Léonard regardait le sol alors que Lyvan ne souhaitait vouloir qu’une seule chose : partir !  Ce n’était pas dans la nature de Serpentard d’être courageux et il avait plutôt tendance à prendre la tangente quand les choses devenaient compliquées. Plutôt du genre à balancer un «  j’me taille » que foncer tête baisser. Si Lyvan aurait voulu blesser Léonard autant qu’il l’avait blessé en lui balançant des répliques acerbes, il faut croire qu’il n’était pas possible pour lui de l’être plus face à l’air abattu de Léo. Ce dernier regrettait. Vraiment. Ça se voyait. Le Gremlins aperçut même une larme coulait sur sa joue alors que ce n’était pas le genre de Léonard.

«  Pour un mec qui affirme m’avoir beaucoup cherché, je trouve que tu baisse vite les bras. » lança-t-il seulement sans bougeait d’un pas. Pourtant il  ne lui barrait plus la route, mais Lyvan ne bougeait pas. Il avança alors vers Léo et posa ses lèvres sur les siennes. «  Tu affirme toujours que je compte pour toi ? » Lui demanda-t-il en poussant un léger soupir. «  Et arrête de me prendre pour un con. Tu crois que je ne t’ai pas vu maté mon cul dans notre chambre ?! » Lyvan jouait souvent au con mais il ne l’était pas. « On a passé quinze jours à chahuté tout le deux chez toi et c’était chouette et maintenant j'me retrouve comme un con sans savoir comment étiqueté ces moment avec toi.  »

( tw : propos vulgaire }

«  Je t’ai pas embrassé, c’était juste un smack Léo » Pas vraiment un vrai baiser et pas de quoi en faire toute une histoire. Ce qui lui avait pris ? Lyvan n’en avait aucune idée. Sans doute qu’il voulait soulignait l’hypocrisie de son ancien colocataire. Il n’avait même pas envie de répondre à la question de Léonard. Sans doute à cause de ce sourire au coin de ses lèvres, comme s’il jubilait d’être une possible première fois pour lui. C’est que ça le faisait rire en plus ! Léonard n’avait plus une mine déconfite comme s’il était à deux doigts de s’ouvrir les veines, cet air triste et désolé. Non. Il avait retrouvé sa tête de petit con insolent, celle que Lyvan aimait bien.

«  Oh mais ta gueule » lui balança-t-il en rigolant alors que le Grimm ne pouvait s’empêcher de commenter ses fesses. Si Lyvan aurait pensé que Léo prendrait ses interrogation avec gravité, il semblait prendre ça plutôt à la rigolade. Donc il n’avait fait que le maté sans vouloir plus que ça ? Sans chercher plus que ça ? Il s’était fait de fausse idée ?

« J’en sais rien. Tu me fais chier avec tes questions. » Il n’avait pas vraiment les réponses en vérité. Est-ce que ça l’avait dérangeait ? Non. Pas vraiment. Disons que les choses s’étaient passées naturellement sans y réfléchir. Juste profité de l’instant présent.  Ils étaient complices que la chute n’avait que plus dur quand Léo avait douté de lui. L’amitié ça comptait beaucoup pour Lyvan. Certes il était socialement selectif mais pas antisocial pour autant. Disons qu’il savait le mal que faisaient des adieux et il ne voulait pas avoir à en refaire en trop grand nombres.

«  Ecoute j’suis user. J’vois bien que tu t’en veux mais… Quand j’y pense ça me fou encore les boules ! Putain sérieux quoi ! Elle était même pas à moitié à poil sur cette photo ! Comment t’a pût penser une seule seconde qu’on était en train de baiser ? T’es insupportable ! » Ces derniers mots, pas vraiment une insulte. Lyvan poussa un soupir. «  Je dors dans la salle sur demande. »

( tw : propos vulgaire }

En guise de réponse Lyvan leva son majeur pour lui faire un doigt d’honneur. Léo avait ce chic pour le faire réagir, lui qui avait surtout tendance à prendre la fuite. Une façon comme une autre de ne pas répondre. De toute façon quoiqu’il dise, il était certain que le Grimm s’en amuserait. Petit con va ! Un petit con qui lui avait manqué beaucoup plus qu’il ne l’avouerait. Le Grimm semblait l’avoir compris parce que son regard était vif, animé d’une certaine joie, comme s’il avait deviné que sa colère s’était envoler et qu’il était petit à petit en train de le regagnais. Comme s’il ne l’avait pas tout à fait perdu.

