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we mean it but i promise we're not mean [braxton]

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WE MEAN IT BUT I PROMISE WE'RE NOT MEAN

15 avril 2022 - angleterre magique ; mayfair ⟠ @Braxton Clearwater


Considérant ce qu’il s’apprêtait à faire, son calme était déconcertant. Appuyé sur la clôture en fer, il attendait patiemment le seul homme à qui il pouvait faire confiance pour ce genre de choses. Les bras croisés, il tournait entre ses doigts la carte d'affaires qu'@Iris Faux-Orpin  lui avait donnée, plus d’un mois plus tôt. Nero aurait préféré régler tout ça plus tôt, mais il n’avait malheureusement pas assez de temps pour réparer les pots cassés de tout le monde, les siens, ceux qu’il avait lui-même cassés, passaient donc en dernier. Il relut l’adresse une millième fois, les nombres et le nom de Morley depuis longtemps engravés dans sa mémoire.

Le bureau du détective se trouvait dans une rue magique de Mayfair, accessible en passant par l’arche de pierres brisées d’un parc négligé depuis longtemps. Similairement au Chemin de Traverse, seulement les sorciers, ou les moldus accompagnés, pouvaient avoir accès à ce coin de la ville. Cependant, peu de sorciers le faisaient: piètre excuse pour un quartier sorcier, l’endroit était déprimant, loin de l’effervescence du Chemin de Traverse. Seuls de petits bureaux gris administratifs, et les appartements allant avec, parcouraient la rue, promettant un loyer peu coûteux. Quelques commerces douteux attirés par la bonne affaire ponctuaient l’endroit. Rien de bien stimulant, si bien que seuls les sorciers y vivants ou y travaillant se donnaient la peine. Comment une étudiante (@Yeleen Sô) avait pu tomber sur un détective si amateur, il ne voulait pas le savoir.

Parlant de pots cassés, il sortit le galion magique de sa poche, celui que Braxton lui avait donné spécialement pour ce genre de choses, à l’époque où le Clearwater était la personne sur terre qui le connaissait le plus. Venant d’une langue de plomb et d’un criminel menant une double vie, c’était presque ironique. Après toutes ces années, même après s’être calmé, Nero gardait toujours le galion sur lui. Il avait rarement l’occasion de l’utiliser aujourd’hui, mais il y avait quelque chose de symbolique dans l’objet, de rassurant, presque.

Le parc était dans un sale état. La végétation semblait avoir reconquis les lieux, et les installations étaient visiblement peu entretenues. Cela dit, le couvert des arbres et la faible fréquentation des lieux de la part des moldus en faisait l’endroit parfait pour cacher l’ouverture sur une rue magique. Après un moment, Nero entendit le grincement de la petite porte en fer, et il dut mettre sa main en visière pour se protéger des rayons du soleil couchant. Il reconnut tout de suite la silhouette de son ami, et se redressa pour l’accueillir avec une poignée de main qui se transforma en demie-accolade.

C’est bon de te voir. pensa-t-il, en observant le visage de Braxton, mais il ne dit rien, et se contenta de hocher la tête. On aurait presque pu croire à de la gratitude.
“Prêt?” demanda t-il, sachant pertinemment qu’il n’avait toujours pas dit à l’ancien auror ce qu’ils s'apprêtaient à faire. Le galion parlait de lui-même.
Il le brieferait en chemin. Et puis, Nero espérait pouvoir retarder le moment, il savait pertinemment que le Clearwater n’apprécierait pas. Mais Nero n’avait pas le choix; malgré la culpabilité qu’il ressentait à l’idée de le mêler à cette histoire, il n’avait pas le choix.
Et Braxton lui en devait une, pour Sean, Nora et Betty.
C'était une pensée nocive, une pensée que le MacGregor ne pensait pas réellement lui-même. Il s'occupait de Betty et de leurs enfants parce qu'il le voulait, pas pour encaisser des dettes. Similairement, Nero savait que Braxton l’aurait probablement aidé, faveur ou non. Parce que Braxton était bon, il le savait.
Mais penser aux faveurs était la meilleure manière que Nero avait trouvé pour se justifier, de se retirer une part des responsabilités.

Sans un mot de plus, il se glissa entre les ruines de l’arche de grosses pierres, qui s’étaient avec le temps pratiquement effondrées sur elle-même. Il dû se pencher un peu pour atteindre l'autre côté. Cependant, elle fonctionnait toujours. Une fois traversé, Nero se tenait debout, dans une rue londonienne presque banale, aucun signe de parc ou de verdure. “L’adresse est au bout de cette rue.” dit Nero en pointant une allée, alors qu’il attendait que Braxton finisse de traverser.

Nero attendit un instant, comme figé sur place. Braxton va détester. Il jeta un coup d’oeil à son ami, réprimant une grimace inconfortable, la remplaçant plutôt par un regard sérieux, trahissant la sévérité de la situation. “Je vais te dire ce qu’on va y faire, mais tu ne peux pas me demander pourquoi.”


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15 avril 2022 - angleterre magique ; mayfair ⟠  @Nero MacGregor  



TW : Mention de sang, trauma, violence, vulgarité
Et pour finir de jus de fruit.

Braxton regarda un peu triste et désabusé la poussette rouler et buter contre les gravier du parc. Il renifla, et vêtu de son long manteau noir qui fit décocher un regard étrange à la moldue, il s'avança vers l'autre silhouette sombre du petit square.

Nero MacGregor. Ça faisait longtemps. Il avait été surpris en voyant le signal de ce gallion émettre. Mais il n'aurait pas du. Nero était quelqu'un de consciencieux et qui prenait soin de ses affaires. C'était la raison même de son appel d'ailleurs.
Certaines nécessitant d'être deux, avec un certain savoir faire.

Braxton rendit son accolade à ce frère de déboire, profitant de sa présence peut-être aussi taciturne que la sienne et hocha de la tête, un peu ailleurs.

"Toujours." répondit-il, avec une banalité à faire frissonner n'importe quel legilimen. Peu importe dans quoi le MacGregor l'entraînerait, il n'y aurait rien de trop inhabituel ou de nouveau.

Braxton suivit Nero à travers l'arche qui les transporta dans le quartier de Mayfair. Braxton jugea les bâtiments gris, ses yeux exerçant toujours le même chemin : entrée, fenêtre, toits, entrée, sortie, sortie d'extrême urgence, avant d'hocher la tête de nouveau aux indications de Nero.

