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Hook Me Up { Neizan #1
INFOS
FICHE DE PERSO
Cela ressemble à s’y méprendre à un véritable désastre. Et c’est une première, en tous cas de manière aussi spectaculaire. Certains prétendants potentiels avaient perdu tout leur intérêt en ouvrant la bouche, certes. Mais tous avaient fait un minimum d’efforts pour se présenter sous un jour particulier, ou avaient préparé à outrance. Lui semble naviguer à vue. Peut-être Levana s’est-elle trompée. Non qu’elle ne voie pas le potentiel, bien au contraire. Simplement Muzan n’est-il sans doute pas aussi motivé et décidé qu’elle. C’est une chose qu’elle comprend et respecte, n’ayant elle-même pas été extrêmement assidue dans ses recherches jusqu’alors. Cependant, elle n’a pas de temps à perdre, elle n’en a plus. Aussi souhaiterait-elle simplement être fixée, le plus rapidement possible. Le trait d’humour lui arrache un sourire intérieur. If it makes you feel better to think so. Il ne sait pas à qui il a à faire. Et la réciproque est vraie, cela va de soi. Ce n’est pas faute de curiosité, pourtant. Le regard que Neith lui décoche à sa confession est teinté d’un amusement certain. Elle se permet de l’éclairer : “Perhaps you have never been trying in front of a woman like me before.” Elle est unique en son genre, c’est une certitude. Mais elle fait plutôt référence à la ribambelle de conquêtes pour lesquelles il est tristement célèbre et dont elle se différencie à bien des égards. Son demi-repentir ne la trompe cependant pas, même s’il y a une certaine fierté à savoir qu’il a tout de même essayé. “Some would say you didn’t put enough thought and effort to it.” Ce qui est effectivement le cas. Se jeter sur une plante odorante, aussi belle qu’elle soit, sans s’assurer déjà, qu’elle soit à son goût et ensuite, qu’elle ne présente aucun danger pour l’odorat hors du commun qu’elle possède est une faute évidente.
Son numéro de charme semble pourtant parfaitement rôdé, quand il revient vers elle, quand il lui promet de faire amende honorable. Le bras est pris alors que les regards se rencontrent. Il y a une pointe d’amusement, quelque part, l’empêchant de lui demander de cesser de lui faire perdre son temps et vider les lieux immédiatement. “Don’t you feel it is a bit dangerous for you to make any promise, now that you have failed so spectacularly?” Alors qu’elle se laisse guider cependant, Miss Hayder prend la decision d’aller plus directement au but. Après tout, cette soirée a pour l’instant tout d’une perte de temps monumentale. “I have to admit I am a bit disappointed, that you didn’t do your homework more properly.” Les mots ne transcrivent pas l’exactitude des sentiments, ils ne le font en réalité que rarement. Mais le sens y est. Est-ce injuste de sa part, ayant fondé trop d’espérances dans cette piste offerte par celle qui a tout d’une meilleure amie ? Pour l’instant, elle n’a rien de désespéré et peut prendre quelques mois supplémentaires pour trouver le partenaire idéal. “As you may know, Senju-san, I am no woman to be seen in one of your famous soirées.” C’est une evidence qu’elle lui offre. Si leurs sangs, leurs noms et leur richesse les placent dans des cercles équivalent, ils ne se croisent pourtant que rarement, comme sur deux plans entièrement différents. “My coming here was perhaps a mistake.” Et ce n’est pas quelque chose qu’elle fait, normalement. Se tromper. Un point d’honneur est mis à ce que son parcours soit irréprochable, en apparence tout du moins. Et elle détesterait de voir ceci entacher cet alignement parfait. Ou si tel est le cas, cut her losses le plus rapidement possible. “Unless you truly have something to show or say that could convince me of the contrary.” C’est peut-être en demander beaucoup pour une prise de contact. Mais elle ne se contentera certainement pas de peu, d’un service minimum qu’il aurait offert à n’importe quelle poseuse qu’elle a croisé dans les couloirs de sa grandiose demeure. Elle mérite beaucoup plus. Et l’exigera, de lui ou d’un autre.
