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Sweet Boy

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@Terence Keogh


Juin 2021

Jesse s’approche d’une fenêtre de sa grande propriété londonienne. D’une main il vient écarter le premier voilage d’une grande fenêtre au style ancien que deux épais rideaux matelassés et pourpres encadraient. Dehors tout semblait calme. Il n’y avait pas âme qui vive et dans la rue, seuls quelques lampadaires diffusant une lueur blafarde semblaient vouloir animer les environs. Il venait de rentrer. En fait “ils” venaient de rentrer. Terence était avec lui ce soir après un dîner spectacle du côté moldu. Quelque chose de très sympa même si une grande partie du spectacle avait été le numéro du “sensationnel Santini”, un magicien moldu qui ne les avait que très modérément impressionnés, pour des raisons logiques…! Mais il y avait eu un numéro de contorsionnistes chinoises, de la jonglerie avec des assiettes au bout de quelques tiges et un numéro de danse seins nus digne des cabarets français. Le tout de très bon goût et pour cause : à 250€ la place, soit un repas ce soir à 500€, mieux valait que ça reste distingué à son avis !

Ils avaient bien mangé, bavardé, flirté un peu… Cette relation avec le jeune Terence durait depuis maintenant un mois et c’était difficile de dire exactement vers quoi elle les menait. Mais Jesse était bien avec lui et il lui semblait que c’était réciproque. L’étudiant -parce qu’il l’était- était un jeune homme rare chez lequel perçait quelques insécurités que malgré tout son bon vouloir, Jesse peinait quelquefois à endiguer. Il lui arrivait de voir une sorte de doute ou d’angoisse au fond des prunelles automnales de son amant mais le plus souvent lorsqu’il demandait simplement “qu’est-ce qu’il y a”, Terence prétendait qu’il n’y avait rien. Et la conversation sur ce sujet mourrait avant même de commencer. Jesse aurait pu, et aurait peut-être dû insister et lui tirer les vers du nez. Mais il préférait largement ces moments de petit bonheur à deux à de potentiels disputes basées sur dieu seul savait quoi…

Il y a du bruit dans son dos, sûrement Terence qui venait de mettre les pieds dans la chambre à son tour. Au son feutré de ses pas, Jesse devinait qu’il avait déjà retiré ses souliers. Il entend également le bruit d’une veste qui tombe sur un fauteuil ou sur le lit… Celui d’une cravate qu’on défait à demi… Suivit finalement du son caractéristique d’un corps qui se laisse tomber sur le matelas. Ça l'amuse et Jesse a finalement un regard pour Terence effectivement étendu là. Il était beau, complètement offert à son regard, son corps souple presque alangui, ses cheveux bouclés en désordre.

Fatigué ?

Et indiquant la fenêtre :

Il n’y a pas un chat dehors. On ne se croirait pas vendredi soir.

Jesse vient retirer lui même ses chaussures avant de s'asseoir sur le lit le temps de défaire sa propre veste. Finalement une fois fait il vient se poser par-dessus son amant, ses genoux s’enfonçant sous son poids de part et d’autre du corps de Terrence , ses mains pour leur part à hauteur des épaules du jeune homme. Jesse se penche, dépose un baiser sur les lèvres qui goûtait le miel. C’était sans aucun doute un parfum psychologique parce que même pour son dessert Terence n’avait rien pris qui contienne du miel. Mais pour Jesse, ses lèvres avaient toujours eu le goût des fleurs les plus sucrées. Celles dont les mères moldus (et la sienne cracmol) font des beignets pendant le printemps.

Ses lèvres dévies le long de la mâchoire de Terence puis dans son cou. Jesse se plaît à laisser sa barbe de quelques jours soigneusement étudiée griffer un peu la peau douce au passage. Et quand Terence frissonne, il a un petit sourire victorieux qui s’accompagne d’un soupir rieur.

Tu as aimé le spectacle ? Et le dîner ?

Pour le menu, l’établissement étoilé ne s’était pas moqué d’eux. Par contre, Jesse avait beau être du genre carnivore, il avait été un brin écoeuré par la viande mille fois trop saignante de Terence ! C’est ainsi qu’il l’avait demandé et il n’était pas sans ignorer pourquoi mais c’était toujours un concept en soi. Si elle avait été juste un peu moins cuite, elle aurait probablement été crue !

Tu as pensé quoi du magicien ?

Son ton était un peu moqueur, c’est vrai ! Mais ça avait été l’occasion d'œillades complices entre eux pendant cette partie de la représentation !

A un moment, j’ai presque eu envie de sortir ma baguette pour lui jouer un vilain tour histoire qu’il soit aussi surpris que tous les moldus présents !