Nero s'arrêta, mal à l'aise. Braxton marqua le silence lui aussi et avisa Nero avant de hocher la tête et de hausser les épaules. "Mhm.Mhm." confirma-t-il, sans être piqué par la question. Encore plus silencieux que d'habitude. "Oui-oui Nero..." répondit Braxton un peu distrait.

De mémoire, lui et Nero s'était jamais trop posé de question. Peu bavards et hommes de peu de mot, c'était dans leur nature à tous les deux. Et les jointures des mains pleines de sang, les regards échangés au-dessus de corps mutilés par les coups, le souffle court et l'adrénaline et la haine courant dans leur veine corps comme le plus puissant des dopages et des drogues dont jamais ils voulurent...
De mémoire non, il n'y avait jamais eu beaucoup de question et Braxton, dans toute la question aveugle qu'il avait envers le meilleur ami de son frère, ne s'imagina même pas rétorquer.

Il aurait relevé pourtant cette anxiété chez Nero, cette attitude un peu suspecte. Mais la présence de Nero ne lui rappelait que plus fort quelqu'un d'autre.

Sean. Ça lui brûlait les lèvres. En vingt ans, Nero avait été le seule et unique personne -excepté son épouse- à qui il avait parlé, de  @Sean Clearwater, de ce soir là. Une dispute particulièrement violente entre les deux hommes au sujet du comportement honteux et incompréhensible du père envers cet autre qui lui n'avait plus d'enfant, Braxton avait fini par exploser, s'était effondrer e lui dévoilant, pensait-il, la raison du malaise entre lui et sa famille.

Braxton ressentait une profonde envie de se confier à ce frère d'arme du pire, ce compagnon de destinée violente et nocturne. Les mots restaient dans sa gorge. Les relations père/fils, c'était sensible avec Nero. Et la honte l'enserrait presqu'autant que la culpabilité. Il jeta un coup d'oeil au regard sérieux et rpé-occupé de Nero. Lui-même n'avait aucune idée à quel point il ressemblait à son père par moment. Mais Braxton se gardait bien d'aller marcher sur les corps de souffrance de cet ami. Des amis il en avait peu. Des amis comme Nero, aussi proche, encore moins.

Mais Nero avait compris, il y a une dizaine d'année, le MacGregor, bien sûr alerté par les crises du jeune homme.
Braxton, passé le choc de mars, ne doutait encore à ce jour pas de cette décision. Il avait eu raison. Sur le principe. Il était jeune bien sûr.
Braxton aimait son fils sans condition et avait fait le deuil il y a longtemps d'une relation fusionnelle qu'il ne retrouverait jamais avec lui, envolée précocement avec ses souvenirs. C'était le prix à payer de l'insouciance. Cela l'empêchait pas de l'aimer. Il lui avait fait du mal pour lui faire du bien. Il en avait souffert mais moins qu'il ne l'aurait s'il n'avait rien fait.
Mais l'aurore qu'il avait été à l'époque était persuadé qu'à l'époque y avait encore des salauds de partisans de mangemort ou de puriste là-bas. La nausée le prit rien qu'à imaginer Sean à cet étage. Les services d'oubliators aurait fouillé le crâne de son fils et le jeune auror ne l'aurait jamais accepté.

Braxton, les yeux fixes rivés sur les pavés, s'aperçu qu'une fois encore, ses pensées étaient retournés à cette lugubre pensine. Sa lettre l'attendait encore inachevée sur son bureau. Peut-être que pour ça Nero saurait quoi dire ?

"Nero, tu..." commença-t-il. "Non, rien..." souffla-t-il. Puis Braxton jeta un coup d'oeil au fond de la rue indiqué par son camarade, aux commandes en ce jour, et le langue de plomb poursuivit le chemin en silence, loin de l'attitude alerte de son camarade.


Arrivé devant le numéro et une plaque pour le moins original, le visage de Braxton s'étira en une expression étonnée et hautaine.
Braxton relu la plaque avant de piquer Nero ".. Je te suffis plus Nero ?" demanda-t-il avec un ton offusqué mais un masque pince-sans-rire fatigué. "C'est insultant ça. Et tu me trompes avec... attends c'est qui cet c't'enfoir-... Ah. Connais pas. Doit être nouveau. " Il plissa les yeux pour déchiffrer le nom, entendant la voix de sa femme dans sa tête lui demandant d'aller chez loftalmeau-truc-moldu. Braxton soupira, presque d'ennui. Plus vite ça arriverait, mieux il se sentirait. Les jointures de ses doigts fourmillaient par d'anticipation

"Un détective privé. Mhm." Il jeta un regard à Nero, avec une moue dépitée et blasé, mais étonné avant de le détourner, montrant bonne volonté à la demande de Nero en démontrant un franc désintérêt des détails de l'histoire. Il s'accouda à au mur à côté de la porte et fit une sorte de révérence du bras : "Nero, mon petit chat... Je te suis."

Ça se passerait comme d'habitude. Ils feraient leur affaire... éventuellement un peu de nettoyage... et puis ils iraient prendre un jus quelque part ou en marchant. Papaye, coco, ça faisait longtemps.

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15 avril 2022 - angleterre magique ; mayfair ⟠ @Braxton Clearwater
CW: violence, sang, torture


“C’est pour avoir des informations.” Nero expliqua simplement, choisissant encore une fois d’éviter les détails jusqu’au dernier moment. “Je dois savoir ce qu’il sait, et si il en sait trop…” Il chercha ses mots un moment. “Et bien disons juste que je vais devoir faire le ménage, d’une manière ou d’une autre. J’ai promis qu’il serait encore en vie à mon départ.” spécifia-t-il, comme pour avertir Braxton qu’ils auraient à retenir leurs coups.

Les coups d’abord. Toujours les coups d’abord.

Il préférait la violence physique avant la magie, pour commencer. Performer un sort sur la mémoire, spécialement quand on ne savait pas quel souvenir viser, était plus cruel que quelques ecchymoses. Trop de choses pouvaient mal tourner. Les coups, c’était de la merci. Il était plus facile de faire le deuil d’une dent, que celui du nom de votre femme.

Évidemment, Nero était inquiet que le détective en sache effectivement trop, et qu’il déballe tout devant Braxton. Ce serait contre-productif. Mais Nero devait avoir de l’assistance. Un plan b, des bras de plus si quelque chose devait mal tourner. Il n’aurait qu’à être vif, et le faire taire si il allait trop loin, avant que Braxton puisse apprendre tous ses secrets par la bouche d’une vermine.