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FICHE DE PERSO
C’était dommage, que l’une de ses rares erreurs se déroulent dans une situation pareille, et surtout face à une femme qui enfin semble ne pas l’ennuyer à mourir à peine rencontrée. La Hayder avait du potentiel, il devait le reconnaître, et probablement sa réelle erreur était de ne pas l’avoir reconnu plus tôt. Si cela avait été le cas, il aurait poussé ses recherches, se serait assuré que tout soit parfait pour l’accueillir chez lui. Il l’aurait fait d’une manière différente que pour les autres jeunes femmes se pâmant devant son nom et sa fortune. Car elle n’était pas une gamine suivant les désirs de ses parents de la voir bien mariée, et s’en réjouissant simplement car il était clairement un bon parti et particulièrement attirant. Non, c’était évident que Neith voyait plus loin que cela, et surtout qu’elle prenait ses propres décisions. Probablement serait-elle déjà prise, après tout, si cela n’était pas le cas. Trop habitué à sa routine de charme terriblement efficace, Muzan s’était relâché. Au point de se rater. Autant dire que cela ne risquait plus jamais d’arriver. Il détestait cette sensation. Etait-ce donc ce que ressentait son idiot de frère au quotidien ? Quel enfer, que d’être banal et prévisible.
Non, il ne s’était jamais retrouvé devant une femme comme elle, il semblerait. Du moins, jamais une qu’il pourrait considérer comme épouse – il peut presque entendre la voix de sa meilleure amie le reprenant à l’ordre afin de lui rappeler qu’elle était la meilleure femme qu’il avait jamais rencontré… non pas que Muzan oserait dire le contraire, de toute manière. Cela lui coûtait, mais il avait pleinement confiance en ses capacités pour se rattraper. Il n’était toujours pas décidé sur le fait qu’elle pourrait ou non être réellement la bonne, celle qui serait capable de remplir réellement tous les critères qu’il possédait pour la future Madame Senju. Mais, au moins, elle présentait suffisamment d’intérêt désormais pour qu’il essaie pour de bon. Le temps de prendre une décision finale, déjà. Il laisse couler ses remarques, préférant retomber sur ses pieds avec une pirouette. Elle accepte son bras, et c’est déjà cela, même si visiblement elle ne manque aucunement de piquant. Il laisse échapper un soupir dramatique. “I’m afraid you’ve bruised my ego forever…. I know, I know, I’ve done it to myself.” Autant contrer tout autre remarque immédiatement. Et puis, cela pourrait passer pour une qualité qu’il n’avait absolument pas. Il pense que l’affaire pourra être réglée rapidement, l’amenant dans l'encart réservé aux arbres magiques et non-magiques qu’il connaissait absolument par cœur. Il était absolument certain qu’il y avait certaines variétés qu’elle n’avait jamais vu, voire dont elle ignorait l’existence.
Sauf que cela ne se passe pas exactement comme prévu. Ses mots le surprennent, réellement. Il ne s’attend pas vraiment à l’entendre le dire si clairement, et surtout pas de cette manière. Il n’est pas habitué à cela, Muzan, et cette nouveauté l’empêche de se sentir vexé de ce qu’elle lui dit. Dans le fond, elle n’a pas tort, il veut bien reconnaître à lui-même qu’il n’a pas été assez loin et que cela avait été une erreur. Était-ce une erreur, tout cela ? Du temps perdu ? Non, il ne veut pas s’avouer vaincu immédiatement. Il ne veut pas s’avouer vaincu simplement car c’est ce qu’elle sous-entend. Cela n’a rien à voir avec toutes les autres interactions qu’il a déjà eu concernant des fiançailles. Cela lui plaît. Il ne peut pas le nier. Sa marche s’arrête alors qu’elle termine, la regardant un instant, insondable. Il pourrait laisser tomber. Accepter que ce n’allait pas fonctionner, qu’il s’était raté. Mais cela n’était pas son genre. Et surtout, elle était devenue bien plus intéressante que quelques instants auparavant. Il avait fallu de quelques mots, d’une attitude à laquelle il n’était pas habitué, pour que son avis sur elle se modifie – pour qu’il décide qu’elle méritait bien plus d’efforts de son côté, effectivement. “I can’t remember the last time someone gave me an ultimatum.” Le coin de ses lèvres se relève légèrement. “You truly are an interesting woman, Miss Hayder.” Sa marche reprend, mais cette fois-ci, ce n’est pas le bosquet qu’il cherche à atteindre. Il les ramène en direction de la maison.
