:: RPS Archivés
Page 2 sur 2 • 1, 2
Something lit up hell in me„ ( Akira )
INFOS
FICHE DE PERSO
incertitudes Les jaloux sont comme les fous et les ivrognes, ils ne se rendent jamais compte de leurs souffrances. La jalousie provient d'un manque de confiance non pas envers l'autre, mais envers soi-même • Eugène Cloutier |
Si les tibias de l’Aigle accusaient encore le contre-coup d’un baiser violent et faisaient courageusement front face à la sournoiserie d’un bleu en devenir, Sun-ho vacilla. Une légère perte d’équilibre, brève et discrète, telle la cime d’un arbre battue par les courants d’altitude, son corps se berça d’une bourrasque verbale adjointe d’un contact franc. À nouveau, son être se prit d’un frisson, une convulsion cardiale, fruit d’une surprise et d’une incompréhension palpable ; le sang-pur peinait à comprendre le sens de ce vers. S’était-il fourvoyé en un message creux ? Lui qui pensait avoir choisi les mots avec un certain tact, la réaction du Poufsouffle lui arracha un hoquet, une moue déconfite, un excès de stupeur. Les paupières battant à tout rompre, l’espace d’un court instant, l’Asiatique cherchait à comprendre la direction de cette diction, assumant à la hâte un phrasé dont il ne parvenait pas à saisir l’entière image. Et pourtant, tenant le cap d’une ligne directrice peinte à l’ombre de Takahashi, d’un soupir accablé, il balaya le monologue du jaune de son esprit. Il devait garder le cap visé, tenir la barre avec fermeté et ne pas dévier de cette voie qu'il s'était fixée.
Perdu entre la raison et le cœur, le préjudice d'une absence définitive l'avait poussé à choisir le chemin le plus sûr. Un brin couard, il devait se l'avouer, mais bercer d'une peur viciée de perdre ce que des années avaient bâtis, ce qu'une alchimie naturelle avait construit, le Serdaigle s'était résout, bien malgré lui, à laisser au temps le loisir d'effacer le prisme d'un sentiment, qu'il préférait voir faner. Il était ainsi mieux pour eux de s'en tenir à cette complicité, plutôt que d'être les spectateurs privilégiés d'une lente et douloureuse décadence. « Aish, ce que j’essaie de te dire, c’est qu’on ferait mieux d’oublier ce qui s’est passé cet été… Ce baisé volé, notre échange dans le Poudlard Express, il est plus judicieux pour l'instant de prétendre que rien tout cela ait été réel... » Un timbre morne et grêlé, une affliction perceptible, noua la gorge du jeune homme, si bien que l'affront spinescent de son verbe, l'empêcha de plonger ses iris sur ce profil lénitif, de s'enquérir du réconfort que lui procurait la chaleur de son apparition. « Ne te méprends pas, je suis juste un peu déboussolé, parce que j'ai comme l'impression que tu ne saisis pas ce point. » Le regard naviguant librement sur l'horizon grisé, esquivant volontairement les amandes du japonais, sa voix se posa enfin, arborant un ton plus solennel, témoignage d'une assurance retrouvée, d'un courage assumé. « Tout comme toi, je n'ai aucune envie de voir ce que l’on a déjà volé en éclats, au nom d’un sentiment auquel nous sommes tous deux étrangers. » Et dans un craquement, les syllabes découpées d'un air grave, lui firent l'effet d'une beuglante.