Ils s’avancèrent ensemble jusqu’à l’adresse sur la carte, parcourant la rue comme deux sombres présages.
Nero pouvait sentir que son ami retenait quelque chose. Une tension dans ses épaules, une hésitation dans ses yeux. Il avait appris, durant ces années brumeuses, à le lire. Pas très bien, mais assez pour capter les signaux, les alarmes, les non-dits.
Craches-le morceau Braxton. Il avait envie de lui dire, mais il savait d’expérience que ce n’était pas comme cela que ça marchait entre eux. Nero attendrait, jusqu’à ce que Braxton s’en sente prêt.

Une fois à la porte du bureau, Nero secoua la tête aux piques de son ami, esquissa un semblant de sourire en coin. C’était très Braxton, de faire des commentaires semblables dans des conditions pareilles.

“Un amateur, apparemment.” commenta-t-il, presque désintéressé. C’était ce qu’Iris lui avait dit, en tout cas. Mais vu la location de ses locaux, Nero se doutait qu’elle avait raison. Il observa la plaque un moment, se demandant toujours comment la fille était atterrie sur cet homme. Elle devait réellement les vouloir, ces informations.

Braxton fit une petite référence. "Nero, mon petit chat... Je te suis." Le MacGregor ne put s’empêcher d’émettre un petit rire sec, bref, mais assez pour signaler sa gratitude que son ami soit là pour diffuser la tension. Il lui donna un léger coup sur l’épaule, à mi-chemin entre une réprimande et d’un geste affectueux. Mais quel idiot.

Nero cogna une fois, deux fois, avant de tourner la poignée, sans attendre de réponse.

Le bureau n’était pas très grand, et présentait une allure forcée, comme si on voulait recréer le décor d’un bureau de détective privé des films des années 50, sans le budget qui allait avec. Des meubles dépareillés, ou d’autres qui semblaient avoir déjà dépassé leur espérance de vie remplissaient la pièce. Diverses coupures de journaux accrochées au murs semblaient n’être là que pour la décoration. Il n’y avait qu’un dossier reposant sur le bureau. Autrement, la pièce était plutôt en ordre, se demandant même si le détective y travaillait réellement.

“Stan Morley?” appela-t-il, haussant le ton pour être certain d’être entendu.

“Désolé, on est fermé.” entendit-il de derrière une porte, qu’il assuma être les toilettes. Quelques secondes plus tard, un homme en sortait, un verre d’eau à la main. Grand, mince, probablement dans la cinquantaine, il montrait des signes de début de calvitie frontale, mais autrement il n’y avait rien de particulièrement spécifique pour le différencier de l’homme blanc cinquantenaire moyen. Il n’y avait pas d’autres moyens de décrire le “détective” autrement que… beige, correspondant parfaitement avec son bureau.

“Je vous ai dit que nous étions fermé, revenez demain à l’ouverture.” l’homme ajouta, relevant à peine la tête pour observer les deux hommes dans son bureau.

“On aurait quelques questions qui auraient besoin de réponses, j’ai entendu dire que vous étiez un spécialiste pour ce genre de choses.” dit Nero, appuyant son dos à la porte, les pieds bien plantés au sol, signifiant clairement qu’il n’était pas vraiment là pour les affaires.

“Quel genre de questions?” Le détective s’arrêta enfin pour observer Braxton, puis Nero, réalisant soudainement que quelque chose clochait. L’hésitation dans sa voix trahissait ses doutes.

“Rien de bien compliqué. Vous connaissez déjà toutes les réponses.”

Il jeta un coup d’oeil significatif à Braxton, lui intimant de barrer la porte, alors qu’il agrippait le dossier d’une chaise pour la placer directement au centre de la pièce.

“Prenez un siège, ça ne devrait pas être très long.”

Voyant que le détective ne bougeait pas, Nero lui donna une poussée vers la chaise en bois, lui faisant se renverser la moitié de son verre sur lui. Doucement, Nero lui prit le verre des mains et vint le poser sur la surface du bureau, avant de s’y appuyer, presque nonchalant, faisant face au détective. Il croisa les bras sur sa poitrine.

“Nyéléni, c’est un nom qui vous dit quelque chose?” Alors qu’il prononçait les mots, ses yeux papillonnèrent un quart de seconde vers son acolyte, espérant que Braxton ne se souvienne plus de ce nom, ou du moins, qu’il n’en parlerait jamais.

“Non, pas du tout.”

Nero soupira. “Vous feriez mieux de ne pas me mentir.” dit-il en pointant Braxton, comme si il s’agissait d’une menace.

“Je ne divulgue pas d’informations sur les dossiers de mes clients.” Le détective semblait de plus en plus agité.

Nero hocha de la tête. “Mmh, dommage, vous allez devoir le faire avec moi.”

“Rien ne m’y oblige.” Malgré la panique dans sa voix, Stan se releva de sa chaise, pris d’une soudaine vague de courage. “Vous êtes dans mon bureau.” commenta-t-il avec une autorité qui ne lui allait pas très bien. “Je vous demande de partir sur le champ, ou j’appelle les autorités.”

Sans crier gare, Nero était sur ses pieds, et retournait Morley s'effondrer sur sa chaise à l’aide d’un coup de poing en plein ventre. Le sorcier agrippa la mâchoire du détective, le forçant à relever la tête. “Voilà comment ça va se passer.” gronda Nero près du visage de l’homme, qui avait perdu toutes ses couleurs “Tu vas répondre à mes questions, et tout ira bien, nous partirons bien vite.” Il jeta un bref coup d’oeil sur les mains du détective. “Et tu gardes tes mains ou je peux les voir.”

Il relâcha son emprise et recula d’un pas.

“Nyéléni, tu replaces?”

Le détective hocha la tête.

“La fille qui t’as engagé, tu te souviens du nom qu’elle t’a donné?”

“Y-”

L’écho d’un second coup de poing, cette fois directement sur la mâchoire, résonna dans toute la pièce, réduisant le détective au silence avant qu’il n’en dise trop.


“Oui ou non.” Nero ordonna, presque comme un jappement, sentant son coeur palpiter. Il avait l’impression de jongler. La ligne entre ce qu’il avait besoin de savoir, et ce qu’il ne voulait pas que Braxton apprenne était trop mince à son goût.