“I am an excellent talker, yet I think you’d believe more in something I can show you.” Elle savait clairement mener une discussion, alors cela ne servait à rien de l’embobiner de belles paroles en cet instant. Le bruit de la fête les entoure de nouveau alors qu’ils pénètrent dans la demeure. Muzan ignore royalement ses invités, sa démarche déterminée indiquant clairement qu’il leur accorderait de son temps plus tard – s’ils étaient chanceux. Il les mène en direction de la volée d’escaliers principale, passant par la galerie des glaces, leur renvoyant un reflet loin d’être déplaisant. Au détour de chaque couloir s’affiche des œuvres d’art véritables, autant moldues que sorcières. Aucune photo de famille n’orne ses murs. Enfin, ils parviennent jusqu’à une porte noire sans poignée, celle-ci s’ouvrant d’elle-même à l’approche de son propriétaire. “Welcome into my office.” Le vrai, pas celui qu’il utilisait pour recevoir les visites de courtoisies et autres futilités. Enfin, Neith n’avait pas besoin de savoir qu’elle faisait partie des rares à avoir été invitée dans cet endroit sans que cela ne soit pour lui soutirer des secrets. Il s’éloigne d’elle, se dirigeant vers le bureau en bois noir laqué, lui laissant tout le loisir d’observer livres, biblots, bonzaï et bouteilles de sake hors de prix.
Son bureau ne possède qu’un seul tiroir, mais une impulsion de sa magie du bout de sa baguette lui permet d’en retirer exactement ce dont il a besoin. A savoir, un dossier papier particulièrement conséquent, qu’il pose devant lui sur la surface lisse. “Cordelia Hawkins, heiress to the biggest American liquor business.” Un autre dossier de la même taille est posé à côté de l’autre. “Jamila Naidu, her family is the first fortune in India.” Encore, un autre. “Maggie Rockefeller, heiress to the Rockefeller hotel empire.” Encore. “Cassandra Markovics, daughter to one of the richest man in Eastern Europe and very influential in the medical world.” Also very much involved in mafia business, qu’il se garde de dire car cela n’était que pour son savoir. Encore, et encore, il énonce des noms. Au final, ce n’est pas moins de dix dossiers plus épais que des dictionnaires qui trônent désormais sur son bureau. Son regard se relève enfin vers la jeune femme présente avec lui. “I do know how to do my homework.” Une ombre de sourire. “I also do not have any intention to marry any of these women. They’re either dull, predictable, stupid or pretty mindless dolls.” Probablement que bon nombre d’hommes trouveraient en chacune d’elle une parfaite épouse, mais Muzan n’était pas n’importe qui. Il en attendait bien, bien plus que cela. “However, they all come from very influential families, and them courting me is bringing me countless advantages that I’d be a fool to reject.” Et pour cela, la danse était bien rodée. “As you can see, I do not have a file for you. It is not out of disinterest, but rather because I had high hopes from you. And, so far, I haven’t been disappointed.” Tout cela était à moitié vrai. Mais aucun mensonge n’avait l’air plus beau qu’entouré de vérité, et Muzan excellait dans le domaine. “So no, I didn’t do extensive research on you like I did for these people.” Ses doigts tapotent légèrement l’un des dossiers. Son ombre de sourire ne le quitte pas, s’accentue légèrement. “I hoped I’d get to learn about you from you.”
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FICHE DE PERSO
“I’m afraid you’ve bruised my ego forever…. I know, I know, I’ve done it to myself.” Qu’il soit en train de lui dire exactement ce qu’elle veut entendre ou de réellement faire amende honorable, il serait bien difficile de le déterminer. Cependant cela n’a pas de réelle importance, parce que le cœur de Neith n’est déjà plus réellement dans cette affaire. Non pas qu’il l’ait été au sens romantique du terme à un quelconque moment, mind her, mais disons qu’il n’y a plus l’espoir qu’elle a pu y mettre en venant. Levana entendra tout de sa déception s’il ne parvient pas à tenir le cap. Et plus les secondes passent, plus elle se demande s’il en est vraiment capable ou s’il n’est, finalement, qu’un poseur comme un autre sachant simplement un peu mieux comment feindre une quelconque profondeur. C’est décevant, mais elle en a vu d’autres, très clairement. Quand il s’arrête en chemin, les interrompant dans leur marche vers son statut potentiel, elle se demande s’il va tomber le masque et lui dire qu’il n’y a effectivement rien ici pour elle. Et pourtant, c’est autre chose qui passe le pas de ses lèvres. “I can’t remember the last time someone gave me an ultimatum.” Un sourcil parfaitement dessiné lui répond silencieusement. Then you don’t know a lot of interesting persons. “You truly are an interesting woman, Miss Hayder.” Cette fois, une exclamation bouche fermée narrant l'évidence lui sert de réponse. Il reprend son chemin, ou change-t-il de direction ? “I am an excellent talker, yet I think you’d believe more in something I can show you.” Le silence lui répond. Son intérêt est légèrement remonté, mais pour le moment, l’Egyptienne attend d’être impressionnée, encore. Ils remontent la soirée, se perdent dans sa demeure luxueuse, jusqu’à une porte qu’elle était quasiment sûre de ne pas avoir vue pendant sa première exploration des lieux.