Jesse revient aux lèvres fines qu’il embrasse à nouveau.

Je vais aller prendre une douche. Tu m’accompagnes ?

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C'était une soirée... spéciale ! Ça oui, il fallait bien le dire. Vraiment très différente de ce dont Terence avait l'habitude. Pourtant ça faisait un mois maintenant, un mois et plusieurs sorties dans ce même genre et le jeune loup mentirait si il disait ne pas trouver toutes ces nouvelles expériences et ce côté royal de leurs sorties absolument enivrant. Mais ça demandait encore une période d'acclimatation qui à ses yeux débutait encore. Au moins maintenant il était un peu moins concentré sur le fait de faire tâche. Il fallait dire entre temps il avait trouvé un joli costume... un qui lui avait été grassement offert... mais surtout il avait apprit à se détendre et à profiter, même si chaque fois qu'il voyait passer du coin de l'oeil l'addition il sentait son rythme cardiaque s'accélérer. Un jour il lui rendrait tout ça à Jesse, il lui offrirait une contrepartie qui vaudrait tous les bons moments qu'il lui offrait, Terence se le promettait.

Du coup il était rentré avec Jesse, de bons souvenirs plein la tête, mais ne pensant qu'à une chose : Se défaire de ses vêtements. En tout cas ceux qui lui donnait le plus l'impression d'être étouffé. Du coup il avançait dans cette propriété gigantesque ; ayant toujours du mal à croire qu'il foulait le sol d'une maison aussi belle, ayant l'impression de vivre une histoire digne d'un roman même si ça lui faisait peur en même temps ; retirant ses chaussures à l'entrée, glissant sur ce parquet qui valait plus que tout ce qu'il avait eut dans la vie dans ses grandes chaussettes noires qui était tenue par des portes chaussettes... genre sérieusement... retirant ensuite veste qu'il posa délicatement sur un fauteuil puis commençant à défaire sa cravate, ouvrant les boutons les plus haut en passant. De là, sentant déjà une terrible pression en moins, il s'était laissé tombé dans le lit en lâchant un immense soupire de contentement, fermant les yeux un instant pour se concentrer sur le silence. Un rire pourtant s'était échappé de ses lèvres à la question de Jesse, rouvrant ses yeux pour lui lancer un regard accompagné d'un petit sourire espiègle « Non, soulagé plutôt. » non pas que la soirée soit fini, loin de là ! Il y avait vraiment prit plaisir et il espérait que Jesse le savait. Mais vraiment d'avoir à moins se tenir dans un environnement si loin de celui qu'il connaissait. Jusqu'à maintenant les dates pour lui ça avait toujours été des cheese au mcdo.

« Hahaha, ça c'est parce que ils ont tous fini au bar je suis certain. Ou alors peut être que c'est parce que un magicien les a fait « disparaître » ! » riant à nouveau tout en restant allongé de tout son long, inspirant et expirant lentement avec un sourire contenté, sourire qui s'était étendu plus encore en voyant le plus vieux passer au dessus de lui. Ses mains étaient alors passées de chaque côté de son visage pour pouvoir mieux l'embrasser, profiter de ses lèvres dont chaque nouveau contact le rapprochait d'une dépendance dangereuse, ses jambes se mouvant sous l'effet du plaisir qu'il lui procurait. Oui, il vivait un putain de conte de fée. Et quand Jesse glissa vers son cou, il en avait profité pour sentir ses cheveux, prenant une grande inspiration qui enivraient ses sens de loup, avant de lâcher un soupir en sentant cette maudite et en même temps irrésistible barbe poussant à peine venir griffer son épiderme, lui arrachant un frisson. Et encore c'était gentil là, mais Terence jurait que Jesse avait fait un pacte avec il ne savait quelle créature magique pour savoir comment le rendre fou car c'était limite si il avait une meilleure connaissance encore de ce qui le faisait réagir.

Puis il y avait cette question, question qui malgré la chaleur du moment lui fit lâcher un petit rire étouffé « Oh non arrête, m'en reparle pas. Je sais pas si je suis dépité ou amusé. Hey, au moins il essaye ! » riant une nouvelle fois « Mais j'avoue ça aurait été marrant. Méchant ! Mais très marrant. Mais je préfère que tu gardes ta baguette... pour quand on est que tous les deux... la soirée était vraiment parfaite, merci. » les deux derniers moments de pause ayant été ponctués de baisers. « Bien sûr, ça ne se refuse pas. » avait-il ensuite répondu avec un doux sourire, attrapant sa main pour que ce dernier l'aide à se relever avant de l'y suivre, s'amusant même à le laisser le tirer avec cet immense sourire allant d'une oreille à l'autre qui en disait long. Et si maintenant les lieux commençaient à lui être familier, il ne pouvait s'empêcher de penser que cette foutue salle de bain était plus grande que son appartement, woaw ! Mais comme pour reprendre une activité qui avait été interrompu trop vite à son goût, il l'avait tiré juste pour le plaisir de le ramener à lui et de l'embrasser, s'élevant légèrement sur la pointe des pieds malgré la différence de taille pas si énorme.
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TW : Nudité, préliminaires au sexe, nomination de parties du corps, évocation possible de relations physiques passées ou futures. Protagonistes majeurs mais avec 19 ans d’écart.

