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If cats could talk, they wouldn't (Brax)
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FICHE DE PERSO
Les feuilles jaunissantes d'automne commençaient déjà à tomber. Avec la rentrée, Pré-au-Lard connaissait une forte fréquentation aussi bien par des élèves que des sorciers venus de près ou d'ailleurs. La nuit se présentait de plus en plus tôt et voilà que Nathaniel voyait à l'horizon se dessiner le crépuscule habillant le ciel de ses vives couleurs chaudes. Transformé en ce petit félin au pelage noir et aux yeux jaunes luisants, il suivait la piste d'un membre de la Main d'Atoum qu'il croisait ironiquement tous les jours ou quasiment, sans que ce dernier ne soupçonne encore quoique ce soit. L'individu en question détenait des informations plus que précieuses qui pourrait non seulement aider les Aurors à couper la tête de l'hydre que représentait l'organisation, mais il obtiendrait lui aussi satisfaction de les voir choir de très haut s'il réussissait. De sorte à être le plus discret possible, Nathaniel s'était perché sur des gouttières de sorte à le suivre pour au final l'observer de loin sous un banc le temps, attirant le regard de quelques passants attendris tandis que sa cible conversait avec un individu au moins aussi âgé que son père et que le Seymour ne semblait pas reconnaître, lui à qui on lui attribuait pourtant des qualités de physionomiste. Curieux.
Voilà que son sujet de filature se remit de nouveau à se déplacer et naturellement, Nathaniel s'apprêtait à sortir de sa planque. C'est alors que, une fois ses quatre pattes posées au sol, qu'une force l'attrapa par la peau pendante de sa nuque cou et le fit décoller. Pris par surprise, il n'eut même pas le temps de se débattre pour se défaire de l'emprise qu'on le sermonnait déjà, voyant lentement mais sûrement sa cible s'éloigner peu à peu de son champ de vision...
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FICHE DE PERSO
Un chat. Angora. Au pelage sombre comme une nuit de charbon sans lune. Des yeux jaunes brillants comme un serpent de cristal. Le souffle de Braxton s'était coupé en voyant la petite mascarade. Elle avait prit quelqu'un en filature. Elle prenait encore des risques.
Braxton, se renfrogna dans son long manteau noir. Sa présence ici se devait à se désormais légendaire "paranoïa" comme le disait très bien sa famille. Non, c'était par amour. Il se devait de rassurer son fils et de confirmer à @Jameson Clearwater que Pré-au-lard était sûr. Braxton, depuis la fin de l'été, était devenu plus bavard, plus coopératif avec son frère aîné. Les mots sortaient peu, mais plus fonctionnels qu'au paravant. Ils partageaient aujourd'hui plus qu'hier un objectif qui leur brûlait les entrailles : protéger les enfants. Alors la vue de ce petit chat noir prenant en filature un individu l'enflamma.
Braxton les suiva de près et s'arrangea pour contourner le chemin et voir le visage de l'homme qu'il grava dans sa mémoire. Il chuchota un sortilège, arrachant un morceau de cape à l'homme, permettant de conserver sa trace. Il en avant pour deux minutes à prendre le relais. C'était contre son ethique profesionnnelle, interrompre une "mission." Mais les chat ça n'avait pas de mission. Encore moins les Kathleen. Alors furieux, Braxton, saisit le chat et transplana dans son écran de fumée clair, se retrouvant nez à truffe avec la raison de ses insomnies
"Jinx !" commença-t-il, un pronom rassemblant une liste de reproche non exhaustive
Un flot d'émotion contradictoire le traversa alors qu'il tenait le chat dans ses mais. Il finit par l'avoir à bout de bras, paniquant un moment à l'avoir contre lui. Il ne connaissait que trop bien l'éclat outré des pupilles de saphir de l'animal. Braxton abordait à peu près le même air à la fois contrit et furieux.
"Je peux savoir ce que tu fais ?" claqua-t-il d'un air renfrogné. La très célèbre question rhétorique parentale amenant l'individu appréhendé à avouer par lui même sa faute. Et il ne comptait pas tolérer un "miew" de travers ou un reniflement de moustache effronté.
"Il va falloir qu'on parle, sérieusement tous les deux..."
Alors qu'il avait par tous les moyens cherché à impliquer la jeune femme dans ses affaires, Braxton ne réalisait même pas qu'il faisait machine arrière sans le moindre signal.
"Mais qu'est-ce que tu fais là comme ça ?" lui reprocha-t-il avec un air courroucé.
Son air piqué et furieux trahissait son inquiétude. Il avait toujours du mal, avec cette histoire de chat...