“Welcome into my office.” L’endroit est meublé avec goût, et ses yeux accrochent quelques objets anciens qui ont tout d’artefacts d’intérêt réel et contrastent quelque peu avec le faste trop tapageur du reste de la maison. Son regard se promène autour, habituée à repérer les lieux, où qu’elle aille, sans en faire trop. Mais il attire son attention de nouveau, et elle se glisse jusqu’au bois laqué de son bureau. Et là, le défilé commence. Lèvres closes, elle assiste à l’étalage des dossiers, les uns après les autres. Les noms lui sont bien évidemment familiers, et les images des demoiselles en question se succèdent dans son esprit. Pas une seule ne lui arrive évidemment à la cheville en terme d’élégant et de réussie, même si elles lui sont toutes supérieures par la naissance – même en la considérant de sang Hayder. La moue n’est pas impressionnée, alors que ses bras se croisent, se demandant clairement où il compte aller à ce train. “I do know how to do my homework.” Leurs yeux se croisent, et s’accrochent. Ah. “I also do not have any intention to marry any of these women. They’re either dull, predictable, stupid or pretty mindless dolls.” La moue marque l’assentiment. Une certaine satisfaction à l’entendre,, flatter un ego ne fait jamais de mal. Le fait qu’ils jouent tous les deux au même jeu, se laissant approcher par des individus qui feraient sans doute le ravissement de tout parent se respectant est un point intéressant. Mais ce n’est pas là où il voulait en venir. Et il y vient finalement. “As you can see, I do not have a file for you. It is not out of disinterest, but rather because I had high hopes from you. And, so far, I haven’t been disappointed.”L’attitude ne change pas. La flatterie a ses limites. “So no, I didn’t do extensive research on you like I did for these people. I hoped I’d get to learn about you from you.”
Il y a un silence, qu’elle laisse planer un long moment. Trop long, sans doute. Mais il y a une décision à prendre, en cet instant. Celle de cesser. De décider que peu importent ses déclarations, ses maladresses et sa roublardise de cette soirée l’a assez déçue pour qu’elle ne risque pas d’aller plus en avant. Ou celle de faire confiance à Levana. Celle de prendre ce dernier moment pour ce qu’il est – une preuve de bonne volonté. Et se dire qu’il y a peut-être quelque chose à creuser, effectivement. Et la sentence ne met pas tant de temps à tomber : “Then we should organize a proper tête à tête, Muzan-san.” Les dossiers sont complètement ignorés et c’est sur lui qu’elle se concentre, pleinement. “Those parties of yours are no place for a proper introduction, as you proved yourself.” Elle se montre sans pitié, où avec d’autres, elle aurait sans doute trouvé une manière plus subtile d’exprimer sa déception, ou encore ne l’aurait pas du tout fait. Parce qu’il a raison. Il y a quelque chose, indéniablement. Et si elle ne sait pas encore quoi, exactement, elle est prête à passer un peu plus de temps à le découvrir. “I came. So it is up to you do give me your availabilities, but our second meeting will be on my terms.” Ils ont joué sur son terrain. Il a perdu. Elle compte bien l’entraîner sur le sien pour le second round. Inclinant la tête, elle prend congé sans qu’il ne le lui demande : “I will see you around then.” Et elle fait volte face sur ses talons, exécute quelques pas avant de s’arrêter, la main sur la porte pour lui jeter un dernier regard – et un dernier commentaire, un point qui réellement, pourrait être rhédibitoire : “With a different cologne.” Le regard est aussi implacable que ses mots, mais ses lèvres esquissent un sourire : “Expensive perfumes are not always well done.” Et Neith disparaît, dans les couloirs, puis de la demeure, ajoutant une note mentale d’avoir une petite discussion avec Levana, aussi rapidement que possible. Car elle n’est toujours pas certaine qu’elle a effectivement bien fait.
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