“Oui.” grogna le détective, après une longue minute de gémissements saccadés et dramatiques.

“Tu te souviens de la provenance de Nyéléni?”

Une pause. Longue. Trop longue. Pour un amateur, il avait des principes, il devait lui accorder. Malheureusement pour lui, Nero n’avait pas le temps pour les principes des autres. Il prit un élan pour frapper à nouveau, mais le détective s’exclama avant.

“OUI! Oui! Je me rappelle.” Il grimaça, les bras levés pour parer un coup qui ne viendrait pas.

“Et tu sais comment elle est arrivée ici?” Nero enchaîna, sur la défensive. C’était la question pour laquelle il était là, non? Il y avait une tension dans l’air qui menaçait d’exploser, Nero se tenant prêt à stopper une réponse trop élaborée si elle venait.

Le détective releva les yeux, soutenant le regard de Nero, puis tournant la tête pour regarder Braxton. Un filet de sang commençait à s'écouler de son nez, barbouillant ses lèvres et ses dents de rouge. Son expression était surtout de la panique, Nero n’arrivait pas à déchiffrer si il savait quoique ce soit, sur lui, sur son implication dans toute l’histoire, ou pire, son implication avec la Main d’Atoum.

“Elle est venue me voir. La dame.” Morley dit rapidement. “Elle est déjà venue me faire part de mon erreur! Je vous en prie!” s’exclama-t-il, implorant.

“C’est pas ce que j’ai demandé.” gronda Nero, le regard noir.

Morley releva à nouveau les yeux, terrifié. Nero commençait à songer qu’il était peut-être réellement qu’un pathétique petit détective amateur à qui Nyéléni avait déjà assez insufflé la peur, cependant, dans sa seconde de doute, il rata la lueur de défiance dans les yeux du ridicule sorcier, qui se formait déjà l’ombre d’un plan.

“Je vous donnerai son dossier, vous aurez toutes les informations que j’ai sur elle.” Nero senti une colère brûlante monter en lui, scellant le destin du détective directement. Les principes étaient vite tombés dans l’oubli. Et si c’était les gens du Mali que Nyléni fuyait qui étaient venus ici? Pire, la Main d’Atoum? Vraiment, ils ne pouvaient pas le laisser filer. C’était trop dangereux. Mais... il y avait quelque chose d'autre dans sa rage, ce n'était plus juste une question de logistique, c'était émotionnel, personnel. Il bouillonnait de savoir que des gens auxquels il tenait pouvaient être aussi facilement vulgairement vendus. La mâchoire de Nero se crispa, prêt à resserrer ses mains autour du cou du détective pour le faire taire, comme une démangeaison. “Sur les deux filles, si vous voulez! Je vous en pris laissez moi seulement-”

Dans un bond, le détective se leva et pointa sa baguette vers Braxton, derrière lui. Le pauvre type la maintenait incroyablement serrée entre ses deux mains, comme si c’était la première fois qu’il s’en servait, mais pour un incapable, il fut trop rapide pour Nero qui, aveuglé par sa rage, n’avait pas vu le coup venir.
“Braxton, attention!” cria Nero alors que sa main à lui cherchait sa propre baguette, attachée à sa ceinture.



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15 avril 2022 - angleterre magique ; mayfair ⟠  @Nero MacGregor  



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Et pour finir de jus de fruit.

Braxton hocha de la tête à ses réponses et suivit Nero dans la cage d’escalier de l’appartement sans aucun charme.

Braxton, fit un tour rapide de l’intérieur. Une plante d’intérieur à moitié crevée, ampoule de seconde main… ça ressemblerait à peu près à sa planque avant l’arrivée de Jinx (@Kathleen J. Jones) et Braxton fut piqué du jugement qu’il y porta lui-même.

Nero, focus sur la mission, mis à table tout de suite le détective. Braxton avait toujours aimé son ton coupant et vindicatif à Nero. Il grognait d'une violence sourde à faire peur. Braxton obéit aux ordres tacites de Nero et se retourna immédiatement à son seul hochement de menton pour barrer la porte. Ils avaient fait tellement de sales coups ensemble que les paroles étaient devenues accessoires. Ça leur était déjà arrivé de tout faire en silence.

Braxton considéra l’homme à moitié chauve qui lui sembla peu intéressant. Peu menaçant. Mais Nero y avait manifestement des intérêts. Braxton trésaillit alors que Nero poussa le détective dans un siège, son verre d’eau sur lui, ses lunettes de travers.Un sourit en coin barra son visage et sa baguette frétilla dans son dos aux gestes brusques de son camarade de mauvais coups.

L'affaire était sérieuse pour Nero. Bien que le MacGregor avait toujours été professionnel.

Braxton se retourna une expression moqueuse et mauvaise au visage et il tourna le dos à la scène, allant regarder les tableaux au mur. Nyeleni. Lui ça ne lui disait rien… Braxton haussa un sourcil amateur devant une reproduction d’un paysage anglais et fit quelques pas dans la salle, nonchalant, laissant sa main courir sur lui cuir croûté d’un fauteuil pour accueillir les clients, relevant la poussière sur un meuble. Il notait silencieusement les informations alors qu’il pouvait sentir la peur émaner de l’homme dans son dos.

Les autorités. Braxton se retourna avec un mauvais sourire et il échangea un regard presque moqueur avec Nero. Il se retint de ne pas siffler dans un sourire sadique « l’autorité c’est moi ». Nero, n'était pas l'homme le plus patient et Braxton fut surpris qu'il commença à le passer à tabac.

Braxton plongea sur le côté, évitant un sortilège de défense maladroitement lancé par la peur, et il sortit la sienne de son dos. Le bois de sureau vibra sous sa main et lança un éclair blanchâtre. Le détective vola à travers la pièce, avant de heurter le mur violement, avec un bruit sourd désagréable. Ses pieds ne touchèrent pas le sol. Le corps recouvert d'une épaisse toile semblable à celle d'une arachnide, l'homme était collé tel un insecte, sur le mur.

Le detective était sonné, du sang s'échappait de son crâne. Braxton grimaça."Merde." Il y eut un silence. Et le langue de plomb fixa le détective, la tête penchant sur le côté, les paupières vrillantes. Par mesure de précaution, Braxton lança un surdinam sur Morley.

