petite discussion - Ft Michel-Ange

Je lève les mains doucement au côté de ma tête comme si un homme me braquait avec une arme, mais là, ce n’était un homme, c’était Micky qui semblait se transformer en boule de nerf virevoltante si je m’approchais encore une fois de sa bière. Je lui montre que je viens donc en paix et que je ne toucherais plus à sa bière, mais alors il a intérêt à ne pas dégobiller sur moi, sinon je le jette dans le lac noir pour le débarbouiller. Je le regardais stupéfaite, il va me bouder comme un enfant de cinq ans là ?

Je souffle agacée, je vais devoir lui commander une autre bière à ce rythme. Si vraiment, il devient lourdingue, je fais sonner son siamois gryffondoriens (@Adil Mesli), il s’occupera de le border dans son lit comme un parent et de le changer, je ne m’attèlerais pas à cette tâche. Je lève la tête pour le regarder doucement avant d’inspirer. Il reconnaissait au moins l’avoir blessé moralement et l’avoir trahi. Je m’en doutais un peu qu’il ne dirait pas la raison, mais je la connaissais. « Oh Micky. » dis-je doucement alors que je passais en toute délicatesse un doigt au-dessus de son arcade blessée. « Cela prendra du temps, mais il te pardonnera, il n’oubliera pas, mais il te pardonnera un jour. » soufflais-je doucement. Espérons que @Léonard Grimm prendra vraiment le temps de pardonner son frère. « Cela te fait encore mal ? » demandais-je curieuse alors que j’enlevais ma main de son visage. Je me demande ce qu’il a bien pu raconter à l’infirmière si c’est elle qui la soigné.

Je roule des yeux encore une fois, j’aurais du le savoir que lui montrer le tatouage n’était pas une bonne idée, il a déjà la tête qui enfle comme un ballon de baudruche quand il gagne un match de quidditch alors là, savoir qu’il a une partie de son prénom gravé sur le corp d’une personne. Il va se croire réellement important. Bon Micky est important, il a une place de choix dans ma vie, mais pas au point de me graver son prénom sur moi, puis je n’aurais pas mis ANGEL, je ne le nomme même pas ainsi. Ce n’est pas son surnom. Je me pince l’arrête du nez en expirant doucement l’air de mes poumons, il me tape une pseudo crise de jalousie ou quoi ? « Te faire quoi ? » demandais-je surprise et surtout ne comprenant pas de quoi il parle. Il me perd totalement dans sa conversation, ne me dite pas que Micky se transforme en une @Amy Jordan parlante quand il est ivre, Amy c’est du sport pour suivre nos conversations mais alors si monsieur le capitaine de quidditch commence à avoir le même flot de parole, avec de l’alcool, je ne vais rien comprendre. « Je ne connais pas d’autre Michel-Ange. » Un seul suffit amplement, il est une pièce dramatique à lui tout seul quand il s’y met.

Je fais les gros yeux et en laisse mes bras ballant le long de mon corps. « Pourquoi tu voudrais te tatouer mon prénom sur ton postérieur vraiment ? Celui de ta dulciné je peux concevoir, mais le mien ? Tu tiens à ce que je termine six pied sous terre vivante ? C’est ce qu’il m’attend à ce rythme. » Parce que déjà qu’elle ne m’apprécie pas et qu’elle ne doit pas cautionner mon histoire avec son cousin, si par malheur elle surprenait le prénom d’une autre femme sur le corps de son amoureux. Je m’enfonce dans ma chaise, je n’avais pas l’intention de quitter la terre pour l’instant, je tiens encore à ma vie.

« Tin merde, Micky. » On repassera pour le langage florissant d’une femme. Je me lève rapidement pour attraper ma baguette magique qui se trouvait dans ma poche arrière avant de lancer un récurvite sur ma salopette. Il avait de la chance que j’ai ma baguette, sinon une fois la bièraubeurre sèche cela aurait été plus problématique.

Je tourne la tête vers le poufsouffle et plisse les yeux. Il ne va pas réattaquer quand même ? Mais si, il retourne à l’offensive, pire qu’une super glue pour le coup. Je croise les bras sur ma poitrine renfrogné. Il n’était pas question qu’on parle de moi aujourd’hui, mais de son histoire chaotique avec @Apolline Dunn. Je vais m’assoir sur ma chaise et attrape la sienne d’un coup pour la tirer sec vers moi avec lui dessus, pour le coup, je crois que je me fais mal au poignet, mais je regarderais plus tard. « Michel-Ange Grimm, regarde bien mes lèvres quand je parle. Ouvre grand tes oreilles également. Toi et moi, on a déjà eu cette conversation au moins une fois par an depuis que l’on se côtoie, enfin surtout depuis que j’ai commencé avec @Alister Dunn. Ma situation me convient parfaitement, il voit qui il veut et je baise qui je veux. Rien à ajouter. Je ne joue pas avec lui puisqu’il sait parfaitement dans quoi il s’est embarqué. On est très bien comme on est, alors arrête de vouloir me faire admettre ce qu’il n’y a pas de raison d’être. » terminais-je en croisant les bras. Je me radoucis un peu avant de lui parler de nouveau. « Je sais bien que Apolline Dunn t’a fait souffrir, j’étais là en partie pour te récupérer si tu ne t’en souviens pas. Micky, comprend que je ne suis pas elle et que tu n’es pas Alister. Votre relation est différente de la nôtre. Je ne suis pas faite pour une relation exclusive, j’ai essayé au tout début, quand j’avais 20 ans, mais ce n’était pas pour moi. Tu es un inconditionnel amoureux d’Apolline Dunn et c’est beau de vouloir la récupérer après qu’elle t’a piétiné, quoi qu’un peu maso sur les bord. Promets-moi juste une chose. » demandais-je en lui attrapant la main rapidement. « Si elle te brise une deuxième fois, ne retourne pas vers elle une troisième, tu as besoin d’une personne qui t’aime, qui te chéri, qui prend soin de toi, pas qui te donne l’impression de te tirer une balle dans le pied. » Je le regardais en penchant la tête sur le côté, inquiète de comment pourrait terminer Micky dans cet amour qui le consume jour après jour.