/!\ Juno ~ Dark mistrust /!\

Identité : Wells, Juno Jane. Parfois surnommée J.J par quelques téméraires, mais au final, bien peu sont au courant de ton second prénom et donc, de cette caractéristique. Prénoms choisis un peu à la va-vite pour remplir les papiers, sans cacher l'amère déception d'avoir une fille. Prénoms regrettés, il aurait mieux valu les inverser et choisir Jane en premier, plus discret et passe-partout. Juno est trop original et l'originalité mène au péché.

Date et Lieu de naissance : Née en Juillet 89, soit déjà 33 ans. Inutile de préciser l'endroit, ce n'était qu'une petite communauté dans la campagne anglaise, loin de tout et qui ne figure pas sur les cartes. Et tu n'as aucune intention d'y remettre les pieds ou même de t'en approcher de ton plein gré. Au contraire, tu as mis le plus de distance possible et même si tu as choisi un autre lieu isolé, les raisons et ta façon de vivre sont aujourd'hui bien différentes.

Statut civil : Officiellement célibataire, pour rentrer dans le moule. Tu assumes tes besoins sans gêne, mais tu mets un point d'honneur à le faire sans sentiments ni tendresse, et sans te dévêtir complètement, pour cacher ta cicatrice et éviter les questions qui fâchent.

Scolarité : Elève de Maison douée mais très discrète, tu n'as jamais fait de vagues. Tu as tenté, en première année, de lier des amitiés et nouer des relations avec les autres. Et même si l'humiliation s'est faite en privé, ça t'a servi de leçon et tu as poursuivi ta scolarité en rasant les murs et sans ouvrir la bouche. Certains t'ont sûrement prise pour un fantôme, en tout cas, tu t'es rapidement cachée derrière cette réputation de marginale, de fille bizarre et solitaire.

Profession : Bien vite, tu as su ce que tu voulais faire, après tes études. Tu avais choisi un club en première année, un peu au hasard parce que tout le monde autour de toi en discutait et qu'à ce moment-là, tu rêvais juste de t'intégrer et de faire comme les autres. Le club de naturalisme a été une révélation et les créatures magiques sont bien vite devenues tes seules amies. De vraies amies, à qui se confier sans être jugée, qui ne se moquent pas et qui ne répètent rien. Le besoin de les soigner s'est imposé à toi, doucement mais sûrement, comme une évidence. Les voir souffrir t'es insupportable, alors même qu tu te sais capable de tourner le dos à un être humain dans la même situation et sans aucune hésitation. Devenue vétomage, ta maison est davantage un sanctuaire pour animaux. Que tes patients soient d'origine sorcière ou moldue, tu recueilles et soigne sans distinction aucune, et tu fais en sorte que ta demeure soit un foyer sûr et chaleureux pour les petits pensionnaires qui souhaiteraient rester une fois les soins terminés. Tu es a deux doigts de terminer tes études de vétérinaire moldue, parcours entamé en parallèle de ta scolarité magique.

Baguette magique : En bois de genévrier, ta baguette cache en son coeur une plume de phénix et mesure un peu moins de 30cm. Tu ne t'en sépares jamais depuis que tu l'as reçue, même si tu ne l'utilises le plus souvent que dans le cadre de ton travail.

Famille : Ta famille, ce sont les animaux que tu recueilles. Tes géniteurs sont morts par ta faute et les autres personnes que tu as croisés ne représentent finalement pas grand-chose, même si certains démons te poursuivent encore aujourd'hui.

Hérédité du sang : Née-moldue, sang d'hérétique vouée à servir le Malin. Pour l'avoir beaucoup vu couler, tu sais qu'il est d'un rouge sombre, couleur qui suffit encore aujourd'hui à te faire frémir.

Particularité magique : Aucune.