"Ecoute Jinx.... C'est pas facile en ce moment. Sean ne va pas bien. Ma f- Betty non plus, ou mieux je sais pas, j'en sais rien, je sais plus rien !" Son émotivité à fleur de peau de jeunesse qu'il pensait disparu le rattrapait toujours lorsque @Kathleen J. Jones était dans les parages. Elle savait jouer sur une corde de son être qu'il pensait interdite et inaccessible. "Je m'occupe de ça, je m'occupe de surveiller, toi tu gardes tes pattes en dehors des ennuis et tu me préviens."
Braxton darda les deux prunelles du chat de ses yeux verts lourd non-dits, essayant de se maîtriser. Il était furieux. Inquiet aussi. Y avait trop de chose, qu'il peinait à contenir. L'envie de tout le mettre dessus, tout lui déballer au visage. Mais il y avait toujours un petit quelque chose qu'il en empêchait. Qui portait le visage de @Sean Clearwater.
Un petit détail le piqua. Il jeta un regard au chat et soupesa le chat à bout de bras.
"Tu... t'as... t'as repris du poids..." bredouilla-t-il, à la fois, quelque part rassuré, et terriblement en colère de l'avoir senti immédiatement, et il se fustigea d'autant plus violemment.
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Quelqu'un le trainait hors de sa planque. Cela signifiait l'échec pur et simple de sa mission. Celui ou celle qui l'avait dérangé allait l'entendre, il se le jurait. En une fraction de secondes, les deux transplanèrent. Il ne savait encore où et face à lui se trouvait un @Braxton Clearwater tout excité, blablantant sur sa vie privé et qui désintéressait le Seymour au plus au point. Le chat qu'il était tenta de se débattre, de donner des coups de pattes et de feuler pour exprimer son mécontentement mais la prise du bonhomme était bien plus puissante que son petit corps pouvait se défendre, ne se doutant pas que c'était Nathaniel qu'il détenait sous cette épaisse couche de poils. Il avait d'ailleurs plus d'un tour dans son sac pour se défaire de son emprise.
Par Morgane, il ne s'arrête jamais de parler ?! Pensa très fortement l'Auror, irrité d'être ainsi bloqué et manipulé comme un pantin. Le pire dans tout ça, c'était que le Clearwater ne se rendait compte de rien. Soit il était stupide, soit dans crise de nerfs. Ou les deux. Nathaniel finit par se laisser faire. Oui il avait pris du poids, peut-être parce que ce n'était pas lui l'animagus que Braxton voulait capturer ? Aah que c'était désespérant. Le Seymour attendait patiemment une ouverture pour s'enfuir. Tiens donc, son visage n'était pas si loin et si...C'est là que Nathaniel avait trouvé la solution.
Sans aucune hésitation, il lui mordit le nez pour se faire lâcher. Simple. Efficace.
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"Hey !"
Le chat trompa sa vigilance et lui mordit le nez.
"Wow toi là, nan, mais…" rugit-il avant de remarquer que le chat devant était un chat.
Un mâle. Un chat mâle….
Braxton se sentit con.
Incroyablement con maintenant qu’il réalisait qu’il avait ouvert sa gueule devant un chat-rfait inconnu.
S’empourprant de surprise, de honte. Il souleva le chat par la peau du coup avec sa baguette, un étrange sentiment de malaise au corps.
Garder la face était compliqué. Aussi, le langue de plomb se frotta le nez douloureux en fusillant le minet du regard. Qui pouvait être ce chat qui prenait en filature des ombres à Pré au Lard ?
"Tu n’as pas l’air de vouloir coopérer, minou." Rumina-t-il.
Il posa le chat au sol. Premièrement parce que même s’il savait qu’il y avait un humain là-dessous, il était incapable de manutentionner plus longtemps un animal de la sorte. Deuxièmement, si l’animagus décidait de se carapater, il leur offrirait mine de rien une porte de sortie à tous les deux.!
"T’as deux secondes pour me miauler ta matricule." menaça-t-il sans trop y croire. Ou tu finis en tapis. Lui et les histoires de chat, c’était bien sa veine…
Le chat trompa sa vigilance et lui mordit le nez.
"Wow toi là, nan, mais…" rugit-il avant de remarquer que le chat devant était un chat.
Un mâle. Un chat mâle….
Braxton se sentit con.
Incroyablement con maintenant qu’il réalisait qu’il avait ouvert sa gueule devant un chat-rfait inconnu.
S’empourprant de surprise, de honte. Il souleva le chat par la peau du coup avec sa baguette, un étrange sentiment de malaise au corps.
Garder la face était compliqué. Aussi, le langue de plomb se frotta le nez douloureux en fusillant le minet du regard. Qui pouvait être ce chat qui prenait en filature des ombres à Pré au Lard ?
"Tu n’as pas l’air de vouloir coopérer, minou." Rumina-t-il.
Il posa le chat au sol. Premièrement parce que même s’il savait qu’il y avait un humain là-dessous, il était incapable de manutentionner plus longtemps un animal de la sorte. Deuxièmement, si l’animagus décidait de se carapater, il leur offrirait mine de rien une porte de sortie à tous les deux.!
