«  Toujours » je répondais avec  insolence et malice alors qu’il me demandait si j’me foutais de sa gueule, faisant preuve d’une fausse assurance.  Clairement entre Mégara et lui le choix était vite fait. Si la rousse était agréable à regarder, ça faisait des semaines qu’elle me torturé avec son M, la brûlure à mon poignet qu’elle activait dès qu’elle voulait se rappeler à moi. Mégara était ravager et ce qu’elle prenait pour des gestes d’affection n’en était pour moi. Léo me regarde ensuite et reprend la parole.

Okays clairement le stress monte et plus les secondes passent, plus je me demande si je n’aurais pas mieux fait de rester dans mon lit. Je repense à la tête de perdu de Léo. Non. Je préfére être là et arrivait à le faire sourire, même si j’avais cette impression bizarre que c’était à mes dépens. Si mon rythme cardiaque c’était calmer quand il s’était resapé, là mon cœur revenait tambouriné en tromble. Le stress ? L’angoisse ? L’envie ? J’en sais quedal.

«  Pour le repas ? Tu sais j’suis pas vraiment un chef cuisto. J’pourrais pas vraiment t’aider pour la dinde » Il y a une chance sur mille pour que Léo parle du menu quand il me balance «  un truc que j’aimerais tester » mais j’essaye quand même histoire de gagner quelque seconde. Ça laissera peut-être suffisamment de temps à mon cerveau pour décider si je rejoins mon lit ou si je reste dans le sien. Je redoute que le «  truc » qu’il veuille tester je sois juste moi. En même temps qu’est-ce je fou ?! Je peux pas me jeter dans la cheminée en pensant ne pas me brûler !  " ça a rien à voir avec le repas hein ?"

«  Je savais que t’allais dire ça » répondit Lyvan alors que Léo lui demandait de laisser tomber. Ce qui en soit ne faisait que confirmer qu’il avait raison. Résolument Gryffondor dans l’âme, le Grimm agit alors sur pulsion. Si Lyvan le redoutait, il ne s’était pas du tout attendu à ce qu’il agisse réellement. Son cerveau lui indiquer qu’il n’était pas prêt et il s’était figeait comme s’il attendait simplement que Léo ne cesse. Sauf que contrairement à lui, Léo n’avait pas dans l’idée de seulement posé ses lèvres sur les siennes. Il cherchait plus loin, l’embrassant réellement avec tout les accessoires. Le Gremlins aurait pût lui en coller une et c’est d’ailleurs l’idée que lui transmit son cerveau immédiatement avant qu’il ne passe à l’acte. Par réflexe. Par instinct de survie. Pour se défendre. Si Léo lui avait dit «  j’vais t’embrasser » il lui en aurait collé une ! Mais là Léo ne lui disait rien et ce contenté d’agir. L’un comme l’autre n’étaient plus dans la peur de l’avant mais dans l’action. Comment c’était ? Différent. C’était clairement le Grimm qui menait la dance et si les première seconde Lyvan semblait statufier, son corps semblait désormais avoir intégré l’idée de l’interaction…

Léonard ne semblait pas être prêt de s’arrêté et la peur qu’il aille « encore un peu plus loin » commença à naitre. Si Lyvan se surprenait lui-même à géré cet instant sans trop savoir s’il appréciait ou non, clairement s’il le Grimm posait ses mains plus bas là il allait commençait à vriller ! Aussi le Gremlins ouvrit les yeux et s’écarta un peu, pas de masse mais suffisamment pour que les langues se délit. Pas prêt à parler, le Gremlins se contenta d’un soupir mêlé d’un sourire, ce qui en soit pouvait être plutôt encourageant pour Léo qui avait fort intérêt de peser ses mots et d’avoir la bonne attitude à cet instant. Lyvan en avait besoin. Il avait besoin qu’il soit là pour ne pas qu’il se laisse engloutir par la peur. Il observa Léo, prêt de lui, avec toujours ce petit air à la con. Léo était mignon et il lui faisait penser à lui. A Ilvermorny. Quand tout était plus simple. Lyvan ne savait pas quoi dire. Même un truc hors sujet ou drôle. Rien ne venait. Si le silence dérangeait Léo ça aller devoir être à lui de le briser.

De nouveau un soupir mêlé d’un sourire, tout en regardant légèrement vers le plafond l’air de dire «  j’y crois pas » alors que Léo rompez le silence. Son meilleur ami l’observait comme un gosse qui attend l’approbation de son enseignant, un «  mais oui il est joli ton dessin ». C’est l’effet que ça lui faisait.  Il connaissait assez Léo maintenant pour savoir qu’il ne se vantait pas réellement, mais attendait seulement qu’on aille dans son sens, pour être plus sûr de ses agissements. Son « j’ai bien fait » c’était un «  allez Lyvan dis moi que j’ai bien fait » à peine dissimuler. Avait-il bien fait ?

«  Peut-être bien oui » finit-il enfin par lâcher avant de lui ébouriffer les cheveux d’un revers de la main comme il avait pris l’habitude. Il n’était pas en train de dire que ça lui avait plut – ni que ça lui avait déplu d’ailleurs, le mystère rester entier ! – mais seulement que Léo avait bien fait d’agir. C’est ce genre de chose qu’on peut regretter, quand on reste dans le «  et si ».

«  Maintenant il faut dormir. Si j’ai pas mes 8h de sommeil j’vais être grognon. » Comme Lyvan était pas toujours très agréable il trouva bon de rajouter «  Pire que là ». Il attrapa son baguette et lança un Nox, les plongeant tout les deux dans le noir. Fatigué ? Oui mais surtout une façon pour lui de faire comprendre à Léo qu’il n’avait pas envie d’en parler plus que ça. Bonne nouvelle pour le Grimm il était rester dans son lit au lieu de rejoindre le sien.