Caractère : Tu te méfies des gens, c'est devenu un réflexe. Ils sont capables du pire et tu t'attends toujours à le voir venir, à le subir. A une époque, tu as cherché la solitude, tu l'as cultivé même en évitant le genre humain, avant de te rendre compte que malheureusement, tu ne pouvais pas te cacher entièrement et ignorer le genre humain. Une fois ta carapace forgée et depuis ce jour, tu te montres taciturne et sarcastique dans tes échanges. Froide et blessante au possible, tu restes distante et n'accepte généralement de les côtoyer que dans le cadre de ton travail ou lorsque tu as besoin de te détendre et d'assouvir tes besoins. Fermée et secrète, tu fuis les questions ou les discussions qui prennent un tour trop intime et si tu ne peux pas fuir physiquement, tu te refermes et ne sort plus un mot, ignorant purement et simplement l'importun. Tu te sais entêtée, butée même et un peu de mauvaise foi. Reconnaître que tu as tort et t'excuser est très difficile pour toi, pour ne pas dire impossible. Tu as conscience d'avoir un comportement un brin autodestructeur, comme une funambule qui avance sans filet et les yeux bandés, mais c'est plus fort que toi parfois, tu as besoin de frôler les limites, de les outrepasser juste un petit peu, comme un besoin impérieux. Tu gardes ta sensibilité et ta tendresse pour les animaux, qui sont les seuls à avoir droit à tes sourires, tes gestes doux et tes caresses. Et tu as toujours une réplique acerbe à celui ou celle qui, surprenant ce moment, se permettrait un commentaire, quel qu'il soit.

Patronus : Tu n'as jamais été capable de lancer ce sortilège. Pas même un mince filet n'est sorti de ta baguette, à l'instar de certains de tes camarades de promotion qui, s'ils n'avaient pas de forme concrète, voyaient sortir une sorte de fumée, qu'elle soit mince ou en volutes. Ta baguette est toujours restée dans le silence le plus total et ton esprit incapable de trouver un souvenir heureux. Tu étais obligée de t'y essayer en classe, mais depuis la fin de tes études, tu n'as jamais retenté ce sort.

Miroir de Risèd : Peu importe ce que te renvoie ce reflet, jamais tu ne dévoilerais ton souhait le plus profond, le plus intime avec qui que ce soit. Inutile donc de poser la question.

Epouvantard : Ton épouvantard, tu n'as jamais su l'affronter, et là encore, tu es plus que satisfaite de ne pas avoir besoin de t'y confronter depuis que tu as quitté Poudlard. Il prend la forme d'une croix immense au pied duquel se tient une ombre menaçante en col blanc.

Particularités : Tes cicatrices, tu n'as osé les montrer qu'une fois, durant ta première année. Au vu du résultat, tu n'as jamais réitéré l'expérience et a pris l'habitude de les garder dissimulées aux yeux de tous. Ce qui reste assez aisé, puisqu'il te suffit de garder tes chaussures ou des chaussettes pour camoufler tes pieds brûlés et de garder un vêtement pour dissimuler l'énorme cicatrice en forme de croix qui te mange tout le dos.

Qui es-tu ? : Lena aka Nova, âge top secret, normando-bretonne en reconversion pro qui aime les animaux, les livres et la photo.

Faceclaim & Crédits : Phoebe Tonkin, images trouvées sur tumblr

Trigger Warnings : Fanatisme religieux, mort des parents, tortures, comportement borderline et violence (verbale/physique)

Comment avez-vous connu le forum? : quelqu'un en avait parlé sur un autre forum de discussion discord (méjesépluski)

Un petit plus ? : Expelliarmus !

# Très gourmande mais ne mange ni viandes, ni poissons
# Habite officiellement à Tinworth au Pays-de-Galles, mais a un pied-à-terre à Pré-au-Lard pour son travail
# Accro au café (noir, sans sucre et corsé) et aux pommes
# Ne jamais se risquer à entamer la conversation avant qu'elle ait bu deux tasses le matin
# Ne supporte pas qu'on essaie de la réconforter ou de la rassurer
# Un peu soupe-au-lait et beaucoup de mauvaise foi, elle fera sciemment le contraire de ce qu'on lui demande ou ordonne
# Recueille la plupart des créatures qu'elle soigne, qu'elles soient magiques ou non
# N'a jamais avoué à personne qu'elle menait des études moldues en plus de ses études sorcières
# N'est ni fidèle, ni romantique et a plutôt tendance à se tourner vers les mauvais garçons
# Déteste les conversations qui portent sur la religion et se braque aussitôt
# Ses yeux peuvent congeler sur place
# déteste les hôpitaux et les médecins et évite au maximum d'y aller
# Tient étonnamment bien l'alcool et ne subit pas vraiment de lendemain de beuveries
# Adore marcher sous la pluie et quand elle est sûre d'être seule, sauter de flaque en flaque