"T’as deux secondes pour me miauler ta matricule." menaça-t-il sans trop y croire. Ou tu finis en tapis. Lui et les histoires de chat, c’était bien sa veine…
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FICHE DE PERSO
Enfin l'Auror transformé en matou voyait un moyen de s'échapper ! Hormis les morsures, il ne lui restait que les griffes ou feuler. Avec le temps, Nathaniel avait appris à imiter le chat quasiment à la perfection et les gens tombaient souvent dans le panneau, sans se douter que quelqu'un se cachait sous cette fourrure. La seule chose qui pouvait trahir son statut d'animagus était ses yeux bleus qui n'étaient pas du tout des traits communs aux chats noirs. Peu importe si le Clearwater l'avait remarqué ou pas, l'homme avait finalement réalisé que ce qu'il tenait entre ses balluches n'étaient ni une femelle, ni un réel félin. D'où le fait qu'il n'était pas très coopératif puisqu'on l'avait mis en échec sur une mission ! Bon involontairement mais ça, le Seymour s'en fichait.
Les pattes enfin posées à terre, Nathaniel retrouvait enfin la liberté de se mouvoir et de régler les comptes. Il voulait son matricule ? Il allait l'avoir, et pas que. L'adorable boule de poils au caractère bien trempé reprit sa forme d'origine, celle d'un homme animé par une redoutable colère froide.
« Auror Seymour, n°25-14-89. »
Pour qu'il n'oublie pas à qui il avait affaire. Le brun fit quelques pas, se retrouvant presque nez à nez avec Braxton qu'il ne connaissait pas plus que cela, hormis l'avoir croisés à quelques reprises au Ministère et appris un peu le passif du bonhomme.
« Vous venez de saboter mon enquête. Outrage à agent, vous connaissez n'est-ce pas ? Cela doit vous parlez étant donné que vous avez été auror par le passé. »
Autrement s'il avait envie, il pouvait l'arrêter sur le champ. Mais Nathaniel n'était pas stupide. Argumenter sur l'interruption involontaire allait le sortir d'affaire aussitôt. Alors il ne joua pas sur ce terrain-là pour ne pas perdre encore plus de temps, juste à lui remettre en mémoire quelques vieilles procédures. Quoiqu'il en soit, le Seymour n'avait aucune envie d'être gentil.
« Allez raconter votre vie à qui vous voulez mais pas avec moi. Je ne suis pas votre psychomage et j'ai déjà perdu assez de temps avec vos histoires de pacotilles dont tout le monde se fout royalement. »
Rares étaient les fois où Nathaniel se permettait d'être aussi acide dans ses propos. Mais cette situation l'avait particulièrement agacé. L'expression moldue "Ne jamais réveillé le loup qui dort" n'avait dans son cas jamais été aussi vraie.
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FICHE DE PERSO
La furieuse boule de poil noire laissa place à l'auror Seymour, n°25-14-89.
L'agent tout en énumérant sa plaque se rapprocha de Braxton, qui resta de marbre, plissant les yeux devant l'animgus. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas croisé un de ces agents "spéciaux".
Le jeune blanc-bec, avec une inoriginalité profonde, rappela au langue de plomb qu'il avait connaissance de son passé d'ex auror tumultueux. Braxton le toisa, faisant son possible pour chasser intérieurement son trouble. L'auror n'était pas plus agent que le langue de plomb ne l'était. Et si cela était d'une quelconque réelle utilité, @Gabriel Standford se serait empressé de le mettre à Azkaban une décennie plus tôt.
Braxton étira un coin de sourire mauvais qui n'augurait rien de bon. Il cilla une fois avant d'empoigner l'agent par son manteau. Sans lui laisser le temps d'ajouter quoi que se soit, l'agent Seymour, n°25-14-89 fut aspiré dans la fumée grise de transplanage du langue de plomb.
Ils atterrirent dans un appartement, le "pop" caractéristique de transplanage commun remplacé par le son de courant d'air cartéristique du langue de plomb. Chacun sa spécialité. Aussi vite arrivé, Braxton jeta un sort de désilussion sur eux deux.
Autour d'eux, un appartement, complètement vide.
"Je t'ai pris pour un de mes indic' que j'ai congédié y a des mois." souffla le langue de plomb avec un soudain sérieux. "Les départements se coordonne ja-mais." râla-t-il. Il n'avait jamais eu vent d'une surveillance à pré-au-Lard. C'était pas faux d'harceler l'administration des aurors...
"C'est le moment de sortir tes pattes de velour Seymour. J'ai arraché ça à la cape du type si tu veux suivre sa trace. Y a des allées et venues, dans le sous sol de ce bâtiment. Ça concerne pas mon secteur mais je les vois régulièrement..." laissa-t-il entendre grave.
Il avait sorti de sa poche le morceau de tissu et le tendait à l'agent.
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