Ce RP n’est pas porno. Il ne contient pas non plus de scène de sexe. Il s’agit d’un moment tendre et intime entre deux hommes qui s’aiment, sous la douche. Il y aura en revanche des caresses plus ou moins précises, dans des mots parfois simples et bruts. La nudité sera donc exploitée ainsi que la sensualité, la complicité et les termes qui s’y rapportent. J’ai néanmoins mis ce RP en spoiler pour que vous preniez conscience de tout ceci avant d’éventuellement lire (ou pas d'ailleurs !).


Spoiler:

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TW : Langage sexuel

Un doux rire s'était échappé des lèvres de Terence « Non, c'est vrai, là dessus je dois bien admettre qu'ils font preuve d'énormément d'ingéniosité ! C'est juste assez drôle pour nous pour qui c'est le quotidien. Il y a un côté très.... caricatural on va dire, hahaha. Mais oui, pas étonnant que les moldus soit fascinés. » il ne leur fallait pas grand chose. Mais en même temps comment lui en vouloir ? C'était difficile d'imaginer sa vie sans magie. Et sans doute que si il n'avait pas vécu si souvent au contact des moldus lui même nourrirait cette même fascination pour les technologie. Mais là dessus il était vraiment habitué aux deux mondes. Alors oui, peut être devrait-il être moins dur avec ce pauvre magicien moldu ? Très certainement. Mais à dire vrai là de suite, c'était bien autre chose qui le rendait dur. Une formule certes un peu facile et grossière, mais il venait de passer la soirée avec Jesse, ils avaient passé un merveilleux moment et maintenant c'était généralement le moment du dessert... leur dessert personnel et qui dans ce cas précis allait se passer sous la douche. Alors fini ces histoires de magicien et autres, son esprit était déjà ailleurs.

Quittant donc le lit dans lequel il s'état échoué, il avait rejoint Jesse dans cette salle de bain vraiment trop indécente. Non mais vraiment, qui avait besoin de tant de place pour se laver ? Mais ça faisait en même temps partit des petits plaisir. Même si ce n'était rien comparé à l'idée de retrouver Jesse alors, lentement, il s'était débarrasser de ses vêtements jusqu'à se retrouver juste dans ce dessous de dentelles noir que lui avait offert Jesse. Il se souvenait encore de la première fois qu'il lui avait fait un tel présent, Terence était resté perplexe, pas vraiment habitué ni certain que c'était tout à fait son truc. Mais le fait est qu'il s'était vraiment fait à ce genre de chose. Il y avait à la fois un côté coquin dans ces cadeaux et en même temps... c'était bien plus agréable qu'il ne l'aurait pensé en premier lieu, se sentant même particulièrement désirable dans ce genre de tenue, ce qui n'était clairement pas désagréable. Et il n'eut pas le temps de le retirer que déjà il sentait les bras de Jesser s'emparer de lui, l'attirant contre son corps et créant une douce chaleur en lui tandis que son sourire s'étirait. Là leur différence de gabarit étant encore plus flagrante, lui petit gringalet à côté de cet amant qui lui paraissait gigantesque en comparaison. Pourtant tout ce que ça lui donnait envie de faire c'était de se lover encore un peu plus dans ses bras, se blottissant autant qu'il le pouvait entre ses muscles. Des soupires s'échappèrent de ses lèvres sous l'effet de ses baiser sur sa peau, frissonnant sous le contact de ses mains sur sa peau, couinant en le sentant empoigner ses fesses et gémissant en sentant le chemin de son doigt « Normalement je suis pas fan qu'on me fasse des cadeaux. Mais là... je vais bien avouer que ce serait avec plaisir. Fais moi porter ce que tu veux, je me sens magnifique avec toi. » Terence venant alors l'embrasser, se mettant sur la pointe des pieds pour se faire malgré leurs cinq centimètres de différences seulement.

