues qui gardaient Poudlard des envahisseurs. Hope lui attrapa la main pour la serrer avec sollicitude alors qu’elle répétait l’importance d’aller voir le chef des Aurors pour tout lui révéler. Sa soudaine comparaison entre les Gryffondors et un mythique animal des plaines américaines suffit à faire sortir le jeune sorcier de sa torpeur et il leva un regard sans vie vers elle.

Un Gryffondor… Il doutait de plus en plus du choix de répartition qui l’avait mené à cette maison. Le courage semblait lui faire cruellement défaut ces derniers temps, alors que la panique et la colère s’affrontaient régulièrement en lui, l'empêchant d’avancer, et même de penser correctement. Pourtant, les propos de Hope avaient une certaine résonance en lui et il déglutit alors que la couleur revenait peu à peu à colorer son visage. La solution de sa cousine pour faire face à ses soucis était de les affronter à plusieurs. Une chaleur envahit le jeune homme alors qu’elle l’attrapa pour lui coller une bise à chaque joue. Le soutien de sa famille. Elle était la preuve inattendue mais incontestable que c’était ce dont il avait besoin. Trouverait-il cette même compréhension chez Adil, qu’il considérait comme son propre frère ? Son cousin l’aiderait-il à sortir de cette spirale infernale dans laquelle il s’était lui-même enfermé ?

Sans réagir aux embrassades de Hope, Sean se contenta de rougir légèrement avant d’acquiescer à son ordre de rejoindre Michel-Ange à l’étage. Pour l’heure, il suivrait ses conseils et il entreprit de prendre les mêmes escaliers qu’avait franchi le Poufsouffle de manière inconsciente. Mais avant de disparaître, il se pencha vers la sorcière qui maniait le balais à la manière non-magique.

- Merci Hope, lui souffla-t-il de manière presque inintelligible.

A l’étage, Michel-Ange ronflait comme un bienheureux et Sean s’assit à côté de lui, l’observant dormir avec un air calme, bien qu’épuisé par les épreuves qu’il venait de vivre. Son ami devant lui faisait preuve d’une loyauté à toute épreuve, en digne représentant de sa maison. Sean l’ignorait encore, mais la présence de du capitaine des jaunes et noirs à ses côtés en cette terrible nuit compterait pour lui durant bien des années, rendant à ses yeux leur amitié des plus précieuse. Pourtant, quelques heures plus tard, il n’hésita pas à lui faire faux bond quand il se fut assuré que Hope ne traînait plus au rez-de-chaussée, afin de rejoindre son cousin dans leur chambre partagée.