"Pardon Nero, je fais ça plus propre d'habitude.. je... suis pas, en ce moment... soigne le si tu veux."
acheva-t-il de dire en grimaçant. Cela faisait bien longtemps que sa baguette se montrait capricieuse avec les sorts de soin.


"Hum, j'ai pas très bien compris ce que tu voulais faire... J’aurai pu lancer un legilimen mais..."
lâcha-t-il. "...mais pas de question." dit-il en détournant la question. "Il va plus poser problème." fit-il remarquer avec brio.

Il refit une moue, incapable de réfléchir au problème tout seul, il n'avait qu'à attendre les décisions et les instructions de Nero. Deux femmes… Braxton aurait bien voulu savoir pour qui Nero travaillait, mais il s'astreignit à son mutisme suspect. Le langue de plomb rangea sa baguette dans son dos et s'assit sur l'accoudoir du fauteuil en cuir usé et se gratta la barbe quelque peu déphasé.

"On fait quoi du coup ? T'as eu ce que tu voulais...?"
demanda-t-il, bien loin de se douter de ce que Nero allait lui demander.


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15 avril 2022 - angleterre magique ; mayfair ⟠ @Braxton Clearwater
CW: violence, sang, torture

Nero observa Braxton esquiver l’attaque, avant de tourner sa propre baguette vers l’homme. Nero eut tout juste le temps de plonger pour éviter le détective que Braxton avait envoyé voler à l’autre bout de la pièce. L’homme heurta violemment le mur, mais ne redescendit pas au plancher, collé au mur dans une épaisse toile d'araignée.

Le détective était dans un sale état. Nero se retourna vers son ami, le dévisageant avec une incrédulité visible. “C’était quoi ça?” demanda-t-il. Ce n’était pas particulièrement des reproches, mais plutôt de la perplexité. Le Ministère tolère ce genre d’inconstance dans sa magie? Il aurait pu le tuer.

Mais Nero n’était pas le Ministère.
Il s’approcha de l’homme et leva une main jusqu’à son cou, rien que pour s’assurer qu’il avait toujours un pouls. Voyant qu’il était encore en vie, il haussa simplement les épaules. “Ça va, t’en fait pas avec ça.” dit-il simplement à Braxton, l’absoudant. Le seul critère que Nero avait était: toujours en vie, et il était encore respecté; pour le reste, Nero s’en fichait. Blessé ou non, ça ne changeait rien, et puis si il avait réussi à mettre le grappin dessus avant qu’il n’attaque Braxton, il aurait probablement fait pire de toute façon, Après qu’il lui ait proposé de lui vendre toutes les informations sensibles qu’il avait sur les femmes Sô, Nero n’aurait aucun remord de le laisser accroché au mur.

Il reporta son regard sur Braxton, qui tentait de donner un sens à ce que Nero avait prévu. “Tu parles qu’il causera plus problème…” Nero ajouta au commentaire de son ami, les sourcils haussés sous la surprise. “On aurait dit que tu essayais de l’encastrer dans son propre mur.”

“L'important c'est que tu sois sauf, il a pas réussi à te toucher?” demanda-t-il, se doutant cependant de la réponse, vu la manière dont Braxton s’installait nonchalamment sur l’accoudoir du fauteuil.


Nero prit une inspiration. On en était finalement à la partie difficile de la situation. Il observa le détective inconscient. “Il en sait trop.” gronda Nero, se préparant mentalement à devoir défendre son plan si Braxton argumentait. “Il faut l’oublietter.”

Nero marqua une pause, profitant des dernières secondes de répit avant de se retourner vers Braxton, maintenant son regard. “Et je sais pas si je peux le faire tout seul. C’est pour ça que je t’ai fais venir.”  

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15 avril 2022 - angleterre magique ; mayfair ⟠ @Braxton Clearwater
crédit : shark


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Nero vérifia le pouls du détective avant de se tourner vers lui, déconcerté.

Braxton resta stoïque, autant qu'il le pouvait, et haussa les épaules comme toute explication.
Nero, balaya cette épisode très vite, avec le calme impérial qui le qualifiait. Braxton, avala sa salive, tâchant de ne rien montrer de sa gêne à Nero. La confiance du métisse guatémaltèque lui était précieuse, et le surprendre creusa son impression de solitude.  

"Non..."
répondit Braxton en secouant la tête. Il jeta un regard à sa manche, pas une seule éraflure.

Le détective en savait trop. Braxton fixa son compère, attendant ses ordres.

"Quoi ?"
réagit Braxton, sidéré.

Le langue de plomb se figea sur place. Le visage larmoyant de  @Sean Clearwater, d'hier et d'aujourd'hui s'imposa à lui.

Nero savait. Alors pourquoi ?

Braxton se rembrunit. Il avait déjà du réitérer le sortilège, la plupart du temps à contre-coeur. Mais les récents événements lui retournait les tripes à la seule mention du maléfice. Ses yeux braqués soutenait en retour le regard de Nero, il fut d'abord incapable de lâcher un mot.

Les missions se déroulaient sans accro, sans discussion, la confiance mutuelle qu'ils s'accordaient rendaient leur sortie d'une fluidité quais malsaine. Pour la première fois de puis longtemps, il y avait un os.

Braxton doutait que Nero puisse jeter ce genre de sortilège.

"Sur... sur combien de temps...?" demanda-t-il, blanc comme un linge.

Serait-il lui même capable de jeter le sort avec le doigté nécessaire. Sa baguette roulait nerveusement entre ses doigts. Braxton ne s'en sentait tout bonnement pas capable.

Il ne put s'empêcher de jeter une oeillade blessée et trahie à ce frère d'arme qui le connaissait plus que n'importe qui, dans la noirceur et la douleur. Braxton faisait une confiance suffisamment aveugle à Nero pour se dire de lui-même que jamais le sorcier n'aurait pris cette option s'il en avait eu une autre.

Rechignant anormalement le travail, Braxton déglutit avant de verbaliser ses inquiétudes, cherchant une porte de sortie qu'il n'aurait pas :

"Je suppose que tu n'as pas d'autres alternatives...?"


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15 avril 2022 - angleterre magique ; mayfair ⟠ @Braxton Clearwater
CW: violence, sang, torture

Nero n’eut pas le temps d’être soulagé que son ami soit intouché, parce qu’il savait que le pire était à venir.
Il su très vite, de par sa réaction, que ça ne lui faisait pas du tout plaisir. Son expression trahissait ce qu’il ressentait, et Nero eut à ravaler l’énorme sentiment de culpabilité qui lui emplit la poitrine. Il avait l’impression de trahir son ami, mais il savait qu’il n’avait pas le choix.