«  Léo j’te jure. Si tu continue dans cette voix, c’est moi qui t’en colle une ! » Répondit-il du tact au tact, son meilleur ami étant habitué à son franc parler. Le Grimm s’en était toujours formaliser. Ses sarcasmes, son ironie et ses phrases cru n’avait jamais tenu Léo à distance. Si ça suffisait à la plupart des élèves pour le mettre dans la catégorie «  mec pas sympa », Léo lui avait toujours ri de cette attitude, comme s’il avait deviné, comme s’il savait que ce n’était que la surface et qu’il suffisait de gratter pour obtenir un autre garçon. Un garçon sur qui on pouvait compter.

Une certaine surprise s’afficha sur le visage de Lyvan parce qu’il ne s’était pas du tout attendu à ça. Pour lui la rage de Léo était dût à Alycia n’y plus ni moins, mais le Grimm ne semblait pas en être aussi sûr. Alors c’était pour ça qu’il s’était autant enflammé ? La jalousie était… Doublé ? Un fin sourire s’afficha alors aux coins des lèvres de Lyvan, comme si l’information qu’il venait de recevoir lui faisait plaisir. Il s’abstenu toutefois de tout commentaire et enchaina pour répondre à sa question. Où il dormait ? A la salle sur demande !

Lyvan ouvrit la bouche pour protesté, râler et l’envoyer pété. Il la referma aussitôt et c’est un simple

« Okays » qui passa sur ses lèvres. Un soupir, il lâchait les armes. Il avait cet impression que continuait à en vouloir à Léo c’était dans un certain sens se blesser soit même. Il revoyait la larme sur sa joue et franchement il n’aimait pas ça. Il passa sa main dans ses cheveux pour les lui ébouriffer avec un sourire. «  Petit con » Une insulte ? Non. Sa façon de dire «  je te pardonne. »

Je pousse Léo à mon tour, sourire aux lèvres, alors qu’il me répond un «  je t’aime » à mon «  petit con ». C’est sans doute pour ça que j’adore autant chez Léo. Il sait lire entre les lignes. Il sait deviner ce que je ne sais pas dire. Il me comprend et je trouve qu’on se ressemble. Je n’aurais jamais pensé lui pardonner aussi vite, ce n’est pas dans mes habitudes et j’étais bien remonté contre lui. Je l’observe, sourire aux lèvres, si heureux de m’avoir retrouvé et je ne peux résolument pas m’obstinais à lui en vouloir. Moi aussi je suis heureux qu’il n’est pas lâcher faire, qu’il ne  m’est pas remplacer avec par quelqu’un d’autre. Le baiser ? Je ne veux juste pas y penser. Léo m’a épargner une conversation à cœur ouvert  au rythme des violons et ça me va. Je ne sais pas où il en est avec Alycia. La dernière fois que je l’ai vu c’était à Saint Mangouste pendant l’attaque de la Gorgone. Je ne sais pas si un «  eux » est toujours d’actualité. J’imagine que oui. Mes deux meilleurs amis ensemble. Si ça arrive je vais devoir m’ y habituais mais ça ne me dérange pas. Ce qui me dérangerait c’est d’être laisser derrière. De n’avoir servit qu’à réunir ces deux là. Marchant aux côtés de Léo je le guide jusqu’au septième étage, à la salle sur demande pour récupéré mes affaires. Je n’oublie surtout pas la lampe d’ @Amy Jordan , cette petite statue à mon effigie qui me fait sourire.