Dossier du Ministère Situation actuelle: Dé utilisé: Dé Expert (80%) Maturité Magique (MM): (47/50) Education Magique (EM): (60/100) Potentiel Magique (PM): (80/100) Rigueur Magique (RM): (95/100) Expérience Magique (XM): (90/100) Témoins de l'Histoire: (0/0) Inventaire:
Je regardais autour de nous, car j’étais un peu paranoïaque. Je m’attendais à voir sa mère surgir à n’importe quel instant, ou quelqu’un qu’elle connaissait intervenir. Après tout j’avais essayé d’être le plus discret possible. Mais je savais qu’elle avait assez de relation pour que cela lui soit venu aux oreilles. Ma présence ne passait jamais inaperçu bien longtemps, aussi je savais que le temps m’était compté. Quand je la vis s’émerveiller devant le Tango de ma cuillère et de la tasse, je souris alors avec une mélancolie profonde et lourde. C’était tous ces moments là que j’avais raté. Baissant la tête sur ma tasse qui dansait je levais ma baguette pour les arrêter afin de ne pas en mettre partout.
« Oui, bien évidemment. Ce n’est pas de la magie utile enfin… Ca dépend comment on tourne le sort. Il s’agit de Piertotum Locomotor… En version minimaliste. »
Je me rendais compte que le temps filait et que je devais à tout prix lui faire passer le message de mon plan. Alors que je continuais de regarder à droite et à gauche, certains de voir arriver quelques personnes d’un moment à l’autre, je me pressais un peu. L’avantage était qu’elle était brillante et qu’elle devait certainement le sentir puisqu’elle posait les bonnes questions.
« Oui, tu es majeure, tu peux faire ce que tu veux. Mais autant le faire correctement. Je suis là pour te dire que si tu veux venir, je peux forcer le destin. »
Avec un léger sourire, je pris ma tasse et je la portais à mes lèvres. Mes yeux étaient d’un bleu brillant et pétillant, signe que j’avais bien évidemment une idée derrière la tête. Avec un léger sourire en coin, je fis mine de m’intéresser à mon Thé.
« Disons qu’il se pourrait que si cela t’intéresse réellement, que ta propre université te contacte pour dire que tes résultats sont tellement excellent qu’il serait peut être envisageable de multiplier ses connaissances et d’aller vers une Université différente, où la magie n’est pas semblable à celle d’ici pour développer un maximum son capital magique culturel. »
C’était à peu prêt ce dont j’allais m’entretenir avec son professeur de Métamorphose juste après l’avoir vu. Le plan était plutôt simple, et il avait le mérite de marcher. Avec un léger sourire en coin, je me levais et je mettais mon chapeau sur la tête. Je déposais alors une plume d’aigle, que j’avais retiré de mon chapeau havre-sac. Je lui déposais devant elle.
« Je vais devoir filer car le temps m’est compté. Tu es libre de prendre la décision que tu veux et je ne veux absolument pas te forcer dans ton choix. Si tu ne veux pas venir, je pourrai totalement comprendre et je trouverai un autre moyen de te voir et de rattraper le temps perdu. »
Le Professeur Shikimaro entra alors dans le Salon de Thé. Evidemment il avait du demander où j’étais passé et si quelqu’un m’avait vu. Lui désignant la plume avec un clin d’oeil, je murmurais :
« Trois fois dans le sens des aiguilles d’une montre si tu es d’accord. Trois fois dans l’autre sens si tu veux me parler. Mais… Tu auras un temps limité. Je repasserai avant Septembre. »
Le professeur s’avança vers nous. Je m’inclinais vers lui avec respect, puis vers Liadan avec autant de respect même si en réalité j’en avais beaucoup plus pour la jeune femme. Dans un japonais un peu bancal, mais pas trop vilain, je déclarais avec amusement.
« La fille de mon meilleur ami. Je ne pouvais passé sans lui dire un mot. Et bien Itchiro, je vous suis. »
Alors que le professeur s’en alla sans rien demander, je regardas Liadan et je lui déclarais d’un air rapide et amusé, bien sur, comme à mon habitude pressé par le temps :