Nero marqua une pause à la question de la langue de plomb, incertain. Il déglutit, sachant pertinemment que ce qu’il demandait était énorme. “Un an.” dit-il, de but en blanc. Comme il ne savait pas exactement combien de temps Yeleen avait passé avec l’homme, puisqu’Iris avait pris son temps avant de lui révéler l’ampleur de la situation, Nero devait ratisser large pour s’assurer de faire disparaître toutes traces des deux femmes. “Je peux peut-être effacer… 6 mois, à moi seul. Mais je ne sais pas si je peux faire le reste sans ton coup de main.” Il secoua la tête.

“Je sais que je t’en demande beaucoup, Brax. Crois-moi, je ne t’aurai pas amené ici si j’aurais pu faire autrement.”
Nero fit quelques pas dans la pièce, contournant Braxton sur la défensive, presque comme on approche un animal blessé. “J’ai promis qu’il resterait en vie. J’ai promis.” dit-il, comme si sa parole avait eut une quelconque valeur depuis qu’il était entré dans cette vie.

Le guatémaltèque commençait à sentir la pression dans la pièce, se demandant si c’était trop pour Braxton. Il savait pour Sean, il savait que c’était de mauvais goût de lui demander une telle action. Mais que pouvait-il faire d’autre? Nero avait une responsabilité maintenant, envers Iris. Et il devait aussi protéger sa propre identité. Que ferait-il, si Braxton refusait?
Il ne pouvait pas refuser, tout simplement parce que Nero n'avait pas d'autres alternatives.

“S’il te plait, Braxton.” demanda t-il, tentant d’ignorer le regard brûlant de son ami, qu’il reconnaissait comme l’œillade d’un homme trahi, et la culpabilité qui venait avec. 

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Nero se montra inflexible. Ou tentait de l’être. Cela ne changeait rien pour Braxton qui alternait entre son compère et l’homme entoilé au mur.

Un an. C’était beaucoup, un an.

"On risque peut-être Azkaban Nero…"
souffla Braxton, livide.

Autant ordonner au pauvre homme sous impérium d’aller commettre l’irréparable et se faire envoyer à leur place. Cette vision n’était pas plus réconfortante. Depuis quand montrait-il de telle préoccupation ? Le sortilège d'amnésie ne faisait pas partie des impardonnables, ayant donné lieu à un florilège d'affaires compromettantes.

Azkaban était en vérité bien loin de son esprit. Il y avait Nero, leur serment tacite, leur confiance mutuelle, et il y avait le souvenir d'un petit garçon en salopette un niffleur cousu dessus martelait sa tête

"On aurait du cacher nos visages, effacer les traces, j’aurai jamais…"


Braxton ferma les yeux et lista la liste de tout ce qu’ils avaient fait Nero et lui. En autre bien pire, essayait-il de se convaincre. Nero insista lui promettant

Braxton lui jeta un regard oblique, suspectant soudain une forme de sadisme chez son ami de longue date. Il savait. Nero savait pertinemment, l'ayant appris lors du point de non retour d'une de leur dispute au sujet de  @Sean Clearwater. Braxton lui avait déballé son sac. La souffrance réelle qu'il retirait toujours quinze ans plus tard, à voir son fils mal à l'aise en sa présence, ce petit garçon qui partait livide sans comprendre en le voyant. Son garçon qui reprenait confiance quand il était absent. C'était imprimé en lui, trop tard, Braxton l'avait accepté, bien qu'en souffrant. Il s'était effacé, pour son fils, lui donnait champ libre pour vivre.

Mais Nero ignorait que Sean l'avait appris tout récemment. Du moins le langue de plomb douta. Il jaugea Nero avec un silence furieux, se demandant si  @Jameson Clearwater en avait touché un mot à son ami dont il était bien plus proche que les frères entre eux.

L’oubliette n’était pas un sortilège impardonnable. La victime ne pouvait se souvenir de ce qui lui était arrivé. C’était dangereux, vicieux… Braxton se leva et prit ses tempes entre ses mains.

Braxton fit une moue grimaçante alors que Nero brandissait une promesse de vie qu'il avait fait à il-ne-savait-qui et il-ne-saurait-jamais-qui.

"Je peux peut-être trouver un oubliator au Marché des Trolls qui fera le tri dans ce qui t’intéresse… t’aurais même pas du lui parler, putain il a vu nos visages, on aurait pu faire autrement. Ne le fais pas tout seul dans tous les cas !" le réprimanda-t-il d’avance.

"Bordel." Lâcha-t-il dans un râle en se levant soudain. "Tu t'es bien foutu de ma gueule Nero." l'attaqua soudain Braxton, comme une bête blessée.

Il fit quelques pas dans l'appartement, le regard divaguant, empruntant un chemin chaotique et sans but. Il revint se planter devant le manutentionnaire. Nero savait qu'il pouvait le faire et l'avait déjà vu faire. Braxton aurait été un sacré menteur d'affirmer qu'il n'avait fait usage de ce sortilège qu'une fois, ou que jamais il n'avait réitérer l'expérience.

Braxton cracha un florilège de juron gaélique avant de faire un violent volte-face. Il sortit sa baguette, releva la tête du détective évanouie et planta sa baguette sur son visage. Une fureur exhumait de tout ses pores.

Une lumière blanche irradia le visage sans vie du pauvre homme.

"Nero." Siffla-t-il entre ses dents. "Soit pas con et ramasse tout ce qui date de cette année dans son bureau. On aurait du passer chez lui aussi. Il a de la famille ? On va devoir simuler une chute." Son visage se rembrunit, reprenant les traits du vétéran. Intérieurement, il se pressait lui-même comme un fruit qui n'aurait plus eu de jus.  


Soigner les blessures actuelles du détective, effacer leur trace, lui infliger une autre... Braxton dressait le plan de l'opération à toute vitesse, sa baguette pointant sur la peau livide et flasque du détective. Les questions affluaient. Il avait toujours fait confiance à Nero et inversement. Jusqu'à aujourd'hui.

Sean revenait sans cesse à lui. 5 Des années de mémoires envolés par erreur. Nero lui demandait un an. Pourquoi, pour qui ?

"Putain, préviens moi de tes plans de merde la prochaine fois. Y a intérêt à ce que personne nous ait vu dans le quartier. C'est quoi ce plan de merde ?"