Après quoi ils avaient déménagé dans la douche, profitant de ce vaste espace où ils pouvaient être parfaitement à l'aise. L'eau commençait à ruisseler sur eux, caressant leur peau avec une chaleur telle que de la vapeur s'élevait rapidement autours d'eux. Il ne fallu vraiment pas longtemps pour que les boucles du loup finissent totalement trempée, lui tombant à moitié sur le visage mais très franchement il s'en fichait, trop concentré sur ce baiser que lui offrait Jesse, les mains posées sur ses hanches. Mais quand il commença à descendre... sérieusement il avait toujours trouvé ridicule cette obsession que les gens avaient pour cette zone du corps, ne voyant pas vraiment l'intérêt qu'on pouvait y apporter. Mais depuis qu'il était avec Jesse il devait bien reconnaître que, en sentant sa langue danser sur son téton, il avait bien du mal à retenir l'excitation que ça provoquait en lui, lâchant soupir après soupir de plaisir tandis qu'il jouait avec lui, les mains de Terence venant se perdre dans les cheveux de Jesse. Mais il ne fallait pas aller trop vite, Jesse remontant après un moment pour commencer à frotter le corps de Terence avec une fleur de douche. Encore une chose qu'il avait découvert avec lui, jusque là personne ne l'avait vraiment lavé hormis lui même, mais c'était clairement une sensation agréable « Je suis parfaitement d'accord. J'adore ça aussi. » son sourire s'étendant tout en continuant de se laisser faire. Il pourrait facilement imaginer ces moments devenir régulier. Mais en même temps est-ce que ce rêve durerait éternellement ? Il n'en était pas certain, rien ne durait jamais avec lui... mais pour le moment il préféra chasser cette idée de son esprit, profitant juste de l'instant.

Sa question le prit quelque peu de court par contre, surtout que comparé à Jesse Terence lui était en complète érection depuis bien avant de rentrer sous la douche, montrant bien où son esprit se trouvait. Cela dit il n'était pas contre parler durant ces moments d'intimité, bien au contraire il trouvait que ça rendait les choses plus naturelles, moins stressante
« Haha, ne t'en fais pas, c'est pas du tout un sujet tabou quand je sais que ceux qui posent la question le font vraiment par intérêt et curiosité et non par jugement. C'est compliqué à dire. C'est en effet comme ci j'avais une autre entité en moi, mais en même temps on ne fait qu'un, tu vois ce que je veux dire ? Mais oui il y a ce loup dans ma tête à qui je veux faire plaisir car je sens qu'il a besoin de choses comme de cette viande bien saignante. Mais au final ce qui lui fait plaisir me fait plaisir, même si je ne l'aurais pas cru avant. Du coup... oui, j'y ai prit du plaisir. » riant un coup car il se doutait bien que ça devait sembler incongru. Lui même n'aurait jamais cru fut une époque pouvoir se faire à sa viande aussi cru. Mais les fait étaient là « Puis j'imagine que le fait d'être loup depuis très jeune a joué aussi. » son sourire s'était ensuite attendrit, renforcé aussi « J'aime tellement la vision que tu as de moi. Elle est... si belle... tu es vraiment adorable. Et c'est vrai, je suis assez d'accord que sans tout ça je ne serais pas celui que je suis. Il m'arrive parfois de rêver que ma vie ait été autrement, mais je ne regrette pas ce que je suis, plus depuis très longtemps. Puis comme tu le dis sans ça... peut être que toi et moi n'aurait jamais pu arriver et rien que pour ça je revivrais la même vie sans hésitation. Je t'aime. » lui avait-il dit sans la moindre hésitation, n'ayant pas peur de ce qu'il ressentait pour le plus âgé. Il scella d'ailleurs ses paroles dans un nouveau baiser, sentant son cœur s'emballer un peu plus. Non le soucis avec Terence, c'était quand il commençait à se demander combien de temps ça allait durer avant que la vie ne lui retire ce qu'il y a de beau dans sa vie.
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@Terence Keogh

Jesse adorait ce genre de moment. Et si ça n’avait pas été de la fatigue d’une journée bien remplie, il aurait aimé qu’il se prolonge pour l’éternité. C’était un peu de paix dans sa vie stressante. Et Terence était une source d’étonnement et de ravissement qui se renouvellait à chaque jour. Alors oui, Jesse l’admettait : il avait été surpris pour le loup-garou et ça lui avait quand même pris un petit temps de réflexion pour s’y faire…! Mais Terence… Était Terence. Et il n’aurait sûrement pas été l’homme dont il était tombé amoureux sans cette part lupine au creux du ventre…

Sous la douche, les tours de passe-passe du magicien moldu n’avaient plus vraiment d’importance. Ne comptait que ces boucles qui s’alourdissaient sous l’eau, cet épiderme trop pâle qui rosissait doucement sous la chaleur du jet d’eau… Ces lèvres en cœur qu’il adorait baiser et ce regard pétillant à nul autre pareil.