Tes parents ont décidé de vivre autrement, bien avant ta naissance. Avec d'autres personnes, ils ont tout quitté pour s'installer au milieu de nulle part, rejetés en bloc la société et sa façon de vivre pour demeurer en autarcie et mener une vie simple et austère, consacrée à Dieu. Le tout mené par le pasteur Brown, adepte de l'Ancien Testament. Il y a peu d'enfants dans cette communauté et elle n'est pas considérée comme une secte. Toi et les quelques autres rejetons nés là-bas êtes scolarisés sur place, et c'est Pasteur Brown qui se charge de l'éducation de ses ouailles, peu importe leur âge. Tu grandis donc en ayant en tête que Dieu voit tout, qu'il faut craindre Sa colère et Son jugement et que les filles et femmes sont des êtres faibles, vouées à croquer le fruit défendu et à détourner l'Homme du droit chemin. Des pécheresses en puissances, qu'il convient de garder à l'oeil et loin de toute tentation. C'est pour ça que tes parents sont déçus de ne pas avoir eu un fils.
Les journées sont rythmées par les innombrables prières, temps de confessions et de repentir. Le reste du temps, chaque membre de la communauté doit oeuvrer pour le bien de tous. Aller chercher de l'eau à la rivière, travailler au potager ou garder chèvres et oies. Une vraie vie moyen-âgeuse mais tu sens qu'il y a autre chose, et ta curiosité est alimentée par les souvenirs d'une dénommée Agatha, qui garde chez elle quelques objets de sa vie passée.
Lorsque tu es surprise avec un livre interdit, la sanction est sévère pour toi comme pour elle. Après un bain forcé à l'eau glacée, tu passes la soirée à genoux dans la cuisine sur du gros sel, parce qu'il n'y rien de tel que la douleur pour expier un péché. Tu ne reverras jamais Agatha, on murmurera juste qu'elle a été bannie après que ses affaires aient été brûlées. Tu as 8 ans et à part le sentiment de peur et de honte mélangées, tu retiens surtout que tu viens d'entrer dans le collimateur du pasteur Brown. Les mois qui suivent sont éprouvants et tout ce que tu fais ou dit est critiqué, et les pénitences se multiplient pour des prétextes de plus en plus sommaires.



Tu pensais ta vie déjà dure et tu rêvais de t'enfuir, sans oser parce que tu ignorais tout du monde extérieur. C'est devenu pire à l'adolescence, avec les hormones qui entrent en jeu. Et il y a bien peu d'adolescents au sein de la communauté, que tu côtoies chaque jour depuis les premières années. Sans savoir pourquoi ou comment, toi et Caleb éprouvez l'envie d'être ensemble, plus encore qu'au quotidien. Vous êtes surpris bien trop proches l'un de l'autre, vous tenant la main et la seule coupable, c'est toi. Descendante d'Eve la pécheresse originelle, tu es accusée de fourvoyer les âmes innocentes et de t'être offerte au Malin. Plusieurs sentences sont combinées pour te sauver du mal et te ramener dans le droit chemin et tes pleurs sont ignorés, tes suppliques restent vaines.
L'année de tes 15 ans, tu manifestes des particularités hors normes, tes pouvoirs de sorcière se manifestent pour la première fois et involontairement, dans la panique la plus totale, tes parents y laissent tous les deux leur vie. Tu n'as pas le temps de comprendre, encore moins de les pleurer, tout de même un peu, que tu es traînée sur la place publique et condamnée par le pasteur Brown. Le village entier prépare le bûcher, car tel est le sort réservé aux sorcières.
Tes supplications restent sans effet et deviennent des cris de terreur quand tu te rends compte qu'ils n'ont pas l'intention d'arrêter. Tu te retrouves attachée et Brown s'approche une torche à la main, mettant le feu à la paille et au petit bois entassé. Personne ne réagit, n'essaie de te venir en aide, et tes hurlements de peur deviennent ceux de la douleur quand tu sens les flammes te consumer. Un orage soudain et violent éteint l'incendie et te sauve la vie, mais la douleur de tes pieds calcinés t'a fait t'évanouir. Tu te réveilles enfermée dans la grange, enchaînée au sol et tes pieds en voie de cicatrisation, déjà. Un nouveau signe de ton appartenance au Démon, selon eux. Les jours suivants ne sont qu'une alternance de supplices sortis tout droit du Moyen-Age et d'évanouissements lorsque la douleur devient trop forte et que ton cerveau t'envoies ailleurs pour un moment de répit. Tu perds rapidement le compte des jours ou des semaines, privée de lumière et du moindre repère. Tes journées sont uniquement rythmées par les visite du pasteur et de quelques-uns de ses plus fidèles partisans, déterminés à chasser le Diable de leur havre de paix. Les exorcismes s'enchaînent et bientôt, même éveillée tu n'es plus vraiment là.
Le pasteur à travaillé d'arrache-pieds, mais arrive un jour en étant convaincu d'avoir trouvé le moyen de purifier ton âme. Il a fait forger une croix, immense et tellement lourde qu'il faut s'y mettre à deux pour la soulever. Tu comprends ce qui t'attends quand ils la mettent à chauffer dans l'âtre, toute la journée, mais tu ne peux rien faire d'autre qu'attendre, enchaînée au sol. La journée passe presque trop vite, identique aux précédentes. Prières, bain forcé à l'eau bénite, exorcisme et enfin, la croix est posée contre la peau de ton dos. L'odeur de ta chair qui brûle est insoutenable et tu t'évanouis dans un hurlement, sentant à peine le courant d'air qui envahit brusquement l'endroit. Lorsque tu te réveilles, tu ne sais plus combien d'heures sont passées. Tes chaînes sont brisées, tu es enfin libre mais tu peines à te mouvoir, tant la douleur est intense. Lorsqu'enfin tu arrives à te relever, c'est pour constater qu'à tes pieds se trouvent les corps sans vie du pasteur Brown et de ses deux sbires.