La lumière blanche s'évanouit au bout de sa baguette et Braxton s'écarta de lui, non sans avoir jeté un assurdatio d'un coup très sec. Ses bras ballants et son regard hagard traduire une nouvelle fois son trouble. Il croisa le regard de son compagnon et s'empourpa.

"Pourquoi ?"
demanda-t-il simplement.

C'était bien la première fois que cette question subsistait entre eux.

"Nero, on peut pas. Un an, c'est n'importe quoi si c'est pas de la barbarie. Dis moi ce que tu cherches, et je pourrais essayer de l'effacer, mais, Nero un an... Un an je peux pas..."
Braxton pencha la tête, se tenant entre Nero et leur proie, emprisonné sous une couche de toile. "...et six mois non plus Nero..." le mit-il en garde. Une électricité passa dans l'air. Seul la sensation fantôme d'avoir un petit garçon accroché à sa jambe comme autrefois, un lapin dans les bras, le retint.

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Si Nero n'avait pas l'habitude de garder sa composure, le commentaire de Braxton l'aurait envoyé dans un fou rire maniaque. T'as pas idée mon vieux.
Nero risquait bien pire qu'Azkaban, avec tout ce qu'il avait fait.

Il pouvait voir les doutes voiler les yeux de son ami, il pouvait presque voir les barrières que celui-ci se construisait autour de lui, et ça rendait Nero mal à l'aise. Allait-il se désister maintenant?

Alors que Braxton déblatérait, Nero se contenta de le regarder spiraler en silence, le regard sombre.
Braxton n'avait jamais reculé devant des propositions violentes. Oublietter, il savait que l'idée ne lui plairait pas, mais à ce point? Peut-être Nero avait-il surestimé la force du Clearwater à surmonter ses démons.

"Mais putain Brax, qu'est-ce qui te prends?" demanda Nero, observant son ami avec insistance, comme si cela suffirait à trouver son point faible. Braxton n'avait jamais été un problème. Pour ce genre de chose, lui et Nero étaient pratiquement toujours sur la même longueur d'onde. Ressaisis-toi, bordel!

Nero voulait compatir. Au fond, il savait qu'il était le plus en tord des deux, mais quelque chose dans la réaction de son ami le rendait nerveux, et sa nervosité s'extériorisait en colère. Une colère qu'il avait la décence de garder pour lui, jusqu'à ce que Braxton mentionne impliquer une tierce personne.

Nero, comme un réflexe, fit un pas vers l'avant, faisant face à son ami.
"Pas question." siffla-t-il d'un ton beaucoup plus menaçant que prévu. "Personne ne doit savoir." Il fixa Braxton, ne sachant pas si il était plus désolé pour ce qu'il faisait subir à son ami, ou brûlant de rage de savoir que le Clearwater lui mettait des bâtons dans les roues. Ne le fait pas tout seul... je rêve. Alors aide-moi! Putain. Qu'il m'aide ou pas, ça doit être fait. pensa-t-il, alors que le Clearwater le commandait de ne pas agir seul.

Lorsque son frère d'Écosse lui lança un regard blessé, Nero accusa le coup, non pas sans un pincement au coeur, mais resta de marbre. Il était convaincu que ce qu'il faisait était la bonne chose à faire. Braxton ne savait pas ce qui était en jeu, mais si il savait, il comprendrait.

Malgré sa colère, il s'activa tout de même aux commandes de la langue de plomb, ouvrant les classeurs avec une force un peu trop excessive. Il fouilla les dossiers, cherchant des noms bien précis, peu intéressé par les dossiers de l'année. Il se foutait bien que le détective se réveille un peu confus d'avoir perdu 1 an de sa vie, du moment qu'il n'avait plus rien sur les Sô.
"Au diable sa famille!" Nero s'exclama sans lever les yeux des tiroirs, de plus en plus frustré de ne pas trouver les dossiers qu'il cherchait. Ils n'avaient pas l'habitude de ratisser aussi large pour des cibles sans importance comme lui. "On a qu'à simuler une chute, ils croiront à l'amnésie. Il recollera les morceaux de l'année lui-même."

Sans grande surprise, le détective n'avait pas eu beaucoup de cas. Des exs jaloux ou des histoires d'adultères, ce n'était pas trop difficile de comprendre comment l'imbécile sans expérience était tombé sur Iris sans la moindre idée de qui elle était.

Et pourtant, Nero était là, à détruire les réponses que le détective avait obtenues par accident, et à briser la confiance de son ami.

Il referma un tiroir avec rage, considérant briser sa promesse qu'il avait fait à Iris rien que pour en finir avec tout ça. "C'est pas le pire plan qu'on ait exécuté." marmonna Nero alors qu'il lisait les étiquettes, le coeur battant. Sô, Sô, Sô... Putain où est-ce qu'il a mis ces dossiers?! Enfin, il trouva les deux enveloppes dans une pile. Nyéléni Sô/Iris Faux-Oprin & Yeleen Sô. Nero eut une grimace. Il plia les feuilles et les fourra dans sa sa ceinture, sous son chandail. Rassuré d'avoir enfin trouvé les preuves, il ramassa le reste des dossiers et les balança dans le foyer, au moment même où Braxton posait la question. Pourquoi?

Nero se redressa, retournant enfin son attention vers son partenaire, l'air farouche. Il le fixa un instant, comme pour se demander si il avait réellement bien entendu.
Nero avait précisé, pas de question.
Ils ne posaient jamais de question.

"Écoutes, je suis désolé pour ce qui s'est passé avec ton fils." commença-t-il, cherchant la patience nécessaire pour jouer le rôle du thérapeute maintenant.

"Mais tu peux pas commencer à douter de moi maintenant." Il donna un bref coup de baguette vers le foyer, mettant le feu aux dossiers divers qu’il y avait jetés. “Je peux rien te dire, tu étais d’accord. Pas de question. Tu as entendu aussi bien que moi comment il était si rapidement prêt à tout me donner sur ces femmes. Des informations qui pourraient les tuer. Et tu penses toujours que c’est moi le barbare?” gronda-t-il, les jointures blanches agrippées à sa baguette.

"Elle pourrait avoir l'âge de Sean (@Sean Clearwater), Brax." ajouta-t-il. Pour être honnête, il n’était pas ici pour Yeleen. L’étudiante était… sans être la cause du problème, elle était un dommage collatéral. Mais Iris laissait une trace bien plus importante derrière elle, une ligne directe qui les ramenaient au Bénin, elle et lui et le bâton. Et Atoum. Il devait le faire pour Iris. Donc indirectement, il devait le faire pour Yeleen aussi.