En somme, ce fut ainsi, que la préface d’un livre voué à tourner à la tragédie se clôtura, une histoire d’amour au goût de drame, un ultime raté pour l’existence d’un être accumulant les échecs. Le teint livide, l'écho salé d'une disposition unilatérale abrogea l'anarchie d'un carmin battu par les flots hormonaux et dans le ressac d'un armistice émotionnelle, l'onde d'un emballement cardiaque déchaîné regagna en sérénité. Balayé les sourires de circonstances et les yeux criant aux excuses, les traits de l'érudit se creusèrent d'une mine plus cérémonieuse. Et pourtant, la chute de ce masque de parade laissait entrevoir le spectre d'une flamme dévouée, sa faveur bravant avec détermination la tempête d'un verdict contradictoire. Les lèvres colorées d'alluvions guillerettes, ses prunelles d'orient s'accordèrent finalement la récompense d'une traversée solitaire. Ses lucarnes amandines se rincèrent des contours de son visage, dévorant sa moue boudeuse avec amusement. « Rien n'a changé, tu n'es définitivement pas prêt de te débarrasser de moi ! Et promis plus de fuite, si j'ai quelque chose à te faire savoir, tu en seras le premier informé... » railla-t-il la vague à l'âme. D'un foulée en avant, l'héritier des Kim combla la maigre distance qui les séparait, son bras passa délicatement par-dessus l'épaule de son chingu, la cage thoracique légèrement écharper d'un ébrouement cardiaque.
Perdu entre la raison et le cœur, le préjudice d'une absence définitive l'avait poussé à choisir le chemin le plus sûr. Un brin couard, il devait se l'avouer, mais bercer d'une peur viciée de perdre ce que des années avaient bâtis, ce qu'une alchimie naturelle avait construit, le Serdaigle s'était résout, bien malgré lui, à laisser au temps le loisir d'effacer le prisme d'un sentiment, qu'il préférait voir faner. Il était ainsi mieux pour eux de s'en tenir à cette complicité, plutôt que d'être les spectateurs privilégiés d'une lente et douloureuse décadence. « Aish, ce que j’essaie de te dire, c’est qu’on ferait mieux d’oublier ce qui s’est passé cet été… Ce baisé volé, notre échange dans le Poudlard Express, il est plus judicieux pour l'instant de prétendre que rien tout cela ait été réel... » Un timbre morne et grêlé, une affliction perceptible, noua la gorge du jeune homme, si bien que l'affront spinescent de son verbe, l'empêcha de plonger ses iris sur ce profil lénitif, de s'enquérir du réconfort que lui procurait la chaleur de son apparition. « Ne te méprends pas, je suis juste un peu déboussolé, parce que j'ai comme l'impression que tu ne saisis pas ce point. » Le regard naviguant librement sur l'horizon grisé, esquivant volontairement les amandes du japonais, sa voix se posa enfin, arborant un ton plus solennel, témoignage d'une assurance retrouvée, d'un courage assumé. « Tout comme toi, je n'ai aucune envie de voir ce que l’on a déjà volé en éclats, au nom d’un sentiment auquel nous sommes tous deux étrangers. » Et dans un craquement, les syllabes découpées d'un air grave, lui firent l'effet d'une beuglante.
En somme, ce fut ainsi, que la préface d’un livre voué à tourner à la tragédie se clôtura, une histoire d’amour au goût de drame, un ultime raté pour l’existence d’un être accumulant les échecs. Le teint livide, l'écho salé d'une disposition unilatérale abrogea l'anarchie d'un carmin battu par les flots hormonaux et dans le ressac d'un armistice émotionnelle, l'onde d'un emballement cardiaque déchaîné regagna en sérénité. Balayé les sourires de circonstances et les yeux criant aux excuses, les traits de l'érudit se creusèrent d'une mine plus cérémonieuse. Et pourtant, la chute de ce masque de parade laissait entrevoir le spectre d'une flamme dévouée, sa faveur bravant avec détermination la tempête d'un verdict contradictoire. Les lèvres colorées d'alluvions guillerettes, ses prunelles d'orient s'accordèrent finalement la récompense d'une traversée solitaire. Ses lucarnes amandines se rincèrent des contours de son visage, dévorant sa moue boudeuse avec amusement. « Rien n'a changé, tu n'es définitivement pas prêt de te débarrasser de moi ! Et promis plus de fuite, si j'ai quelque chose à te faire savoir, tu en seras le premier informé... » railla-t-il la vague à l'âme. D'un foulée en avant, l'héritier des Kim combla la maigre distance qui les séparait, son bras passa délicatement par-dessus l'épaule de son chingu, la cage thoracique légèrement écharper d'un ébrouement cardiaque.
CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR PINTEREST
AVATARS PAR PINTEREST
Page 2 sur 2 • 1, 2
|
|