Il y a un grand moment de flou après cela, et cette période de ta vie reste une zone d'ombre encore aujourd'hui. Tes souvenirs suivants, c'est à Poudlard que tu les forges. Durant ta première année, tu as le sentiment de découvrir le monde, et pas seulement le côté sorcier. Et en réalité, ce n'est pas qu'un sentiment. Tu découvres les bibliothèques remplies de livres variés, les téléphones portables, la télévision, l'eau courante...Tu rencontres Joshua, aussi. Vous n'êtes pas dans la même maison mais il te rappelle un peu Caleb et il se montre gentil et serviable. Il répond à toutes tes interrogations avec patience, se montre curieux face à tes surprises devant des choses aussi anodines qu'une pizza ou un parapluie. Tu sens qu'il y a une connexion entre lui et toi et sans savoir vraiment quoi, tu aimerais plus. Tu te souviens de ce premier baiser, si tendre et qui te donne l'impression d'avoir des papillons dans le ventre. Mais quand tu te confies ouvertement à lui, qu'il voie tes cicatrices, sa réaction te donne l'impression d'être revenue dans la communauté. Tu entends pêle-mêle des mots qui font mal, et tu fuis, honteuse d'avoir cru que ça pourrait être différent.
Tu poursuis ta scolarité en évitant les autres, tu te forges une carapace protectrice et tu assumes peu à peu pleinement ta nature de sorcière. Et tu découvres enfin des êtres qui ne te rejettent pas, t'humilient pas et ne te jugent pas. Leur fragilité évidente devant les êtres abjects que sont les humains te touche et te bouleverse profondément, et tu décides d'être leur bouclier, quoi qu'il arrive. Tu t'imposes un rythme de travail intense et soutenu pour être sûre de réussir ce que tu veux, et tes seuls moments de détente se passent en leur présence. En parallèle de tes ASPICS, tu te lances dans des études moldues pour étudier les soins aux animaux, pendant que tu suis un parcours en Magizoologie pour soigner les créatures du monde magique.
Tu obtiens tes MULOTS avec un certain succès mais dans l'indifférence générale, et pendant que tes camarades de promotion fêtent entre eux la fin de leurs études, tu continues dans le monde moldu tes études de vétérinaire.
Tu t'installes à Tinworth dans une maison qui a besoin d'être rénovée, mais qui offre l'avantage d'être isolée, et un havre de paix pour les animaux à qui tu ouvres ta porte. Tu la bombardes de runes de protections et de sorts pour la dissimuler aux yeux des humains, s'il devait en passer. Tu es loin de tout mais avec la poudre de cheminette et le transplanage, tu n'es finalement pas si isolée que ça. Tu n'as cependant pas envie que ton refuge devienne un moulin, tu ne veux pas voir débarquer n'importe qui pour t'amener un petit patient alors tu trouves un endroit à Pré-au-Lard qui puisse t'accueillir pour ton travail. Tu n'es pas sociable et même parfois carrément hostile face aux gens qui franchissent le seuil de ta porte et pourtant, ils continuent de t'amener des créatures qui ont besoin de toi. Aujourd'hui, tu as une réputation horrible sur le plan social mais tu sais que ton savoir-faire et ton sérieux sont reconnus. Et il ne te reste qu'un module à valider pour obtenir ton diplôme de vétérinaire moldue, ce qui te permettra de soigner davantage d'animaux dans le besoin. Et c'est tout ce qui compte, non ?