Si ses paroles étaient proches d’un appel en pitié, le regard de Nero se durcit. Comme si ça allait aider. Braxton n’avait jamais écouté Nero quant il était question de ne pas prendre sa famille pour acquis. S’éloigner de ses enfants, il était bon pour ça, laissant Nero ramasser les morceaux derrière en espérant que ça suffirait pour éviter à son frère de perdre ce qu’il avait de plus cher, de vivre ce qu’il avait vécu. "Je vais pas rester planté à rien faire." Et perdre Iris parce qu'un pauvre détective a pris peur.

"Si t'as pas les couilles, alors vas-t-en." siffla-t-il, le regard fixé sur l'ancien auror. "Mais te mets pas dans mon chemin."

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"Et s'il retrouve sa putain de mémoire et nous avec, on sera dans de beaux draps." répliqua Braxton ne démordant pas de sa logique face à la détermination de Nero de foutre leur deux vies en l'air.

Il garda le silence et sa gorge se crispa face à la vérité. Oui ils avaient fait pire. Bien pire. Le sang avait collé à leur phalanges et les marques de leur virée n'avait parfois pas été simples à retirer. Surtout pour lui, qui avait du monde à la maison.

Braxton serra les dents à la mention de  @Sean Clearwater et tourna un regard furieusement blessé à Nero, qui ne savait rien de l'affaire qui avait éclaté il y a deux mois.

Nero, catégorique, balaya vite son effort d'empathie et tenta d'intenter un procès au détective évanouie. Oui cet homme avait l'air d'être faible d'esprit, avoir peu loyauté et s'était rendu vite. Braxton y voyait là une ouverture pour jouer sur son impressionnabilité. Pas y aller à la machette !

Des informations qui pourraient les tuer... des Femmes... Deux pauvres femmes en danger.
Nero savait actionner ses levier, même pas très habile, et Braxton touché plissa les yeux sans rien répliquer.

"Laisse mon fils en dehors de ça !"
rugit Braxton d'un coup.

Nero le connaissait bien. trop bien à son goût à cet instant, et il haït son aîné pour cette proximité. Alors, primairement, le coeur lacéré au souvenir de son fils; Braxton se laissa emporter et riposta :

"Tu ferais pas ta tête de con qu'on serait pas dans la merde. Du polynectar Nero, on l'aurait transplané et lui aurait mis la frousse de sa vie et il aurait pas cherché plus loin ! Ce mec pisse dans son froc à la moindre menace on aurait pu s'en sortir.


Braxton recula pour faire plusieurs pas nerveux dans la pièce, maudissant Nero. Le langue de plomb réfléchissait à en fumer comme une locomotive.  Ses autres pensées le rattraper. Sean... @Eleanora Clearwater qui avait expulsé sa baguette. Si un jour sa fille apprenait... Est-qu'il était possible de gâcher encore d'avantage ce qu'il ne pouvait défaire ?

Braxton, se sentait pris au piège comme s'il avait eu ses enfants présent dans un coin de la pièce à l'observer.

"Une potion d'oubliette."
déclara-t-il soudain.

Il se retourna vers Nero, les traits plus détendu mais le regard dur. L'affrontement se prolongeait et il devait tout faire pour remporter cette manche.

"Ça marche seulement pour les dernières heures." Et ainsi il n'aurait nul souvenir de leur visage. Chose qu'ils ne pouvaient pas se permettre ni l'un ni l'autre. De surcroit, leur nom de famille étaient bien trop connu dans l'Écosse.

Braxton, regard planté dans les yeux sombres de Nero, sans ciller, entreprit de lui exposer son plan de la manière la plus convaincante possible. Son ton tranchant laisser entendre qu'il faisait un effort pour combler toutes les failles de ce que Nero avait déjà pensé.

"On lui administre le philtre. On le transplane au-dessus du pont de Londres, il se réveillera au-dessus du vide. On gobe ces pastilles à la con qui modifie la voix, on lui fait comprendre qu'on le tient par les couilles, on lui fait faire un serment inviolable qu'il ne révélera rien sur elles, moi j'irai faire un tour à Naples voir s'y j'y suis pour rien entendre, et le mec sera muet pour le restant de ses jours et pourra rien sortir."


Quand on avait pas confiance en les mots, la magie restait le dernier bastion, celui de la contrainte indéfectible.

Braxto fit un pas en avant, reprenant le point de son compère sur "les autres fois".

"Je vois rien dont je pourrais l'inculper et pourtant j'en connais des connards à la BPM. " Braxton baissa les yeux, dégoûté. Hormis le faire tabasser parce que c'est un né-moldu...

C'était le plus souvent lui qui avait amené des cibles à Nero. Qui n'avait jamais rechigné, au contraire. Le rejeton d'Edwin avait tous les droits de se sentir trahit par ce brusque revirement de sa part.

Braxton aurait pu mettre des papiers secrets défense dans son bureau puis dénoncer l'homme au service de protection du secret magique. Mais hormis compliquer les choses, et briser encore plus la vie d'un pauvre imbécile victime du sort, il ne voyait pas grande alternative dans ce scénario.

"On fait comme d'habitude : On fait ça propre." dit-il en insistant sur les mots d'un geste des deux mains. Lui signifiant par la même occasion qu'il ne l'abandonnait pas.

Comme s'il citait un texte juridique. Entre eux, c'était tout comme.

Première règle : Pas de question
Deuxième Règle : Pas de trace.
Troisième règle : Pas un mot à personne .

Quatrième règle... Pas d'alcool.

"Je peux tout avoir en moins d'une heure..."dit-il en grimaçant, les yeux dans le vide traçant mentalement le meilleur itinéraire pour faire sa course. Il fit la liste des personnes à qui il pourrait demander certains produit. Personne ne serait surprit.

Il quitta le vide pour revenir sur Nero, ses prunelles vertes sombres brillantes de détermination. C'était sa dernière offre.


"Tu me suis ?"
demanda-t-il. Il lui tendit sa main et son bras, l'invitant à sceller ce plan et par la même, la poursuite de leur collaboration.

Je te laissera pas te foutre en l'air plus que tu l'es. Pas plus qu'on ne l'est déjà tous les deux.

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