Tu es magnifique.

Et il n’avait besoin d’aucun artifice pour l’être.

Ce genre de dessous ça ne fait que sublimer ta beauté.

Dans un petit rire, il ajoute par ailleurs :

Et ça émoustille ma libido.

Le tout en venant, contre la cuisse du jeune homme, presser brièvement ce début d’érection qui, il le savait et ça faisait tout son orgueil, était d’une taille impressionnante. Disons qu’il était proportionnel et comme tout homme il en tirait profit et surtout : orgueil donc !

Sa vingtaine toute frémissante, Terence était déjà parfaitement en érection et tandis qu’il lui parle et lui répond, Jesse s’attarde dessus. Il vient du bout des doigts taquiner la peau fine et tendue entre ses bourses et sa verge, masse délicatement les premières puis remonte le long de la seconde, les doigts enroulés tout autours, le pouce s’attardant sur le gland pour y cueillir au milieu des gouttes d’eau le liquide séminal qui ne manquerait pas d’en sortir sous l’excitation latente de ce petit moment d’intimité.


Jesse écoute néanmoins sérieusement ce que l’homme lui répond. Parce que sa question était sincèrement intéressée ! Il n’avait jamais vu le loup de Terence et il n’y tenait pas plus que ça même s’il ne mettrait pas son veto si son jeune amant y tenait un jour. Et si la réponse faisait du sens en soi, Jesse avait toujours du mal à imaginer cette bête tapie derrière les prunelles mordorées… Parce qu’aussi apprivoisé était-il, un loup-garou restait une créature avec un instinct animal, potentiellement violent, sauvage…Et imaginer qu’un homme aussi doux et calme que Terence puisse dissimuler tout ça en lui… C’était difficile !

Aux mots d’amour, Jesse délaisse la fleur de douche un instant sur un petit promontoir voué à cet effet, attirant Terence entre ses bras. Sur une épaule nue il vient du bout des lèvres cueillir un peu d’eau. Sa langue s’attarde, suçote la peau tendre.

Je t’aime.

Ses mains, larges et longues, glissent dans le dos parfait, redessinant la courbe de sa chute de reins avant de revenir pétrir ces fesses rondes entre lesquelles il s’était déjà souvent perdu avec délectation.

De son index il en dessine la ligne qui les sépare, s’aventurant jusqu’au petit anneau de chair musculeux qu’il titille avec amusement, un petit rire fauve aux lèvres contre le coquillage de l’oreille de Terence avant qu’il ne vienne lui en mordiller le lobe.

Tu aimes ça aussi ?

Ce disant il fait pénétrer son doigt pour de bon. De longs préliminaires en vue qui promettaient une nuit très riche.

J’ai envie de toi mon petit coeur et si l’insonorisation de cette maison n’était pas ce qu’elle est, je crois qu’on t’entendrait prendre du plaisir jusqu’à l’autre bout de la rue…!

Il se vantait un peu oui ! Mais bon, disons qu’il comptait bien coller Terence au matelas et l’inviter à exprimer tout l’extase qu’il pourrait ressentir. Sa main libre vient d’ailleurs chercher celle de son amant pour la positionner sur son propre sexe, réclamant dans un petit grognement d’envie :

Masturbe moi un peu chéri.

De sa main d’abord… Et puis peut-être qu’il viendrait user de cette belle bouche qu’il possédait pour lui montrer tous ses talents !

J'aime me sentir imposant dans tes mains fines.

Quel homme irait nier aimer ce genre de chose ?

Demain j’ai beaucoup de travail. J’ai un rendez-vous très tôt et Ocean va m’accompagner.

Jesse enfonce plus profondément son index en Terence, l’agitant doucement à l’intérieur de lui, commençant à titiller de son majeur pour qu’il le rejoigne.

Mais tu pourras faire la grasse matinée si rien ne t’attends.

Jesse relève la tête, juste pour venir conquérir les lèvres de Terence, y prenant tout l’ascendant qu’un homme dans son genre aimait prendre. Il était possessif, exclusif, dominant… Mais il lui semblait que Terence n’avait pas à s’en plaindre et que financièrement il avait même quelques compensations ! Alors un peu graveleux, passant du coq à l’âne sans le moindre problème, Jesse s’enflamme dans un petit rire :

Je vais te prendre à quatre pattes.

Et profiter d’une vue imprenable sur ses fesses et sa chute de reins !


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